unpassant22 a écrit : ↑lundi 5 juin 2023 à 12:44
Dans ma tete je me dis pourquoi avoir un enfant aujourd'hui ?
Le monde est si merveilleux que ça pour mettre au monde un enfant ?
Je ne suis pas pour mettre au monde un enfant juste pour son plaisir perso (combien sur cette terre le fond juste pour ça !)....
Après pour l'adoption, je n'ai pas le même avis. Si l'enfant qui est déjà sur cette terre peut être plus heureux avec des personnes biens, alors je dis allez y sans hésiter mais il faudra l'assumer dans la longueur !
Pour le plaisir perso / "l'égo" je t'invite à lire les deux posts juste au-dessus du tien. Car l'égoïste n'est pas forcément celui que l'on croit. Je suis ouverte au débat ! qui est un des plus intéressants à mes yeux
Si j'avais été moi-même adoptée : je pense que j'aurais été encore plus malheureuse que je ne le suis aujourd'hui. Mon grand besoin de "vérité", de questionner et de comprendre tout ce qui m'entoure, serait encore plus néfaste pour mon bien-être mental.
Si tant est que l'on pût comparer l'état mental d'un enfant vivant avec ses parents biologiques de celui vivant avec ses parents adoptifs. Dans tous les cas, les blessures de l'abandon ne font pas de cadeau.
Si j'avais été adopté, je ne sais pas du tout comment j'aurais réagi mais :
- si par exemple : les parents biologiques auraient des antécédents de personnes violentes, et que les parents adoptifs auraient été des parents exemplaires, je pense que j'aurais pas eu de blessures d'abandon, au contraire !
Pour le moment je n'ai pas une bonne situation financiere fiable, m'occuper d'enfants, pasmon truc. Je ne crois pas que dans ce cas, ça fasse de moi une personne égoiste que de ne pas avoir d'enfant.
Je pense que beaucoup de personnes, ne se rendent pas comptent des responsabilités que demande un enfant et qui sont aveuglés d'une certaine façon.
[Je précise que si je parle beaucoup de parentalité biologique dans le message ci-dessous, je ne la limite évidemment pas à cela.]
Neverland a écrit : ↑dimanche 4 juin 2023 à 23:35Et vous ?
Pourquoi avez-vous décidé d'avoir des enfants / de ne pas en avoir ?
Je ne l'ai pas décidé de mon côté, je savais avant même la puberté que je ne voulais pas d'enfants. Ça ne m'a jamais intéressée.
Je suis pourtant l'aînée d'une fratrie bien remplie. Mais non, ça ne m'a jamais attirée. Je ne m'en occupais pas beaucoup (je leur donnais leurs repas tout au plus, et encore, il y avait la bouffe à grapiller pour m'appâter )
Mes parents ne m'ont jamais incitée à être une future maman, ils me laissaient avoir ma propre approche.
Je ne me souviens pas d'une seule discussion — même avec ma mère — sur une quelconque destinée maternelle pour moi... La technicité scientifique (sexe, accouchement, allaitement, etc.), oui, ça on en a parlé — j'étais même très intéressée comme je l'ai toujours été sur plein de sujets.
Mais mon comportement, lui, n'a jamais été influencé. Je remercie mes parents pour ça.
Neverland a écrit : ↑dimanche 4 juin 2023 à 23:35Avez-vous confiance ?
À 100 %
On pourrait se dire "mais t'en sais rien, tu pourrais aimer ça". Oui, en théorie, mais je n'ai pas envie de tester pour vérifier.
Quand bien même un jour j'en aurais envie... Impossible puisque c'est ancré en moi depuis que je suis en mesure de me poser la question (même à l'époque où j'avais un biais de conformisme, c'était bien une des rares choses qui me semblaient parfaitement légitimes ; ce n'est pas ma vision du bonheur)...
Mais bon, OK, admettons que je veuille me reproduire. Eh bien, je m'abstiendrai.
L'instinct maternel, oui, pourrait tout à fait me venir si je faisais un enfant. En revanche, ce n'est pas parce que l'on peut faire quelque chose (fonction primaire) que l'on doit le faire (envie, décision personnelle). Peu importe que l'on aie le potentiel pour que ça se passe normalement.
Par contre, je serais incapable de gérer un enfant. En intérieur, et encore pire en extérieur — au sens réalité physique comme sociétale.
On pourrait se dire [dans l'hypothèse d'une dimension parallèle où naîtrait malgré tout un bébé Deoxys] : "oui mais tu trouverais la force de surmonter tout ça, par amour, par instinct".
Là encore, oui, c'est théoriquement possible.
Sauf que même si un jour je voulais un enfant, je ne prendrais pas le risque de me foirer (le résultat pouvant aller jusqu'à des dégâts irréparables).
Même si, dans les faits, ça s'arrête en réalité à : j'en veux pas. Donc j'en ferai pas.
Spoiler : Un exemple pour illustrer à quel point le "oui mais si ça se trouve (...)" n'a aucune importance pour la personne concernée :
On pourrait dire à une personne hétéro, qui aurait toujours été/voulu être avec des gens du genre opposé : "oui mais tu peux jamais être sûr·e, si ça se trouve en essayant, tu te rendrais compte que ça te plaît".
Théoriquement, c'est vrai, on ne peut jamais être sûr·e si on n'a pas testé.
Oui, sauf que l'on oublie une chose dans ce raisonnement : on ne peut pas dénigrer la non-attirance d'une personne à un instant T (basée sur son background personnel et qui a une valeur pour elle) sous prétexte qu'hypothétiquement ça pourrait changer (vers quelque chose qui n'a/n'aura probablement jamais aucune valeur pour l'individu en question).
Il est intéressant de noter aussi que cette logique est bien moins volontier appliquée lorsqu'il s'agit du désir d'enfant(s).
C'est normal, il y a une pression sociale en ce sens, d'où le fait qu'on remette davantage en question ce qui est perçu comme une dérive, que ce qui constitue la norme.
[L'utilisation de l'hétérosexualité dans mon exemple n'est d'ailleurs pas laissée au hasard. J'ai pris une chose admise comme normale afin de démontrer que ces scenarii hypothétiques n'ont aucune valeur pour une personne individuelle et peuvent même agacer, voire révolter.]
Sinon, à l'adresse de l'autrice du topic directement :
Neverland a écrit : ↑dimanche 4 juin 2023 à 23:35[...]
Aujourd'hui, je suis en train d'y renoncer, c'est très dur, et c'est comme dix ans de croyances que je suis en train de mettre au placard. Un peu par égoïsme parce que je ne me sens pas capable de gérer un enfant, d'encaisser les jours où il sera malade, maltraité, face à la cruauté, aux conséquences de l'anthropocène, etc.
Alors, je ne cherche pas à dénigrer le fait que tu te sentes égoïste ; c'est ton sentiment, il est légitime.
En revanche, je peux t'assurer que se soucier de ses capacités à accueillir un être dont on aura la responsabilité et la vie entre ses mains (cela vaut aussi pour les animaux), c'est l'inverse de l'égoïsme.
Je n'oppose pas pour autant cela à quelqu'égoïsme que serait le désir d'enfant.
L'égoïsme, ce n'est pas le fait d'agir selon ses aspirations personnelles : c'est de ne pas se préoccuper du bien-être de l'enfant.
Si on décide de ne pas devenir parent, c'est une décision qui n'impactera personne d'autre — concrètement.¹ Le seul bien-être personnel est donc tout à fait légitime.
Si on décide de le devenir, c'est une décision qui impactera au moins une autre personne concrètement (l'enfant). Le seul bien-être personnel n'est donc plus la seule chose à prendre en compte ici.
¹ J'ai conscience que ne pas faire d'enfant peut "impacter" d'autres personnes (famille exigeante, conjoint·e déçu·e...) Mais c'est subjectif et c'est leur problème ; on ne leur doit rien, surtout pas quand un choix implique de telles responsabilités. On n'a pas toujours les mêmes attentes que les autres, y compris dans un couple très amoureux.
C'est un fait qu'il est crucial d'apprendre ; ça fait partie de la vie avec les autres.
Aussi : il peut être tentant de suggérer qu'il y aurait un impact sur l'humanité, dans un scénario de refus de la parentalité à échelle planétaire. Mais ce n'est pas réaliste ; si le non-désir d'enfant est légitime et plus fréquent qu'on ne le pense actuellement, le désir d'enfant reste quelque chose que beaucoup de personnes éprouvent.
Sans oublier que la popullation mondiale s'élève à près de 8 milliards de personnes et a augmenté très vite à l'échelle de l'histoire (cf.)
Le risque est donc clairement à la hausse plutôt qu'à la baisse. Et si réduction — même drastique — il y avait, ce serait plutôt une bonne chose au vu des soucis actuels.
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
Deoxys ! Merci infiniment pour ta réflexion. J’ai vraiment apprécié lire ton raisonnement et je suis totalement d’accord avec toi.
Je suis trop épuisée pour répondre en détails mais ton texte reflète exactement mon cheminement de pensées !
Neverland - TCS 16/02/2024
Suspicion SAMA - SED
Piste TSA écartée
L’intelligence qui ne sait que séparer brise le complexe du monde […] Il faut distinguer, séparer, mais il faut aussi tout autant relier et rassembler. Edgar Morin
Neverland a écrit : ↑vendredi 22 septembre 2023 à 16:16Deoxys ! Merci infiniment pour ta réflexion. J’ai vraiment apprécié lire ton raisonnement et je suis totalement d’accord avec toi.
Je suis trop épuisée pour répondre en détails mais ton texte reflète exactement mon cheminement de pensées !
Aucun problème.
Mon but est avant tout d'aider à la progression du dialogue autour de sujets de société comme celui-ci, plus que d'entrer en interaction personnellement — l'interaction reste la bienvenue mais elle est optionnelle pour moi.
Repose-toi bien.
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
J'aurais pas dit mieux Deoxys !
Je suis très fatiguée aujourd'hui pour pouvoir répondre de façon approfondie à la question "pourquoi avoir décidé d'en avoir / pas en avoir ?"
Pour ma part, je le savais depuis primaire ! Ça ne m'a jamais intéressée ni attirée d'avoir un enfant. D'autant plus que je suis née dans une famille nombreuse où la place de la femme est : faire des enfants et être à la maison.
C'est une envie profonde que j'ai depuis presque toujours de ne pas avoir d'enfants. Comme ceux qui ont "cet instinct maternel" que je n'ai jamais eu.
Je ne pense pas que cela soit égoïste de ne pas en vouloir comme certains m'avaient reprochée : c'est mon corps et je fais ce que je veux ! Mon copain n'a pas ce désir non plus, ce qui m'arrange. J'avais cet énorme problème avec mon ex qui voulait absolument fonder une famille. Même s'il savait que j'en voulais pas, il a voulu me "changer". Non je ne veux pas, un point c'est tour ! Ça ne se décide pas quelque part, on le sait c'est tout. Comme sûrement les personnes voulant des enfants ça marche dans les deux sens.
Pour l'instant, j'ai la chance de supporter le stérilet hormonal (le cuivre m'a fait une grosse carence en fer). Mais si un jour, je ne le supporte plus, je pense à faire une "ligature des trompes".
De plus, j'ai pas mal d'antécédents qui peuvent avoir de grosses conséquences sur l'enfant et moi même : épilepsie, des maladies rares, et d'autres graves dans ma famille... mais je ne me justifie pas derrière ça.
Moins bien écrit que Deoxys et plus décousu. Mais je trouvais important de noter qu'il n'y a aucune culpabilité ou autre à avoir. C'est ton corps et ta vie !
Diagnostiquée TSA en octobre 2021 et épileptique depuis l'âge de 16 ans.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
Peut-être que j’ai tellement été éduquée à faire plaisir aux autres que j’utilise le terme égoïste pour cette décision. Alors que comme ça a été très bien dit plus haut, l’égoïsme c’est autre chose.
Toujours est-il que pour mon cas personnel je n’arrive pas à trancher haha. Je suis quasi sûre aujourd’hui que c’est la personne avec qui j’aurai décidé de faire des projets de vie qui fera pencher la balance.
Neverland - TCS 16/02/2024
Suspicion SAMA - SED
Piste TSA écartée
L’intelligence qui ne sait que séparer brise le complexe du monde […] Il faut distinguer, séparer, mais il faut aussi tout autant relier et rassembler. Edgar Morin
Neverland a écrit : ↑vendredi 22 septembre 2023 à 17:14
Peut-être que j’ai tellement été éduquée à faire plaisir aux autres que j’utilise le terme égoïste pour cette décision. Alors que comme ça a été très bien dit plus haut, l’égoïsme c’est autre chose.
Toujours est-il que pour mon cas personnel je n’arrive pas à trancher haha. Je suis quasi sûre aujourd’hui que c’est la personne avec qui j’aurai décidé de faire des projets de vie qui fera pencher la balance.
Effectivement si tu ne sais pas, tu verras bien par la suite ! Prend bien le temps de voir et éventuellement échanger avec d'autres personnes qui ont une autre vision que la mienne.
Je ne suis pas forcément un exemple car je n'ai jamais douté. C'est la pression sociale, familiale... qui a été très dure à vivre et a failli me faire douter. Finalement, il faut juste que je me fasse confiance.
Désolé de ne pas être une aide dans ce cas là.
Diagnostiquée TSA en octobre 2021 et épileptique depuis l'âge de 16 ans.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
Aux USA, nourrir ses chiens et ses chats, cela équivaut à l’empreinte CO2 de plus de 13 millions de voitures.
Un vrai écolo devrait refuser d'en avoir.
Pour rigoler même si il y a un gros fond de vérité:
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
Je suis contente que mes paroles vous aient fait écho. Si ça peut servir ne serait-ce qu'à 2/3 personnes, alors mission accomplie.
Et je ne l'ai pas trouvée moins bien écrite ta réponse, Kumi_44, et plutôt bien approfondie malgré ta fatigue !
Moi, c'est vrai que j'aime bien faire de grosses rédactions avec mise en page et tout, mais c'est pas forcément mieux. Ce qui compte, c'est ce qu'on exprime, pas la manière dont on l'exprime.
Spoiler : En plus je fais pas mal de petites coquilles :
J'ai quand même réussi à écrire : "personne hétéro, qui aurait toujours été/voulu être avec des gens du même genre", et il m'a fallu 3 relectures post-publication pour m'en rendre compte.
J'ai aussi encore mis deux L à population ; je confonds avec pollution.
Et je suis sûre qu'il y en a d'autres.
Kumi_44 a écrit : ↑vendredi 22 septembre 2023 à 16:42J'avais cet énorme problème avec mon ex qui voulait absolument fonder une famille. Même s'il savait que j'en voulais pas, il a voulu me "changer". Non je ne veux pas, un point c'est tour ! Ça ne se décide pas quelque part, on le sait c'est tout. Comme sûrement les personnes voulant des enfants ça marche dans les deux sens.
Wow, tu as eu un super reflèxe que tout le monde n'a pas la chance/la possibilité d'avoir... Tu as bien fait de ne pas céder. Si tu n'en veux pas, tu n'en veux pas, point.
Très fort comme message
Peut-être que toi @Neverland, tu gardes une réserve (tu n'es pas totalement contre avoir une progéniture), mais que tu estimes — à juste titre — qu'à la fin c'est toi qui auras tout pouvoir sur la décision prise ?
Tu serais un peu dans la même logique que Kumi_44 et moi, tout en restant potentiellement favorable à l'éventualité si tu décides de la saisir ?
(Tu n'es pas obligée de répondre si tu es trop fatiguée).
Modifié en dernier par Deoxys le vendredi 22 septembre 2023 à 18:02, modifié 1 fois.
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
C'est vrai que c'est beaucoup d'investissement, okoro... Financier, matériel, personnel...
@Lucius
Spoiler : Je spoile car je trouve que l'on dérive un peu vers le HS, même si je comprends que c'est en lien avec les soucis actuels (environnementaux entre autres) évoqués plus haut :
lucius a écrit : ↑vendredi 22 septembre 2023 à 17:49Pour la planète, il faudrait surtout interdire d'avoir des chiens et des chats. C'est une source de pollution considérable.
Aux USA, nourrir ses chiens et ses chats, cela équivaut à l’empreinte CO2 de plus de 13 millions de voitures.
Un vrai écolo devrait refuser d'en avoir.
Intéressant, je pensais que la majorité de l'alimentation pour carnivores domestiques venait des parties de carcasses non-consommées par les humains. Mais apparement il y aurait bien une part importante de l'élevage dédiée rien qu'à cela...
Après, il n'y a pas de "vrai" écolo, le but n'étant pas la perfection mais de tendre vers une amélioration. Moi par exemple, je prends des croquettes aux insectes, largement mieux écologiquement. Cela pourrait être une bonne alternative mondialement.
En revanche, si tu es sensible à l'impact de l'élevage généré par les croquettes (et c'est très bien d'en être conscient), n'oublie pas de prendre l'entiéreté de l'élevage (à destination humaine également) en compte : ce sont environ 380 milliards d'animaux d'élevage qui sont tués chaque année (sachant qu'il y a aussi environ 1000 milliards d'animaux sauvages pêchés).
Une empreinte CO₂ due à l'élevage monstrueuse, si on prend notre alimentation en compte en plus de la leur, donc.
Sauf que nous, à la différence des chats/chiens/furets/etc., nous pouvons nous en passer.
Et il est bien plus raisonnable de penser à revoir les habitudes de consommation alimentaires entre autres (végétal pour nous, insectes à la rigueur pour eux) que d'envisager d'interdire les animaux de compagnie carnivores.
Une telle interdiction ne passerait sans doute pas, ou du moins elle n'est pas près de passer.
Et si l'urgence derrière cette proposition de ta part est celle de la pollution due à l'élevage... Alors il y a une urgence d'autant plus grande à ne plus consommer de produits d'élevage, nous qui — pour beaucoup — pouvons dores et déjà nous en passer. Nos animaux carnivores n'ont pas ce luxe, à ce jour.
Contrairement à une interdiction des carnivores domestiques (quasi-impossible), une modification de nos habitudes de consommation est possible à échelle individuelle. Dès aujourd'hui, dans n'importe quel magasin.
Pas facile, j'en conviens, mais bien plus réaliste que ta suggestion qui ne risque pas d'être appliquée de ci-tôt...
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
Je comprends le HS, mais je vois des gens qui ne veulent pas d'enfants pour leur carrière, envie de voyager, planète et la surpopulation... mais à 50 ans ils finissent seuls car les amis ont une famille... ils se prennent des animaux de compagnie. Un cousin ne voulait pas d'enfant pour sa liberté de voyager. Il est seul avec 3 chiens( 1,5-1,8 kg de croquettes par jour) pour supporter la solitude et n'arrive même plus à voyager car il n'arrive pas à confier ses gros chiens.
Je pense au "vrai" écolo à cause d'un ado très critique sur le mode de vie de son père qui l'a embêté pour avoir un smartphone et une console de jeu avec abonnement. C'est un peu du sarcasme. Mais je vois beaucoup de gens me parler d'écologie et me montrer des photos de leurs chats (une qui habille son chat en plus).
C'est bien en rapport avec le concept de la surpopulation et la pollution évoquées avant.
Si certains veulent la fin des voitures en ville, il faudrait envisager aussi de limiter la possession de certains animaux.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
Neverland a écrit : ↑dimanche 4 juin 2023 à 23:35Et vous ?
Pourquoi avez-vous décidé d'avoir des enfants / de ne pas en avoir ?
Moi ça ne m'a jamais intéressée, ça ne m'était même jamais venu à l'esprit que je puisse en avoir jusqu'à ce qu'on me pose la question (qui m'avait fait un choc xD). Maintenant je suis habituée à ce qu'on me demande si j'ai des enfants, mais ça m'étonne toujours ^^
De toute manière, je serais incapable de m'occuper d'un enfant, je n'arrive déjà pas à m'occuper de moi-même. Puis il y a toutes les horreurs liées à la grossesse (changement hormonal, modifications physiques, douleurs de l'accouchement, contact tactile avec l'enfant, berk).
Et il y a un gros risque de transmettre l'autisme, je ne trouve pas que ce soit un cadeau, plus les troubles qui l'accompagnent.
Et j'ai une image négative de la vie, je vois pas l'intérêt de transmettre cette torture, après pas obligé que l'enfant pense comme nous, mais sait-on jamais...
Deoxys a écrit : ↑vendredi 22 septembre 2023 à 18:01
Et je ne l'ai pas trouvée moins bien écrite ta réponse, Kumi_44, et plutôt bien approfondie malgré ta fatigue !
Merci ! J'ai plutôt écrit comme ça me venait sans faire attention aux fautes, ni à la mise en page.
Deoxys a écrit : ↑vendredi 22 septembre 2023 à 18:01
Wow, tu as eu un super reflèxe que tout le monde n'a pas la chance/la possibilité d'avoir... Tu as bien fait de ne pas céder. Si tu n'en veux pas, tu n'en veux pas, point.
Très fort comme message
Petite anecdote : à ce moment là, j'étais au bout de ma vie. Dépression sévère, crises d'épilepsie... j'étais très fragile et très vulnérable.
Et comme j'avais peur de perdre les personnes qui se souciaient un minimum de moi, je me suis laissée un peu influencer. Cependant, j'ai remarqué que même en étant dans cet état, je ne peux pas changer. J'ai toujours eu l'impression d'être une extraterrestre de ce côté là.
On m'a harcelée au collège et au lycée, on voulait changer mon style de vêtements, me faire dire des insultes... alors que je ne suis pas comme ça ! J'ai beaucoup pleuré et était mal, mais je n'ai pas changé loin de là.
Aujourd'hui, je comprends mieux pourquoi on ne pouvait pas me "changer" : ma perception du monde et mes convictions sont plus importantes que ceux des autres. Surtout quand l'influence sociale, tu t'en fiches ! Douloureux mais pas jusqu'à "changer".
Faire changer quelqu'un est malsain à mon sens. Ces personnes n'étaient pas faites pour moi et ça se confirme aujourd'hui.
C'est pour ça que je voulais réagir car finalement la décision ne se fait pas seule. Que cela soit la personne qui est à tes côtés soit toi même. Si l'une des deux personnes n'est pas d'accord, on ne force pas l'autre, point ! Et si finalement la personne s'oriente vers une autre personne car les convictions, valeurs... ne sont pas les mêmes, ça fait parti de la vie.
Intéressant le HS, trop envie de débattre plus...
Pour moi, où est le mal de ne pas vouloir d'enfants et de fonder une famille pour des raisons qui leur sont propres ? On fait culpabiliser les personnes ne voulant pas car on leur dit "tu vas être seule". Et alors ? La personne a fait son choix de vie !
Le hors sujet :
Spoiler :
Et puis pas tout le monde prend un animal de compagnie car pas d'enfants ou pas de famille.
Beaucoup de personnes adoptent sans vraiment de raisons, juste par envie et après elle les abandonne... je pense qu'il faudrait changer cette notion de "possession" d'un animal. C'est un être vivant !
Par contre je suis plutôt d'accord avec le fait que les animaux d'élevage intensif prennent un gros pourcentage de nourriture et polluent. Même si nous pouvons agir à notre échelle (circuit court, manger moins de viande ou pas du tout...), ça ne changera pas le fait que d'autres en minorité mais ayant beaucoup de pouvoir d'achat se permettent d'étaler encore plus leur opulence (jet privé, énorme jardin à arroser tous les jours, beaucoup de gâchis alimentaires...) !!!!!! Ils polluent énormément.
On est dans une société où la consommation est roi dont l'adoption d'un animal (enfin la "possession" beurk).
Je ne fais personnellement pas parti de ces personnes là et heureusement.
Diagnostiquée TSA en octobre 2021 et épileptique depuis l'âge de 16 ans.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
Kumi_44 a écrit : ↑vendredi 22 septembre 2023 à 20:13
Intéressant le HS, trop envie de débattre plus...
Pour moi, où est le mal de ne pas vouloir d'enfants et de fonder une famille pour des raisons qui leur sont propres ? On fait culpabiliser les personnes ne voulant pas car on leur dit "tu vas être seule". Et alors ? La personne a fait son choix de vie !
Le hors sujet :
Spoiler :
Et puis pas tout le monde prend un animal de compagnie car pas d'enfants ou pas de famille.
Beaucoup de personnes adoptent sans vraiment de raisons, juste par envie et après elle les abandonne... je pense qu'il faudrait changer cette notion de "possession" d'un animal. C'est un être vivant !
Par contre je suis plutôt d'accord avec le fait que les animaux d'élevage intensif prennent un gros pourcentage de nourriture et polluent. Même si nous pouvons agir à notre échelle (circuit court, manger moins de viande ou pas du tout...), ça ne changera pas le fait que d'autres en minorité mais ayant beaucoup de pouvoir d'achat se permettent d'étaler encore plus leur opulence (jet privé, énorme jardin à arroser tous les jours, beaucoup de gâchis alimentaires...) !!!!!! Ils polluent énormément.
On est dans une société où la consommation est roi dont l'adoption d'un animal (enfin la "possession" beurk).
Je ne fais personnellement pas parti de ces personnes là et heureusement.
Spoiler :
Dans le cas de mon cousin, c'est plus lui qui est la possession de ses chiens. Un autre membre de ma famille a des enfants et préfère de très très loin son chien.
Mais on ne voit jamais la réalité de l'empreinte carbone d'un chien jusqu'au bout.
On se focalise plus sur la voiture.
Il n'y a rien de mal de ne pas vouloir d'enfants mais il faut avoir de meilleures explications que celles bidons comme mon ancien collègue pseudo-écolo qui voulait préserver la planète en ne voulant pas faire des petits pollueurs mais qui changeait sa grosse voiture tous les 3-4 ans, un smartphone tous les deux ans, partait faire de la plongée aux Maldives ( ou une autre île)... deux fois par an. Il n'éteignait jamais la lumière du bureau lorsqu'il partait en dernier (je l'ai constaté en arrivant le premier le matin ou revenant d'une réunion qui s'est prolongée). Et il m'engueulait car j'avais laissé mon écran allumé (poste en veille) pour déjeuner quelques fois par simple oubli ou mauvaise manip!
Moi je n'en aurai sans doute pas pour des raisons de santé... Et honnêtement, je le regrette énormément.
Un jour, je mourrai seul/isolé/triste et on prendre conscience de ma mort des mois après.
Modifié en dernier par lucius le vendredi 22 septembre 2023 à 20:41, modifié 1 fois.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.