Des avantages à être autiste ?
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Des avantages à être autiste ?
Bonjour à tous.
Pour moi, tout a commencé par une nuit, où excédé par le bruit causé par des ados bourrés, je suis sorti pour les rappeler à l'ordre et que ça a vite dégénéré en bagarre (je vous passe les détails).
A la suite de cet incident, j'ai ressenti à nouveau le besoin d'aller consulter un psychiatre, jugeant ma réaction antérieure inadéquate (je ne peux pas blairer les poivrots ni qu'on me réveille la nuit sans une bonne raison). Je précise que j'en avais déjà vu un auparavant et que j'avais arrêté à la suite de mon déménagement.
La psychiatre m'a rapidement diagnostiqué une phobie sociale (devenue TAS = Trouble d'Anxiété Sociale), vite suivi d'un TPE (Trouble de la Personnalité Evitante). Ce n'est qu'après avoir rejoint un CMP près de chez moi que j'ai été diagnostiqué également autiste, puis dépressif. Après avoir récemment consulté un psychomotricien, j'ai appris été atteint par ailleurs de dyspraxie, qui, selon le précédent, est courante chez les autistes.
J'attends de savoir si je ne serais pas atteint d'autres troubles anxieux et d'un TDAH. Je ne suis pas psy, mais je coche apparemment pas mal de cases.
Hypersensible et hyperimpulsif, j'attends toujours de savoir si ces traits sont relatifs à un autre trouble mais ma psychiatre a botté en touche : tout ce qui l'intéresse c'est le TSA, pour le reste, il faudra visiblement que je demande à quelqu'un d'autre.
Je sais que je suis HPI depuis l'âge de 11 ans et je me demande, avec tout ce cumul de comorbidités, si c'est une contrepartie de mon autisme. Je me permets de soulever cette question aussi car l'autisme est jugé par certains, aussi bien des autistes que des psychiatres, non comme un handicap mais une comme une "simple" différence.
Quel est votre avis ?
Pour moi, tout a commencé par une nuit, où excédé par le bruit causé par des ados bourrés, je suis sorti pour les rappeler à l'ordre et que ça a vite dégénéré en bagarre (je vous passe les détails).
A la suite de cet incident, j'ai ressenti à nouveau le besoin d'aller consulter un psychiatre, jugeant ma réaction antérieure inadéquate (je ne peux pas blairer les poivrots ni qu'on me réveille la nuit sans une bonne raison). Je précise que j'en avais déjà vu un auparavant et que j'avais arrêté à la suite de mon déménagement.
La psychiatre m'a rapidement diagnostiqué une phobie sociale (devenue TAS = Trouble d'Anxiété Sociale), vite suivi d'un TPE (Trouble de la Personnalité Evitante). Ce n'est qu'après avoir rejoint un CMP près de chez moi que j'ai été diagnostiqué également autiste, puis dépressif. Après avoir récemment consulté un psychomotricien, j'ai appris été atteint par ailleurs de dyspraxie, qui, selon le précédent, est courante chez les autistes.
J'attends de savoir si je ne serais pas atteint d'autres troubles anxieux et d'un TDAH. Je ne suis pas psy, mais je coche apparemment pas mal de cases.
Hypersensible et hyperimpulsif, j'attends toujours de savoir si ces traits sont relatifs à un autre trouble mais ma psychiatre a botté en touche : tout ce qui l'intéresse c'est le TSA, pour le reste, il faudra visiblement que je demande à quelqu'un d'autre.
Je sais que je suis HPI depuis l'âge de 11 ans et je me demande, avec tout ce cumul de comorbidités, si c'est une contrepartie de mon autisme. Je me permets de soulever cette question aussi car l'autisme est jugé par certains, aussi bien des autistes que des psychiatres, non comme un handicap mais une comme une "simple" différence.
Quel est votre avis ?
Modifié en dernier par rekkan le jeudi 12 octobre 2023 à 19:22, modifié 1 fois.
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
Hypersensible.
Sors de dépression nerveuse.
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THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
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Re: Des avantages à être autiste ?
Je peux te répondre sur ce point en citation : si je suis seule et que je fais ce que je veux, être autiste c'est un fonctionnement qui fait partie de mon identité, ni plus ni moins. Je vais à mon rythme, et je me fatigue de la manière que je veux, je me repose quand je veux, et je reste seule autant que possible, ou seulement avec des personnes choisies et rares - très proches : en gros, mes deux filles, ma mère, mon frère, et 2 amies de jeunesse 4 à 5 fois par an, une après-midi aux vacances. Dans ce cas, je ne pense pas vraiment au fait d'être autiste.rekkan a écrit : ↑jeudi 28 septembre 2023 à 20:31 je me demande, avec tout ce cumul de comorbidités, si c'est une contrepartie de mon autisme. Je me permets de soulever cette question aussi car l'autisme est jugé par certains, aussi des autistes que des psychiatres, non comme un handicap mais une comme une "simple" différence.
Quel est votre avis ?
Le problème est qu'au travail (8h de mes journées 5 jours sur 7 quand même) je dois parler avec des gens, avoir des activités que je n'ai pas choisies, qui peuvent être plus ou moins intéressantes (plutôt moins que plus dans mon cas), supporter des gens qui bougent autour de moi, des horaires qui me fatiguent, des trajets. Être obligée de sortir, faire des choses et voir des gens est clairement un handicap, comme d'avoir un mode de vie qui ne me correspond pas. Mais je continue parce que je dois assurer le temps des études de mes filles (disons encore 5 ans environ).
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Des avantages à être autiste ?
Je rejoins Lulamae.
Après dire que le TSA est une "simple différence" est un gros raccourci. Car chacun est différent quelque soit son parcours de vie, personnalité, comportements...
Effectivement, les personnes TSA utilisent leur cerveau différemment ce qui fait nos particularités sensorielles, sociales...
Sûrement d'autres personnes non diag ont un TSA mais leur environnement, leur entourage permettent à ces personnes de ne pas en souffrir pour aller se faire diag (j'ai plusieurs exemples de mon entourage qui ont un environnement complètement différent du mien et s'en sorte bien mieux, même avec les points de particularités en commun). Après s'il était plus facile de se faire diag, beaucoup de personnes n'attendraient pas le point mort pour le faire.
Comme dit Lulamae, si je suis seule chez moi avec mon copain ayant le même fonctionnement et faisant nos routines, pouvant faire ce qu'on veut quand on veut, ça passe "inaperçu". Et encore : l'administratif me prend un temps fou, le ménage n'est pas forcément bien fait au quotidien.
Mais dehors... que cela soit au travail, en famille (certains ne savent pas dans mon cas), vie associative (chorale), on ne peut pas faire ce qu'on veut. Et c'est là qu'arrive les décalages, les incompréhensions et les comorbidités se créent : TAG, dépressions, phobies sociales... J'ai pu faire sans plus jeune car je pensais être "sauvé" en entrant dans une carrière universitaire. Mais non adapté, ça a été catastrophique !
Maintenant, je me fixe des limites, me force moins. De plus, j'ai plusieurs suivis médicaux car je me suis rendue compte que j'ai des besoins qui m'étaient inenvisageable. L'environnement extérieur on ne peut pas le changer seul. Et même avec des aménagements, ce n'est pas comme chez soi.
De plus, il ne faut pas négliger la fatigabilité avec l'âge même si environnement "adapté" et bon entourage car les particularités sensorielles augmentent et deviennent moins supportables, on est plus rigide.
C'est pour cela que le TSA fait parti du DSM 5, c'est un handicap : l'extérieur n'est pas adapté pour nous. Et ne le sera pas. Donc pour te répondre : je n'aime pas parler du TSA comme un trouble neurodeveloppemental, mais comme une neurodiversité. Mais c'est bel et bien un handicap (sinon pourquoi ai je une carte CMI ?).
Après dire que le TSA est une "simple différence" est un gros raccourci. Car chacun est différent quelque soit son parcours de vie, personnalité, comportements...
Effectivement, les personnes TSA utilisent leur cerveau différemment ce qui fait nos particularités sensorielles, sociales...
Sûrement d'autres personnes non diag ont un TSA mais leur environnement, leur entourage permettent à ces personnes de ne pas en souffrir pour aller se faire diag (j'ai plusieurs exemples de mon entourage qui ont un environnement complètement différent du mien et s'en sorte bien mieux, même avec les points de particularités en commun). Après s'il était plus facile de se faire diag, beaucoup de personnes n'attendraient pas le point mort pour le faire.
Comme dit Lulamae, si je suis seule chez moi avec mon copain ayant le même fonctionnement et faisant nos routines, pouvant faire ce qu'on veut quand on veut, ça passe "inaperçu". Et encore : l'administratif me prend un temps fou, le ménage n'est pas forcément bien fait au quotidien.
Mais dehors... que cela soit au travail, en famille (certains ne savent pas dans mon cas), vie associative (chorale), on ne peut pas faire ce qu'on veut. Et c'est là qu'arrive les décalages, les incompréhensions et les comorbidités se créent : TAG, dépressions, phobies sociales... J'ai pu faire sans plus jeune car je pensais être "sauvé" en entrant dans une carrière universitaire. Mais non adapté, ça a été catastrophique !
Maintenant, je me fixe des limites, me force moins. De plus, j'ai plusieurs suivis médicaux car je me suis rendue compte que j'ai des besoins qui m'étaient inenvisageable. L'environnement extérieur on ne peut pas le changer seul. Et même avec des aménagements, ce n'est pas comme chez soi.
De plus, il ne faut pas négliger la fatigabilité avec l'âge même si environnement "adapté" et bon entourage car les particularités sensorielles augmentent et deviennent moins supportables, on est plus rigide.
C'est pour cela que le TSA fait parti du DSM 5, c'est un handicap : l'extérieur n'est pas adapté pour nous. Et ne le sera pas. Donc pour te répondre : je n'aime pas parler du TSA comme un trouble neurodeveloppemental, mais comme une neurodiversité. Mais c'est bel et bien un handicap (sinon pourquoi ai je une carte CMI ?).
Diagnostiquée TSA en octobre 2021 et épileptique depuis l'âge de 16 ans.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
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Re: Des avantages à être autiste ?
Pour moi clairement, c'est un handicap, rien à voir avec une simple "différence" et aucun avantage à être autiste, si ce n'est peut-être, pour mon cas, d'avoir moins de besoins niveau social.
TSA + trouble anxieux.
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Re: Des avantages à être autiste ?
@Kumi_44, c'est pareil pour moi le ménage, je n'arrive à faire que le strict nécessaire, avec un peu de régularité quand je suis moins fatiguée, en début de période, puis vraiment à l'arrache à l'approche des vacances scolaires. Peu de lessives, plus de repassage, rien que la vaisselle au quotidien et l'aspirateur une fois par semaine le WE. Je n'arrive même plus à faire les sanitaires une fois par semaine.
L'approche des vacances avec l'âge, ça devient 3 semaines avant environ, je ne suis plus bonne à rien. Je dois me coucher à 22h, j'en arrive à faire les courses tous les 2 jours sinon la charge mentale de trouver quoi manger me déborde.
Donc dans le sens de la fatigabilité, je me sens handicapée, je peux faire beaucoup moins qu'une personne qui sait garder son énergie et n'est pas fatiguée par la vie sociale. J'arrive quand même à avoir un peu d'activité politique : distribution de tracts sur le marché certains samedis matin, aide à la préparation du conseil municipal de temps en temps, et même un conseil départemental d'un parti politique par mois, de 18h à 20h. J'ai "réussi" à me retrouver bombardée "cadre politique", il faut le faire quand même ! Ça me pèse au niveau horaires, mais quand j'y suis j'aime bien, j'apprécie de voir les gens dans le cadre de réunions où l'on travaille sérieusement, c'est motivant. Cela devient moins difficile de parler et d'écouter des gens intéressants. Et puis, par chez nous, cela rejoint l'histoire, une de mes passions (commémoration des fusillés de Châteaubriant par exemple).
C'est un peu HS, mais c'est pour moi une manière de dire que dans certains cas, et surtout cadres/environnements, avec les bonnes personnes et du sens derrière les activités, le handicap est présent mais il est supportable. Cela n'apporte peut-être rien d'être autiste, mais je ne referais pas le chemin arrière, et je n'ai pas si envie d'avoir un fonctionnement neurotypique, cela ne me tente pas. Je n'ai pas envie d'être autre que je ne suis, mais j'aimerais vraiment être moins fatiguée.
L'approche des vacances avec l'âge, ça devient 3 semaines avant environ, je ne suis plus bonne à rien. Je dois me coucher à 22h, j'en arrive à faire les courses tous les 2 jours sinon la charge mentale de trouver quoi manger me déborde.
Donc dans le sens de la fatigabilité, je me sens handicapée, je peux faire beaucoup moins qu'une personne qui sait garder son énergie et n'est pas fatiguée par la vie sociale. J'arrive quand même à avoir un peu d'activité politique : distribution de tracts sur le marché certains samedis matin, aide à la préparation du conseil municipal de temps en temps, et même un conseil départemental d'un parti politique par mois, de 18h à 20h. J'ai "réussi" à me retrouver bombardée "cadre politique", il faut le faire quand même ! Ça me pèse au niveau horaires, mais quand j'y suis j'aime bien, j'apprécie de voir les gens dans le cadre de réunions où l'on travaille sérieusement, c'est motivant. Cela devient moins difficile de parler et d'écouter des gens intéressants. Et puis, par chez nous, cela rejoint l'histoire, une de mes passions (commémoration des fusillés de Châteaubriant par exemple).
C'est un peu HS, mais c'est pour moi une manière de dire que dans certains cas, et surtout cadres/environnements, avec les bonnes personnes et du sens derrière les activités, le handicap est présent mais il est supportable. Cela n'apporte peut-être rien d'être autiste, mais je ne referais pas le chemin arrière, et je n'ai pas si envie d'avoir un fonctionnement neurotypique, cela ne me tente pas. Je n'ai pas envie d'être autre que je ne suis, mais j'aimerais vraiment être moins fatiguée.
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Re: Des avantages à être autiste ?
Hello rekkan,
Avant toute chose, je ne me souviens pas te l'avoir dit : j'adore ton avatar (j'ai eu une période où je bingeais toute série/tout film live action/cartoon des univers DC Comics et Marvel, et j'ai aussi une collection d'albums/stickers et cartes à ce sujet — en pause malheureusement car trop à gérer dans ma vie actuellement )
Pour répondre sinon : je rejoins lulamae et Kumi_44, mais également Ambre.
Je pense qu'il n'y a pas d'avantage à être autiste, vu que c'est un handicap.
En revanche, dans un cadre vraiment très adapté (vie privée vécue à sa façon et sans interférence de quelconque comorbidité [exemple : dissocier le repli dépressif du besoin de solitude autistique]), le handicap bien que toujours présent peut être tourné à l'avantage de la personne. Dans le sens où si une personne autiste a besoin de calme, de solitude, de routines, elle peut — si elle en a la chance — organiser sa vie privée autour de cela et être en accord avec elle-même.
Sachant qu'on est tout·e·s différent·e·s : moi par exemple, je n'ai aucun besoin d'avoir un cercle amical, mes interactions bien que sincères sont totalement optionnelles et résultent souvent d'un intérêt commun (et non l'inverse). Ou alors elles résultent d'un lien très fort et par défaut (noyau familial très proche : parent, fratrie), et même là je les entretiens de façon insuffisante (exemple : cette année c'est mon père qui m'a invitée à mon propre anniversaire en me suppliant limite. )
Dans ma vie privée, je le vis très bien.
Toutefois, si j'ai un caractère très solitaire et "je fais ce que je veux", cette tendance sociale n'est pas juste un trait de caractère. Elle résulte de la difficulté à maintenir des relations et du manque d'intérêt pour les autres — au sens relationnel du terme et non au sens "je n'accorde aucune valeur à l'autre".
Donc même si je le vis très bien et que je n'ai pas l'intention de changer ma vie privée, cette dernière reste malgré tout une vie privée handicapée ; mais pas handicapante. Ça me va parfaitement.
Par contre, dès lors qu'il faut se confronter au monde extérieur (exemple : reprendre une vie professionnelle), là oui, les difficultés sociales deviennent handicapantes car je ne suis plus dans ma caverne sur-mesure. Et même sans aller jusqu'au relationnel, les simples interactions, la simple vie en communauté (parmi des collègues), les simples rituels comme la bise/le "salut ça va oui et toi"/la pause bouffe, sont source de stress et de fatigue importante.
Ce qui va ensuite se répercuter sur la vie privée, seule zone de confort (et encore, pas pour tout le monde malheureusement...)
De telles répercussions sont aussi générées par les interactions avec les proches que j'aime, mais la différence c'est que je peux mieux réguler mes plages de solitude. Alors que le social au travail, il est inévitable (pour pouvoir subvenir à ses besoins sauf incapacité totale à travailler), et sa fréquence n'est pas contrôlable.
Là j'aborde le côté social mais pour le sensoriel par exemple, c'est un peu pareil. Les difficultés sensorielles (auditives, visuelles, tactiles, visuo-spatiales, intéro/extéroceptives...) restent bien présentes quand je suis chez moi, mais je peux trouver des combines pour ne presque plus y être confrontée. [Sauf peut-être le visuo-spatial et l'intéroception ; je suis horriblement maladroite même en zone connue et je mets parfois longtemps à remarquer une douleur, l'envie d'uriner, la soif...]
Dans mon cas, je dirais que de base, c'est surtout le TDAH qui affecte ma gestion des tâches au quotidien. Le TSA est plus mon mode par défaut en intérieur. Cependant, ce dernier peut induire une fatigue venant de l'extérieur, et là il devient tout autant handicapant en intérieur.
Je m'en suis rendue compte récemment (ceci n'est que ma propre expérience, sachant que je peux manquer de recul) : j'ai commencé la Ritaline en mars de cette année. Les difficultés liées au TDAH ont été franchement diminuées, meilleure gestion de mon logement, moins de détresse exécutive quand il fallait sortir, s'organiser, etc....
Et puis POUF!, je suis entrée dans une période où plein de choses (externes ; social, changements) sont arrivées en même temps, sans assez de temps pour récupérer. Alors le médicament ne m'a plus été d'une très grande aide. Les difficultés à faire le minimum nécessaire au quotidien sont remontées en flèche. Justement parce que mon seuil de tolérance (plus lié au TSA) était dépassé, ce qui a affecté l'équilibre au sein de ma caverne.
Là, je retourne peu à peu vers un meilleur équilibre. Peut-être aussi que, comptant trop sur le traitement (et ayant constaté une nette amélioration jusqu'alors), je me suis laissée submerger car je n'avais pas anticipé la difficulté réelle...
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
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Re: Des avantages à être autiste ?
Merci à tous pour vos réponses. Pour répondre à Deoxys, je suis un gros geek en plus d'être autiste : ma chambre est un véritable musée !
Pour en revenir au sujet, j'attends de savoir si j'ai des troubles afin d'améliorer mon traitement.
Pour en revenir au sujet, j'attends de savoir si j'ai des troubles afin d'améliorer mon traitement.
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
Hypersensible.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
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Re: Des avantages à être autiste ?
Être moins conformiste peut être avantageux dans diverses situations. On ne se force pas à communiquer régulièrement, à aller à diverses rencontres.
Vivre en solo et en discrétion, ça peut être le pied si on souffre moins de la solitude.
Avoir plein d'intérêts spécifiques permet de ne jamais s'ennuyer.
Ne pas avoir d'anxiété ou d'angoisse ou de phobie est un sacré plus, vraiment, et pas plus-ou-moins.
Vivre en solo et en discrétion, ça peut être le pied si on souffre moins de la solitude.
Avoir plein d'intérêts spécifiques permet de ne jamais s'ennuyer.
Ne pas avoir d'anxiété ou d'angoisse ou de phobie est un sacré plus, vraiment, et pas plus-ou-moins.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Des avantages à être autiste ?
Moi aussi je suis une grosse geek.
Les intérêts intenses sont une source de bien-être très importante ; donc même s'ils résultent d'un handicap (fonctionnement répétitif et/ou restreint), on peut en faire une ressource précieuse et, bien gérés, ils ne sont plus du tout handicapants*. C'est très bénéfique d'avoir son musée, ou sa caverne dans mon cas (même si c'est plus une chatterie en réalité ), de vivre dans un univers qui nous fait plaisir.
freeshost parle d'être moins conformiste... C'est vrai que pour ma part, je ne l'ai jamais beaucoup été. J'aime ce que j'aime, et je me fiche complètement de si c'est "bizarre/normal ou pas". J'ai appris ces diktats avec le temps, mais je n'y adhère résolument pas. J'imagine que cela peut mener des personnes autistes, handicapées pourtant, à cultiver leurs univers et à être pleinement elles-mêmes.
Je reste quand même prudente là-dessus ; les personnes "neurotypiques" ne sont pas moins susceptibles d'être anticonformistes, tandis que des autistes peuvent aussi très bien camoufler à fond et suivre des règles arbitraires.
*Je dis "bien gérés" car les intérêts restreints peuvent facilement devenir handicapants dans de mauvaises conditions : débordement sur les tâches obligatoires du quotidien, dépenses excessives jusqu'à se mettre en difficulté financière, dilemme pour les personnes plus sociables mais qui en même temps sont obnubilées par leur(s) passion(s), ...
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Re: Des avantages à être autiste ?
Mes soupçons de TDAH viennent notamment du fait que j'ai du mal, entre autres, à arrêter de reconstituer un puzzle, une fois que j'ai commencé.
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Re: Des avantages à être autiste ?
Il y a un hyperfocus et des fixettes intenses dans le TDAH, il faut voir après avec le personnel compétent si tu coches les cases nécessaires au diagnostic. Ça peut aussi être lié à l'autisme (les intérêts pouvant être envahissants).
Personnellement, je vis les fixettes du TDAH comme une sorte de réponse addictive (une psy que je vois parle de "système de récompense" dans le cerveau). Un peu aussi comme si toute mon attention se mettait à sur-fonctionner, sur un truc bien précis, parfois sorti de nulle part. Sauf que je ne contrôle — presque — rien.
Avant traitement, j'étais aussi plus impulsive : par exemple, je dépensais de l'argent de façon inadaptée, pas au point de me mettre en difficulté mais presque.
Alors que pour le fonctionnement autistique, j'ai plus l'impression d'une constance, de thématiques qui m'intéressent bien souvent depuis toute petite, qui switchent au fur et à mesure, mais en suivant un certain fil conducteur. Il en résulte aussi un hyperfocus, mais plutôt tourné vers l'exhaustivité, l'approfondissement d'une thématique, la collecte d'éléments (infos, objets physiques ou virtuels)... Il y a aussi une grande rigueur.
J'ai l'impression que pour la fixette TDA/H, c'est plus sur le moment, et plus comme si je me droguais en fait... Enfin je sais pas exactement... je ne me suis jamais droguée.
Après, je suppose que ça peut se superposer à l'intérêt restreint du TSA lorsque la personne s'adonne à un loisir... Je ne sais pas si c'est lié, mais j'ai souvent été jusqu'au vrai mal de crâne tellement j'étais à fond sur un hobby.
Dans les faits, TSA ou TDAH peuvent générer de la procrastination, une ténacité dans certaines activités, du jusqu'au-boutisme... Mais si on creuse, on voit que l'origine des troubles est différente. Et parfois, ils coexistent (justement car les domaines impactés à la base sont différents, donc pas de chevauchement ni paradoxe quelconque).
Par contre, pour démêler tout ça... pas facile !
Personnellement, je vis les fixettes du TDAH comme une sorte de réponse addictive (une psy que je vois parle de "système de récompense" dans le cerveau). Un peu aussi comme si toute mon attention se mettait à sur-fonctionner, sur un truc bien précis, parfois sorti de nulle part. Sauf que je ne contrôle — presque — rien.
Avant traitement, j'étais aussi plus impulsive : par exemple, je dépensais de l'argent de façon inadaptée, pas au point de me mettre en difficulté mais presque.
Alors que pour le fonctionnement autistique, j'ai plus l'impression d'une constance, de thématiques qui m'intéressent bien souvent depuis toute petite, qui switchent au fur et à mesure, mais en suivant un certain fil conducteur. Il en résulte aussi un hyperfocus, mais plutôt tourné vers l'exhaustivité, l'approfondissement d'une thématique, la collecte d'éléments (infos, objets physiques ou virtuels)... Il y a aussi une grande rigueur.
J'ai l'impression que pour la fixette TDA/H, c'est plus sur le moment, et plus comme si je me droguais en fait... Enfin je sais pas exactement... je ne me suis jamais droguée.
Après, je suppose que ça peut se superposer à l'intérêt restreint du TSA lorsque la personne s'adonne à un loisir... Je ne sais pas si c'est lié, mais j'ai souvent été jusqu'au vrai mal de crâne tellement j'étais à fond sur un hobby.
Dans les faits, TSA ou TDAH peuvent générer de la procrastination, une ténacité dans certaines activités, du jusqu'au-boutisme... Mais si on creuse, on voit que l'origine des troubles est différente. Et parfois, ils coexistent (justement car les domaines impactés à la base sont différents, donc pas de chevauchement ni paradoxe quelconque).
Par contre, pour démêler tout ça... pas facile !
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Re: Des avantages à être autiste ?
Personnellement j'y vois quelques avantages et avant même de comprendre pourquoi je fonctionnais comme ça :
- je ne m'attache jamais en amitié,je ne suis pas dépendante de l'aspect social de la vie,je m'en passe même très volontiers (ça ne m'empêche pas d'éprouver de la sympathie pour des personnes),
Je peut me rendre compte qu'une personne que je connait ne me donne plus de nouvelles ben ça ne me fais rien du tout où peu,du coup j'ai la sensation d'être quand même hyper indépendante,je le ressens comme une forme de liberté,j'aime bien cet aspect là franchement.Les événements sociaux pour la convivialité,la vie de groupe,me laissent complètement froide et de marbre (a part le gros stress de compenser faire illusion),ne me crée aucunes envies,aucunes émotions,rien.
-j'ai tendance a remarqué des petits détails incongrus que personnes ne remarque
- je suis passionnée et collectionneuse,mais comme Deoxys le souligne ça peut vite tourner en galère financière si on sait pas gérer cet aspect,moi j'aime bien tout contrôler alors je me fixe des limites donc ça va jamais eue de soucis de ce côté là j'ai de la chance.
Mais ça a aussi ses inconvénients :
- souvent les personnes m'en veulent parce que je refuse des invitations après une discussion sur les animaux par exemple,alors que pour moi c'est pas parce que j'ai apprécié discuter d'un sujet qui m'intéresse,que je blague et plaisante,que j'ai envie d'être ami avec la personne,mais les gens le prennent souvent comme une attaque personnelle "t'as un truc contre moi" non pas du tout
- la fatigue, l'irritabilité, l'hypersensibilité a la lumière aux bruits et émotionnelle car je suis très émotive
- le fait de devoir toujours faire turbiner mon cerveau a cent a l'heure pour comprendre l'aspect social= fatigue mentale lourde
Et quand j'étais enfant a part mon vocabulaire avancé pour mon âge et ma passion dévorante pour la lecture,il n'y avait que des inconvénients.
- je ne m'attache jamais en amitié,je ne suis pas dépendante de l'aspect social de la vie,je m'en passe même très volontiers (ça ne m'empêche pas d'éprouver de la sympathie pour des personnes),
Je peut me rendre compte qu'une personne que je connait ne me donne plus de nouvelles ben ça ne me fais rien du tout où peu,du coup j'ai la sensation d'être quand même hyper indépendante,je le ressens comme une forme de liberté,j'aime bien cet aspect là franchement.Les événements sociaux pour la convivialité,la vie de groupe,me laissent complètement froide et de marbre (a part le gros stress de compenser faire illusion),ne me crée aucunes envies,aucunes émotions,rien.
-j'ai tendance a remarqué des petits détails incongrus que personnes ne remarque
- je suis passionnée et collectionneuse,mais comme Deoxys le souligne ça peut vite tourner en galère financière si on sait pas gérer cet aspect,moi j'aime bien tout contrôler alors je me fixe des limites donc ça va jamais eue de soucis de ce côté là j'ai de la chance.
Mais ça a aussi ses inconvénients :
- souvent les personnes m'en veulent parce que je refuse des invitations après une discussion sur les animaux par exemple,alors que pour moi c'est pas parce que j'ai apprécié discuter d'un sujet qui m'intéresse,que je blague et plaisante,que j'ai envie d'être ami avec la personne,mais les gens le prennent souvent comme une attaque personnelle "t'as un truc contre moi" non pas du tout
- la fatigue, l'irritabilité, l'hypersensibilité a la lumière aux bruits et émotionnelle car je suis très émotive
- le fait de devoir toujours faire turbiner mon cerveau a cent a l'heure pour comprendre l'aspect social= fatigue mentale lourde
Et quand j'étais enfant a part mon vocabulaire avancé pour mon âge et ma passion dévorante pour la lecture,il n'y avait que des inconvénients.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
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Re: Des avantages à être autiste ?
je trouve qu'il y a un énorme décalage entre mes besoins sociaux et ceux des gens,je dirais même un fossé abyssal d'ailleurs,j'arrive pas à comprendre comment on peut se ressourcer en voyant des gens,
Je ne comprend pas.vraiment ça me dépasse.
Mais j'aime ma tranquillité et cela me convient parfaitement.
Je me suis habituée à ne pas comprendre ce qui motive les autres a rechercher les contacts avec leurs semblables^^'a ne pas comprendre pourquoi c'est si important pour eux,pour moi ça n'as aucunes importance.
Je ne comprend pas.vraiment ça me dépasse.
Mais j'aime ma tranquillité et cela me convient parfaitement.
Je me suis habituée à ne pas comprendre ce qui motive les autres a rechercher les contacts avec leurs semblables^^'a ne pas comprendre pourquoi c'est si important pour eux,pour moi ça n'as aucunes importance.
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Re: Des avantages à être autiste ?
Ça me fait penser à une réflexion que je me suis faite en grandissant : j'ai l'impression que le mode par défaut de la plupart des gens autour de moi, c'est d'être avec d'autres gens (et la solitude est optionnelle, temporaire dans un cadre quotidien, voire subie).Ostara a écrit : ↑samedi 30 septembre 2023 à 23:31je trouve qu'il y a un énorme décalage entre mes besoins sociaux et ceux des gens,je dirais même un fossé abyssal d'ailleurs,j'arrive pas à comprendre comment on peut se ressourcer en voyant des gens,
Je ne comprend pas.vraiment ça me dépasse.
Mais j'aime ma tranquillité et cela me convient parfaitement.
Je me suis habituée à ne pas comprendre ce qui motive les autres a rechercher les contacts avec leurs semblables^^'a ne pas comprendre pourquoi c'est si important pour eux,pour moi ça n'as aucunes importance.
Alors que moi c'est l'inverse : mon mode par défaut c'est d'être seule [exception : mes chats ] (et être entourée est optionnel, temporaire dans un cadre quotidien, voire subi).
Et j'avoue que ça me dépasse aussi car techniquement, on est en réalité toujours et uniquement avec soi-même, dans sa propre tête.
Après j'ai compris qu'autrui avait des aspirations différentes des miennes, mais je ne pourrai jamais partager et réellement comprendre cette vision au fond de moi.
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
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Re: Des avantages à être autiste ?
Oui comme toi j'ai conscience que d'autres avaient des aspirations différentes des miennes,je le sais,mais j'comprend pas,même en y réfléchissant,ça résonne pas en moi,j'arrive pas a comprendre intrinsèquement^^'Deoxys a écrit : ↑samedi 30 septembre 2023 à 23:45Ça me fait penser à une réflexion que je me suis faite en grandissant : j'ai l'impression que le mode par défaut de la plupart des gens autour de moi, c'est d'être avec d'autres gens (et la solitude est optionnelle, temporaire dans un cadre quotidien, voire subie).Ostara a écrit : ↑samedi 30 septembre 2023 à 23:31je trouve qu'il y a un énorme décalage entre mes besoins sociaux et ceux des gens,je dirais même un fossé abyssal d'ailleurs,j'arrive pas à comprendre comment on peut se ressourcer en voyant des gens,
Je ne comprend pas.vraiment ça me dépasse.
Mais j'aime ma tranquillité et cela me convient parfaitement.
Je me suis habituée à ne pas comprendre ce qui motive les autres a rechercher les contacts avec leurs semblables^^'a ne pas comprendre pourquoi c'est si important pour eux,pour moi ça n'as aucunes importance.
Alors que moi c'est l'inverse : mon mode par défaut c'est d'être seule [exception : mes chats ] (et être entourée est optionnel, temporaire dans un cadre quotidien, voire subi).
Et j'avoue que ça me dépasse aussi car techniquement, on est en réalité toujours et uniquement avec soi-même, dans sa propre tête.
Après j'ai compris qu'autrui avait des aspirations différentes des miennes, mais je ne pourrai jamais partager et réellement comprendre cette vision au fond de moi.
J'ai même souvent tendance à ne chercher le contact avec autrui que si j'y trouve un intérêt purement personnel,fonctionnel,informatif,ect
Bon j'aime bien blaguer et rire quand je suis en forme,quand même
Et j'aime bien rendre service aussi.j'aime aider.
On a tous des bons et des mauvais côté^^'
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