Je pense aussi que c'est l'inconnu qui fait peur et provoque des réactions de violence.
J'ai remarqué qu'un enfant turbulent NT à qui on cherche des ennuis et qui va "répondre" par un coup de poing ou autre geste violent, on va trouver cela "normal " ou presque.
En revanche, un enfant étiqueté "autiste" qui fera la même chose , on va tout de suite entendre "il est violent".!
C'est pas juste, et pourtant c'est ce qu'on peut voir fréquemment.!
Mon fils est également un pacificiste, il n'aime pas jouer à "la guerre, à la bagarre ou autre jeu de ce genre", il préfère jouer avec les filles au "papa et à la maman, à la dînette ou au jeux de société"...
En revanche, il est beaucoup dans le mimétisme et s'il était en relation avec des enfants qui frappaient, il ferait sûrement pareil en pensant que c'est l'attitude qu'il faut avoir.
Vraiment pas facile de gérer les fréquentations à l'école.!
l'autisme fait-il peur ?
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Bonjour Fred,
Voilà les adresses des différents CRA (Centre de Ressources sur l'Autisme) où tu peux te renseigner pour faire un véritable diagnostic:
http://www.autisme-ressources-lr.fr/spip.php?rubrique32
Tu pourras ainsi trouver celui qui sera le plus près de chez toi.
Bon courage et comme te l'a dit Brigitte, tu sauras de quoi il en retourne (pour TOI), même si ensuite cela ne changera pas ta vie.
Bonne journée
Voilà les adresses des différents CRA (Centre de Ressources sur l'Autisme) où tu peux te renseigner pour faire un véritable diagnostic:
http://www.autisme-ressources-lr.fr/spip.php?rubrique32
Tu pourras ainsi trouver celui qui sera le plus près de chez toi.
Bon courage et comme te l'a dit Brigitte, tu sauras de quoi il en retourne (pour TOI), même si ensuite cela ne changera pas ta vie.
Bonne journée
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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au sujet de la violence
Ci-dessous le résumé d'une intervention de Bernadette Rogé :
Mme le Pr. Bernadette Rogé (Toulouse) expose les conséquences des troubles du comportement qui s'avèrent sources de stress pour l'entourage et obstacle pour l'intégration sociale. Colères, automutilations, agressions, destruction de l'environnement et comportements sexuels déviants sont autant de manifestations qui ont un effet perturbateur rendant toute insertion difficile, ce qui renforce l'isolement de la personne. Si l'on recherche les causes de tels troubles il faut penser à une douleur physique non exprimée, à une pathologie somatique en évolution, à une épilepsie, à une dépression. Il faut également penser aux stimuli sensoriels ressentis, aux difficultés de compréhension, de communication, d'anticipation par suite d'un déficit de « la théorie de l'esprit ». Le problème social peut aussi être lié à une pression trop grande, une méconnaissance des règles, une peur de l'échec, une absence de contrôle émotionnel. S'il est important de s'appuyer sur les intérêts de la personne pour renforcer les comportements adaptés, il faut être très vigilant sur notre attitude qui peut « dévier» et conduire à maltraiter 1a personne notamment en répondant par des punitions physiques à un comportement inadéquat. La conférencière rappelle que les psychotropes n'apprennent pas à ne pas agresser.
Résumé intervention au colloque Fondation J. Chirac 25.2.2008 (lettre de l'ARAPI n° 42 – p.9)
Mme le Pr. Bernadette Rogé (Toulouse) expose les conséquences des troubles du comportement qui s'avèrent sources de stress pour l'entourage et obstacle pour l'intégration sociale. Colères, automutilations, agressions, destruction de l'environnement et comportements sexuels déviants sont autant de manifestations qui ont un effet perturbateur rendant toute insertion difficile, ce qui renforce l'isolement de la personne. Si l'on recherche les causes de tels troubles il faut penser à une douleur physique non exprimée, à une pathologie somatique en évolution, à une épilepsie, à une dépression. Il faut également penser aux stimuli sensoriels ressentis, aux difficultés de compréhension, de communication, d'anticipation par suite d'un déficit de « la théorie de l'esprit ». Le problème social peut aussi être lié à une pression trop grande, une méconnaissance des règles, une peur de l'échec, une absence de contrôle émotionnel. S'il est important de s'appuyer sur les intérêts de la personne pour renforcer les comportements adaptés, il faut être très vigilant sur notre attitude qui peut « dévier» et conduire à maltraiter 1a personne notamment en répondant par des punitions physiques à un comportement inadéquat. La conférencière rappelle que les psychotropes n'apprennent pas à ne pas agresser.
Résumé intervention au colloque Fondation J. Chirac 25.2.2008 (lettre de l'ARAPI n° 42 – p.9)
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Re: au sujet de la violence
Jean a écrit :Ci-dessous le résumé d'une intervention de Bernadette Rogé :
Mme le Pr. Bernadette Rogé (Toulouse) expose les conséquences des troubles du comportement qui s'avèrent sources de stress pour l'entourage et obstacle pour l'intégration sociale. Colères, automutilations, agressions, destruction de l'environnement et comportements sexuels déviants sont autant de manifestations qui ont un effet perturbateur rendant toute insertion difficile, ce qui renforce l'isolement de la personne. Si l'on recherche les causes de tels troubles il faut penser à une douleur physique non exprimée, à une pathologie somatique en évolution, à une épilepsie, à une dépression. Il faut également penser aux stimuli sensoriels ressentis, aux difficultés de compréhension, de communication, d'anticipation par suite d'un déficit de « la théorie de l'esprit ». Le problème social peut aussi être lié à une pression trop grande, une méconnaissance des règles, une peur de l'échec, une absence de contrôle émotionnel. S'il est important de s'appuyer sur les intérêts de la personne pour renforcer les comportements adaptés, il faut être très vigilant sur notre attitude qui peut « dévier» et conduire à maltraiter 1a personne notamment en répondant par des punitions physiques à un comportement inadéquat. La conférencière rappelle que les psychotropes n'apprennent pas à ne pas agresser.
Résumé intervention au colloque Fondation J. Chirac 25.2.2008 (lettre de l'ARAPI n° 42 – p.9)
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