humeur du jour/du moment.

[Cracotte...]

Je sors de plusieurs semaines d'un ouragan d'émotions. J'ai la semaine dernière enchainé 3 crises dont 2 crises d'auto agressivité d'une grande violence. Grosses douleurs qui ont suivi car trop de coups portés sur le visage et le crâne ainsi que mon poignet droit qui trinque. Mon conjoint a eu quelques coups car il a trop voulu me contenir. J'en ai eu honte malheureuse d'offrir ça à mon conjoint. Après ces épisodes direction l'ostéopathe pour réparer les dégats.

Ma psychiatre m'a proposé de prendre du solian 100 mg mais je n'y arrive pas, je bloque total. Je préfère prendre du lysanxia sur quelques jours au moins j'ai le sentiment de mieux contrôler et d'avoir ma liberté. Le solian me fait peur, prise de poids...

Et petit à petit depuis hier ça va mieux, j'ai remis en place depuis plusieurs jours des méditations inscription sur une application + une que ma psychologue m'avait fait avec stimulation bilatéral EMDR qui est top et ça me fait un bien fou, hier soir j'ai ressenti que je volais dans le ciel comme quand j'étais petite.

Mais je sais que mon ouragan d'émotions refera surfaçe et qu'il me guette. C'est toujours traumatisant ces périodes où je plonge dans les méandres de ma souffrance et de ma solitude extrème. Je n'ai pas d'amis car le lien social est trop compliqué pour moi et les incohérences du monde m'agressent trop et engendrent ruminations.

Hier je me suis dit bon ok la perte de tes parents en l'espace d'u mois cet hiver ça été trop, c'est normal ce que tu vis et lâche alors j'essaie d'accepter mais je sais que ma mère n'est plus là pour l'appeler quand je veux. Je savais que je pouvais prendre mon téléphone et à chaque fois elle m'écoutait.

Voilà, l'anxiété est chronique pour tout, tout le temps et sincèrement la période estivale est insupportable pour moi.

Un jour un psy m'a dit que la période de Noêl et de l'été sont les plus difficiles car ça renvoie à son histoire, son enfance et à la solitude.

[Fluxus]

J'arrive toujours pas à dormir.

[Ostara]

Contente d'être en week-end on va a la plage samedi et j'ai trois jours de repos

[Lilas]

Petit coup de blues aujourd'hui.
Les obligations du week-end (courses, ménage) me dépriment.

[Fluxus]

Profiter des moments où on se sent très bien et super détendu parce qu'on sait que ça peut vite changer...

C'est une sensation très agréable !

[Curiouser]

Malgré le repos et des moments consacrés à mes intérêts spécifiques, ma barre d'énergie se décharge encore trop vite, et je flirte toujours avec l'épuisement (avec vertiges, douleurs, incapacité de décider, de parler... Mais, je ne fais plus d'effondrements avec crises de larmes, c'est déjà ça...)...
Je veux faire telle et telle chose, mais mon corps me dit qu'en réalité je ne peux pas... c'est désespérant parfois...

[lulamae]

Malgré le repos et des moments consacrés à mes intérêts spécifiques, ma barre d'énergie se décharge encore trop vite, et je flirte toujours avec l'épuisement (avec vertiges, douleurs, incapacité de décider, de parler... Mais, je ne fais plus d'effondrements avec crises de larmes, c'est déjà ça...)...
Je veux faire telle et telle chose, mais mon corps me dit qu'en réalité je ne peux pas... c'est désespérant parfois...

Vous n'êtes plus en famille maintenant ? Combien de temps de vacances as-tu encore ?

Ces vacances, je n'arrive pas à être autant seule et posée au même endroit que je l'aurais voulu, et ça me pèse. Je vois filer le temps avec appréhension, j'ai peur aussi de ne pas suffisamment me ressourcer avant de reprendre fin août/début septembre.

[hazufel]

Malgré le repos et des moments consacrés à mes intérêts spécifiques, ma barre d'énergie se décharge encore trop vite, et je flirte toujours avec l'épuisement (avec vertiges, douleurs, incapacité de décider, de parler... Mais, je ne fais plus d'effondrements avec crises de larmes, c'est déjà ça...)...
Je veux faire telle et telle chose, mais mon corps me dit qu'en réalité je ne peux pas... c'est désespérant parfois...

écoute ton corps, et repose toi. Dors quand tu en ressens le besoin et ne fais que ce qui te fait du bien durant plusieurs jours.
Cet état d’épuisement physique et mental est aussi envahissant que difficile à vivre
Courage.

[Fluxus]

Je suis fatiguée...

Fatiguée de ce cercle vicieux dans lequel je suis bloquée indéfiniment...

Fatiguée de devoir encore admettre, accepter de m'écraser, même si ça me fait du mal.

Fatiguée de ne rien pouvoir dire sans me faire hurler dessus en retour.

Fatiguée de ces débats sans fin face à des gens qui se ferment et refusent tout dialogue ou toute remise en question dès qu'ils ont fait quelque chose de mal qu'ils ne veulent pas reconnaître...

Fatiguée de ce petit jeu quotidien où le seul but que je perçois dans la vie des autres c'est juste "avoir raison".

Problème d'ego ? Fierté mal placée ?

Je sais pas trop, je maîtrise pas vraiment toutes ces notions là...

Mais en tout cas, ce que je sais, c'est que j'en ai marre de me sentir décrédibilisée, écrasée, ignorée, humiliée, menacée, forcée...

A chaque fois que je me dis que le fait d'aborder le sujet va enfin pouvoir m'aider à trouver de l'aide, au final, ça ne fait que discréditer encore plus mes ressentis et mes propos.

Pourtant, les différences dans la façon de se comporter avec les autres ou moi, elles sont réelles.

Les hurlements à longueur de journée que je me prends, ils sont réels.

Les exigences qui sont plus fortes à chaque fois sur moi, elles sont réelles.

J'en ai marre.


Et j'en ai marre aussi des pseudo "techniques de défense", une fois qu'on met le nez aux autres dans leur propre merde.

Toujours quelque chose à dire, toujours reformuler en déformant, toujours justifier quelque chose même quand il n y a pas de justification.

Pourquoi ça, personne ne l'entend ?

Pourquoi, sous prétexte qu'il y a un lien de sang, on a pas le droit d'admettre que quelqu'un fait quand même les choses mal, fait du mal ou blesse ?

Pourquoi c'est si mal reçu en société ?

Pourquoi ?

J'en peux plus bordel.

Ce sont des violences, qu'importe de quel ordre elles sont mais elles sont réelles. Alors pourquoi on ne fait que minimiser et dédramatiser ?

Pourquoi on y cherche une question d' "interprétation" alors que ce sont des faits accomplis ? POURQUOI ?


Le pire, c'est de se sentir presque trahie par ceux qui paraissaient comprendre mais qui tombent contre volonté dans le piège de ces personnes là qui font tout pour ne jamais avoir à s'excuser ou culpabiliser.

C'est trop facile de faire ça. Beaucoup trop.

Je suis fatiguée.

J'ai même pas l'énergie pour pleurer en fait, ça me fait juste carrément mal au cœur.

J'en ai marre de tout garder pour moi à chaque fois en me disant "Oh c'est rien, c'était pas si grave que ça après tout, ça passe à chaque fois" mais qu'à chaque fois, ça recommence en boucle.


Le problème, c'est que face à un parent qui paraît irréprochable en surface, je suppose qu'on ne peut pas se permettre de dire quoi que ce soit...

Alors que ça n'empêche pas tous ces actes qui détruisent.

Et à cause de cette surface irréprochable, on ne pourra jamais reconnaître tout ce que je subis depuis des années et des années. Toutes ces fois à me violenter, sans même avoir besoin des coups, toutes ces fois à rabaisser à chaque fois un peu plus, à détruire le peu de choses que j'ai en moi...

Et ce rapport à la vérité aussi... Pour les autres, quand je parle, il faut toujours partir du principe que je mens et remettre en doute. Peu importe la gravité.

Mais si par malheur, je remets en question la parole des autres, attention, j'ai droit à l'acharnement.

[Fluxus]

J'ai mal.

[Fluxus]

Je pense que je vais écrire une bonne partie de la journée.

[Riji]

Salut Fluxus, je ne peux pas te laisser sans réponse.
Moi j'accepte tout à fait d'entendre qu'un parent puisse être une personne abjecte. Tout ce que tu décris résonne chez moi, et je n'ai eu qu'une solution, fuir, disparaître, rompre définitivement. Lien du sang, rien à foutre.
Rien ne justifie la violence, rien ! Rien ne l'excuse ou la relativise.

[Riji]

En ce qui concerne mon humeur du moment, c'est très difficile à décrire. Je suis entre la panique et le désir de prendre le premier train pour ailleurs très loin, et l'assurance de devoir juste patienter pour que ma situation s'améliore.

Pour la faire courte, voilà 13 ans que j'habite dans un immeuble en carton, au dernier étage et au dessus d'un monsieur seul un peu bruyant par moment, mais c'était gérable. Il est mort après avoir passé six mois à vomir tous les jours, plusieurs fois par jour.

Puis le calme du logement vide pendant plusieurs mois a été génial.

Et le 1er juillet est arrivé un couple avec une petite fille de trois ans. Au début, c'était prometteur, ils étaient discrets avec des horaires de coucher et de lever qui me convenaient. Et puis tout a basculé il y a quelques jours.

Qu'est-ce que ces gens parlent... Dès qu'ils mettent un pied hors du lit ! Et ils ne savent pas se parler sans porter la voix.

Après un mois, les bruits de meubles qu'on bouge n'a toujous pas cessé, c'est un mode de vie. Puis leur attention pour leur enfant a nettement diminuée, la poussant à réclamer sans cesse. Ils s'énervent après elle, lui crie dessus, elle pleure et là c'est l'explosion. Hurlements, objets qu'on jette à terre ou dans lesquels on tape, gamine qu'on envoie au lit à 12h30 et qu'on laisse crier et pleurer...

J'en peux plus de cette violence sans laquelle les gens ne semblent pas savoir vivre. Et de mon impuissance à chaque fois.
Dans ma vie de locataire, c'est la 4ème fois que je subis et suis témoin de cette violence quotidienne et de cette maltraitance. Et bien sûr, mes propres traumas se greffent dessus, mes jambes tremblent, mon coeur s'accélère, j'ai juste envie de sauter par dessus le balcon après avoir hurlé moi-même en tapant dans tous les murs.

[Lilas]

Modération (Lilas) : 
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).

[Kumi_44]

Aujourd'hui, ça ne va pas du tout !
J'ai stressée comme une malade pour un changement de stérilet (du cuivre vers hormonal) car on a détecté de grosses carences en fer. Ça s'est passé ce lundi. La douleur était forte et j'ai pris un peu de temps avant de repartir de la clinique mais ça avait l'air d'aller.
Et depuis plusieurs jours, vulvovaginite (inflammation partie génitale) ! Ça me soûle et j'espère bien qu'après avoir vu un médecin (seulement mardi car quasi personne n'est là en août), ça sera temporaire et que je n'ai pas à enlever le stérilet.
Dans le même temps, j'ai hâte de partir à l'aquarium de Saint Malo mercredi !!!!! (Grosse fana de tortue )