Maitriser le niveau sonore et émotionnel

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
Hopeperanza
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Maitriser le niveau sonore et émotionnel

Message par Hopeperanza »

Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "L'Espace TSA".


Bonsoir à tous,
j'essaye de comprendre, de savoir si d'autres personnes vivent la même chose et quelles solutions elles ont trouvé pour remédier à tout ça.
Avez-vous tendance à parler fort sans vous rendre compte? est-ce que ça arrive qu'on vous reproche de parler fort/crier pendant une discussion/échange, donner l'impression que vous êtes énervés alors que pour vous pas du tout, vous êtes juste dans l'émotion de ce que vous raconter, avoir ce sentiment de revivre l'émotion de ce que vous racontez comme si c'était arrivé la veille mais sans se rendre compte que l'autre en face le prend comme une agression contre lui, colère, énervements...alors que vous êtes enfermé dans votre bulle émotionnelle qui n'a rien à voir avec l'autre et sans se rendre compte que la personne en face se sent agressée.
Merci de vos retours.
Bonne soirée.
Diagnostiquée TDAH, HPI, traits autistiques confirmés par psychiatre et maman d'une ado TSA
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Lilas
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Re: Maitriser le niveau sonore et émotionnel

Message par Lilas »

Je me suis permis de corriger le titre : je pense que tu voulais dire émotionnel et non immotionnel...
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)

Mes romans :
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lulamae
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Re: Maitriser le niveau sonore et émotionnel

Message par lulamae »

Hopeperanza a écrit : samedi 11 mars 2023 à 21:20 Avez-vous tendance à parler fort sans vous rendre compte? est-ce que ça arrive qu'on vous reproche de parler fort/crier pendant une discussion/échange, donner l'impression que vous êtes énervés alors que pour vous pas du tout, vous êtes juste dans l'émotion de ce que vous raconter, avoir ce sentiment de revivre l'émotion de ce que vous racontez comme si c'était arrivé la veille mais sans se rendre compte que l'autre en face le prend comme une agression contre lui, colère, énervements...alors que vous êtes enfermé dans votre bulle émotionnelle qui n'a rien à voir avec l'autre et sans se rendre compte que la personne en face se sent agressée.
Oui, cela m'arrive régulièrement, et entraîne des disputes qui durent sur plusieurs jours avec mes filles. Le fait même de les voir agir pareil ne provoque même pas un effet miroir et ne nous aide pas à gérer la situation sur le coup. Par rapport à ce que tu dis, en plus quand on rumine, on reprovoque la dispute parce qu'on veut l'élucider, et cela se prolonge...

La seule solution quand c'est une personne qu'on voit souvent, ou avec qui on vit, c'est de sortir et d'attendre d'être plus calme pour en reparler. Nous passons aussi souvent par l'écrit (mails). L'absence marche bien aussi : nous nous réconcilions souvent par mail quand elles sont en vacances chez leur père, alors que la dispute a couvé comme un feu souterrain parfois les deux semaines avant leur départ. Dommage qu'il habite si loin, si elles allaient chez lui plus souvent, nous pourrions couper plus facilement ces moments litigieux.

Quand ce sont d'autres personnes, je m'en fiche un peu, l'absence suffit pour moi à faire baisser la pression, et si elles sont rancunières, tant pis pour elles. Parfois, cette virulence (j'appelle ça simplement passion) me sert, me rend convaincante, je ne déteste pas ce trait de caractère. Dans ma famille parentale, on démarrait au quart de tour, comme on dit, mais pour moi ce n'était pas des disputes, juste des "discussions vives", et nous étions d'accord là-dessus. Avec le temps et la frustration accumulée chez l'un(e) ou chez l'autre, les relations ont pu malgré tout se terminer brusquement. Je me suis définitivement fâchée avec ma sœur parce qu'elle a pété les plombs et est devenue antivax pendant la pandémie (j'aurais dû me méfier, elle était déjà anti-avortement et manif pour tous... :naugty: ). Elle m'a tellement traumatisée à me menacer de porter plainte contre moi pour avoir remis en question son fonctionnement antivax sur un post facebook qu'elle ne me manque même pas, et que ça m'a vaccinée de facebook aussi, j'ai désactivé mon compte.

Cette parenthèse personnelle pour dire que parfois c'est comme ça, il n'y a pas de solution ; en-dehors de mes filles, il est vrai que je ne souffre pas lorsque les relations se terminent. Je peux être blasée ou découragée, mais je me sens dans mon droit si les personnes ne m'acceptent pas comme je suis et veulent que je change ou font du prosélytisme pour me convaincre de leurs opinions. J'en fais assez pour essayer de comprendre des fonctionnements différents, je mérite bien un retour à ce niveau-là.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.