Mes limites : suis-je allée trop loin ?
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Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Bonjour à tous,
J'ai cherché si le sujet avait déjà été abordé pour ne pas faire un doublon mais je n'ai pas trouvé...
J'aurais besoin de votre avis sur un petit quelque chose :
J'ai commencé la thérapie cognitive il y a un an et demi et j'ai énormément progressé, autant au niveau auditif que relations avec les autres.
J'aime me lancer des petits "défis" et avant les vacances de Noël, me sentant prête (et après m'être entraînée et bien préparée) j'ai accepté de remplacer une amie à un salon de créateurs tout un week end.
Le salon s'est très bien passé, mais il y a eu énormément de monde (donc énormément de contacts sociaux) et surtout effroyablement bruyant.
Mais bon j'ai tenu bon et j'en suis sortie extrêmement fière de moi. J'avais repoussé toutes mes limites, je suis allée bien bien au delà de ce que je pensais être capable de faire.
A la séance de thérapie suivante 2 jours plus tard, j'ai explosé tous mes records auditifs et j'en suis ressortie encore plus fière.
Une semaine est passée et là paf .... le contre coup sûrement, je me suis retrouvée dans un état de fatigue monumental, comme jamais je n'ai connu, à ne plus pouvoir tenir debout, limite malaises, plus aucune force ... une vraie loque.
Je me suis dit : c'est le contre coup.
Les vacances de Noël sont arrivées et là je me suis énormément reposée, coupée de tout bruit et de toute stimulation .... j'en avais vraiment besoin.
Début d'année, reprise du travail et de la thérapie. Première séance avec ma psy : une catastrophe au niveau auditif. Ma psy me rassure en me disant que j'ai mis mon cerveau au repos et que ça va revenir.
Sauf que voilà..... ça ne revient pas. J'ai l'impression de revenir un an et demi en arrière. J'ai de nouveau du mal à entendre les autres quand il y a un peu de bruit, je n'arrive pas à me concentrer, je ne comprends plus ce que disent les gens. Je suis dans une espèce de fatigue sociale, je n'arrive plus à me reconnecter.
Est-ce que ça vous est déjà arrivé ?
Est-ce que je suis allée trop loin dans mes limites ? Je les ai repoussées trop loin et mon corps se méfie ?
J'espère vraiment que ça va revenir .... j'étais tellement contente d'être presque connectée au monde....
J'ai cherché si le sujet avait déjà été abordé pour ne pas faire un doublon mais je n'ai pas trouvé...
J'aurais besoin de votre avis sur un petit quelque chose :
J'ai commencé la thérapie cognitive il y a un an et demi et j'ai énormément progressé, autant au niveau auditif que relations avec les autres.
J'aime me lancer des petits "défis" et avant les vacances de Noël, me sentant prête (et après m'être entraînée et bien préparée) j'ai accepté de remplacer une amie à un salon de créateurs tout un week end.
Le salon s'est très bien passé, mais il y a eu énormément de monde (donc énormément de contacts sociaux) et surtout effroyablement bruyant.
Mais bon j'ai tenu bon et j'en suis sortie extrêmement fière de moi. J'avais repoussé toutes mes limites, je suis allée bien bien au delà de ce que je pensais être capable de faire.
A la séance de thérapie suivante 2 jours plus tard, j'ai explosé tous mes records auditifs et j'en suis ressortie encore plus fière.
Une semaine est passée et là paf .... le contre coup sûrement, je me suis retrouvée dans un état de fatigue monumental, comme jamais je n'ai connu, à ne plus pouvoir tenir debout, limite malaises, plus aucune force ... une vraie loque.
Je me suis dit : c'est le contre coup.
Les vacances de Noël sont arrivées et là je me suis énormément reposée, coupée de tout bruit et de toute stimulation .... j'en avais vraiment besoin.
Début d'année, reprise du travail et de la thérapie. Première séance avec ma psy : une catastrophe au niveau auditif. Ma psy me rassure en me disant que j'ai mis mon cerveau au repos et que ça va revenir.
Sauf que voilà..... ça ne revient pas. J'ai l'impression de revenir un an et demi en arrière. J'ai de nouveau du mal à entendre les autres quand il y a un peu de bruit, je n'arrive pas à me concentrer, je ne comprends plus ce que disent les gens. Je suis dans une espèce de fatigue sociale, je n'arrive plus à me reconnecter.
Est-ce que ça vous est déjà arrivé ?
Est-ce que je suis allée trop loin dans mes limites ? Je les ai repoussées trop loin et mon corps se méfie ?
J'espère vraiment que ça va revenir .... j'étais tellement contente d'être presque connectée au monde....
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Avec ce genre de thérapie, on apprend à faire ce qu'on ne peut pas soutenir (sur-adaptation) et puis ça se paye, et d'autant plus plus tard dans la vie. Les aptitudes acquises ainsi sont temporaires (quotas de temps d'utilisation à s'imposer) à utiliser en "fractionné", un % centage de temps limité, pas en continu surtout pas à inclure comme nouvelle personalité.
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le reste c'est 100 intérêts
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Alors c'est que je suis allée trop loin et j'ai tout utilisé d'un coup
Mais ça se recharge après ?
Mais ça se recharge après ?
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Bonsoir,
En quoi consiste au juste cette thérapie cognitive ?
Je suis en thérapie depuis 4 ans je crois. A raison d’une fois semaine. Je ne pense pas que ce soit une thérapie cognitive ou comportementale. Il s’agit plus de décoder et d’apprendre à repérer des signaux qui sont constitutifs mais pas forcément aperçu. Alors pour ce genre de situation, pour moi, je ne peux pas beaucoup pousser le bouchon plus loin que la nature me l’indique. Mais sinon c’est pareil que pour toi. En général si j’ai été trop loin ça se fini de la même façon.
Oui ça se « recharge », mais attention cette batterie a une mémoire. Je sais que quand la limite est franchie, la butée est plus faible et donc les effets indésirables sont plus vites sensibles. (Enfin c’est mon expérience) donc prudence…
En quoi consiste au juste cette thérapie cognitive ?
Je suis en thérapie depuis 4 ans je crois. A raison d’une fois semaine. Je ne pense pas que ce soit une thérapie cognitive ou comportementale. Il s’agit plus de décoder et d’apprendre à repérer des signaux qui sont constitutifs mais pas forcément aperçu. Alors pour ce genre de situation, pour moi, je ne peux pas beaucoup pousser le bouchon plus loin que la nature me l’indique. Mais sinon c’est pareil que pour toi. En général si j’ai été trop loin ça se fini de la même façon.
Oui ça se « recharge », mais attention cette batterie a une mémoire. Je sais que quand la limite est franchie, la butée est plus faible et donc les effets indésirables sont plus vites sensibles. (Enfin c’est mon expérience) donc prudence…
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Mes séances de thérapie sont en général en deux temps :
- au début de chaque séance elle me fait travailler l'auditif. Elle met des bruits de fond et je dois entendre et comprendre des mots, un texte, une discussion, un reportage etc.... Cela m'aide à dissocier bruit de fond et conversation. Cela fonctionnait bien jusqu'à présent : je pouvais enfin suivre une conversation dans un restau par ex.... bon pas longtemps, 1h ou 2... mais j'y arrivais
- dans un deuxième temps elle me fait travailler des situations sociales, ou stressantes, elle m'apprend petit à petit à gérer mes émotions. Là on a commencé à travailler les discussions, car je suis totalement incapable d'initier une conversation. Elle me fait travailler selon mes besoins du moment ou selon mes demandes.
J'aurais dû y aller plus progressivement alors ... J'ai voulu me prouver à moi même que j'en étais capable. Maintenant je connais ma limite max ....
Ça me rend un peu triste, j'aurais aimé y arriver
Je vais faire attention pour ne plus aller si loin.
Merci Masebast
- au début de chaque séance elle me fait travailler l'auditif. Elle met des bruits de fond et je dois entendre et comprendre des mots, un texte, une discussion, un reportage etc.... Cela m'aide à dissocier bruit de fond et conversation. Cela fonctionnait bien jusqu'à présent : je pouvais enfin suivre une conversation dans un restau par ex.... bon pas longtemps, 1h ou 2... mais j'y arrivais
- dans un deuxième temps elle me fait travailler des situations sociales, ou stressantes, elle m'apprend petit à petit à gérer mes émotions. Là on a commencé à travailler les discussions, car je suis totalement incapable d'initier une conversation. Elle me fait travailler selon mes besoins du moment ou selon mes demandes.
J'aurais dû y aller plus progressivement alors ... J'ai voulu me prouver à moi même que j'en étais capable. Maintenant je connais ma limite max ....
Ça me rend un peu triste, j'aurais aimé y arriver
Je vais faire attention pour ne plus aller si loin.
Merci Masebast
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
C’est peut être pour ça que je me méfie de ce type de thérapie. Je n’en sais rien. C’est un peu comme un entraînement sportif. Tu dois répéter l’action jusqu’à en maîtriser tous les mouvements. Et donc si tu n’arrives pas à maitriser ce que tu fais en séance c’est vécu comme un échec. Par rapport à l’estime de soi, c’est compliqué puisque ça invite à se dire que l’on doit encore faire des efforts pour…
C’est pas un jugement, d’accord ? On fait comme on peut avec ce que l’on est, mais peut-être que te rendre sensible à cette fameuse limite invisible et insensible est bien plus intéressant finalement que de jouer à simuler des dépassements. Mais je dis sûrement des bêtises, je ne connais rien à ce type de thérapie.
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Je n'avais jamais entendu parler d'une thérapie de ce genre.Newt a écrit : ↑vendredi 27 janvier 2023 à 22:18 - au début de chaque séance elle me fait travailler l'auditif. Elle met des bruits de fond et je dois entendre et comprendre des mots, un texte, une discussion, un reportage etc.... Cela m'aide à dissocier bruit de fond et conversation. Cela fonctionnait bien jusqu'à présent : je pouvais enfin suivre une conversation dans un restau par ex.... bon pas longtemps, 1h ou 2... mais j'y arrivais
J'ai aussi beaucoup de mal à distinguer la voix humaine du reste et à suivre les conversations quand il y a du bruit : je ne savais pas que ça se rééduquait.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
Mes romans :
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- Ma dame aux oiseaux
- Galaxies parallèles
- Les enfants de la lune rouge
- Et à venir prochainement La pie baladeuse
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Si si ça se rééduque. Ça fonctionne plutôt bien d'ailleurs : le dernier restau que j'ai fait avant mon "bug" j'entendais et comprenais les personnes très loin sur la table alors que les neurotypiques présents ne me disaient n'entendre que la personne à côté d'eux tellement c'était bruyant.
Ce que je ne savais pas c'est que ce n'était pas permanent. D'un coup tout s'est effondré et je n'entends de nouveau plus. De là mon inquiétude vis à vis de mes progrès si difficilement acquis.
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
C’est juste une question de bruit ? Tu sais que tu peux mettre des bouchons qui laissent passer quand même le son, mais l’atténue.
Il y a peut être un facteur important aussi. Peut être que tu n’as pas investi ce moment de la même manière. Je veux dire que ça dépend le dîner. On ne se rend pas sensible à la même chose en fonction des circonstances. C’est très étrange, mais si je me trouve dans ce type d’endroit avec une certaine insensibilité relationnelle (pour être poli), je sais que ça va être très dur du côté sensoriel de tenir. Tout va être au même plan. Et j’aurai juste envie de m’en extraire.
Alors que si je me retrouve dans une circonstance plus impliquée émotionnellement, la difficulté n’est pas là même. Là c’est plutôt la difficulté de gérer ce qu’il se passe en moi par rapport à la circonstance. Et c’est fonction des émotions que le reste va être relativement infernal. Mais c’est généralement pas ça que je retiens.
Et puis, zut a la fin ! On n’est pas des clés sur porte
Il y a peut être un facteur important aussi. Peut être que tu n’as pas investi ce moment de la même manière. Je veux dire que ça dépend le dîner. On ne se rend pas sensible à la même chose en fonction des circonstances. C’est très étrange, mais si je me trouve dans ce type d’endroit avec une certaine insensibilité relationnelle (pour être poli), je sais que ça va être très dur du côté sensoriel de tenir. Tout va être au même plan. Et j’aurai juste envie de m’en extraire.
Alors que si je me retrouve dans une circonstance plus impliquée émotionnellement, la difficulté n’est pas là même. Là c’est plutôt la difficulté de gérer ce qu’il se passe en moi par rapport à la circonstance. Et c’est fonction des émotions que le reste va être relativement infernal. Mais c’est généralement pas ça que je retiens.
Et puis, zut a la fin ! On n’est pas des clés sur porte
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Non non ce n'est pas que le bruit. J'en ai des bouchons avec filtres (c'est très efficace d'ailleurs ... je n'arrive juste pas à doser l'intensité de ma propre voix quand je les mets).
C'est vraiment un tout. L'audition est la preuve concrète et sensorielle que j'ai regressé.... mais je le ressens dans tout : mes relations avec les autres, l'implicite que je ne comprenais déjà pas des masses mais que je ne comprends plus, mes progrès face aux imprévus... ils sont redevenus insupportables alors que j'avais appris à les traiter. La concentration qui est devenue difficile alors que je n'avais jamais eu de problème là dessus. Je mets 3 plombes à me connecter au monde extérieur, je mets 3 plombes à démarrer, 3 plombes à me concentrer
Et une motivation de mollusque...
Je suis fatiguée de faire des efforts non stop je pense.
Et comme j'en ai fait un énorme qui m'a demandé énormément d'énergie ... j'ai énormément de mal à recharger les batteries.
Séance de thérapie demain matin ... je stresse de ne pas y arriver du coup, c'pas ça qui va m'aider à me recharger
C'est vraiment un tout. L'audition est la preuve concrète et sensorielle que j'ai regressé.... mais je le ressens dans tout : mes relations avec les autres, l'implicite que je ne comprenais déjà pas des masses mais que je ne comprends plus, mes progrès face aux imprévus... ils sont redevenus insupportables alors que j'avais appris à les traiter. La concentration qui est devenue difficile alors que je n'avais jamais eu de problème là dessus. Je mets 3 plombes à me connecter au monde extérieur, je mets 3 plombes à démarrer, 3 plombes à me concentrer
Et une motivation de mollusque...
Je suis fatiguée de faire des efforts non stop je pense.
Et comme j'en ai fait un énorme qui m'a demandé énormément d'énergie ... j'ai énormément de mal à recharger les batteries.
Séance de thérapie demain matin ... je stresse de ne pas y arriver du coup, c'pas ça qui va m'aider à me recharger
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Bonjour ton partage me parle beaucoup, depuis mon retour de noel, je ne retrouve plus mes capacités auditives, je suis épuisé du moindre bruit et j'ai l'impression de régresser.Newt a écrit : ↑vendredi 27 janvier 2023 à 21:02 Bonjour à tous,
J'ai cherché si le sujet avait déjà été abordé pour ne pas faire un doublon mais je n'ai pas trouvé...
J'aurais besoin de votre avis sur un petit quelque chose :
J'ai commencé la thérapie cognitive il y a un an et demi et j'ai énormément progressé, autant au niveau auditif que relations avec les autres.
J'aime me lancer des petits "défis" et avant les vacances de Noël, me sentant prête (et après m'être entraînée et bien préparée) j'ai accepté de remplacer une amie à un salon de créateurs tout un week end.
Le salon s'est très bien passé, mais il y a eu énormément de monde (donc énormément de contacts sociaux) et surtout effroyablement bruyant.
Mais bon j'ai tenu bon et j'en suis sortie extrêmement fière de moi. J'avais repoussé toutes mes limites, je suis allée bien bien au delà de ce que je pensais être capable de faire.
A la séance de thérapie suivante 2 jours plus tard, j'ai explosé tous mes records auditifs et j'en suis ressortie encore plus fière.
Une semaine est passée et là paf .... le contre coup sûrement, je me suis retrouvée dans un état de fatigue monumental, comme jamais je n'ai connu, à ne plus pouvoir tenir debout, limite malaises, plus aucune force ... une vraie loque.
Je me suis dit : c'est le contre coup.
Les vacances de Noël sont arrivées et là je me suis énormément reposée, coupée de tout bruit et de toute stimulation .... j'en avais vraiment besoin.
Début d'année, reprise du travail et de la thérapie. Première séance avec ma psy : une catastrophe au niveau auditif. Ma psy me rassure en me disant que j'ai mis mon cerveau au repos et que ça va revenir.
Sauf que voilà..... ça ne revient pas. J'ai l'impression de revenir un an et demi en arrière. J'ai de nouveau du mal à entendre les autres quand il y a un peu de bruit, je n'arrive pas à me concentrer, je ne comprends plus ce que disent les gens. Je suis dans une espèce de fatigue sociale, je n'arrive plus à me reconnecter.
Est-ce que ça vous est déjà arrivé ?
Est-ce que je suis allée trop loin dans mes limites ? Je les ai repoussées trop loin et mon corps se méfie ?
J'espère vraiment que ça va revenir .... j'étais tellement contente d'être presque connectée au monde....
Sébastien. En cours d'accompagnement par le CRA, avis d'un psychiatre, d'un médecin confirmant une suspicion. accompagnement par le GEM à Rennes et le relai handicap de ma faculté à Rennes 2.
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
C'est "rassurant" sans l'être ... peut être est-ce dû à l'hiver alors ? Fatigue, manque de soleil ? Ou fêtes de fin d'année fatigantes socialement ?
Tu as eu un déclencheur ou c'est arrivé comme ça sans raison ? Même ressenti social ?
C'est étrange... des fois ça fonctionne et des fois non... mais pourquoi ?
(Séance encore difficile chez la psy ce matin, on va dire que c'était "un peu moins pire" qu'il y a 2 semaines au niveau auditif ... mais c'pas encore ça du tout)
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Je suis moins bien depuis une grande tristesse avec un ami et je me sens moins bien depuis.Newt a écrit : ↑mercredi 1 février 2023 à 20:25C'est "rassurant" sans l'être ... peut être est-ce dû à l'hiver alors ? Fatigue, manque de soleil ? Ou fêtes de fin d'année fatigantes socialement ?
Tu as eu un déclencheur ou c'est arrivé comme ça sans raison ? Même ressenti social ?
C'est étrange... des fois ça fonctionne et des fois non... mais pourquoi ?
(Séance encore difficile chez la psy ce matin, on va dire que c'était "un peu moins pire" qu'il y a 2 semaines au niveau auditif ... mais c'pas encore ça du tout)
Sébastien. En cours d'accompagnement par le CRA, avis d'un psychiatre, d'un médecin confirmant une suspicion. accompagnement par le GEM à Rennes et le relai handicap de ma faculté à Rennes 2.
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Oh je suis désolée
Peut être que le corps se protège alors : grande tristesse = interaction sociale douloureuse. Alors le corps se dit : si je réduit les interactions sociales il y aura moins de chance pour être triste à nouveau ?
Je ne sais pas hein ... j'essaie juste de comprendre comment nous fonctionnons.
Ralalah quel mystère ce corps humain, il nous en joue des tours !
Bon allez, ça va revenir, on y croit
Peut être que le corps se protège alors : grande tristesse = interaction sociale douloureuse. Alors le corps se dit : si je réduit les interactions sociales il y aura moins de chance pour être triste à nouveau ?
Je ne sais pas hein ... j'essaie juste de comprendre comment nous fonctionnons.
Ralalah quel mystère ce corps humain, il nous en joue des tours !
Bon allez, ça va revenir, on y croit
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Re: Mes limites : suis-je allée trop loin ?
Bonjour Newt et Seban,
En vous lisant, je me suis dit que j’arriverais même pas à expliquer ce qu’est la tristesse. tu as l’émotion mais aussi sans doute l’intégration psychologique ? C’est le côté psychologique qui me coûte le plus en fatigue. L’émotion en elle même est complètement sauvage avec une vrai difficulté à la distinguer des autres, la comprendre, la maîtriser.
Donc ce ne serait pas étonnant qu’une émotion viennent nous saturer. Dans ce cas, je sais qu’on peut me parler je n’entends rien ou juste la fin de la phrase. On m’a dit que j’avais le regard vide. Et dans la tête les questions tournent comme des toupies. C’est une émotions qu’on peut durer des semaines, des mois.
Dans un environnement calme, la lignes de la pensée est fluide et Plane. Et les bruits ça fait comme des hachures dans la tête. Des rayures et ça ressemble à la craie sur le tableau comme sensation ou à l’effet « piscine ». Tu mélanges « émotions et bruits » et là je n’ai pas le choix, je m’en vais. Mais quand j’arrive à ce point là, il y a d’autres signes qui arrivent : spasmes, panique, etc…
Je n’ai pas de solutions sur le moment même. A part s’extraire. Mais après j’écoute des musiques lentes avec des fréquences très basses. Ca me fait du bien.
En vous lisant, je me suis dit que j’arriverais même pas à expliquer ce qu’est la tristesse. tu as l’émotion mais aussi sans doute l’intégration psychologique ? C’est le côté psychologique qui me coûte le plus en fatigue. L’émotion en elle même est complètement sauvage avec une vrai difficulté à la distinguer des autres, la comprendre, la maîtriser.
Donc ce ne serait pas étonnant qu’une émotion viennent nous saturer. Dans ce cas, je sais qu’on peut me parler je n’entends rien ou juste la fin de la phrase. On m’a dit que j’avais le regard vide. Et dans la tête les questions tournent comme des toupies. C’est une émotions qu’on peut durer des semaines, des mois.
Dans un environnement calme, la lignes de la pensée est fluide et Plane. Et les bruits ça fait comme des hachures dans la tête. Des rayures et ça ressemble à la craie sur le tableau comme sensation ou à l’effet « piscine ». Tu mélanges « émotions et bruits » et là je n’ai pas le choix, je m’en vais. Mais quand j’arrive à ce point là, il y a d’autres signes qui arrivent : spasmes, panique, etc…
Je n’ai pas de solutions sur le moment même. A part s’extraire. Mais après j’écoute des musiques lentes avec des fréquences très basses. Ca me fait du bien.
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