Bonjour à tous.
Je suis autiste et j'aime les animaux sans en avoir parce que je ne me sens pas capable de m'en occuper.
Mais j'ai remarqué les chats et les chiens m'aident à nouer la communication avec leurs maîtres alors que je suis d'un naturel très timide.
Quel est votre ressenti à ce sujet ?
Autisme et animaux
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- Localisation : Rouen
Autisme et animaux
Atteint de TAS, TPE, TSA,dyspraxie constructive visuo-spatiale.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
Hypersensible.
Sors de dépression nerveuse.
En attente de diagnostic TDAH et/TPB et de TAG/TP.
THPI potentiel.
Hyperimpulsif.
Hypersensible.
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- Prolifique
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- Localisation : Finistère
Re: Autisme et animaux
Hello,
J'ai la même approche !
J'ai toujours adoré les animaux.
Je disais justement dans un autre topic que les chiens sont une des rares choses qui puisse me faire aller vers quelqu'un (sinon, sans être hyper timide ni misanthrope — vraiment pas —, je préfère être avec moi-même autant que possible).
Une autre membre (Hazufel) a réagi en expliquant un ressenti similaire.
Même pour ma famille ; je me suis rendue compte que les deux chats de mon frère étaient souvent le motif des messages que je lui envoyais.
Je ramène souvent la discussion autour de nos chats en général, ça va jusqu'aux "private jokes".
Sinon, j'ai moi-même deux chats, et avec eux les choses "coulent toutes seules", c'est tellement fluide...
Après, moi, je les place au même rang que les êtres humains dans leur individualité, mais avec des spécificités différentes et sans pour autant les voir comme des humains.
Au niveau de l'authenticité de l'échange, c'est exactement pareil. Par contre, l'échange est peut-être plus facile car dénué de codes sociétaux (un animal a évidemment un langage codifié mais il n'a pas la couche supplémentaire de "normes/sous-entendus/...")
Avec mes chats, il me suffit juste d'être suffisament attentive pour que l'on se comprenne mutuellement.
Alors que même avec ma famille (que j'apprécie pourtant), j'aurais beau fournir tous les efforts possibles, la compréhension [des deux côtés] restera fragile. Rien à voir avec l'amour, je parle en termes de facilité/fluidité dans l'échange.
Le contact (physique, interactionnel) avec l'animal a des vertues avérées sur les personnes en situation difficile. Il y a une sorte "d'empathie automatique", je ne sais pas trop comment l'expliquer...
Ils sont parfois utilisés par des pros auprès de personnes avec handicap lourd, vieillissantes (avec ou non un déclin des fonctions cérébrales), hospitalisées... On a pu voir des personnes non-réceptives répondre favorablement au contact d'animaux (souvent des chiens, des chats, des chevaux...)
Après, mes chats, je ne les vois pas comme un traitement, un animal ne devrait d'ailleurs pas être adopté pour cette raison (sauf accompagnement thérapeutique concret).
Je salue par ailleurs ton sens des responsabilités, de ne pas adopter d'animal malgré ton amour de ceux-ci, car tu ne te sens pas capable de t'en occuper.
Si seulement tout le monde faisait pareil, savait dissocier le "j'aime" du "je veux"... cela éviterait les centaines de milliers d'abandons annuels.
J'ai la même approche !
J'ai toujours adoré les animaux.
Je disais justement dans un autre topic que les chiens sont une des rares choses qui puisse me faire aller vers quelqu'un (sinon, sans être hyper timide ni misanthrope — vraiment pas —, je préfère être avec moi-même autant que possible).
Une autre membre (Hazufel) a réagi en expliquant un ressenti similaire.
Spoiler : Extrait du topic "qu'est-ce qui vous fait peur ?" :
Même pour ma famille ; je me suis rendue compte que les deux chats de mon frère étaient souvent le motif des messages que je lui envoyais.
Je ramène souvent la discussion autour de nos chats en général, ça va jusqu'aux "private jokes".
Sinon, j'ai moi-même deux chats, et avec eux les choses "coulent toutes seules", c'est tellement fluide...
Après, moi, je les place au même rang que les êtres humains dans leur individualité, mais avec des spécificités différentes et sans pour autant les voir comme des humains.
Au niveau de l'authenticité de l'échange, c'est exactement pareil. Par contre, l'échange est peut-être plus facile car dénué de codes sociétaux (un animal a évidemment un langage codifié mais il n'a pas la couche supplémentaire de "normes/sous-entendus/...")
Avec mes chats, il me suffit juste d'être suffisament attentive pour que l'on se comprenne mutuellement.
Alors que même avec ma famille (que j'apprécie pourtant), j'aurais beau fournir tous les efforts possibles, la compréhension [des deux côtés] restera fragile. Rien à voir avec l'amour, je parle en termes de facilité/fluidité dans l'échange.
Le contact (physique, interactionnel) avec l'animal a des vertues avérées sur les personnes en situation difficile. Il y a une sorte "d'empathie automatique", je ne sais pas trop comment l'expliquer...
Ils sont parfois utilisés par des pros auprès de personnes avec handicap lourd, vieillissantes (avec ou non un déclin des fonctions cérébrales), hospitalisées... On a pu voir des personnes non-réceptives répondre favorablement au contact d'animaux (souvent des chiens, des chats, des chevaux...)
Après, mes chats, je ne les vois pas comme un traitement, un animal ne devrait d'ailleurs pas être adopté pour cette raison (sauf accompagnement thérapeutique concret).
Je salue par ailleurs ton sens des responsabilités, de ne pas adopter d'animal malgré ton amour de ceux-ci, car tu ne te sens pas capable de t'en occuper.
Si seulement tout le monde faisait pareil, savait dissocier le "j'aime" du "je veux"... cela éviterait les centaines de milliers d'abandons annuels.
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
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Re: Autisme et animaux
Moi, les chiens ne me font guère plus aller vers les gens volontairement.
Okay, le chien de ma sœur est content de voir du monde. Ce n'est pas pour autant que je le suis.
Je préfère aller loin des habitations, des routes, des vignes et des personnes qui pique-niquent, là où je peux la lâcher sans danger.
Okay, le chien de ma sœur est content de voir du monde. Ce n'est pas pour autant que je le suis.
Je préfère aller loin des habitations, des routes, des vignes et des personnes qui pique-niquent, là où je peux la lâcher sans danger.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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- Familier
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Re: Autisme et animaux
J'aime aussi les animaux et je vais plus facilement vers eux que vers les gens. Par contre s'ils sont accompagnés de leur propriétaire, je les ignore.
Avoir un animal entraîne beaucoup de fatigue.
Avoir un animal entraîne beaucoup de fatigue.
TSA + trouble anxieux.
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- Occasionnel
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- Enregistré le : samedi 18 février 2023 à 9:12
Re: Autisme et animaux
Bonsoir, ici j’ai toujours préféré les animaux aux humains. Les chats sont toujours venus vers moi depuis petite. J’avais l’impression d’avoir un super pouvoir car ce n’était pas le cas avec les humains. J’avais très peur de certains chiens en revanche mais m’attachais tout aussi fort à certains ce qui était aussi contraire aux humains.
Adulte j’ai développé un IR sur les lapins, puis les chiens. Obsédée, j’ai lu, des heures dans le but de me préparer aux adoptions et besoins.
J’ai été dévasté par la perte d’une lapine alors que la mort dans mon entourage ne m’affectait pas.
Aujourd’hui j’ai un chat, un lapin et un chien.
Avoir un chien a été la réflexion la plus longue. Ayant peur de certains et avec des enfants à la maison je ne voulais pas me louper et être capable d’assumer niveau éducation, finance et social.
Aller aux contacts des maîtres de chiens pour socialiser le mien est épuisant. Mais l’amour qu’il nous porte, la motivation qui revient pour sortir de chez moi c’est un bonheur qui prime sur la fatigue.
Donc pour répondre à la question initiale cela ne m’aide pas forcément à aller vers les autres car je ne le fais pas pour moi et cela m’épuise littéralement. Cela m’oblige et me désensibilise très doucement je dirais.
Adulte j’ai développé un IR sur les lapins, puis les chiens. Obsédée, j’ai lu, des heures dans le but de me préparer aux adoptions et besoins.
J’ai été dévasté par la perte d’une lapine alors que la mort dans mon entourage ne m’affectait pas.
Aujourd’hui j’ai un chat, un lapin et un chien.
Avoir un chien a été la réflexion la plus longue. Ayant peur de certains et avec des enfants à la maison je ne voulais pas me louper et être capable d’assumer niveau éducation, finance et social.
Aller aux contacts des maîtres de chiens pour socialiser le mien est épuisant. Mais l’amour qu’il nous porte, la motivation qui revient pour sortir de chez moi c’est un bonheur qui prime sur la fatigue.
Donc pour répondre à la question initiale cela ne m’aide pas forcément à aller vers les autres car je ne le fais pas pour moi et cela m’épuise littéralement. Cela m’oblige et me désensibilise très doucement je dirais.
Autiste+TDAH
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- Prolifique
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- Enregistré le : samedi 29 septembre 2018 à 12:06
- Localisation : landes
Re: Autisme et animaux
je rejoins ce qui a étè dit
les animaux c'est les seuls etres vivants avec qui je me sent bien , et avec qui il me semble pouvoir ressentir de l'amour
avec les gens mon malaise annihile tout
les animaux c'est les seuls etres vivants avec qui je me sent bien , et avec qui il me semble pouvoir ressentir de l'amour
avec les gens mon malaise annihile tout
tsa confirmé psychiatre libéral et comorbidités