Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Cracotte... a écrit : ↑mardi 6 décembre 2022 à 15:05
MissPiouPiou a écrit : ↑mardi 6 décembre 2022 à 14:15
Je consomme des dérivés de l'amphétamine, un psychostimulant qui m'aide quand même à éviter d'avoir un trop pleins d'émotions.
Sinon aussi je suis adepte des substances qui calment, endort et sinon ça m'arrive de consommer des médicaments comme la codéine par exemple, ça aide à se sentir mieux pour ma part.
Quand je n'en peux plus Lexomil m'aide mais je suis très très vigilente à ma prise afin de rester dans le ponctuel.
L'alcool mon corps ne supporte plus et j'en suis ravie, je suis allée tellement dans un extrème et ça été tellement violent qu'aujourd'hui après avoir aussi travaillé sur moi mon corps ne veut plus. J'ai pu également faire des dissociations après des prises de substance lors des descente. En tout cas je suis heureuse de ne plus vivre de descente car ça c'est difficile!!!
Oui les anxiolytiques peuvent aider mais je reste pas forcément bien avec donc je n'aime pas trop, je préfère des calmants moins forts comme les opiacés, la codéine par exemple. Sinon les dérivés de l'amphétamine restent la meilleure solution pour ma part.
Contente que tu n'as pu de descente et que tu vas mieux aujourd'hui (si j'ai bien compris).
Autiste TSA Asperger confirmé depuis janvier 2021. TDAH confirmé depuis novembre 2022. Dyspraxie confirmé depuis novembre 2022. Dépression unipolaire confirmée depuis novembre 2022.
MissPiouPiou a écrit : ↑mardi 6 décembre 2022 à 17:32
Cracotte... a écrit : ↑mardi 6 décembre 2022 à 15:05
MissPiouPiou a écrit : ↑mardi 6 décembre 2022 à 14:15
Je consomme des dérivés de l'amphétamine, un psychostimulant qui m'aide quand même à éviter d'avoir un trop pleins d'émotions.
Sinon aussi je suis adepte des substances qui calment, endort et sinon ça m'arrive de consommer des médicaments comme la codéine par exemple, ça aide à se sentir mieux pour ma part.
Contente que tu n'as pu de descente et que tu vas mieux aujourd'hui (si j'ai bien compris).
Oui merci le fait d'avoir un VRAI diagnostic après 34 ans d'errance avec un vrai accompagnement adapté et l'EMDR m'ont permis de m'en sortir.
Modération (Curiouser) : Correction des balises de citation pour plus de clarté
TSA SDI complexe
Dysthymie
Stress Post Traumatique complexe
Troubles neurovisuels + dyspraxie visuo spatiale
Diagnostiquée CRA
TDAH psychiatre en lien avec CRA
Modération (Curiouser) : Correction des balises de citation pour plus de clarté
Cracotte... a écrit : ↑mercredi 7 décembre 2022 à 20:42
MissPiouPiou a écrit : ↑mardi 6 décembre 2022 à 17:32
Cracotte... a écrit : ↑mardi 6 décembre 2022 à 15:05
Contente que tu n'as pu de descente et que tu vas mieux aujourd'hui (si j'ai bien compris).
Oui merci le fait d'avoir un VRAI diagnostic après 34 ans d'errance avec un vrai accompagnement adapté et l'EMDR m'ont permis de m'en sortir.
Tant mieux alors, c'est bien. Je vais peut-être faire bientôt de l'EMDR, curieuse donc de savoir ce que c'est et surtout si c'est efficace.
Autiste TSA Asperger confirmé depuis janvier 2021. TDAH confirmé depuis novembre 2022. Dyspraxie confirmé depuis novembre 2022. Dépression unipolaire confirmée depuis novembre 2022.
Cracotte... a écrit : ↑jeudi 8 décembre 2022 à 8:43
MissPiouPiou a écrit :Tant mieux alors, c'est bien. Je vais peut-être faire bientôt de l'EMDR, curieuse donc de savoir ce que c'est et surtout si c'est efficace.
Si souhaité on peut échanger en MP pour l'EMDR.
Cela m'intéresse effectivement, on peut échanger en MP sur l'EMDR si tu veux.
Autiste TSA Asperger confirmé depuis janvier 2021. TDAH confirmé depuis novembre 2022. Dyspraxie confirmé depuis novembre 2022. Dépression unipolaire confirmée depuis novembre 2022.
Bonjour,
J’allais ouvrir un sujet sur les addictions, TCA alcool et médocs mais je vois celui ci alors je rouvre : )
Pour moi ça a commencé vers 12 ans avec une anorexie très grave - il y a un sujet spécifique sur les troubles du comportement alimentaire mais ils sont maintenant considérés comme une addiction, et de mon expérience ça l’est vraiment !
Je crois que cette anorexie est arrivée pour reprendre un contrôle sur une vie que je ne comprenais pas, à l’arrivée de l’adolescence mes refuges et IR d’avant ne suffisaient plus à m’apaiser, le harcèlement scolaire, les difficultés familiales aussi, le sentiment de n’avoir ma place nulle part, de tout ressentir trop fort, l’anorexie est devenue comme une drogue et un IR aussi : je passais mon temps à étudier la diététique , les calories etc je n’étais plus centrée que sur ça et ça m’apaisait , ça m’éloignait encore plus du monde mais de ses douleurs aussi, ça l’anesthésiait complètement. Je m’étais fait un bunker anti émotions, anti ressentis.
Puis ça a évolué avec des alternances hyperphagie / anorexie; mais mon hyperphagie et plus tard mes crises de boulimie avaient cette particularité d’être très longues, lentes, je voulais faire durer cette bulle le plus longtemps possible.
Les crises de boulimie m’ont longtemps servi d’exutoire notamment après des situations sociales, ça me permettait de « tenir » de savoir que j’avais ensuite cette soupape.
Puis je reprenais le contrôle pendant un temps - en général quelques mois avant mes examens pendant mes études, et à ce moment travailler était clairement mon obsession, mon seul IR.
J’ai choisi des longues études sans doute parce que ça me rassurait d’avoir des « rails », un truc unique sur lequel me concentrer, et socialement reconnu , pour ma famille, les autres etc, et pour moi travailler sur des bouquins, seule, c’était facile. Exercer après c’était autre chose…
L’alcool est arrivé à l’adolescence, quelques cuites pour faire comme les autres, et cette sensation m’a vite plu.
Avant l’adolescence j et aussi très à cheval sur ce qui était bien/pas bien, bon/pas bon, mais là tout ca avait éclaté.
Les moments à table étaient les seuls moments où c’était à peu près facile pour moi (tout le monde est là, c’est cadré, je sais ce qu’il faut faire)
J’ai bien aimé aller chez d’autres personnes dont les familles étaient « bonnes vivantes » comme on dit, du coup on me considérait comme ça aussi même si je savais que c’était bien différent pour moi…
Puis pendant les études en soirée je n’arrivais pas à m’arrêter, il fallait toujours que j’ai un verre à la main, ce n’était pas un peu d’alcool pour après danser, être bien etc, danser c’était horrible !
Par contre, surtout avec des gens que je ne connaissais pas, je pouvais avoir de longues conversations en buvant.
L’alcool est resté longtemps uniquement à l’extérieur, chez moi c’était les crises de boulimie qui restaient mon exutoire ; bon ça c’est un peu chevauché surtout quand je me suis mise en couple, que j’ai habité avec quelqu’un, il m’arrivait de lui demander de rentrer plus tard pour pouvoir « faire ma crise », voire la faire devant lui… mais je me suis mise à boire plus, quotidiennement, et encore plus quand j’ai arrêté de faire des crises de boulimie, là ce n’était plus juste pour un petit effet anxiolytique mais carrément pour m’anesthésier.
Puis ça a explosé après la fin de mes études, l’idée d’avoir de l’alcool m’était indispensable pour réussir à tenir mes journées au boulot, le travail était tellement anxiogène pour moi.
Et quand je ne travaillais pas c’était en roue libre…
J’ai même fait des cures de sevrage , et une post cure, mais je ne m’y retrouvais pas parmi les autres « alcooliques », je me sentais encore différente et le truc en groupe c’était hyper difficile.
Voilà à peu près où j’en suis, depuis 2 ans en arrêt de travail, des hospitalisations, des arrêts d’alcool et des reprises.
Ah et un autre truc aussi pas anodin : je me suis séparée de mon premier conjoint après 8 ans, en me disant que la vie a 2 c’était vraiment pas fait pour moi , et puis je me suis remise avec quelqu’un, pas du tout neuro typique mais avec un fonctionnement très différent du mien, et en fait en vivant à 2 j’ai le sentiment de n’avoir jamais de « répit ».
J’arrête là sinon je vais encore trop dévier du sujet !
Suspicion TSA depuis des années avec plusieurs bilans neuropsycho
Diagnostic TSA ASPERGER officiel en mai 2023
Peut-être TDAH associé
Troubles anxieux majeurs et dépression
Tugdual je ne comprends pas trop ton message, oui j’ai été diagnostiquée, comme je l’ai noté dans ma signature
Suspicion TSA depuis des années avec plusieurs bilans neuropsycho
Diagnostic TSA ASPERGER officiel en mai 2023
Peut-être TDAH associé
Troubles anxieux majeurs et dépression
Sans jugement. C'est possible de dormir sans alcool ou valium pour un asperger ?. Personnellement non.
Modifié en dernier par TotMusica le mercredi 14 juin 2023 à 23:53, modifié 1 fois.
Diagnostiqué Asperger le 8 juin par un psychiatre. Suivi depuis 8 mois. Vie chaotique depuis l'enfance. En attente de pouvoir confirmer TSA avec le CDEAA de la Salpêtrière. Doute et anxiété en attendant.
TotMusica a écrit : ↑mercredi 14 juin 2023 à 23:50
Sans jugement. C'est possible de dormir sans alcool ou valium pour un asperger ?. Personnellement non.
Personnellement, oui. J'ai de la chance.
Endormissement plus rapide/facile avec un livre audio ou un fond musical (qui s'arrête tout seul au bout d'un moment).
Cogito, ergoseum.
TSA niveau 1 (ex-Asperger) dans contexte HPI (hétérogène) confirmé en CRA fin 2019.
TotMusica a écrit : ↑mercredi 14 juin 2023 à 23:50
Sans jugement. C'est possible de dormir sans alcool ou valium pour un asperger ?. Personnellement non.
Personnellement, oui. J'ai de la chance.
Endormissement plus rapide/facile avec un livre audio ou un fond musical (qui s'arrête tout seul au bout d'un moment).
Comme ikh. J'ai pas mal utilisé les livres audio quand j'avais de gros soucis de sommeil liés à une forte anxiété (due au travail). Depuis l'enfance, je n'ai pas changé de drogue pour m'endormir : la lecture demeure un rituel inamovible (même s'il m'arrive fréquemment de m'endormir sur le bouquin / la liseuse). Cela étant, ça n'élimine pas les problèmes de rythme de sommeil décalé, ainsi que les crises d'angoisse qui surviennent de temps à autre, mais, bon...
Le problème de l'alcool ou des psychotropes, c'est, en plus de l'addiction bien sûr, l'effet d'accoutumance, qui fait que ce n'est plus vraiment efficace sur le long terme...
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
TotMusica a écrit : ↑mercredi 14 juin 2023 à 23:50
Sans jugement. C'est possible de dormir sans alcool ou valium pour un asperger ?. Personnellement non.
Personnellement, oui. J'ai de la chance.
Endormissement plus rapide/facile avec un livre audio ou un fond musical (qui s'arrête tout seul au bout d'un moment).
Comme ikh. J'ai pas mal utilisé les livres audio quand j'avais de gros soucis de sommeil liés à une forte anxiété (due au travail). Depuis l'enfance, je n'ai pas changé de drogue pour m'endormir : la lecture demeure un rituel inamovible (même s'il m'arrive fréquemment de m'endormir sur le bouquin / la liseuse). Cela étant, ça n'élimine pas les problèmes de rythme de sommeil décalé, ainsi que les crises d'angoisse qui surviennent de temps à autre, mais, bon...
Le problème de l'alcool ou des psychotropes, c'est, en plus de l'addiction bien sûr, l'effet d'accoutumance, qui fait que ce n'est plus vraiment efficace sur le long terme...
On dit partout que la lumière bleue des écrans empêche de dormir mais — chose curieuse — celle de mon écran de mobile sur lequel j'ai pu bouquiner ne m'a jamais privé de sombrer dans la ronque, même après réveil à des heures nocturnes.
Cogito, ergoseum.
TSA niveau 1 (ex-Asperger) dans contexte HPI (hétérogène) confirmé en CRA fin 2019.
Il existe des filtres de lumière bleue sur certains téléphones et tablettes, ainsi que des applications à installer pour abaisser la luminosité et choisir la température de couleur adéquate (j'utilise pour ma part Twilight).
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
TotMusica a écrit : ↑mercredi 14 juin 2023 à 23:50
Sans jugement. C'est possible de dormir sans alcool ou valium pour un asperger ?. Personnellement non.
Personnellement, oui. J'ai de la chance.
Endormissement plus rapide/facile avec un livre audio ou un fond musical (qui s'arrête tout seul au bout d'un moment).
Comme ikh. J'ai pas mal utilisé les livres audio quand j'avais de gros soucis de sommeil liés à une forte anxiété (due au travail). Depuis l'enfance, je n'ai pas changé de drogue pour m'endormir : la lecture demeure un rituel inamovible (même s'il m'arrive fréquemment de m'endormir sur le bouquin / la liseuse). Cela étant, ça n'élimine pas les problèmes de rythme de sommeil décalé, ainsi que les crises d'angoisse qui surviennent de temps à autre, mais, bon...
Le problème de l'alcool ou des psychotropes, c'est, en plus de l'addiction bien sûr, l'effet d'accoutumance, qui fait que ce n'est plus vraiment efficace sur le long terme...
Lorsque je dois augmenter les doses je suis effrayé j'ai l'impression de ne plus s rien contrôler , en parallèle je dois prendre des anxiolytiques pour minimiser l'impact et l'accoutumance, ça revient à un cataplasme sur une jambe de bois j'en conviens.
Avant je pouvais m'assommer avec mes IR, les mangas la musique et surtout les jeux vidéos. Mais je suis père et en couple donc je dois me comporter comme un neurotypique avec une organisation qui n'est pas la mienne mais qui doit convenir à notre foyer. Donc depuis ma consommation de drogues dures a augmenté.
Diagnostiqué Asperger le 8 juin par un psychiatre. Suivi depuis 8 mois. Vie chaotique depuis l'enfance. En attente de pouvoir confirmer TSA avec le CDEAA de la Salpêtrière. Doute et anxiété en attendant.
Il existe des filtres de lumière bleue sur certains téléphones et tablettes, ainsi que des applications à installer pour abaisser la luminosité et choisir la température de couleur adéquate (j'utilise pour ma part Twilight).
Spoiler :
Merci pour l'info, c'est gentil. Statistiquement: pas de bol. Je n'ai jamais eu ni iOS ni Android. Seulement des alternatives libres, avec un simple lecteur en thème sombre. O:–)
Cogito, ergoseum.
TSA niveau 1 (ex-Asperger) dans contexte HPI (hétérogène) confirmé en CRA fin 2019.