[Index Humeur] Juste pour gueuler !
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Alors perso pour la housse de couette, j'ai miraculeusement trouvé sur un site une fois des housses avec des ouvertures dans les coins du haut pour pouvoir la tirer et la récupérer.
Sinon ma technique moi c'est la brutale :
-Je bataille pour rentrer les coins du haut de la couette d'abord dans la housse jusqu'à arriver aux coins du haut de la housse.
-Ensuite, je prends les 2 coins du haut dans mes mains en serrant fort et je secoue pour essayer de répartir au maximum la couette.
-Je redescends vers le bas pour essayer de réajuster et rentrer ce qui dépasse.
-Ensuite je remonte vers les 2 coins du haut pour secouer de nouveau en prenant bien soin de bien tenir les coins pour que les coins de la couette restent bien dans les coins de la housse...
-Ensuite je réajuste encore...
-Et je fais ça jusqu'à ce que ça me convienne et que y ait plus de bosse et que tout soit bien réparti.
Sinon ma technique moi c'est la brutale :
-Je bataille pour rentrer les coins du haut de la couette d'abord dans la housse jusqu'à arriver aux coins du haut de la housse.
-Ensuite, je prends les 2 coins du haut dans mes mains en serrant fort et je secoue pour essayer de répartir au maximum la couette.
-Je redescends vers le bas pour essayer de réajuster et rentrer ce qui dépasse.
-Ensuite je remonte vers les 2 coins du haut pour secouer de nouveau en prenant bien soin de bien tenir les coins pour que les coins de la couette restent bien dans les coins de la housse...
-Ensuite je réajuste encore...
-Et je fais ça jusqu'à ce que ça me convienne et que y ait plus de bosse et que tout soit bien réparti.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
-
- Prolifique
- Messages : 690
- Enregistré le : samedi 27 juin 2020 à 20:13
- Localisation : Région parisienne
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
TSA (diagnostic par psychiatre spécialisée, septembre 2020)
"Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne." Boris Vian
"Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne." Boris Vian
-
- Intarissable
- Messages : 5858
- Enregistré le : mercredi 8 avril 2015 à 13:13
- Localisation : Au pied des Pyrénées
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Sinon je me suis dit que la prochaine, je n'aurais qu'à me la coudre, avec des boutons qui remontent à la moitié des longs côtés !
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Magnifique !
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
-
- Familier
- Messages : 182
- Enregistré le : dimanche 19 juillet 2020 à 20:41
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Ma technique pour la housse de couette :
Je retourne la housse, je place mes mains à l’intérieur de la housse retournée, j’attrape les 2 coins de la couette à travers la housse et je retourne la housse toujours en tenant les 2 coins de couette.
Ensuite je mets un grosse pince à linge sur ces 2 coins, pour qu’ils ne bougent plus, et je déroule la housse sur la couette.
Je retourne la housse, je place mes mains à l’intérieur de la housse retournée, j’attrape les 2 coins de la couette à travers la housse et je retourne la housse toujours en tenant les 2 coins de couette.
Ensuite je mets un grosse pince à linge sur ces 2 coins, pour qu’ils ne bougent plus, et je déroule la housse sur la couette.
Diagnostiquée TSA (2021)
-
- Prolifique
- Messages : 2798
- Enregistré le : samedi 4 février 2017 à 20:07
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Pour la couette, ce qui fonctionne très bien,
mais un peu plus compliqué avec une housse de couette forme dite bouteille...
C'est bien avec des housses ouvertes entièrement en bas.
La technique dite "du burrito" !
(Ici par exemple)
https://youtu.be/SOHI11CFDuc
mais un peu plus compliqué avec une housse de couette forme dite bouteille...
C'est bien avec des housses ouvertes entièrement en bas.
La technique dite "du burrito" !
(Ici par exemple)
https://youtu.be/SOHI11CFDuc
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."
Antonio Machado
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."
Antonio Machado
-
- Prolifique
- Messages : 690
- Enregistré le : samedi 27 juin 2020 à 20:13
- Localisation : Région parisienne
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
J'ai essayé plusieurs techniques, la seule qui fonctionne pour moi c'est de rentrer à 4 pattes à l'intérieur de la housse, par-dessus la couette rentrée approximativement, et d'aller bien mettre les coins et aplatir de l'intérieur. C'est très sérieux.
Je me demande si le sadique qui a inventé la housse de couette est le même que celui qui a inventé le film étirable.
Faudrait des tortures spéciales en enfer pour ces gens-là.
Je me demande si le sadique qui a inventé la housse de couette est le même que celui qui a inventé le film étirable.
Faudrait des tortures spéciales en enfer pour ces gens-là.
TSA (diagnostic par psychiatre spécialisée, septembre 2020)
"Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne." Boris Vian
"Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne." Boris Vian
-
- Prolifique
- Messages : 1639
- Enregistré le : vendredi 17 septembre 2021 à 18:15
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Je crois que ouiPetronille a écrit : ↑vendredi 31 mars 2023 à 17:58 Je me demande si le sadique qui a inventé la housse de couette est le même que celui qui a inventé le film étirable.
Pour la housse de couette, j'utilise la même astuce que @CharlieFox - je retourne la housse, j'attrape les coins et je secoue tout très fort en pensant très fort à celui qui a inventé le film étirable - cela me donne suffisamment de la rage pour enfiler la housse rapidement
TSA SDI
"Il n'y a rien qui doive être craint dans la vie, il y a seulement quelque chose à comprendre" (Marie Curie)
"Il n'y a rien qui doive être craint dans la vie, il y a seulement quelque chose à comprendre" (Marie Curie)
-
- Prolifique
- Messages : 703
- Enregistré le : jeudi 2 février 2023 à 15:29
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
génial
Je ne suis a priori pas la seule à ne pas comprendre le principe..
La couette a fermeture éclair semble être absolument idéale.. En attendant d'en trouver une / tenter de la fabriquer, je vais prendre quelques notes de vos astuces pour voir si ça ne pourrait pas simplifier un peu les choses,
Il m'arrive de dormir sans la housse plusieurs soirs de suite faute d'être parvenue à la mettre correctement...
Alors @Tugdual, il faudrait un tuto "visuel"
J'ai du mal à m'imaginer entrer dans la housse,
Un peu flippant, souvenirs d'enfant où on se retrouve pommé sous la couette en pleine nuit, sans trouver d'issue..peut être
Je ne suis a priori pas la seule à ne pas comprendre le principe..
La couette a fermeture éclair semble être absolument idéale.. En attendant d'en trouver une / tenter de la fabriquer, je vais prendre quelques notes de vos astuces pour voir si ça ne pourrait pas simplifier un peu les choses,
Il m'arrive de dormir sans la housse plusieurs soirs de suite faute d'être parvenue à la mettre correctement...
Alors @Tugdual, il faudrait un tuto "visuel"
J'ai du mal à m'imaginer entrer dans la housse,
Un peu flippant, souvenirs d'enfant où on se retrouve pommé sous la couette en pleine nuit, sans trouver d'issue..peut être
En cours de diagnostic TSA
Diagnostiquée TDAH entre autre
Diagnostiquée TDAH entre autre
-
- Intarissable
- Messages : 6603
- Enregistré le : samedi 28 avril 2018 à 16:37
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Oui quelle galère mettre une housse de couette.
Moi aussi je rentre à l'intérieur pour placer les coins...
J'ai les yeux qui grattent depuis deux jours.
Une de mes élèves a dû me transmettre sa conjonctivite.
Pas trop envie d'aller chez le médecin mais c'est pénible.
Moi aussi je rentre à l'intérieur pour placer les coins...
J'ai les yeux qui grattent depuis deux jours.
Une de mes élèves a dû me transmettre sa conjonctivite.
Pas trop envie d'aller chez le médecin mais c'est pénible.
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
-
- Familier
- Messages : 182
- Enregistré le : dimanche 19 juillet 2020 à 20:41
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Pourquoi les gens (dans les commerces principalement) ne peuvent pas se contenter de dire bonjour, et se sentent obligés d’ajouter madame ou monsieur ?
Oui parce qu’en ce qui me concerne, les gens (surtout les plus âgés) me prennent (très) régulièrement pour un homme
Et ce ne pas qu’ils se trompent qui me dérange, puisque objectivement je ne suis pas du tout féminine, j’ai les cheveux rasés et je suis toujours habillée en jeans/baskets/sweat-shirt.
Mais le problème c’est que systématiquement ça attire l’attention sur moi. En général ils se rendent rapidement compte de l’erreur, du coup ils s’excusent, parfois ils argumentent en disant que c’est à cause de mes cheveux rasés… Et à chaque fois l’attention de tous les gens présents se porte sur moi, et ça c’est juste insupportable pour moi
Oui parce qu’en ce qui me concerne, les gens (surtout les plus âgés) me prennent (très) régulièrement pour un homme
Et ce ne pas qu’ils se trompent qui me dérange, puisque objectivement je ne suis pas du tout féminine, j’ai les cheveux rasés et je suis toujours habillée en jeans/baskets/sweat-shirt.
Mais le problème c’est que systématiquement ça attire l’attention sur moi. En général ils se rendent rapidement compte de l’erreur, du coup ils s’excusent, parfois ils argumentent en disant que c’est à cause de mes cheveux rasés… Et à chaque fois l’attention de tous les gens présents se porte sur moi, et ça c’est juste insupportable pour moi
Diagnostiquée TSA (2021)
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Je comprends tellement ! Je me fais régulièrement appeler "Monsieur", bien que j'ai une masse capillaire assez importante mais comme j'ai un style vestimentaire très masculin, j'ai souvent droit à ça...CharlieFox a écrit : ↑samedi 1 avril 2023 à 18:51 Pourquoi les gens (dans les commerces principalement) ne peuvent pas se contenter de dire bonjour, et se sentent obligés d’ajouter madame ou monsieur ?
Oui parce qu’en ce qui me concerne, les gens (surtout les plus âgés) me prennent (très) régulièrement pour un homme
Et ce ne pas qu’ils se trompent qui me dérange, puisque objectivement je ne suis pas du tout féminine, j’ai les cheveux rasés et je suis toujours habillée en jeans/baskets/sweat-shirt.
Mais le problème c’est que systématiquement ça attire l’attention sur moi. En général ils se rendent rapidement compte de l’erreur, du coup ils s’excusent, parfois ils argumentent en disant que c’est à cause de mes cheveux rasés… Et à chaque fois l’attention de tous les gens présents se porte sur moi, et ça c’est juste insupportable pour moi
Je ne le prends pas mal lorsqu'on se trompe parce que je peux comprendre la confusion mais ce qui me gêne, c'est que je n'ose pas reprendre les gens pour leur dire que c'est pas "Monsieur" mais "Madame" ou "Mademoiselle".
Après, je sais que ça m'a plusieurs fois sauvé, notamment lors de sorties en pleine nuit en extérieur où je rentrais seule chez moi (notamment à l'époque où
j'avais une vie étudiante assez intense) et où j'aurais pu me faire agresser. Disons que j'ai pu croiser des profils pas nets du tout dans la rue et quand j'étais avec d'autres filles, ils se comportaient de manière pas net en passant vers nous. Je pense que si je n'avais pas une démarche masculine et un style masculin, j'aurais été agressée sexuellement, sans aucun doute.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Je suis un homme (mais peu viriliste ) et ça fait marrant que quelques personnes en Suisse, de loin pas la majorité, me disent en me croisant "Bonjour, monsieur".
Si j'habitais une petite commune suisse où "tout le monde se connaît", on (la plupart des habitants de cette commune) me dirait "bonjour, /prénom/" voire "salut, /prénom/". [Ou "Gruëzi (ou Grüessesch, ou Tagvoll, ou buon gioron, ou ciao, ou... selon les régions linguistiques), /prénom/" voire "Hallo, /prénom/".]
Habitant dans une petite ville (ou une "moyenne commune") suisse, moins de 5 % (c'est une estimation au jugé, pas une comptabilisation statistique ) des personnes avec lesquelles nous ne nous connaissons pas me salue de quelque manière. Parmi ces moins de 5 %, la plupart me disent simplement "Bonjour" (la "prévalence" augmente (évidemment, et en approchant les 100 %) dans le contexte des services et la proximité où une certaine politesse est bienséante, fait partie des règles (magasins, pharmacies, entrée à proximité du chauffeur de bus, bureaux administratifs, réceptions, police, bars, cafés, restaurants, médecins, psychologues, pharmaciens, etc.), donc en gros, les salutations de bases sont (en général) une norme sociale rapidement intériorisées par les personnes conscientes qu'elles ont des rôles de prestataires. Par contre, quand elles quittent ces rôles, elles redeviennent des citoyens anonymes (moins dans les communes de peu d'habitants), qui, dans la rue, vous diront en général "bonjour" (voire "salut" si vous avez noué une certaine (pas forcément forte) complicité) si elles se rappellent vous avoir déjà vu. Dans des grandes villes (Lausanne < Zurich < Paris < Rome < Madrid < Berlin < Calcutta < Singapour < Bogota < New York < Londres < Bangkok < Delhi), la prévalence de salutations à des personnes "on ne se connaît pas" se réduira. Mais les différentes cultures peuvent aussi être un facteur important dans les habitudes de salutations (facteur que je n'ai pas assez étudié). Autrement, en Suisse (où je vis), il y a une infime minorité (moins de 1 %) de personnes inconnues (nous ne nous sommes jamais vues et elles n'ont aucun rôle de prestataires) qui me disent "salut" comme si nous nous connaissions. Elles y vont vite en besogne concernant le développement de relations (autrement dit, elles mettent la charrue avant les bœufs en brûlant les étapes, parfois à brûle-pourpoint ; la confiance met en général du temps à se développer, mais certaines personnes peuvent être très pressées de passer aux familiarités ).
Il est vrai que j'ai déjà vu plusieurs femmes autistes avoir une apparence visuelle qui serait celle, dans certaines normes sexistes, attendu chez un homme (de préférence cis, hétéro et viriliste ).
En tout cas, je n'aime pas non plus en général être au centre des attentions dans la rue. Si j'étais "sur scène", ce serait un brin différent, car j'aurais un rôle de prestataire envers laquelle personne les "clients" auraient des attentes. Ce ne serait pas forcément agréable. Mais si j'avais décidé d'être "sur scène", ce serait après une décision mûrement réfléchie, où l'ensemble des arguments pour aller "sur scène" aurait pris le dessus sur l'ensemble des arguments pour ne pas aller "sur scène".
Dans la rue, ça me dérange moins d'autant plus s'il y a moins de personnes qui me regardent. Car, dans la rue, je n'ai aucun rôle de prestataire (sauf situations spéciales (où je dois intervenir, où je suis sollicité ; en général, ce sont des situations où une personne est en danger ou me demande de l'aide), mais comme ce sont des situations spéciales, imprévues, c'est plus de l'aide imprévue que de la prestation, laquelle implique des attentes prévues). S'il y a beaucoup de personnes qui me regardent, je commencerais à me demander pourquoi, voire à mettre les voiles, sans toutefois sans changement mon rythme de marche, faisant comme si de rien n'était (si j'accélère le pas, ça va attirer encore plus l'attention, voire "confirmer" aux passants qui me regardent qu'il y a quelque chose "pas normal"). Un truc pour faire la part des choses est d'observer plus précisément vers où/quoi/quoi se porte l'attention des personnes (est-ce moi le plus grand pôle d'attraction ? y a-t-il d'autres personnes qui attirent l'attention ? font-elles quelque chose de spécial (me fuir, m'approcher, rester à la même distance, s'énerver, rester calmes, etc.) en plus de me regarder ?), voire de poser la question à une personne, ce qui n'est pas forcément pour une personne autiste.
Mais c'est intéressant de voir que des situations spéciales peuvent attirer l'attention (certaines personnes qui cherchent à se faire remarquer utilisent régulièrement des simulacres de situations spéciales, c'est un exemple de bidouillage social) et décoller d'autres personnes de leurs smartphones. (hmmm... faudrait peut-être nuancer... certaines personnes sont incorrigiblement rivées sur leurs smartphones, quitte à tomber d'une falaise ou à ne pas prêter aux voitures...)
Puis "Monsieur" ou "Madame" a une certaine connotation sociale, souvent de respect*. On ne dit pas "le monsieur" ou "la (ma)dame" comme on dit "l'homme" ou "la femme". *Bon, pour compliquer encore plus la donne (le monde social est des plus complexes ), selon le ton et la situation voire les personnes en présence, "monsieur" et "madame" peuvent signifier la fermeté, la déception, la prise de distance, la désapprobation, "shocking !", l'outrance ("je suis outré"), etc. Bon, on est bien loin de la "simple" salutation.
Bon, je n'ai jamais eu de situation où on m'a appelé "madame" dans la rue. Faut dire que... je n'ai pas vraiment les apparences visuelles pour (traits du visages, cheveux courts, yeux, habillement, démarche).
Par contre, il m'est arrivé qu'on m'envoie du courrier avec "Madame", très sûrement parce que la personne ne m'a jamais vu, ne s'est pas informée sur moi, a pris mon prénom (faut dire, pas typiquement suisse ou francophone ) pour un prénom féminin (il existe aussi les stéréotypes de prénoms, tout comme les stéréotypes de voix ; pas seulement des stéréotypes visuels).
On voit bien que, chez la grande majorité des personnes non autistes, le sexe de la personne a une forte importance quant à l'activité de stéréotypes de genres (à grande majorité des stéréotypes cisgenres) : lors de tests, ou au quotidien, on fait observer (regarder, écouter, sentir, etc.) des choses (des images, des sons de voix, des vêtements, des parfums, des métiers, des plats, des morceaux de musique, etc.) à des personnes et on leur demande si c'est plutôt "d'homme ou de femme", la plupart des personnes répondront très rapidement (système 1) à la plupart de ce genre de questions, ces questions activent ou renforcent les stéréotypes (préexistants voire nouveaux) de genre.
Mais pourquoi certaines personnes rajoutent-elles "monsieur" ou "madame" après "bonjour" ? Probablement que marquer le genre est pour elle une forme de respect, voire elles pensent que vous attachez de l'importance à marquer le genre (notamment si vous correspondez à des stéréotypes de genre (votre visage, votre pilosité, votre habillement, votre peau, etc.) ou si vous avez une certaine attitude (visage sérieux ; énervé ; voire condescendant ; etc., tout ce qui évoque la tension, le stress ; ce sera moins le cas si on vous sent relaxé, si vous aimez l'humour, la rigolade, souriez (sans éclater de rire, cela dit)).
Bon, tout ce que je viens de dire n'est pas à considérer dans un absolu universel et immuable. Tout cela varie d'une culture à l'autre, d'un contexte à l'autre (l'entrée dans certains contextes pouvant activer ou renforcer des stéréotypes, la sortie de ces contextes pouvant désactiver ou atténuer ces stéréotypes), d'une personne à l'autre, d'une époque à l'autre.
Après, ça peut aussi être par habitude / culture (culture ethnique, culture contextuelle, culture de rôle (les rôles prestataires)) que certaines personnes rajoutent "monsieur" ou "madame" à tout le monde, pas seulement à vous. Faut donc pas forcément "prendre les choses perso" (mais qu'est-ce qui fait qu'on peut prendre les choses personnellement ? Bon, je ne vais pas allonger plus que ça mon message avec ma pensée divergente, arborescente, ma curiosité diversifiée. mais retenons en bref la mauvaise estime de soi, le manque de confiance en soi et autrui, le refus du hasard (pas mal de personnes autistes détestent les imprévus, mais le refus du hasard peut toucher toute personne, qu'elle soit autiste ou non, c'est une question sociétale, philosophique, régulièrement (mais pas assez à mon goût ) mise sur le plateau des débats), le manque de repos (bon, ça, on ne choisit pas toujours... selon nos vécus), la méconnaissance de soi-même (Nosce te ipsum, Gnothi seauton ; mais bon, l'usage de l'impératif donne des airs d'injonction à la mode "self-help" et développement personnel "sois maître de ta vie", or, on ne peut pas pas tout contrôler, loin de là. ), les masques sociaux (camouflages sociaux, qui ne sont pas propres aux personnes autistes, mais se retrouvent dans toutes les catégories de population stigmatisées, invisibilisées, discriminées de quelque manière).
Ça attire l'attention sur toi, dis-tu. Il y a une part de vrai. Le fait qu'on rajoute "monsieur" ou "madame" en rajoute, voire "la personne prestataire en fait (presque) un peu trop" (joue trop la comédie au point que ça en devient inauthentique). Mais il se peut que l'attention soit portée vers toi en raison d'autres facteurs (non incompatibles avec le rajout de "monsieur" ou "madame"). L'attention peut être portée vers toi simplement parce que : certains clients à la caisse sont pressés (t'es trop lent à leurs goûts), certains clients sont attentifs au rythme des différentes caisses et vont regarder où aller le plus vite (ils sont aussi pressés donc ), certains clients te trouvent bizarre (que ce soit à la caisse ou ailleurs), certaines personnes (notamment non autistes) ont intériorisé la norme "toute personne a besoin d'attention, de bienveillance, de confiance et de validation" donc vont se montrer attentionnées, bienveillantes, souriantes, proactives, communicatives, ce que les personnes autistes n'attendent pas forcément.
Attendez ! Je n'ai pas pas fini. Promis, ce sera le dernier paragraphe, mais je ne peux pas passer outre ce point : le besoin d'apostropher ou d'être apostrophé. Les personnes proches vont souvent s'appeler par leurs prénoms ou par des mots qui indiquent la relation (notamment familiale) : mon fils, ma fille, fiston, fillette, sœurette, papa, maman, frérot, frangin, frangine, Opa, Oma, mummy, daddy, etc. Quand les personnes ne se connaissent pas ou ont des rôles prestataires, on va rarement dire le prénom. Ce sera "Monsieur" ou "Madame" le plus souvent (Mr, Mrs, Herr, Frau, etc.), avec éventuellement le nom de famille ("Monsieur Bonvin") si on a le rôle de prestataire et si la personne avec le rôle de prestataire connaît le nom de famille. Ce sera plus souvent le cas dans certaines prestations (hôtellerie) que d'autres (magasins) ou lors de relations prestataire-client régulières ou suffisamment longues (sauf exceptions ). Remarquez que ça peut être régulièrement le cas (voire une norme) dans des contextes officiels, formels, cérémoniels, pénaux (bon, il peut arriver qu'on cite même le prénom suivi du nom). En général, beaucoup de personnes n'aiment pas qu'on parle devant elles en leur disant "elle, elle..." ou "lui, il..." Donc, dans les contextes où la norme est "monsieur/madame", on dira "monsieur" ou "madame" (parfois avec le nom de famille après, selon les contextes). Dans les contextes sans cette norme (notamment dans la rue), on apostrophe en général peu, mais parfois avec "Monsieur" ou "Madame", cela peut traduire la volonté de confirmer une certaine confiance ou de vouloir développer un brin plus (sans trop de familiarités en général). Dans les relations fort développées et sans ambiguïtés, le prénom va souvent faire sa place. Mais, de nouveau, ce que je dis n'est pas universel : ça change selon la culture, le contexte, le groupe social (par exemple la famille, l'entreprise, etc.), la personne, et ça évolue. Je ne connais pas vraiment la culture japonaise ou la culture cri, je ne connais pas la culture dans les banques suisses, je ne connais pas beaucoup les normes dans les partis politiques, notamment les partis politiques dont je suis idéologiquement éloignés ( ), je connais mieux les habitudes des personnes autistes, de certaines personnes amatrices de poker (moins les personnes professionnelles de poker), de plusieurs personnes de ma famille, de certaines personnes complotistes (m'étant intéressé au complotisme ). La carte n'est pas le territoire. La théorie n'est pas la pratique. Et vice et versa, comme chanteraient Les Inconnus.
Si j'habitais une petite commune suisse où "tout le monde se connaît", on (la plupart des habitants de cette commune) me dirait "bonjour, /prénom/" voire "salut, /prénom/". [Ou "Gruëzi (ou Grüessesch, ou Tagvoll, ou buon gioron, ou ciao, ou... selon les régions linguistiques), /prénom/" voire "Hallo, /prénom/".]
Habitant dans une petite ville (ou une "moyenne commune") suisse, moins de 5 % (c'est une estimation au jugé, pas une comptabilisation statistique ) des personnes avec lesquelles nous ne nous connaissons pas me salue de quelque manière. Parmi ces moins de 5 %, la plupart me disent simplement "Bonjour" (la "prévalence" augmente (évidemment, et en approchant les 100 %) dans le contexte des services et la proximité où une certaine politesse est bienséante, fait partie des règles (magasins, pharmacies, entrée à proximité du chauffeur de bus, bureaux administratifs, réceptions, police, bars, cafés, restaurants, médecins, psychologues, pharmaciens, etc.), donc en gros, les salutations de bases sont (en général) une norme sociale rapidement intériorisées par les personnes conscientes qu'elles ont des rôles de prestataires. Par contre, quand elles quittent ces rôles, elles redeviennent des citoyens anonymes (moins dans les communes de peu d'habitants), qui, dans la rue, vous diront en général "bonjour" (voire "salut" si vous avez noué une certaine (pas forcément forte) complicité) si elles se rappellent vous avoir déjà vu. Dans des grandes villes (Lausanne < Zurich < Paris < Rome < Madrid < Berlin < Calcutta < Singapour < Bogota < New York < Londres < Bangkok < Delhi), la prévalence de salutations à des personnes "on ne se connaît pas" se réduira. Mais les différentes cultures peuvent aussi être un facteur important dans les habitudes de salutations (facteur que je n'ai pas assez étudié). Autrement, en Suisse (où je vis), il y a une infime minorité (moins de 1 %) de personnes inconnues (nous ne nous sommes jamais vues et elles n'ont aucun rôle de prestataires) qui me disent "salut" comme si nous nous connaissions. Elles y vont vite en besogne concernant le développement de relations (autrement dit, elles mettent la charrue avant les bœufs en brûlant les étapes, parfois à brûle-pourpoint ; la confiance met en général du temps à se développer, mais certaines personnes peuvent être très pressées de passer aux familiarités ).
Il est vrai que j'ai déjà vu plusieurs femmes autistes avoir une apparence visuelle qui serait celle, dans certaines normes sexistes, attendu chez un homme (de préférence cis, hétéro et viriliste ).
En tout cas, je n'aime pas non plus en général être au centre des attentions dans la rue. Si j'étais "sur scène", ce serait un brin différent, car j'aurais un rôle de prestataire envers laquelle personne les "clients" auraient des attentes. Ce ne serait pas forcément agréable. Mais si j'avais décidé d'être "sur scène", ce serait après une décision mûrement réfléchie, où l'ensemble des arguments pour aller "sur scène" aurait pris le dessus sur l'ensemble des arguments pour ne pas aller "sur scène".
Dans la rue, ça me dérange moins d'autant plus s'il y a moins de personnes qui me regardent. Car, dans la rue, je n'ai aucun rôle de prestataire (sauf situations spéciales (où je dois intervenir, où je suis sollicité ; en général, ce sont des situations où une personne est en danger ou me demande de l'aide), mais comme ce sont des situations spéciales, imprévues, c'est plus de l'aide imprévue que de la prestation, laquelle implique des attentes prévues). S'il y a beaucoup de personnes qui me regardent, je commencerais à me demander pourquoi, voire à mettre les voiles, sans toutefois sans changement mon rythme de marche, faisant comme si de rien n'était (si j'accélère le pas, ça va attirer encore plus l'attention, voire "confirmer" aux passants qui me regardent qu'il y a quelque chose "pas normal"). Un truc pour faire la part des choses est d'observer plus précisément vers où/quoi/quoi se porte l'attention des personnes (est-ce moi le plus grand pôle d'attraction ? y a-t-il d'autres personnes qui attirent l'attention ? font-elles quelque chose de spécial (me fuir, m'approcher, rester à la même distance, s'énerver, rester calmes, etc.) en plus de me regarder ?), voire de poser la question à une personne, ce qui n'est pas forcément pour une personne autiste.
Mais c'est intéressant de voir que des situations spéciales peuvent attirer l'attention (certaines personnes qui cherchent à se faire remarquer utilisent régulièrement des simulacres de situations spéciales, c'est un exemple de bidouillage social) et décoller d'autres personnes de leurs smartphones. (hmmm... faudrait peut-être nuancer... certaines personnes sont incorrigiblement rivées sur leurs smartphones, quitte à tomber d'une falaise ou à ne pas prêter aux voitures...)
Puis "Monsieur" ou "Madame" a une certaine connotation sociale, souvent de respect*. On ne dit pas "le monsieur" ou "la (ma)dame" comme on dit "l'homme" ou "la femme". *Bon, pour compliquer encore plus la donne (le monde social est des plus complexes ), selon le ton et la situation voire les personnes en présence, "monsieur" et "madame" peuvent signifier la fermeté, la déception, la prise de distance, la désapprobation, "shocking !", l'outrance ("je suis outré"), etc. Bon, on est bien loin de la "simple" salutation.
Bon, je n'ai jamais eu de situation où on m'a appelé "madame" dans la rue. Faut dire que... je n'ai pas vraiment les apparences visuelles pour (traits du visages, cheveux courts, yeux, habillement, démarche).
Par contre, il m'est arrivé qu'on m'envoie du courrier avec "Madame", très sûrement parce que la personne ne m'a jamais vu, ne s'est pas informée sur moi, a pris mon prénom (faut dire, pas typiquement suisse ou francophone ) pour un prénom féminin (il existe aussi les stéréotypes de prénoms, tout comme les stéréotypes de voix ; pas seulement des stéréotypes visuels).
On voit bien que, chez la grande majorité des personnes non autistes, le sexe de la personne a une forte importance quant à l'activité de stéréotypes de genres (à grande majorité des stéréotypes cisgenres) : lors de tests, ou au quotidien, on fait observer (regarder, écouter, sentir, etc.) des choses (des images, des sons de voix, des vêtements, des parfums, des métiers, des plats, des morceaux de musique, etc.) à des personnes et on leur demande si c'est plutôt "d'homme ou de femme", la plupart des personnes répondront très rapidement (système 1) à la plupart de ce genre de questions, ces questions activent ou renforcent les stéréotypes (préexistants voire nouveaux) de genre.
Mais pourquoi certaines personnes rajoutent-elles "monsieur" ou "madame" après "bonjour" ? Probablement que marquer le genre est pour elle une forme de respect, voire elles pensent que vous attachez de l'importance à marquer le genre (notamment si vous correspondez à des stéréotypes de genre (votre visage, votre pilosité, votre habillement, votre peau, etc.) ou si vous avez une certaine attitude (visage sérieux ; énervé ; voire condescendant ; etc., tout ce qui évoque la tension, le stress ; ce sera moins le cas si on vous sent relaxé, si vous aimez l'humour, la rigolade, souriez (sans éclater de rire, cela dit)).
Bon, tout ce que je viens de dire n'est pas à considérer dans un absolu universel et immuable. Tout cela varie d'une culture à l'autre, d'un contexte à l'autre (l'entrée dans certains contextes pouvant activer ou renforcer des stéréotypes, la sortie de ces contextes pouvant désactiver ou atténuer ces stéréotypes), d'une personne à l'autre, d'une époque à l'autre.
Après, ça peut aussi être par habitude / culture (culture ethnique, culture contextuelle, culture de rôle (les rôles prestataires)) que certaines personnes rajoutent "monsieur" ou "madame" à tout le monde, pas seulement à vous. Faut donc pas forcément "prendre les choses perso" (mais qu'est-ce qui fait qu'on peut prendre les choses personnellement ? Bon, je ne vais pas allonger plus que ça mon message avec ma pensée divergente, arborescente, ma curiosité diversifiée. mais retenons en bref la mauvaise estime de soi, le manque de confiance en soi et autrui, le refus du hasard (pas mal de personnes autistes détestent les imprévus, mais le refus du hasard peut toucher toute personne, qu'elle soit autiste ou non, c'est une question sociétale, philosophique, régulièrement (mais pas assez à mon goût ) mise sur le plateau des débats), le manque de repos (bon, ça, on ne choisit pas toujours... selon nos vécus), la méconnaissance de soi-même (Nosce te ipsum, Gnothi seauton ; mais bon, l'usage de l'impératif donne des airs d'injonction à la mode "self-help" et développement personnel "sois maître de ta vie", or, on ne peut pas pas tout contrôler, loin de là. ), les masques sociaux (camouflages sociaux, qui ne sont pas propres aux personnes autistes, mais se retrouvent dans toutes les catégories de population stigmatisées, invisibilisées, discriminées de quelque manière).
Ça attire l'attention sur toi, dis-tu. Il y a une part de vrai. Le fait qu'on rajoute "monsieur" ou "madame" en rajoute, voire "la personne prestataire en fait (presque) un peu trop" (joue trop la comédie au point que ça en devient inauthentique). Mais il se peut que l'attention soit portée vers toi en raison d'autres facteurs (non incompatibles avec le rajout de "monsieur" ou "madame"). L'attention peut être portée vers toi simplement parce que : certains clients à la caisse sont pressés (t'es trop lent à leurs goûts), certains clients sont attentifs au rythme des différentes caisses et vont regarder où aller le plus vite (ils sont aussi pressés donc ), certains clients te trouvent bizarre (que ce soit à la caisse ou ailleurs), certaines personnes (notamment non autistes) ont intériorisé la norme "toute personne a besoin d'attention, de bienveillance, de confiance et de validation" donc vont se montrer attentionnées, bienveillantes, souriantes, proactives, communicatives, ce que les personnes autistes n'attendent pas forcément.
Attendez ! Je n'ai pas pas fini. Promis, ce sera le dernier paragraphe, mais je ne peux pas passer outre ce point : le besoin d'apostropher ou d'être apostrophé. Les personnes proches vont souvent s'appeler par leurs prénoms ou par des mots qui indiquent la relation (notamment familiale) : mon fils, ma fille, fiston, fillette, sœurette, papa, maman, frérot, frangin, frangine, Opa, Oma, mummy, daddy, etc. Quand les personnes ne se connaissent pas ou ont des rôles prestataires, on va rarement dire le prénom. Ce sera "Monsieur" ou "Madame" le plus souvent (Mr, Mrs, Herr, Frau, etc.), avec éventuellement le nom de famille ("Monsieur Bonvin") si on a le rôle de prestataire et si la personne avec le rôle de prestataire connaît le nom de famille. Ce sera plus souvent le cas dans certaines prestations (hôtellerie) que d'autres (magasins) ou lors de relations prestataire-client régulières ou suffisamment longues (sauf exceptions ). Remarquez que ça peut être régulièrement le cas (voire une norme) dans des contextes officiels, formels, cérémoniels, pénaux (bon, il peut arriver qu'on cite même le prénom suivi du nom). En général, beaucoup de personnes n'aiment pas qu'on parle devant elles en leur disant "elle, elle..." ou "lui, il..." Donc, dans les contextes où la norme est "monsieur/madame", on dira "monsieur" ou "madame" (parfois avec le nom de famille après, selon les contextes). Dans les contextes sans cette norme (notamment dans la rue), on apostrophe en général peu, mais parfois avec "Monsieur" ou "Madame", cela peut traduire la volonté de confirmer une certaine confiance ou de vouloir développer un brin plus (sans trop de familiarités en général). Dans les relations fort développées et sans ambiguïtés, le prénom va souvent faire sa place. Mais, de nouveau, ce que je dis n'est pas universel : ça change selon la culture, le contexte, le groupe social (par exemple la famille, l'entreprise, etc.), la personne, et ça évolue. Je ne connais pas vraiment la culture japonaise ou la culture cri, je ne connais pas la culture dans les banques suisses, je ne connais pas beaucoup les normes dans les partis politiques, notamment les partis politiques dont je suis idéologiquement éloignés ( ), je connais mieux les habitudes des personnes autistes, de certaines personnes amatrices de poker (moins les personnes professionnelles de poker), de plusieurs personnes de ma famille, de certaines personnes complotistes (m'étant intéressé au complotisme ). La carte n'est pas le territoire. La théorie n'est pas la pratique. Et vice et versa, comme chanteraient Les Inconnus.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Intarissable
- Messages : 7750
- Enregistré le : dimanche 19 mai 2013 à 12:03
- Localisation : En haut à gauche
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Le 29 février, c'est comme David Guetta : il revient tous les 4 ans et on se demande pourquoi.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
-
- Familier
- Messages : 182
- Enregistré le : dimanche 19 juillet 2020 à 20:41
Re: [Index Humeur] Juste pour gueuler !
Je suis tout à fait d’accord, il s’agit de correspondre à une norme sexiste.freeshost a écrit : ↑lundi 3 avril 2023 à 2:02 Il est vrai que j'ai déjà vu plusieurs femmes autistes avoir une apparence visuelle qui serait celle, dans certaines normes sexistes, attendu chez un homme (de préférence cis, hétéro et viriliste ).
Par contre, il m'est arrivé qu'on m'envoie du courrier avec "Madame", très sûrement parce que la personne ne m'a jamais vu, ne s'est pas informée sur moi, a pris mon prénom (faut dire, pas typiquement suisse ou francophone ) pour un prénom féminin (il existe aussi les stéréotypes de prénoms, tout comme les stéréotypes de voix ; pas seulement des stéréotypes visuels).
Biologiquement je suis une femme, je n’ai absolument aucun problème avec ça. En revanche, je ne me reconnais pas du tout dans la représentation que notre société renvoie de la femme.
Et je n’ai jamais compris pourquoi la plupart des femmes se forcent (oui parce que j’ai du mal à imaginer que ce soit un plaisir) à porter des talons hauts, mettre des vêtements ultra serrés, des matières textiles inconfortables, supporter du maquillage, des bijoux…
Pour moi ça s’apparente à un déguisement voire de la torture
Je préfère largement choisir mes vêtements pour leur côté confortable et pratique !
Contrairement à toi Freeshost, ce n’est pas du courrier où ils se sont trompés de genre, mais sur mon nouveau passeport, il y a 15 ans. Et pourtant je n’ai pas un prénom qui porte à confusion, en revanche c’est sûr que la photo d’identité aurait pu faire penser à un homme.
Je ne m’en étais aperçue qu’une fois rentrée chez moi, j’avais dû retourner à la mairie, et alors que j’arrivais au guichet, un homme est entré faire la queue au guichet et m’a dit « bonjour monsieur «
Diagnostiquée TSA (2021)