L'ennui au travail

[Lilas]

Modération (Lilas) : Sujet créé par division

Je m'ennuie...

Edit : enfin libérée !
Dur d'être coincée au travail sans plus rien à faire.

[lulamae]

Je m'ennuie...

Edit : enfin libérée !
Dur d'être coincée au travail sans plus rien à faire.

Je ne te le fais pas dire... Il ne se passe pas une journée sans que j'aie au moins une longue plage d'ennui, et j'ai beau me chercher partout des trucs à faire, il n'y a rien.

[Lilas]

Heureusement dans mon cas ce n'est pas tous les jours, mais ce n'est pas rare non plus que j'aie de ces moments.
Alors je lis le forum, écoute de la musique (au casque), et enchaîne les pauses cafés.
Mais je préférerais de beaucoup travailler.

[Tugdual]

Mais je préférerais de beaucoup travailler.

Tu pourrais profiter de ces temps morts pour jeter un œil à Rust...

[Lilas]

Tu pourrais profiter de ces temps morts pour jeter un œil à Rust...

Pourquoi pas.
Je pourrais toujours potasser, mais pas tester car les téléchargements sont bloqués par notre admin.

[freeshost]

Syndrome d'ennui ?

Avez-vous le droit de lire des livres ou devez-vous faire semblant de travailler ?

[Lilas]

Avez-vous le droit de lire des livres ou devez-vous faire semblant de travailler ?

Quand je suis en télétravail, je m'autorise à lire ou à regarder la télévision, tout en surveillant mon ordinateur pour voir si une demande arrive.
Mais sur site, non, je reste discrète.

[lulamae]

Avez-vous le droit de lire des livres ou devez-vous faire semblant de travailler ?

Quand je suis en télétravail, je m'autorise à lire ou à regarder la télévision, tout en surveillant mon ordinateur pour voir si une demande arrive.
Mais sur site, non, je reste discrète.

Pareil que toi @Lilas, j'ai pu le faire pendant 3 ans car j'étais la plupart du temps seule dans mon petit bureau. Maintenant nous sommes 2, et je ne sais plus comment faire pour déployer des stratégies d'occupation mentale sans être visiblement en train de faire autre chose. Ma dernière trouvaille est de créer un onglet sur un fichier Excel de travail enregistré sur mon espace de travail perso, et d'écrire dessus. Mais je me sens coupable, j'ai du mal à vraiment le faire. Il m'arrive aussi d'imprimer des pages A4 et de les lire en les cachant relativement, mais rien n'est vraiment safe, je galère. Du coup, je m'invente des trucs à faire vraiment pour le travail, je recense des choses qui n'ont pas d'utilité, mais ça m'occupe.

Quand mon collègue sort du bureau, je vais rapidement sur les 2 fora lecture et asperansa, ou sur quelques sites (koreaboo) pour glaner des infos sur la kpop. Le midi, je regarde des vidéos sur Youtube, sous-titrées et sans le son - mais là c'est ma pause repas, j'ai le droit.

J'efface l'historique au fur et à mesure, en ne laissant que les pages travail. J'ai aussi sur mon panneau d'affichage mural deux petites cartes des groupes ou chanteurs que j'aime, c'est une petite marque affective discrète, car très petit format, qui me réconforte d'être dans un environnement hostile. Quand je suis allée au concert à Paris en février, j'ai mis une capture d'écran du line up (artistes programmés), en petit format aussi, pour m'encourager. Je crois que je vais essayer d'apprendre à déchiffrer l'alphabet coréen.

Quand j'y pense, c'est vraiment de la résistance d'arriver à rester créatif.ve dans un boulot à la con (traduction de "bullshit job") !

[CharlieFox]

Dur d'être coincée au travail sans plus rien à faire.

C’est mon quotidien, et je compatis, c’est vraiment pénible.

Au début c’était juste quelques moments où je n’avais plus rien à faire, et comme c’était sporadique, je m’en accommodais, ça me permettait de souffler un peu.

Maintenant c’est l’inverse, j’ai plus de moments où je n’ai rien du tout à faire. Heureusement j’ai un bureau seule, donc en général je lis des livres sur mon smartphone, mais je préférerais travailler. J’ai honte de toucher un salaire dans ces conditions.

Cette situation est vraiment néfaste pour mon moral, j’ai tendance à ruminer, à me sentir inutile. Et il y a un effet assez vicieux: au bout d’un moment ça démotive complètement.

J’en ai parlé à mon chef plusieurs fois, mais il me dit d’en profiter et que de toute façon il n’a rien de plus à me donner à faire, à priori pour lui c’est une chance

[lulamae]

Cette situation est vraiment néfaste pour mon moral, j’ai tendance à ruminer, à me sentir inutile. Et il y a un effet assez vicieux: au bout d’un moment ça démotive complètement.

J’en ai parlé à mon chef plusieurs fois, mais il me dit d’en profiter et que de toute façon il n’a rien de plus à me donner à faire, à priori pour lui c’est une chance

Je ressens la même chose pour la démotivation, ça pourrait même me faire détester mon environnement professionnel, alors qu'en dehors de ma hiérarchie, on ne m'a rien fait - les gens ne sont pas spécialement agréables ou compréhensifs non plus, mis à part quelques personnes, profs et surveillants, mais personne n'est gênant.

Je n'en parle même pas à mes chefs, mais j'ai osé m'en ouvrir à la conseillère CAP emploi qui va intervenir pour m'aider, elle m'a paru plus informée et compréhensive que la moyenne. Pour moi, au niveau des RH du Rectorat, il y a une forme nette de placardisation pour me décourager de faire valoir mes droits au reclassement, et en même temps une volonté nulle de me trouver vraiment un poste adapté. Je les embête, parce que j'ai travaillé 25 ans comme prof sans poser de problème, puis à l'issue de la période difficile de diagnostic où j'étais en CLM, j'ai été déclarée inapte seulement à poursuivre l'enseignement. Ils ne peuvent pas décemment me virer sans se retrouver au tribunal administratif, mais ils ne savent pas quoi faire de moi, et ne veulent pas que mon cas fasse école.

[CharlieFox]

Je ressens la même chose pour la démotivation, ça pourrait même me faire détester mon environnement professionnel, alors qu'en dehors de ma hiérarchie, on ne m'a rien fait - les gens ne sont pas spécialement agréables ou compréhensifs non plus, mis à part quelques personnes, profs et surveillants, mais personne n'est gênant.

Je n'en parle même pas à mes chefs, mais j'ai osé m'en ouvrir à la conseillère CAP emploi qui va intervenir pour m'aider, elle m'a paru plus informée et compréhensive que la moyenne. Pour moi, au niveau des RH du Rectorat, il y a une forme nette de placardisation pour me décourager de faire valoir mes droits au reclassement, et en même temps une volonté nulle de me trouver vraiment un poste adapté. Je les embête, parce que j'ai travaillé 25 ans comme prof sans poser de problème, puis à l'issue de la période difficile de diagnostic où j'étais en CLM, j'ai été déclarée inapte seulement à poursuivre l'enseignement. Ils ne peuvent pas décemment me virer sans se retrouver au tribunal administratif, mais ils ne savent pas quoi faire de moi, et ne veulent pas que mon cas fasse école.

J’ai mis beaucoup de temps avant de parler de la situation à mon chef parce que je me rends bien compte que ma charge de travail a nettement diminué suite à l’obtention de la rqth et des aménagements qui en découlent.
Je n’ai plus à effectuer de tâches de formation, ni à faire de déplacements professionnels notamment, et ces aménagements me sont réellement bénéfiques d’un point de vue anxiété et fatigue.
Sauf que ces tâches n’ont pas été remplacées par d’autres, et du coup je me dis qu’il ne faut pas que je me plaigne puisque les aménagements sont respectés et c’est déjà une chance.
Bref je ne vois pas trop comment la situation pourrait évoluer favorablement, et je tiens en me disant que j’ai la chance d’avoir un travail, un salaire et de bénéficier d’aménagements.
Mais je vis très mal le fait de me sentir inutile, sans parler des journées qui peuvent parfois être affreusement longues.


On dérive un peu du sujet de ce fil, je laisse les modérateurs juger de la pertinence d’ouvrir un fil de discussion plus spécifique lié à l’ennui au travail dans l’espace TSA.

[Lilas]

On dérive un peu du sujet de ce fil, je laisse les modérateurs juger de la pertinence d’ouvrir un fil de discussion plus spécifique lié à l’ennui au travail dans l’espace TSA.

Voilà qui est fait.
La discussion peut se poursuivre ici.

[CharlieFox]

Merci Lilas

[Mizunotama]

Heureusement dans mon cas ce n'est pas tous les jours, mais ce n'est pas rare non plus que j'aie de ces moments.
Alors je lis le forum, écoute de la musique (au casque), et enchaîne les pauses cafés.
Mais je préférerais de beaucoup travailler.

Les fameuses pauses cafés qui finissent par être plus longues que les périodes de travail, je connais ca,
Lire le forum me parait compliqué, même si dans un moment d'énervement extrême, j'avais déjà dit à mes collègues que j'étais autiste, surtout avec mon boss qui est maintenant dans mon bureau. D'ailleurs, je me suis mis à écouter beaucoup plus de musiques depuis qu'il s'est installé dans notre bureau.

[lucius]

Sinon, il y a des tutos en ligne comme Fun Mooc, EDX, Coursera, Lynda, Udemy...
Lorsque l'on a rien à faire, on peut y aller et si on a une remarque, on dit que l'on maintient ses connaissances à jour, que l'on fait de la veille... pour rester performant.
Lorsque je n'ai rien à faire, je conçois des tutos que je transmets à des collègues.

J'ai un collègue, il ramène son portable perso lors des très longues pauses et se met à coder des projets persos. Soit de l'électronique de pointe, soit des scripts pour son serveur raspberry