CATL, le plus grand fabricant mondial de batteries lithium-ion avec une part de marché mondial de 23 %, vient d’annoncer une percée majeure qui a permis de faire passer la densité d’énergie des batteries lithium-ion à 500 Wh/kg. Pour mieux apprécier cette avancée, les véhicules Tesla qui sont réputés comme très performants en termes de distances parcourues par charge ont des batteries dont la puissance nominale est comprise entre 272-296 Wh/kg. Avec cette montée en puissance de ces batteries, l’entreprise projette d’alimenter les avions électriques commerciaux en plus des voitures électriques. Et le point intéressant dans cette annonce est que CATL s’engage à entamer la production en série de ces batteries au cours de cette année.
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Cependant, il n’y a pas que CATL qui a effectué des percées technologiques en matière de production de batteries à haute densité.
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Amprius Technologies, un fabricant de batteries au lithium-ion, commercialise depuis 2022 des batteries de 450 Wh/kg. Cette même entreprise a annoncé en mars dernier la fabrication de cellules lithium-ion, basées sur la plate-forme d’anode de silicium, d’une densité d’énergie de plus de 500 wattheures par kilogramme (Wh/kg) et plus de 1 300 wattheures par litre (Wh/l).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Après plus d'un siècle de toute puissance, l'industrie automobile européenne fait face à une situation critique : le 8 juin 2022, le Parlement européen a voté la fin de la vente de véhicules neufs thermiques à l'horizon 2035. Rendue nécessaire par l'impératif climatique, cette décision entraîne une transformation à marche forcée vers le tout électrique. Alors que les Chinois et Américains proposent déjà leurs modèles 100% électriques, pourquoi un tel retard des constructeurs européens ? Que ce soit au Parlement européen, au Salon de l'automobile de Paris, dans les usines Renault, dans les nouvelles usines de batteries des Hauts-de-France ou au GIEC, les acteurs de cette révolution décryptent ce bouleversement inédit.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Selon une étude d’UFC-Que Choisir, l’actuelle étiquette-énergie ne permet pas d’orienter les consommateurs vers les véhicules électriques les moins polluants. L’association pointe notamment que ces voitures obtiennent le même classement, malgré des écarts considérables en termes d’émission de gaz à effet de serre lorsque l’on prend en compte l’ensemble du cycle de vie.
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L’étiquette-énergie repose uniquement sur les émissions à l’usage. Or, tous les véhicules électriques émettent 0 gramme de CO2 au kilomètre, ils reçoivent donc tous le meilleur classement. Mais l’UFC-Que Choisir a calculé les émissions sur l’ensemble du cycle de vie, afin de prendre en compte « la production d’une voiture électrique qui est plus émettrice que celle d’une voiture thermique du fait de la fabrication de la batterie ».
Résultat, certains véhicules sont bien moins verts que d’autres. L’association donne un exemple : « Sur le cycle de vie, une Dacia Spring émet 10 tonnes de CO2eq contre près de 25 tonnes pour une BMW iX xDrive50. » Ainsi, ce dernier modèle est plus proche en termes d’émission de petites voitures à essences.
Plus généralement, l’UFC Que-Choisir rappelle que pour « limiter les émissions d’une voiture électrique sur l’ensemble de son cycle de vie, la batterie installée doit être d’une capacité raisonnable, généralement associée à un poids limité ».
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).