le rapport aux...Poils, zones particulières, trichotillomanie stéréotypie??

[Dehlynah]

J'ai hésité à continuer dans le sujet sur les stéréotypies, mais là c'est pour parler d'une stéréotypie (???) particulière -
je crois que j'ai commencé sans m'en rendre compte, vers l'adolescence, à m'arracher les poils du pubis - un jour, j'avais 20 ans, mon copain m'a vue, je le faisais machinalement, et m'a demandé ce que je faisais, interloqué, il m'a dit de ne parler de ça à personne, que c'était trop bizarre...
je crois que c'est passé, ou ça m'a bloquée, je sais pas...
mais comme c'est revenu je peux dire qu'il y a une recherche d'apaisement par l'arrachage du poil

presque 20 ans après, dans le livre d'A. Reynaud, je découvre l'existence de la trichotillomanie et je me dis que ça doit être ça et je me sens moins bizarre
j'en ai parlé qu'à la neuro psy qui m'a fait le bilan et prédiag, elle m'a dit que c'est une recherche de stimulation sensorielle

Et depuis deux ans ans et demi environ, j'ai une autre manie :
je touche mon menton, et si je sens affleurer un poil un peu dru, il FAUT que je l'enlève
son arrachage me procure un soulagement intense, une vraie délivrance
et là je suis mal car j'ai perdu une super pince à épiler, j'en ai une autre, mais l'effet n'est pas le même, j'ai plus de mal à attraper le poil, ça m'angoisse
au passage vous connaîtriez pas une marque, un type de pince à épiler?

En soi c'est plutôt bien, cette sensation (en fait je suis contente quand je sens le ou les poils qui ont repoussé, à l'idée que je vais pouvoir les arracher), mais le truc c'est que j'ai peur que ça devienne envahissant
quand je pars pour plusieurs jours j'emmène ma pince à épiler
si j'ai la sensation de ce poil dru qui dépasse, je panique, je suis très mal, il FAUT l'enlever

Je vais en parler à mon psychiatre, le fait d'en parler là, va pt être me débloquer mais c'était pour savoir si certains connaissaient la même chose
pour le pubis, j'ai découvert il y a pas si longtemps, que je pouvais les arracher avec une pince à épiler, idem, super sensation, je peux plus m'arrêter
enfin si au bout d'un moment quand même, c'est pas infini, et idem je me sens soulagée

autant dire que je ne suis JAMAIS allée chez une esthéticienne, et n'irai jamais, qu'on touche à mes poils grrrrr le coiffeur c'est limite aussi ( je trouve ça cher pour ce que c'est, j'aime bien me couper les cheveux, enfin quand je me suis bien massacrée plusieurs fois, j'y vais, une fois tous les 2-3 ans quoi)

[margotton91]

Bonjour,

J'ai un rapport particulier aux poils sur le visage. Cela est dû au fait que depuis l'adolescence, j'ai un dérèglement hormonal. Pendant de très nombreuses années, pour y remédier, j'ai pris un traitement médicamenteux. Désormais, sa prescription est très fortement encadrée car il peut avoir de graves effets secondaires. Heureusement pour moi, je suis passée au travers de ces effets secondaires mais je ne peux plus prendre ce traitement.
J'ai donc vu, quelques mois après l'arrêt, des poils disgracieux réapparaitrent à des endroits inappropriés pour une femme. Donc, dès que j'en vois ou en sens un, je l'arrache à la pince à épiler : pas pour la sensation, le plaisir procuré mais pour l'aspect esthétique.
Je n'ai jamais eu d'autre "manie". Quant au coiffeur, cela ne me déplaisait pas d'y aller jusqu'à il y a peu, seulement pour me faire couper les cheveux, rien d'autre. Désormais, cela devient compliqué à cause du masque que je ne supporte pas ou très, très difficilement, au prix d'un immense effort et j'en ai assez de faire des efforts... Cela me fatigue.

[Psyche25]

Bonjour, le topic date un petit peu mais j'aimerai parler de mon cas parce qu'il est très similaire au tien.
Ça doit faire 1 an que je le fais machinalement même sans m'en rendre compte aussi, mais à chaque fois que je le fais intentionnellement, ça me procure un plaisir que je ne pourrais même pas d'écrire, ça fait mal puis ça libère ? je sais pas comment dire.
Je m'attache aussi essentiellement les poils pubiens et parfois les cils..
Je suis un psy depuis quelques années pour une dépression avec trouble d'anxiété mais j'ai jamais osé parler de ce que je me faisais, j'ai l'impression que c'est honteux et qu'ils seraient dégoutés de savoir que je ferais ça, ou qu'ils se moqueraient..
alors je n'ai jamais tenté
Ce n'est pas trop grave car c'est pas voyant mais c'est dérangeant quand même de savoir que je fais ça sans m'arrêter et sans pour autant être aidée
Enfin bref, j'espère que t'en es sortie en tout cas et si c'est le cas tu pourras m'aiguiller sur le comment tu as fait !
Merci à toi

[Lilas]

Bonjour et bienvenue Psyche25,

Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?

• cliquer (en haut à droite) sur ton pseudo ;
• dans le menu qui apparaît, cliquer sur "Panneau de l'utilisateur" ;
• cliquer sur l'onglet "Profil" ;
• cliquer (à gauche) sur "Modifier la signature" ;
• préciser ton statut dans la zone d'édition
  (exemples : suspicion de TSA, TSA diagnostiqué, parent...) ;
• cliquer (en bas) sur "Envoyer".

Une petite présentation dans la section dédiée serait aussi appréciée.

[freeshost]

Bienvenue ! Psyche25 !

Pour en savoir plus le spectre autistique, il est possible de dévorer ici.

[Line1990]

Bonjour,

Je n'aime pas trop m'occuper de mes poils du coup je me fais épiler chez l'esthéticienne une fois par mois les jambes et le maillot simple et en plus, comme ça, ça repousse moins qu'avec le rasoir.

[EXIT]

Moi aussi. Je peux passer des heures avec une brucelles à m'enlever les poils des oreilles. C'est un peu bizarre, surtout que j'en ai pas des masses, mais j'adore tirer le poil qui pousse, ça me fait du bien, me soulage, c'est à la fois honteux, mais en même temps j'adore ceci....

[Lilas]

Modération (Lilas) : 
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).

[Hopeperanza]

Modération (Lilas) : Fusion de sujets

Bonsoir à toutes et à tous
Ma fille de 14 ans, tsa, souffre de la trichotillomanie depuis toujours.
Je n'arrive toujours pas à me faire une raison et j'en souffre énormément. Nous avions essayé plusieurs solutions douces, homéopathie, plantes, médiation. Refus de suivi psy hélas, et de notre coté j'avoue que vu son jeune âge je n'ai jamais voulu de médication. Le hasard de la vie, si on peut dire ça, a fait que je connaissais ce trouble avant d'avoir ma fille, plus jeune pendant mes études j'avais une amie qui en souffrait mais à un stade beaucoup plus avancé, à porter carrément des perruques en permanences. Je suis toujours en contact avec elle et je sais qu'elle avait suivi des innombrables thérapies sur Paris sans succès, des traitements lourds qui ont impacté sa vie de femme et de couple car à cause des médicaments et la dépendance engendrée elle ne pouvait envisager une grossesse.
Ma fille s'arrache les cheveux même quand elle n'est pas stressée, pendant les moments ou les émotions sont fortes, excitation, joie intense, pendant qu'elle écoute sa musique, quand elle est stressée, quand le temps est long est elle s'impatiente, quand elle est angoissée, bref, pour tout
Je ne sais plus que faire, je m'inquiète pour elle, la peur du regard des autres, les moqueries des camarades au collège, je cache les trous comme je peux, parfois c'est elle même qui me demande de le faire. j'ai tellement peur pour elle du monde extérieur qui n'est pas souvent bienveillant.
Merci de votre lecture et conseils.
Bonne soirée.

[Neverland]

Modération (Lilas) : Fusion de sujets

Bonsoir à toutes et à tous
Ma fille de 14 ans, tsa, souffre de la trichotillomanie depuis toujours.
Je n'arrive toujours pas à me faire une raison et j'en souffre énormément. Nous avions essayé plusieurs solutions douces, homéopathie, plantes, médiation. Refus de suivi psy hélas, et de notre coté j'avoue que vu son jeune âge je n'ai jamais voulu de médication. Le hasard de la vie, si on peut dire ça, a fait que je connaissais ce trouble avant d'avoir ma fille, plus jeune pendant mes études j'avais une amie qui en souffrait mais à un stade beaucoup plus avancé, à porter carrément des perruques en permanences. Je suis toujours en contact avec elle et je sais qu'elle avait suivi des innombrables thérapies sur Paris sans succès, des traitements lourds qui ont impacté sa vie de femme et de couple car à cause des médicaments et la dépendance engendrée elle ne pouvait envisager une grossesse.
Ma fille s'arrache les cheveux même quand elle n'est pas stressée, pendant les moments ou les émotions sont fortes, excitation, joie intense, pendant qu'elle écoute sa musique, quand elle est stressée, quand le temps est long est elle s'impatiente, quand elle est angoissée, bref, pour tout
Je ne sais plus que faire, je m'inquiète pour elle, la peur du regard des autres, les moqueries des camarades au collège, je cache les trous comme je peux, parfois c'est elle même qui me demande de le faire. j'ai tellement peur pour elle du monde extérieur qui n'est pas souvent bienveillant.
Merci de votre lecture et conseils.
Bonne soirée.

Je m'arrache les cheveux depuis mon enfance... Quand j'ai commencé à avoir un trou j'ai paniqué (j'en ai qu'un seul normalement et je crois que ça a repoussé !!!) ; j'ai pas su tout de suite que c'était ça - d'ailleurs j'en ai tjs douté mais bon. Je trouve ça tellement laid que j'essaie d'arrêter instantanément quand je m'en rends compte, au bout de plusieurs minutes en général.

Mes solutions :

- S'occuper les deux mains au maximum. En général j'arrache ou triture dès que j'ai une main de libre, c'est un réflexe. Y'a des "jouets" qui ont été conçus dans ce but, sinon un petit objet qu'elle aime bien, où il y a une partie mobile par exemple pour être dans l'action.

- Tirer sur le cheveu sans l'arracher... c'est super bizarre dit comme ça dans mon cas, ce qui me soulage ce n'est pas tant de l'arracher (quand j'étais enfant oui, et puis je découpais le bulbe, franchement y'a qu'ici que je peux avouer ça ), c'est la douleur provoquée en tirant dessus. Donc si vraiment ça me démange, je tire par ci, par là, en faisant attention à ne rien arracher même si parfois j'y vais trop fort et ça foire...

Je n'ai jamais su la cause mais à mon avis ce serait bien de la rechercher - dit-elle, après tant d'années - car c'est quand même un besoin d'évacuer une tension intérieure je pense, une forme d'automutilation.

Courage à vous deux

[Curiouser]

Modération (Curiouser) : 
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).

Tu peux déplacer ton témoignage dans ton fil de présentation, si tu le souhaites.

[Ostara]

J'ai un problème de dermatillomanie depuis l'adolescence,je pince ma peau jusqu'à me faire des petites plaies,avant c'étais un rituel qui durait des heures.

[Neverland]

Modération (Curiouser) : 
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).

Tu peux déplacer ton témoignage dans ton fil de présentation, si tu le souhaites.

J'ai pensé que faire part de pistes de solutions pouvait aider, qu'on soit diag ou non, la trichotillomanie n'étant pas spécifique au TSA. Pardon !

Je ne sais pas comment déplacer mon post

[Tugdual]

Ce n'est pas très grave en soi.

Mais le principe reste de ne pas poster dans cette section de témoignages/expériences personnels hors TSA.