[Index Philo] Pour parler de philosophie, ici !

[seul]

Je n'ai pas de problèmes de taille de bibliothèque je peux relire 10 fois le même livre. Souvent mes lectures sont des relectures. Et puis avec toutes ces révisions je suis plutôt à un rythme d'un livre tous les trois jours environ ça dépend de la taille du livre et pendant les grandes vacances je lis beaucoup plus. Et puis il faut noter aussi que je lis plusieurs heures la Bible tous les jours depuis longtemps.

[seul]

J'ai un peu de mal avec le rapport qu'ont certains scientifiques avec la philosophie. Par exemple : c'est pas parce que Aristote disait que la Terre était au centre de l'univers que tout la Physique d'Aristote est a jeté à la poubelle (bien sûr ce n'est pas un livre scientifique au sens qu'on donne à la science aujourd'hui mais un livre philosophique). Et finalement j'ai parlé avec de nombreux scientifiques qui connaissaient très bien leurs domaines, qui avaient énormément réussi dans leurs études qui étaient certains de ce qu'ils disaient et qui se contredisaient dans leurs sciences. Par exemple certains scientifiques sont certains que la science parle de la Vérité d'autres non. En fait j'aimerais bien une société ouverte où on respecte les croyances des autres .

[Tugdual]

Dans des contextes de vulgarisation, les scientifiques peuvent adapter leur discours à leur auditoire, et changer de vocabulaire, faire des raccourcis, des simplifications, etc.

[seul]

J'ai surtout l'impression qu'il y a des divisions dans la science. Est-ce que la science décrit la vérité ou non ? Est-ce que dans 100 cent on aura plus ou moins la même science ou une science complètement différente ? Qu'est-ce que la science ? Est-ce que les mathématiques sont une science ? Peut-on parler de science en philosophie ? Sur ces questions je pense qu'on peut avoir des réponses différentes en fonction des scientifiques.

[Tugdual]

« Ôte-toi de mon soleil. », par Monsieur Phi :

[seul]

En ce moment je lis l'anti-Düring de Engels. J'ai bien aimé la première partie philosophique et notamment sa manière de voir la dialectique. J'avais lu que Marx prévoyait d'écrire un livre de dialectique. Ca aurait été bon.
Sinon pour Platon c'est un auteur que j'ai beaucoup lu. J'ai moins aimé sa République et ses Lois parce que j'ai trouvé ça trop long et que je trouve qu'il y a beaucoup de détails un peu inutiles. Et surtout que le projet Platonicien n'était pas si moral...

[seul]

Je suis en pleine méditation heideggerienne sur le retrait de l'être c'est très dur.

[seul]

Sans déconné ça fait mal.

[seul]

Je me suis décidé à lire Nietzsche pour les cours malgré ma religion. Je lis par delà le bien et le mal que j'avais déjà lu il y a très longtemps. On pourrait penser qu'il est immoral mais je pense qu'il devait avoir une moralité lui aussi.

[Tugdual]

« Le plus terrifiant dans 1984... est une idée philosophique », par Monsieur Phi :

[seul]

Je lis la philosophie de la religion de Hegel et qu'est-ce que c'est passionnant ! Jamais j'avais lu un philosophe parler aussi bien de Dieu.

[lepton]

Platon Vs Aristote

La philo passe mieux, avec de l'humour.

[Tugdual]

Société du divertissement :

• l’éternelle actualité des leçons de Pascal...

Extrait :

Mais, dans son acception classique, le divertissement est une occupation qui détourne de penser à ce qui devrait essentiellement nous préoccuper. Son sens est alors plus à rechercher dans l’importance de ce dont il détourne, que dans l’intérêt de l’occupation qu’il privilégie. Telle est la première grande leçon de Pascal.

Pour lui, « la seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement, et cependant c’est la plus grande de nos misères ». Pourquoi ? Parce qu’il « nous empêche principalement de songer à nous », et à la misère substantielle de l’homme (sans Dieu). Le divertissement est une misère… parce qu’il n’est qu’un cache-misère !

[...]

Pour Pascal, « L’Homme est visiblement fait pour penser ; c’est toute sa dignité et tout son mérite, et tout son devoir est de penser comme il faut ». Il insiste :

« Pensée fait la grandeur de l’homme. L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant… Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale ».

[...]

C’est en cette recherche de la vérité que consiste la pensée, qui sans doute fait aujourd’hui cruellement défaut, à l’heure de la désinformation massive, tandis que triomphent les fausses nouvelles, et prolifèrent les fausses œuvres de création. Il est plus urgent que jamais de travailler à « bien penser », telle est la deuxième leçon.

[...]

Ainsi l’analyse que fait Pascal du divertissement a-t-elle le grand mérite de nous suggérer un programme pour « bien penser ». Il apparaît nécessaire, in fine, de s’attacher aujourd’hui à deux grandes questions, qui finalement se rejoignent.

La première est de savoir qu’est-ce que vivre, pour un être humain. Car « nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ». Autrement dit : qu’est-ce qu’être un homme ? « Il faut se connaître soi-même », mais en allant à l’essentiel, pour saisir ce par quoi on est un « honnête homme », membre de la société des « gens universels ». Être homme est une « qualité universelle », qu’il convient d’appréhender, pour la faire sienne, et s’en montrer digne.

[...]

La deuxième grande question est de savoir si l’homme peut encore se penser (se situer) dans un rapport à l’Absolu, c’est-à-dire à Dieu, et comment. Pascal a dépeint la misère de l’homme sans Dieu. Mais ne faut-il pas constater que, à la suite de ce qu’il aurait pu désigner comme un « étrange renversement », il faut surtout déplorer aujourd’hui la misère de l’homme (et surtout de la femme !) à qui on prétend imposer Dieu ? En tout cas dans les pays théocratiques, qui se transforment si facilement en dictatures !

Le problème est le même : trouver, pour donner du sens à notre vie, un fondement possible dans une transcendance qui, d’une part, ne serait pas totalement incertaine, et de l’ordre de la simple illusion. Et qui, d’autre part, ne serait pas aliénante, mais libératrice, en faisant perdre à la religion le visage, qu’elle prend trop souvent, d’une fabrique de la servitude.

[Neverland]

Le temps existe-t-il ?

Vous avez 4 heures.

[freeshost]

Le temps existe-t-il ?

Vous avez 4 heures.

Tu viens de le prouver en quelques secondes.