Psychose / Autisme

[TotMusica]

Je suis terrifié depuis que j'envisage la piste de l'autisme me concernant. Je trouve le diagnostic trop parfait sachant que l'on insiste sur la faible prévalence autistique. Je me demande si je ne suis pas schizophrène ou si je ne suis pas un enfant psychotique devenu un adulte psychotique, pourtant à regarder la prévalence c'est pire que les TSA, là on est à du 5/1000 pour les PI. (psychoses infantiles) et comme ma fille me ressemble enfant elle tomberait également dans cette prévalence...Bref je compte bien confronter mon psychiatre sur la question.

Avoir peur du noir, des fantômes, de l'horreur, des films de ce genre, c'est plus liés à la psychose ? Parfois j'ai des musiques et des images de jeux ou films type F.E.A.R qui tourne en boucle dans ma tête et ne veulent pas partir, 9our l'endormissement c'est horrible et ça c'est depuis mon enfance.

J'ai lu que l'autisme amenait des pensées obsessionelles mais j'ai peur. Dès que je vois un reportage psychiatrique où l'on voit des schizophrènes je zappe, ça me donne des bouffées d'angoisse à imaginer être comme ça.

Si vous avez des avis sur la question je suis preneur.

[Curiouser]

Ce qui caractérise principalement la psychose, c'est le fait de croire que ce qui est imaginaire est tout à fait réel. Une personne psychotique ne fait pas la différence entre les choses réelles et les choses imaginées.

A contrario, on peut tout à fait être plongé dans un univers imaginaire (issu d'un livre, d'un film, etc.), s'imaginer vivre des aventures dans cet univers, mais savoir que ce n'est pas la réalité (et qu'on ne va donc pas développer des pouvoirs magiques même si on en aurait parfois très envie, et qu'on s'imagine ce que ça donnerait si on en avait). Cela ne relève pas du tout de la psychose.

Les musiques en boucle dans la tête, je connais, c'est quotidien, et c'est parfois embêtant de ne pas pouvoir se sortir ça de la tête (surtout quand la fatigue est forte) et que c'est une chanson qu'on déteste. J'arrive généralement à "choisir la programmation", cela étant, c'est-à-dire choisir volontairement une musique (souvent instrumentale) qui me convient mieux que ce que mon cerveau me met parfois (à savoir, des chansons qui passent dans les magasins et qui sont plus du bruit que de la musique pour moi).
On appelle ça des "vers d'oreille" (je n'aime pas trop l'image personnellement ). En cherchant rapidement, je viens de lire qu'une solution existerait pour les évacuer, à savoir mâcher du chewing-gum (ou tout autre chose à mastiquer).

Il y a aussi cet article donnant des indications sur le fait que certaines personnes trouvent cela agréable et d'autres non.
Un autre article intéressant sur le sujet :

• Pourquoi certaines chansons restent-elles dans la tête ?

Avoir peur du noir, des fantômes, de l'horreur, des films de ce genre, c'est plus liés à la psychose ?

Je ne supporte pas le noir total (depuis enfant), et je déteste tout ce qui est en rapport avec l'horreur (cela m'impressionne beaucoup trop et je garde en tête les images, brrr), voire même tout ce qui est trop violent. Même si l'on sait que ça n'existe pas, ça n'empêche pas de pouvoir avoir peur voire très peur (surtout que ça peut venir se glisser dans les rêves ensuite).

Le mieux est que tu parles de tes craintes avec des professionnels de santé formés à l'autisme. Généralement, si cela peut te rassurer, les personnes psychotiques ne se rendent pas compte qu'elles le sont au départ, si j'ai bien compris ce que j'ai pu lire à ce sujet.

[Pouet]

Qu'est-ce qui te fait peur dans le fait d'envisager que tu pourrais être schizophrène ? (Pas qu'est-ce qui te le fait penser, hein, qu'est-ce que tu y associes qui te terrifie ?)
Idem pour la prévalence, je me demandais pourquoi toi ça t'inquiétait.

Concernant ce que tu décris, je ne suis pas dans ta tête mais ce que je lis me fait penser à une sorte d'écholalie, ou quand j'ai des chansons dans la tête (nazes, les chansons, on y trouve entre autre le top 50 des années 90-10 et moult chansons de karaoké). Ou des répliques de films. Plus je suis stressée/fatiguée, plus ça me gène; plus ça me gène, plus j'y fais attention; plus je veux que ça s'arrête; plus ça dure.

Quant aux peurs, si c'est vraiment envahissant, ça peut être lié à pas mal de choses, tu l'imagines bien... Pas à la schizophrénie en particulier il me semble.


Je n'ai pas envie d'être indiscrète mais j'ai du mal à ne pas terminer d'écrire ce à quoi je pense.

Ce que tu partages me donne l'impression de me reconnaître à une certaine époque (voire un peu encore maintenant ?). À la différence que dans mon cas, quand ça me ressemblait trop je trouvais ça prétentieux de m'y reconnaître, alors je refermais mon usine à réflexion (voire mon livre).

C'est humain de se reconnaître dans plein de diagnostics et d'en rejeter d'autres. Dans tous les cas, que tu t'y reconnaisses ou non, tu n'as aucune idée de ce qu'est "la moyenne", "la norme", très peu d'outils pour t'y comparer.

Par contre me concernant j'ai mis du temps à utiliser ce besoin de façon utile. À force d'infos, de ne plus me rappeler des sources, de ne pas avoir d'avis extérieur, de ne m'intéresser qu'à certains traits ou fonctionnements au détriment d'autres...
À force d'essayer de me faire rentrer dans des cases (dans lesquelles je n'accordais pas grande confiance, encore moins valeur de vérité) je ne pouvais pas regarder les données que j'avais et les considérer comme partie d'un système.


Je n'ai pas de conseils, j'avais juste envie de te partager cette réflexion, pour ce qu'elle vaut.

[TotMusica]

Ce qui caractérise principalement la psychose, c'est le fait de croire que ce qui est imaginaire est tout à fait réel. Une personne psychotique ne fait pas la différence entre les choses réelles et les choses imaginées.

A contrario, on peut tout à fait être plongé dans un univers imaginaire (issu d'un livre, d'un film, etc.), s'imaginer vivre des aventures dans cet univers, mais savoir que ce n'est pas la réalité (et qu'on ne va donc pas développer des pouvoirs magiques même si on en aurait parfois très envie, et qu'on s'imagine ce que ça donnerait si on en avait). Cela ne relève pas du tout de la psychose.

Les musiques en boucle dans la tête, je connais, c'est quotidien, et c'est parfois embêtant de ne pas pouvoir se sortir ça de la tête (surtout quand la fatigue est forte) et que c'est une chanson qu'on déteste. J'arrive généralement à "choisir la programmation", cela étant, c'est-à-dire choisir volontairement une musique (souvent instrumentale) qui me convient mieux que ce que mon cerveau me met parfois (à savoir, des chansons qui passent dans les magasins et qui sont plus du bruit que de la musique pour moi).
On appelle ça des "vers d'oreille" (je n'aime pas trop l'image personnellement ). En cherchant rapidement, je viens de lire qu'une solution existerait pour les évacuer, à savoir mâcher du chewing-gum (ou tout autre chose à mastiquer).

Il y a aussi cet article donnant des indications sur le fait que certaines personnes trouvent cela agréable et d'autres non.
Un autre article intéressant sur le sujet :

• Pourquoi certaines chansons restent-elles dans la tête ?

Avoir peur du noir, des fantômes, de l'horreur, des films de ce genre, c'est plus liés à la psychose ?

Je ne supporte pas le noir total (depuis enfant), et je déteste tout ce qui est en rapport avec l'horreur (cela m'impressionne beaucoup trop et je garde en tête les images, brrr), voire même tout ce qui est trop violent. Même si l'on sait que ça n'existe pas, ça n'empêche pas de pouvoir avoir peur voire très peur (surtout que ça peut venir se glisser dans les rêves ensuite).

Le mieux est que tu parles de tes craintes avec des professionnels de santé formés à l'autisme. Généralement, si cela peut te rassurer, les personnes psychotiques ne se rendent pas compte qu'elles le sont au départ, si j'ai bien compris ce que j'ai pu lire à ce sujet.

Donc une personne autiste pourrait avoir peur de choses imaginaires même en sachant qu'elles sont physiquement absentes, développer des côtés paranoïaques dû à sa grande imagination, que ce soit des paranoïa sur les relations sociales ou sur les choses imaginées dans sa tête, sans pour autant faire l'objet de maladie psychiatrique ?!

[Curiouser]

Donc une personne autiste pourrait avoir peur de choses imaginaires même en sachant qu'elles sont physiquement absentes

Autiste ou non autiste, une personne qui sait que même si elle a peur, ces choses sont physiquement absentes et non réelles ne fait pas de psychose, à mon sens. Mais je ne suis pas psychiatre ni professionnelle de santé, c'est seulement mon avis nourri de quelques lectures sur le sujet.

que ce soit des paranoïa sur les relations sociales

L'autisme impacte la façon d'interpréter les situations sociales, une personne autiste, même si elle a appris au fur et à mesure certaines normes sociales et certains éléments de langage verbal et non-verbal (par exemple, le fameux "ça va ?" qui en réalité ne signifie pas que la personne disant cela attende qu'on lui dise réellement comment l'on va dans le détail) va souvent douter de ses propres interprétations, et dans certains cas se dire par exemple "mais ce qu'on m'a dit, qu'est-ce que ça signifiait ? La personne fronçait les sourcils, elle était peut-être en colère, peut-être que j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? / La personne a coupé court à la conversation, je ne comprends pas, elle m'en veut peut-être ?", etc.

[TotMusica]

Donc une personne autiste pourrait avoir peur de choses imaginaires même en sachant qu'elles sont physiquement absentes

Autiste ou non autiste, une personne qui sait que même si elle a peur, ces choses sont physiquement absentes et non réelles ne fait pas de psychose, à mon sens. Mais je ne suis pas psychiatre ni professionnelle de santé, c'est seulement mon avis nourri de quelques lectures sur le sujet.

que ce soit des paranoïa sur les relations sociales

L'autisme impacte la façon d'interpréter les situations sociales, une personne autiste, même si elle a appris au fur et à mesure certaines normes sociales et certains éléments de langage verbal et non-verbal (par exemple, le fameux "ça va ?" qui en réalité ne signifie pas que la personne disant cela attende qu'on lui dise réellement comment l'on va dans le détail) va souvent douter de ses propres interprétations, et dans certains cas se dire par exemple "mais ce qu'on m'a dit, qu'est-ce que ça signifiait ? La personne fronçait les sourcils, elle était peut-être en colère, peut-être que j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? / La personne a coupé court à la conversation, je ne comprends pas, elle m'en veut peut-être ?", etc.

Se faire des scénarios sur les relations sociales ne m'est arrivé que depuis que je suis en couple avec obligation d'être présent pour l'autre. Disons que ma chérie est devenue mon intérêt restreint je le crois fermement, si cela est possible et comme je suis incapable de lire correctement je lis à ma façon ses attitudes, j'ai souvent l'impression que ce qu'elle dit ne reflète pas ses gestes ou ses regards, comme je suis pas un cadeau relationnel j'ai souvent peur de la tromperie et mon côté détective me pousse à poser des questions détournées pour avoir du coup des réponses détournées (et non ça marche pas comme dans un film d'enquêteurs, les gens ne tombent jamais dans les "pièges"). Bref ça c'est pour ma chérie mais de manière générale j'interprète selon les gens toujours tout de travers et cela je le dois à ma pensée hermétique, lorsque j'ai une conviction je la creuse intensément, c'est bien plus facile que de chercher à détecter le mensonge car mensonge ou vérité pour moi c'est une notion qui demande étude. Je dois décortiquer l'information. Si une personne dit qu'elle m'aime, même avec "son cœur" je serais pas toujours convaincu et je vais vexer la personne, mais ça c'est bien parce que mon cerveau n'accepte pas les vérités certaines sans les vérifier et les tester. Ce qui vaut aujourd'hui ne vaudra plus demain.
La plupart de mes disputes sont dues à mon honnêteté, quand je ne crois pas ce qu'on me dit j'en fait part. "PFFFF t'es sérieux TotMusica je t'ai déjà dit que je ne ferai jamais ça" ou "PFFFF nan mais arrête de rabâcher ça"

[TotMusica]

Qu'est-ce qui te fait peur dans le fait d'envisager que tu pourrais être schizophrène ? (Pas qu'est-ce qui te le fait penser, hein, qu'est-ce que tu y associes qui te terrifie ?)
Idem pour la prévalence, je me demandais pourquoi toi ça t'inquiétait.

Concernant ce que tu décris, je ne suis pas dans ta tête mais ce que je lis me fait penser à une sorte d'écholalie, ou quand j'ai des chansons dans la tête (nazes, les chansons, on y trouve entre autre le top 50 des années 90-10 et moult chansons de karaoké). Ou des répliques de films. Plus je suis stressée/fatiguée, plus ça me gène; plus ça me gène, plus j'y fais attention; plus je veux que ça s'arrête; plus ça dure.

Quant aux peurs, si c'est vraiment envahissant, ça peut être lié à pas mal de choses, tu l'imagines bien... Pas à la schizophrénie en particulier il me semble.


Je n'ai pas envie d'être indiscrète mais j'ai du mal à ne pas terminer d'écrire ce à quoi je pense.

Ce que tu partages me donne l'impression de me reconnaître à une certaine époque (voire un peu encore maintenant ?). À la différence que dans mon cas, quand ça me ressemblait trop je trouvais ça prétentieux de m'y reconnaître, alors je refermais mon usine à réflexion (voire mon livre).

C'est humain de se reconnaître dans plein de diagnostics et d'en rejeter d'autres. Dans tous les cas, que tu t'y reconnaisses ou non, tu n'as aucune idée de ce qu'est "la moyenne", "la norme", très peu d'outils pour t'y comparer.

Par contre me concernant j'ai mis du temps à utiliser ce besoin de façon utile. À force d'infos, de ne plus me rappeler des sources, de ne pas avoir d'avis extérieur, de ne m'intéresser qu'à certains traits ou fonctionnements au détriment d'autres...
À force d'essayer de me faire rentrer dans des cases (dans lesquelles je n'accordais pas grande confiance, encore moins valeur de vérité) je ne pouvais pas regarder les données que j'avais et les considérer comme partie d'un système.


Je n'ai pas de conseils, j'avais juste envie de te partager cette réflexion, pour ce qu'elle vaut.

Je pensais à la schizophrénie pour une raison qui m'échappe, mes cauchemars et mes peurs envahissantes sont souvent en lien avec les asiles, hôpitaux, voir des malades me rend moi-même malade ? Une sorte d'association et d'intériorisation de ce que je vois avec un fort sentiment d'oppression ? Je ne sais pas l'expliquer. Évidemment que j'aimerais plutôt être autiste que psychotique, mais ce n'est pas une vérité, juste une volonté de certitude complaisante, il serait dur pour moi d'avaler être un malade mental, ce serait une angoisse à vivre. Je viens de me rendre compte que ton commentaire je l'ai pas vu. Je suis désolé. Je sais juste que mes problèmes de perception remontent à l'enfance, j'ai dû me sentir agressé et à tort. Souvent la nuit je m'endormais tard, vers 00h00 avec les lumières allumées, un livre à la main à scruter les coins de ma chambre, la mère pour me faire aller au lit me disait que minuit était l'heure des sorcières au fond pas malin sûrement de sa part mais moi j'avais pas peur ni des sorcières ni des squelettes ni des vampires au contraire j'ai longtemps voulu un squelette de taille réelle qu'on retrouve en salle de biologie à l'école. Par contre j'avais peur des "trucs qu'on ne voit pas et qui pourrait surgir de l'ombre" en gros je devais avoir peur d'avoir peur ?

Si tu penses à un trait autistique n'hésite pas à me le dire

[Idjene]

Je sais juste que mes problèmes de perception remontent à l'enfance, j'ai dû me sentir agressé et à tort. Souvent la nuit je m'endormais tard, vers 00h00 avec les lumières allumées, un livre à la main à scruter les coins de ma chambre, la mère pour me faire aller au lit me disait que minuit était l'heure des sorcières au fond pas malin sûrement de sa part mais moi j'avais pas peur ni des sorcières ni des squelettes ni des vampires au contraire j'ai longtemps voulu un squelette de taille réelle qu'on retrouve en salle de biologie à l'école. Par contre j'avais peur des "trucs qu'on ne voit pas et qui pourrait surgir de l'ombre" en gros je devais avoir peur d'avoir peur ?

Si tu penses à un trait autistique n'hésite pas à me le dire

Je trouve tes peurs plutôt "saines" (Dans le sens non pathologique)
D'ailleurs

J'avais peur des "trucs qu'on ne voit pas et qui pourrait surgir de l'ombre"

me semble courant? En tout cas je connais.. Même vers mes 18ans je ne pouvais m'empêcher de faire attention à ce que l'ensemble de mon corps soit loin des bords du lit.. Sait on jamais ce qui pourrait surgir j'avais bien conscience du fait que c'était absurde mais...

Bref,
Pour ce qui est de l'asile etc, peut être que tu te sens" à côté", different de la norme/que tu as peur de perdre contrôle, etc etc il y a plein de possibilités..
J'ai longtemps rêvé qu'on m'emmenait dans les camps nazis, séquestrée dans un train etc.. Je ne suis pas juive pour autant. (Je sais pas si c'est une bonne comparaison...)

[TotMusica]

Je sais juste que mes problèmes de perception remontent à l'enfance, j'ai dû me sentir agressé et à tort. Souvent la nuit je m'endormais tard, vers 00h00 avec les lumières allumées, un livre à la main à scruter les coins de ma chambre, la mère pour me faire aller au lit me disait que minuit était l'heure des sorcières au fond pas malin sûrement de sa part mais moi j'avais pas peur ni des sorcières ni des squelettes ni des vampires au contraire j'ai longtemps voulu un squelette de taille réelle qu'on retrouve en salle de biologie à l'école. Par contre j'avais peur des "trucs qu'on ne voit pas et qui pourrait surgir de l'ombre" en gros je devais avoir peur d'avoir peur ?

Si tu penses à un trait autistique n'hésite pas à me le dire

Je trouve tes peurs plutôt "saines" (Dans le sens non pathologique)
D'ailleurs

J'avais peur des "trucs qu'on ne voit pas et qui pourrait surgir de l'ombre"

me semble courant? En tout cas je connais.. Même vers mes 18ans je ne pouvais m'empêcher de faire attention à ce que l'ensemble de mon corps soit loin des bords du lit.. Sait on jamais ce qui pourrait surgir j'avais bien conscience du fait que c'était absurde mais...

Bref,
Pour ce qui est de l'asile etc, peut être que tu te sens" à côté", different de la norme/que tu as peur de perdre contrôle, etc etc il y a plein de possibilités..
J'ai longtemps rêvé qu'on m'emmenait dans les camps nazis, séquestrée dans un train etc.. Je ne suis pas juive pour autant. (Je sais pas si c'est une bonne comparaison...)

Je vois. Après, comment dire, c'est comme si en plus de la peur j'étais réceptif à l'objet de la peur, que je m'y devouais volontier à m'y plonger, m'y intéresser. J'ai peur du surnaturel, des maladies mentales ? Hop, je suis parti pour lire des articles dessus toute la nuit.

[Idjene]

Je vois. Après, comment dire, c'est comme si en plus de la peur j'étais réceptif à l'objet de la peur, que je m'y devouais volontier à m'y plonger, m'y intéresser. J'ai peur du surnaturel, des maladies mentales ? Hop, je suis parti pour lire des articles dessus toute la nuit.

C'est juste mon "avis" de madame tout le monde,
Ça me semble très cohérent..tenter d'accumuler des données, connaissances sur la source de la peur. Ça la rend plus familière peut-être, ou ça permet d'avoir plus d'éléments en sa possession pour y faire face.
(C'est un peu comme les livres pour enfants?)

[TotMusica]

Je vois. Après, comment dire, c'est comme si en plus de la peur j'étais réceptif à l'objet de la peur, que je m'y devouais volontier à m'y plonger, m'y intéresser. J'ai peur du surnaturel, des maladies mentales ? Hop, je suis parti pour lire des articles dessus toute la nuit.

C'est juste mon "avis" de madame tout le monde,
Ça me semble très cohérent..tenter d'accumuler des données, connaissances sur la source de la peur. Ça la rend plus familière peut-être, ou ça permet d'avoir plus d'éléments en sa possession pour y faire face.
(C'est un peu comme les livres pour enfants?)

Sachant que je n'ai aucune certitude et que je remet toujours tout en question, je ne sais pas si ça familiarise. Là où un NT va lire : "les fantômes n'existent pas" il serait justement enclin à le croire sans plus de questions. Enfin c'est mon avis.

[Idjene]

Je vois. Après, comment dire, c'est comme si en plus de la peur j'étais réceptif à l'objet de la peur, que je m'y devouais volontier à m'y plonger, m'y intéresser. J'ai peur du surnaturel, des maladies mentales ? Hop, je suis parti pour lire des articles dessus toute la nuit.

C'est juste mon "avis" de madame tout le monde,
Ça me semble très cohérent..tenter d'accumuler des données, connaissances sur la source de la peur. Ça la rend plus familière peut-être, ou ça permet d'avoir plus d'éléments en sa possession pour y faire face.
(C'est un peu comme les livres pour enfants?)

Sachant que je n'ai aucune certitude et que je remet toujours tout en question, je ne sais pas si ça familiarise. Là où un NT va lire : "les fantômes n'existent pas" il serait justement enclin à le croire sans plus de questions. Enfin c'est mon avis.

Franchement, "c'est pas dit".. (Si tu te renseignes sur les " névroses "...)
C'est le propre de l'être humain de douter, se questionner etc
Ou alors je ne vis qu'auprès de personnes atypiques.

[TotMusica]

C'est juste mon "avis" de madame tout le monde,
Ça me semble très cohérent..tenter d'accumuler des données, connaissances sur la source de la peur. Ça la rend plus familière peut-être, ou ça permet d'avoir plus d'éléments en sa possession pour y faire face.
(C'est un peu comme les livres pour enfants?)

Sachant que je n'ai aucune certitude et que je remet toujours tout en question, je ne sais pas si ça familiarise. Là où un NT va lire : "les fantômes n'existent pas" il serait justement enclin à le croire sans plus de questions. Enfin c'est mon avis.

Franchement, "c'est pas dit".. (Si tu te renseignes sur les " névroses "...)
C'est le propre de l'être humain de douter, se questionner etc
Ou alors je ne vis qu'auprès de personnes atypiques.

Mais, si tout ça est propre à chacun, que retires-tu de ton diagnostic en cours pour les TSA ? Si même un NT est sensiblement identique. J'avoue un jour pensr être TSA et un autre jour je me dis que je suis juste un gros abruti qui ne doit faire aucun effort pour réussir ce qu'on lui demande d'accomplir. Ça commence à me détruire le bide de trouver des thèses et des antithèse à chaque instant.