[Série] The Code

[Tugdual]

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Présentation :

Deux frères, un hacker surdoué et un journaliste d’investigation, enquêtent sur un cybertrafiquant d’enfants et un complot lié aux biotechnologies. Cyber-thriller vertigineux, la série The Code nous entraîne dans les mailles de notre monde hyperconnecté.


Lien avec l'autisme :

Un des personnages est « atteint du syndrome Asperger » (Télérama).


Merci à Lulamae pour la découverte.

[lulamae]

Merci @Tugdual - tu l'as regardée ?

J'ai eu du mal à la finir, je me suis attachée aux personnages. Cette série est forte, intense, et c'est la plus juste que j'aie vue jusqu'à présent sur un personnage d'autiste. Quel acteur !

Il est vrai, comme je le disais au début de mon visionnage, que c'est encore un hacker surdoué, mais c'est ici justifié de par l'intrigue, et cela équilibre en termes de forces et faiblesses les difficultés à vivre de Jesse.

Merci aussi à @hazufel qui m'a confirmé avec l'article de Télérama que Jesse est bien autiste asperger.

[Tugdual]

Merci @Tugdual - tu l'as regardée ?

Pas encore (mais elle est au chaud).

[freeshost]

Elle coule dans un torrent.

[hazufel]

Merci Lulamae pour l’idée et Tugdual pour le fil.
J’ai commencé à la regarder, j’ai vu deux épisodes.
J’aime l’idée que dans l’article interview de Télérama la créatrice de la série rappelle bien que si la série est militante c’est pour être une illustration de ce qui se passe réellement.

« C’est une série militante ?
En un sens, oui. Quand je vois les tentations qui entourent les lois sur l'information et la vie privée en Australie, les attaques contre la liberté d'expression, je me dis qu'une série comme The Code peut offrir un terrain de réflexion fertile, plus complexe que ce qu'on laisse passer aux informations du soir.« 

Et que non les méchants ne sont pas que « les salauds hors la loi » :
«  Vous ne donnez pas une image très flatteuse du pouvoir et de ce qui se passe dans les couloirs du parlement…
Je n'ai jamais cherché à montrer autre chose que la vérité. On met souvent en scène des salauds hors-la-loi, alors pourquoi pas montrer des « méchants » qui seraient au pouvoir ? Mes personnages politiques ne sont pas flatteurs ? Mon job de scénariste ne consiste pas à flatter qui que ce soit. Surtout quand ceux que j'égratigne sont réalistes. Il y a des dossiers comme ceux mis en scène dans The Code qui sont bel et bien cachés au public, que l'on ne peut même pas aborder au parlement. »

Les deux frères sont interprétés de façon remarquable, et oui, les particularités autistiques sont d’une justesse incroyable.
Et en premier lieu ces incommensurables angoisse et rage liées à l’incompréhension, et l’injustice de ceux qui détiennent quelque pouvoir que ce soit.
La série remue énormément, on vit la torture autant qu’il la ressent, mais je continue à regarder, parce que l’amour d’un autre peut aider à panser les plaies, parce que le lien peut faire naître la vérité grâce à la force qu’il façonne par toutes les plaies et les lumières des deux frères.

À voir, vraiment, pour ne pas oublier que mettre la vérité à la lumière est un risque immense et que ce ceux qui s’y risquent, le font pour que la justice jaillisse. À leur péril potentiel, pour nous.

[Cardamome]

Merci pour cette découverte et ce partage. J'ai commencé à regarder. J'aime bien ce qui se met en place dans les premiers épisodes.

L'ambiance très particulière qui sonne "vrai" . La tension palpable, ce qui se dessine, tout en étant à peine esquissé.
Ce qui "est", sans être vraiment dit. Très pesant...(notamment le rapport entre les aborigènes et le reste de la société...)
J'aime aussi la musique (piano).

Et bien que ça n'a soit pas du tout semblable, je retrouve un peu de cette ambiance palpable, que j'ai bien apprécié dans une série découverte aussi sur Arte.
"Mystery Road".
Dont on peut lire sur le site de Arte

Au travers des paysages, d'une intimidante beauté, mais aussi des ambiances, des silences, des temps morts, ce récit sinueux, comme alangui par la chaleur écrasante qui assèche les sources, donne chair et âme, sans explications superflues, à une Australie rêvée entrée dans l'imaginaire de chacun.

[Cardamome]

Merci @Tugdual - tu l'as regardée ?

J'ai eu du mal à la finir, je me suis attachée aux personnages. Cette série est forte, intense, et c'est la plus juste que j'aie vue jusqu'à présent sur un personnage d'autiste. Quel acteur !

Il est vrai, comme je le disais au début de mon visionnage, que c'est encore un hacker surdoué, mais c'est ici justifié de par l'intrigue, et cela équilibre en termes de forces et faiblesses les difficultés à vivre de Jesse.

Merci aussi à @hazufel qui m'a confirmé avec l'article de Télérama que Jesse est bien autiste asperger.

Je ressens un attachement aussi. Je vais être triste d'en sortir je pense quand j'arriverais au bout.

J'ai eu un pincement au cœur, quand le journaliste dit à la fille qui s'intéresse à son frère que ça lui fait quelque chose que de devoir le partager. Je n'ai pas retenu l'expression exacte mais ça m'a bouleversée.

Dans le sens où enfin il a l'impression que quelqu'un d'autre comprend son frère et l'apprécie tout entier.

Ça peut paraitre étrange mais c'est ce que je ressens lorsque mon fils croise la route de quelqu'un (je pense par exemple à son copain J, à celle qui a été son AESH pendant 4 ans, à la famille chez qui il loge) ... Pouvoir être tranquille qu'il sera apprécié/compris et accepté tel qu'il est.

[hazufel]

J'ai eu un pincement au cœur, quand le journaliste dit à la fille qui s'intéresse à son frère que ça lui fait quelque chose que de devoir le partager. Je n'ai pas retenu l'expression exacte mais ça m'a bouleversée.

Dans le sens où enfin il a l'impression que quelqu'un d'autre comprend son frère et l'apprécie tout entier.

Ça peut paraitre étrange mais c'est ce que je ressens lorsque mon fils croise la route de quelqu'un (je pense par exemple à son copain J, à celle qui a été son AESH pendant 4 ans, à la famille chez qui il loge) ... Pouvoir être tranquille qu'il sera apprécié/compris et accepté tel qu'il est.

On ressent là, toute la responsabilité et le soin porté à ceux qu’on aime, à qui les autres, trop de monde, ont fait tant de mal, et dont on a du les protéger.
C’est totalement bouleversant et on comprend aussi en avançant que ça n’est pas sans diminution de l’angoisse non plus.

Il dit aussi à un moment à son frère qu’il l’épatera toujours. On comprend là aussi qu’on peut facilement rester campé sur des aptitudes qu’on n’imagine pas mais qui peuvent éclore finalement d’un seul coup (on le sait bien avec nos enfants !).

Je trouve que le lien entre eux est formidablement rendu.

[Cardamome]

J'ai eu un pincement au cœur, quand le journaliste dit à la fille qui s'intéresse à son frère que ça lui fait quelque chose que de devoir le partager. Je n'ai pas retenu l'expression exacte mais ça m'a bouleversée.

Dans le sens où enfin il a l'impression que quelqu'un d'autre comprend son frère et l'apprécie tout entier.

Ça peut paraitre étrange mais c'est ce que je ressens lorsque mon fils croise la route de quelqu'un (je pense par exemple à son copain J, à celle qui a été son AESH pendant 4 ans, à la famille chez qui il loge) ... Pouvoir être tranquille qu'il sera apprécié/compris et accepté tel qu'il est.

On ressent là, toute la responsabilité et le soin porté à ceux qu’on aime, à qui les autres, trop de monde, ont fait tant de mal, et dont on a du les protéger.
C’est totalement bouleversant et on comprend aussi en avançant que ça n’est pas sans diminution de l’angoisse non plus.

Il dit aussi à un moment à son frère qu’il l’épatera toujours. On comprend là aussi qu’on peut facilement rester campé sur des aptitudes qu’on n’imagine pas mais qui peuvent éclore finalement d’un seul coup (on le sait bien avec nos enfants !).

Je trouve que le lien entre eux est formidablement rendu.

Je suis sur le troisième épisode et ça me bouleverse énormément à un point dingue. La relation avec la fille qui s'installe alors que le frère vient de découvrir qui elle est...
Et comment il essaye sans braquer son frère de lui faire comprendre c'est bizarre qu'elle l'ait suivi dans cette fuite alors qu'elle ne le connait que depuis peu...

Ce n'est pas dans mes habitudes, mais je me sens très touchée.
Ça fait écho à des choses qui se passent depuis un an ou deux par rapport à mon fils. Des avancées comme un ado/jeune homme lambda, teintées par son TSA.
C'est très bouleversant tout ça. Je vais couper le Replay de l'épisode.

Mon fils revient de la conduite... Et déjà que j'ai un petit coup de mou au moral, je n'ai pas envie de rester sur ces émotions très intenses... Qui s'entre-mêlent.

[hazufel]

Ça remue énormément de choses, pour ce qu’on vit, pour ceux qui le vivent et pour ces douleurs immenses qui peuvent être trahies si facilement aussi.
Le deuxième épisode m’a empêché de dormir et j’ai toutes ces douleurs en tête depuis, comme des échos en ricochet partout sur un kaléidoscope de personnes et de ressentis.

[lulamae]

Et bien que ça n'a soit pas du tout semblable, je retrouve un peu de cette ambiance palpable, que j'ai bien apprécié dans une série découverte aussi sur Arte.
"Mystery Road".
Dont on peut lire sur le site de Arte

Au travers des paysages, d'une intimidante beauté, mais aussi des ambiances, des silences, des temps morts, ce récit sinueux, comme alangui par la chaleur écrasante qui assèche les sources, donne chair et âme, sans explications superflues, à une Australie rêvée entrée dans l'imaginaire de chacun.

Je regarde en ce moment une série coréenne sur Netflix, j'essaierai Mystery Road après : j'aime bien alterner Netflix et Arte.

Je ressens la même chose que toi et @hazufel concernant nos enfants ou grands jeunes, les émotions liées au fait qu'ils ou elles soient accepté.es comme ils/elles sont, par des personnes de passage ou qui restent.

[Lilas]

Bon, ben c'est malin !
A cause de vous, je viens de passer mon dimanche (et mon samedi soir) à regarder la saison 1.
Alors que normalement je n'aime pas du tout les thrillers.
Mais je ne pouvais pas laisser le personnage de Jesse sans savoir comment il allait s'en sortir.

[Cardamome]

Je poursuis sur la saison 2.

Je suis un peu moins intéressée par l'histoire en elle-même (des trucs très très gros etc), mais quelques petits moments qui ne sont pas sans m'évoquer des choses.
Ou qui pourraient être vécues par mon fils, ou moi à travers certaines de ses réactions, ou certains de ses propos.

[Kumi_44]

Vous me tentez bien... vaut elle le coup de la regarder ?

Je connais des séries mettant en avant un perso TSA et ce n'est pas toujours représentatif. J'ai quelques exemples en tête mais ça ferait du hors sujet. Et puis je n'ai pas encore ressenti un vrai attachement aux personnages car trop caricatural...

[Lilas]

Je l'ai terminée ce week-end.

vaut elle le coup de la regarder ?

Vu que c'est disponible sur Arte et donc gratuit, je dirais que ça ne coûte pas grand chose de regarder le premier épisode et de voir si ça te plaît.
Attention par contre, c'est déconseillé aux moins de 12 ans, donc certaines scènes peuvent heurter.