salut
je me demande quelle place avait vos parents dans votre vie étant enfant , vous leur donniez des preuves d'affection ?
je ne sais pas si c'est car je vivais seul avec ma maman , mais meme en étant dans mon monde j'étais quand meme sensible a sa solitude et parfois sa détresse
donc j’essayais de lui donner des preuves d'affection pour la rassurer, ou peut etre pour me rassurer moi par peur de l’abandon, et aussi de m'occuper de moi , me faire a manger , laver ma vaisselle car elle travaillait en milieu hospitalier avec des horaires décalés
du coup je ne sais pas si c'étais sincère ou réactionnel car a adolescence ca a pas mal changé et je l'ai plutôt laissé seul en m'isolant de plus en plus au niveau relationnel
rapport a vos parents dans l'enfance
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Re: rapport a vos parents dans l'enfance
Je ne donnais pas vraiment de signe d’affection. Je crois que j’en attendais passivement, comme un dû. J’étais collée à ma mère. Dès qu’elle se déplaçait, je la suivais. Elle déployait des stratégies pour pouvoir bouger sans son petit chien. En grandissant, j’étais plus tactile avec elle (bisous, caresses…). Elle ne me le rendait pas. Il faut dire que c’est probablement elle qui m’a transmis les gênes des TSA…
Mon père était ultra pudique et froid. Il n’invitait pas à la tendresse.
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HPI février 2021 - Asperger en libéral, par un médecin du CRA, décembre 2022 - en attente du CRA pour confirmation
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Re: rapport a vos parents dans l'enfance
merci pour ta réponse
en effet ca a ete compliqué pour toi visiblement
c'est vrai en y pensant que ne n'étais pas trop tactile non plus , j'aime pas que l'on me touche
j'avais un peu la meme attitude que toi bébé je la suivais
mon pére pas connu , ca limite les emmerdes
en effet ca a ete compliqué pour toi visiblement
c'est vrai en y pensant que ne n'étais pas trop tactile non plus , j'aime pas que l'on me touche
j'avais un peu la meme attitude que toi bébé je la suivais
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Re: rapport a vos parents dans l'enfance
C'est compliqué, je me souviens que je suivais ma mère dans la maison et qu'elle essayait de se débarrasser de moi pour être tranquille... Je ne peux pas dire qu'elle ait été très maternelle. Elle m'humiliait volontiers et me frappait souvent, j'étais un peu son défouloir. Elle me traitait de gourde, d'empotée, etc... A cause d'elle, j'ai toujours cru que j'étais stupide, j'ai été surprise de me découvrir HPI à 48 ans !
J'ai essayé de ne pas reproduire ça avec mes filles.
J'ai de meilleurs souvenirs avec mon père : il y a une photo où il lit l'Huma avec moi sur ses épaules à 3-4 ans, qui joue avec ses cheveux (et je n'avais pas l'air de m'ennuyer). C'est typique du rapport qu'on avait, et pourtant j'étais bien avec lui. Je le suivais aussi et le regardais bricoler, il voulait même bien de moi pour aller faire du porte-à-porte. Il était assez pris par ses occupations politiques, mais comme je pouvais être avec lui, ça m'allait. C'était un peu ma colonne vertébrale, il m'a beaucoup manqué après sa mort (cancer à 53 ans, et seulement 4 ans de rémission).
J'ai essayé de ne pas reproduire ça avec mes filles.
J'ai de meilleurs souvenirs avec mon père : il y a une photo où il lit l'Huma avec moi sur ses épaules à 3-4 ans, qui joue avec ses cheveux (et je n'avais pas l'air de m'ennuyer). C'est typique du rapport qu'on avait, et pourtant j'étais bien avec lui. Je le suivais aussi et le regardais bricoler, il voulait même bien de moi pour aller faire du porte-à-porte. Il était assez pris par ses occupations politiques, mais comme je pouvais être avec lui, ça m'allait. C'était un peu ma colonne vertébrale, il m'a beaucoup manqué après sa mort (cancer à 53 ans, et seulement 4 ans de rémission).
Diagnostic d'autisme juillet 2019.