Amitié

[Noura]

Bonjour,

Comment faites-vous pour rencontrer des gens et nouer des amitiés autour de chez vous ?

[lulamae]

Pour ma part, je ne rencontre pas activement de gens, en tout cas je ne cherche pas à en rencontrer. Certains sont parfois venus vers moi, et cela a pu entraîner des amitiés. Cela s'est passé quand j'étais jeune en classe en prépa, ou à la Fac, puis quand mes filles étaient petites, j'ai rencontré d'autres mamans (d'origine étrangère, marocaines et roumaines). J'ai eu une seule amie d'ici que j'ai vue régulièrement, elle habitait près de chez moi, mais je l'ai perdue (elle est morte). Je n'ai pas du tout envie d'avoir une autre amie, sinon celles du passé que je connais déjà.

J'ai aussi eu des amis qui étaient au départ des amis de mon ex-mari, ou des ami.es et enfants d'ami.es de mes parents, et quelques anciens élèves (à moi) devenus amis de mon frère. Je ne rejette pas les gens, mais je ne fais que très rarement la démarche d'aborder quelqu'un. Ensuite, il y a aussi la difficulté ou le manque d'envie de maintenir, cultiver les amitiés. Une personne que j'ai apprécié à un moment donné et dont je sais qu'elle existe quelque part, c'est un.e ami.e pour moi, je n'éprouve pas le besoin de plus.

Au travail cela ne se faisait pas trop, ça ne m'intéressait pas car je répondais rarement aux invitations, je n'avais pas envie. J'essaie d'avoir des rapports vivables avec les gens qui travaillent avec moi, ça me suffit largement.

[Noura]

Pareil pour moi, je ne fais pas la démarche, parce que quand je travaille cela rempli mon réservoir de sociabilité suffisamment. Mais quand je ne travaille pas je ressens le besoin de contact social.

C'est triste pour ton amie.

[Deoxys]

Je rencontre des personnes via des dons, des ventes, des échanges, des covoiturages... Quelques-unes sont des "connaissances" : certaines infos personnelles sont connues, je les revois de temps en temps, elles ont mon numéro, me tutoient... Je peux discuter un peu à passionnément.

Sinon, des personnes inconnues m'adressent la parole dehors parfois (par rapport à mes tatouages par exemple) et il m'arrive de les recroiser. Pareil, je peux discuter (quand on me lance sur mes sujets d'intérêt en général ça facilite les choses )
Ou des fois je fais un détour pour un chien.


Mais je ne me lie pas d'amitié, n'ai pas de cercle social, pas d'ami·es (je n'arrive pas à entretenir le lien et n'en ressens de toute façon pas le besoin).
L'entretien du lien, même avec ma famille très proche c'est compliqué pour moi, et je me suffis de très peu si je compare avec leur propre besoin social/relationnel. Je n'en souffre pas car j'ai très peu d'élan, donc l'équilibre "besoins/capacités" chez moi est plutôt bien dosé. En gros, j'ai — évidemment — des difficultés mais j'ai — heureusement — un caractère solitaire qui fait que dans ma vie privée, je le vis très bien.

Je peux apprécier une interaction de façon sincère, je reste sensible à autrui, mais en termes de style de vie, je suis une grosse asociale qui aime avoir sa caverne juste pour elle — et les chats — et y rester tranquillou.

Je suis plus sensible au sujet qu'à l'interaction en elle-même.

[Ostara]

Je rencontre des personnes via des dons, des ventes, des échanges, des covoiturages... Quelques-unes sont des "connaissances" : certaines infos personnelles sont connues, je les revois de temps en temps, elles ont mon numéro, me tutoient... Je peux discuter un peu à passionnément.

Sinon, des personnes inconnues m'adressent la parole dehors parfois (par rapport à mes tatouages par exemple) et il m'arrive de les recroiser. Pareil, je peux discuter (quand on me lance sur mes sujets d'intérêt en général ça facilite les choses )
Ou des fois je fais un détour pour un chien.


Mais je ne me lie pas d'amitié, n'ai pas de cercle social, pas d'ami·es (je n'arrive pas à entretenir le lien et n'en ressens de toute façon pas le besoin).
L'entretien du lien, même avec ma famille très proche c'est compliqué pour moi, et je me suffis de très peu si je compare avec leur propre besoin social/relationnel. Je n'en souffre pas car j'ai très peu d'élan, donc l'équilibre "besoins/capacités" chez moi est plutôt bien dosé. En gros, j'ai — évidemment — des difficultés mais j'ai — heureusement — un caractère solitaire qui fait que dans ma vie privée, je le vis très bien.

Je peux apprécier une interaction de façon sincère, je reste sensible à autrui, mais en termes de style de vie, je suis une grosse asociale qui aime avoir sa caverne juste pour elle — et les chats — et y rester tranquillou.

Je suis plus sensible au sujet qu'à l'interaction en elle-même.

Comme toi je n'ai pas d'élan amical,je n'arrive pas a entretenir le liens et je n'en ressens pas le besoin,
Je peut apprécier une interaction de façon sincère aussi,je ne pense pas être aussi sensible à autrui qu'aux animaux,par contre,

J'ai un caractère solitaire et je le vis très bien,j'ai des difficultées, mais comme je respecte mes besoins/capacités,je n'en souffre pas non plus,

En revanche je peut angoissée si je me retrouve face a une interaction non prévu et non sollicitée,souvent quand je me sens mal,c'est quand je me retrouve dans une interaction sociale où je ne voulais pas être et que je n'avais pas prévu,

Ça m'est arrivée la semaine dernière,grosse crise d'angoisse, impossibilité totale de regarder la personne j'ai regarder le mur a côté,pour pouvoir suivre la conversation et répondre au mieux,mais j'avais pas envie en plus,

J'en suis sortie comme si on m'avait pressée comme un citron,plus d'énergie, très fatiguée et surtout angoissée.

Et comme toi je suis plus sensible au sujet qu'à l'interaction elle même^^

[Noura]

j'ai regarder le mur a côté,pour pouvoir suivre la conversation et répondre au mieux,mais j'avais pas envie en plus,

C'est plus pratique pour pouvoir réfléchir, de regarder le mur.

[Glaciell]

Bonjour,

Comment faites-vous pour rencontrer des gens et nouer des amitiés autour de chez vous ?

Je fais pas... Le courant passe, ou pas, c'est comme ça... et ça me va.
J'ai eu une longue période pendant laquelle je n'ai plus créé aucune amitié (plus de 10 ans), j'ai d'ailleurs pensé que c'était fini, que j'avais passé l'âge où je pouvais nouer des liens assez proches avec des gens... ou que j'avais épuisé mon capital social...
Puis j'ai croisé des gens avec qui j'ai sympathisé, et certains sont devenus des amis assez proches. En général, à l'occasion d'activités que j'ai pratiquées (mais pendant les 10 ans sans liens, j'ai aussi pratiqué des activités, mais rien... bonjour madame, au revoir madame, aucune accroche avec qui que ce soit )

[lulamae]

Je pense aussi que cela dépend de la situation familiale qu'on a : si on a un entourage de confiance, on sait qu'on peut parler à quelqu'un si on a besoin. On peut aussi parler de temps en temps de ses passions.

Je m'entends bien à très bien avec mon frère, ma mère et mes deux filles. Je me rends compte aussi de plus en plus que j'ai le plus grand mal à comprendre les intentions des gens et comment m'y prendre avec eux pour ne pas faire de grosse gaffe et passer pour un monstre d'insensibilité. C'est plus facile avec les personnes que je connais depuis toujours, je les décode mieux, et j'ai moins à me prendre la tête pour interpréter le sens de ce qu'ils me disent.

Les gens que je connais moins disent souvent que je surinterprète - vous êtes gentils les gars, mais c'est une question de survie en société ! Si je sais que je ne comprends rien à rien des convenances sociales, je suis bien obligée d'être en hyper-vigilance pour observer et essayer d'en tirer des conclusions pour faire le moins d'erreurs possibles, et surtout ne pas me faire remarquer et me retrouver sur la sellette, ce que je déteste. C'est très fatigant et c'est plus pour cela que j'évite les situations sociales qui ne me sont pas familières que parce que les gens ne m'intéressent pas.

Bon, il est vrai que tout le monde ne m'intéresse pas, et je me force rarement quand je trouve quelqu'un bête ou méchant, ou les deux. Mais je me contente de ne pas m'en approcher, je ne lui fais pas de mal (sauf si on est méchant devant moi envers une personne/un être vulnérable).

[Noura]

Glaciell, il faut vraiment qu'il y ait un certain feeling (se sentir à l'aise avec l'autre) et ce feeling là ce n'est pas très fréquent. Tu pratiquais quoi comme activités ?

lulamae, personnellement je ne comprends pas du tout les intentions des gens et je ne vois pas la méchanceté chez les gens. Je ne comprends qu'après coup, avec un décalage énorme et de l'aide.

Depuis que je commence à comprendre que les autres ne fonctionnent pas comme moi, je trouve les relations très compliquées. J'ai l'impression que les personnes non-autistes aiment se compliquer la vie et semblent trouver cela amusant, plaisant. Certaines personnes (que je rencontre) semblent aussi trouver du plaisir à se moquer des autres. J'ai vraiment du mal à comprendre comment on peut aimer blesser quelqu'un.

[Ostara]

Je pense aussi que cela dépend de la situation familiale qu'on a : si on a un entourage de confiance, on sait qu'on peut parler à quelqu'un si on a besoin. On peut aussi parler de temps en temps de ses passions.

Je m'entends bien à très bien avec mon frère, ma mère et mes deux filles. Je me rends compte aussi de plus en plus que j'ai le plus grand mal à comprendre les intentions des gens et comment m'y prendre avec eux pour ne pas faire de grosse gaffe et passer pour un monstre d'insensibilité. C'est plus facile avec les personnes que je connais depuis toujours, je les décode mieux, et j'ai moins à me prendre la tête pour interpréter le sens de ce qu'ils me disent.

Les gens que je connais moins disent souvent que je surinterprète - vous êtes gentils les gars, mais c'est une question de survie en société ! Si je sais que je ne comprends rien à rien des convenances sociales, je suis bien obligée d'être en hyper-vigilance pour observer et essayer d'en tirer des conclusions pour faire le moins d'erreurs possibles, et surtout ne pas me faire remarquer et me retrouver sur la sellette, ce que je déteste. C'est très fatigant et c'est plus pour cela que j'évite les situations sociales qui ne me sont pas familières que parce que les gens ne m'intéressent pas.

Bon, il est vrai que tout le monde ne m'intéresse pas, et je me force rarement quand je trouve quelqu'un bête ou méchant, ou les deux. Mais je me contente de ne pas m'en approcher, je ne lui fais pas de mal (sauf si on est méchant devant moi envers une personne/un être vulnérable).

Je suis d'accord je pense aussi que si on un petit noyaux proche,qui est suffisant,ça peut suffir,en terme de besoin relationels,comme toi avec ton frère ta mère et tes deux filles,moi avec mon mari et mes animaux,

Moi aussi il m'arrive de sur interprété des situations,parce que je me sens assez vite dépassée par tout ce qui ce joue dans les relations sociales ,

Autant je suis vigilante a ne pas faire de faux pas en société (mettre les formes,pas crier,avoir un ton de voix adaptée,ne pas dire de boulettes ect),

J'ai toujours eue cette impression d'un mur qui me sépare des autres,je ne sais pas trop comment y mettre des mots,alors c'est très imagée ce que je dis,mais ça retranscrit bien mon impression,

Tant sur les sujets de conversation (je vais être contente si on me lance sur les parfums,les animaux, par exemple,et je vais soudainement devenir bavarde)

Une fois le sujet passé je me désintéresse de la conversation totalement,

Pour autant ça m'empêche pas de trouver des personnes très sympas,et apprécier l'échange,

Mais j'ai pas ce besoin de créer du liens.
Depuis que j'ai accepté cette part de moi sans m'obliger à cause de la pression sociale qu'on me mettait sur le dos,je me sens tellement mieux^^

De toute façon même avant je restais assez indifférente,avant même d'en prendre conscience ce qui m'as valu des reproches,surtout en début de carrière,toute jeune,mes premières années de travail,

"Tu travailles rigoureusement bien,mais tu devrais faire des efforts pour t'intégrer socialement, participer aux repas d'équipes tu fais parti de l'équipe toi aussi, aux événements,poser des questions personnelles aux autres,parler de toi aussi,on n'arrive pas a t'approcher,on ne sait pas vraiment qui tu es,tu ne laisse rien transparaître,tu es très distante,tu ne parle pas trop a part pour parler de travail"



J'ai essayé plusieurs fois mais...non.ça marche pas,parler pour rien dire juste pour la convivialité,ça ne raisonne pas en moi,ça m'angoisse, m'ennuie et c'est définitivement pas mon truc,ça ne me touche pas je suis indifférente,

Nouer des liens c'est pas pour moi je préfère consacrer mon temps solitaire a mes passions,dans ma grotte entourée de mes animaux et de mon mari,

Le seul truc qui me fais parler en plus de mes sujets favoris c'est que j'aime faire de l'humour.

[Ostara]

Bonjour,

Comment faites-vous pour rencontrer des gens et nouer des amitiés autour de chez vous ?

Je fais pas... Le courant passe, ou pas, c'est comme ça... et ça me va.
J'ai eu une longue période pendant laquelle je n'ai plus créé aucune amitié (plus de 10 ans), j'ai d'ailleurs pensé que c'était fini, que j'avais passé l'âge où je pouvais nouer des liens assez proches avec des gens... ou que j'avais épuisé mon capital social...
Puis j'ai croisé des gens avec qui j'ai sympathisé, et certains sont devenus des amis assez proches. En général, à l'occasion d'activités que j'ai pratiquées (mais pendant les 10 ans sans liens, j'ai aussi pratiqué des activités, mais rien... bonjour madame, au revoir madame, aucune accroche avec qui que ce soit )

C'est intéressant cette expression "capital social",j'ai la même impression,d'avoir épuisé le peu de capital social que j'avais.

[Noura]

"Tu travailles rigoureusement bien,mais tu devrais faire des efforts pour t'intégrer socialement, participer aux repas d'équipes tu fais parti de l'équipe toi aussi, aux événements,poser des questions personnelles aux autres,parler de toi aussi,on n'arrive pas a t'approcher,on ne sait pas vraiment qui tu es,tu ne laisse rien transparaître,tu es très distante,tu ne parle pas trop a part pour parler de travail"

Même chose pour moi, on m'a déjà dit au travail que j'étais trop mystérieuse. Je n'ai compris que récemment que les gens allaient au travail surtout pour faire des rencontres, alors que moi j'y vais pour travailler. Du coup ils parlent de plein de choses qui n'ont rien à voir avec le travail, c'est particulier, mais au final pas si désagréable que cela.

[Ostara]

"Tu travailles rigoureusement bien,mais tu devrais faire des efforts pour t'intégrer socialement, participer aux repas d'équipes tu fais parti de l'équipe toi aussi, aux événements,poser des questions personnelles aux autres,parler de toi aussi,on n'arrive pas a t'approcher,on ne sait pas vraiment qui tu es,tu ne laisse rien transparaître,tu es très distante,tu ne parle pas trop a part pour parler de travail"

Même chose pour moi, on m'a déjà dit au travail que j'étais trop mystérieuse. Je n'ai compris que récemment que les gens allaient au travail surtout pour faire des rencontres, alors que moi j'y vais pour travailler. Du coup ils parlent de plein de choses qui n'ont rien à voir avec le travail, c'est particulier, mais au final pas si désagréable que cela.

Pareil,j'ai eue du mal a comprendre tout ça,pour moi le travail c'est pour travailler (et soigner des familles chats/Grenouilles )
Moi j'ai du mal avec ce pleins de choses justement,niveau parler,alors quand c'est comme ça je m'éloigne^^

[Deoxys]

"Tu travailles rigoureusement bien,mais tu devrais faire des efforts pour t'intégrer socialement, participer aux repas d'équipes tu fais parti de l'équipe toi aussi, aux événements,poser des questions personnelles aux autres,parler de toi aussi,on n'arrive pas a t'approcher,on ne sait pas vraiment qui tu es,tu ne laisse rien transparaître,tu es très distante,tu ne parle pas trop a part pour parler de travail"

Même chose pour moi, on m'a déjà dit au travail que j'étais trop mystérieuse. Je n'ai compris que récemment que les gens allaient au travail surtout pour faire des rencontres, alors que moi j'y vais pour travailler. Du coup ils parlent de plein de choses qui n'ont rien à voir avec le travail, c'est particulier, mais au final pas si désagréable que cela.

Pareil,j'ai eue du mal a comprendre tout ça,pour moi le travail c'est pour travailler (et soigner des familles chats/Grenouilles )
Moi j'ai du mal avec ce pleins de choses justement,niveau parler,alors quand c'est comme ça je m'éloigne^^

Ça, c'est un truc que je n'avais vraiment pas du tout compris. Clairement, moi pareil, quand j'allais au travail j'y allais pour travailler, point. (Bon, à cette époque je me disais surtout que j'y allais pour souffrir, mais je n'avais pas l'aide que j'ai maintenant.)

J'avoue que j'appréhende ma ré-insertion. Parce que je n'ai clairement pas envie de me forcer socialement. Apprendre à mieux gérer les interactions, voire discuter agréablement quand le sujet s'y prête, OK ; mais plus profond que ça, ça va être impossible.

Et rien que le minimum social au boulot va déjà me fatiguer énormément.
Car les rencontres dont je parle dans ma première intervention sur ce fil, elles se font dans des cadres très spécifiques : elles sont préparées en amont (pour les RDV), ou à défaut d'être préparées (interactions imprévues dehors) elles portent assez souvent sur mes tattoos donc un sujet qui me passionne ; et surtout, même si elles sont énergivores, elles sont très brèves, peu fréquentes (je sors très peu), et je peux aller me ressourcer chez moi ou, au moins, aller me mettre dans un coin assez rapidement ensuite.

Au boulot, en revanche... eh bien, c'est plusieurs heures par jours, plusieurs jours par semaine, toute l'année, avec peu d'échappatoires. Et s'il y a une réelle attente relationnelle de la part des collègues en plus...
Après, j'ai l'avantage d'être la bizarre de service, ce qui au final m'arrange bien puisque non seulement je n'ai pas à faire d'efforts d'intégration, mais les autres n'en font pas non plus pour m'intégrer ! Donc oui, finalement je m'y retrouve.
Ouais mais il y a un problème : l'ambiance de merde, les reproches, les brimades... D'autant que je travaille [très] mal malgré mes efforts... bah ! Je ferai de mon mieux puis pour le reste, tant pis !

[Noura]

Ça, c'est un truc que je n'avais vraiment pas du tout compris. Clairement, moi pareil, quand j'allais au travail j'y allais pour travailler, point. (Bon, à cette époque je me disais surtout que j'y allais pour souffrir, mais je n'avais pas l'aide que j'ai maintenant.)

Ca parait pourtant logique ; travail = travailler. Jusqu'à il y a 1 an ou 2 je n'aurais jamais imaginé qu'on puisse se faire des amis au travail.