[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[Lilas]

Si tu as des astuces pour enclencher ce processus ça m’intéresse.

Non, pas d'astuces, je crois que c'est juste l'effet bénéfique du risperdal.

[hazufel]

Non, pas d'astuces, je crois que c'est juste l'effet bénéfique du risperdal.

[PetitNuage]

Envie de jouer. Mais mes copines de jeux ne sont pas dispos.
Cela fait 3 / 4 fois que je leur propose depuis fin août mais à chaque fois, elles ont autre chose de prévu.
Ca me manque car jouer me vide bien la tête...

Et en plus il fait très gris ... donc pas possible de faire des photos.

Pour une fois que je n'étais pas de corvée de courses pour mes parents, ça me file le cafard...

[Fluxus]

Go jouer aux SmartGames !

[Lilas]

Go jouer aux SmartGames !

Tu ne t'es pas trompée de fil ? C'est ce qui te rend malheureuse ?

[PetitNuage]

J'ai aussi tenté de proposer à deux copines mais aucune n'est libre.

Donc Smart Games dans le café anglophone.

[Fluxus]

Go jouer aux SmartGames !

Tu ne t'es pas trompée de fil ? C'est ce qui te rend malheureuse ?

J'étais certaine d'avoir répondu sur le fil de PetitNuage ! Ou en citation à son message.


Du coup, oui, je me suis trompée de fil mais je trouve ça très bizarre.

EDIT : Ah non ba en fait j'ai juste pas mis la citation mais bon fil.

[Fluxus]

Ceci dit, si j'étais en train de rajquit sur le jeu, j'aurais pu caser un message de la sorte ici.

[Lilas]

Ah oui, j'avais juste vu ton message et non le précédent et n'avais pas compris qu'il s'agissait d'une réponse.
Du coup, je retire ma question.

[seul]

J'ai encore trop fumé. Je me sens seul et je me rend volontairement seul par peur des autres.

[Ostara]

J'ai encore trop fumé. Je me sens seul et je me rend volontairement seul par peur des autres.

Tu connais les raison de cette peur ?parfois comprendre ça peut aider à aller vers un déblocage,si être seul n'est pas un choix et te pèse

[seul]

J'ai encore trop fumé. Je me sens seul et je me rend volontairement seul par peur des autres.

Tu connais les raison de cette peur ?parfois comprendre ça peut aider à aller vers un déblocage,si être seul n'est pas un choix et te pèse

Non t'as raison je ne connais pas vraiment la raison de cette peur. Peut-être est-ce une flemme de voir l'autre. Peut-être est-ce un désintérêt de l'autre. Peut-être que j'ai peur de passer beaucoup de temps à faire autre chose que mes passions.

[Comte_Pseudonyme]

Je viens de prendre mon traitement.

La dernière fois que j'ai vu le psy, j'ai l'impression que c'était hier... mais c'était mardi, j'avais naïvement évoqué la question de la fin dudit traitement. Il me faisait poliment savoir qu'en principe, la durée d'un traitement anti-dépresseur était liée à la durée de l'épisode dépressif. Vu que j'ai commencé à consulter à 13 ans, pour des problèmes qui plus anciens, que j'ai je ne sais plus combien de TS à mon actif (2 ? 3 ?), le moins que je puisse supposer, c'est ce que n'est pas demain la veille.

Et ça m'embête beaucoup. Je suis soutenu dans un entre deux. J'arrive à m'enthousiasmer pour des choses, mais... j'ai du mal à ressentir. C'est bizarre à expliquer, et c'est d'autant plus pénible qu'avoir le contrôle sur mes émotions était un fantasme de gamin pour moi. Mais c'est assez infernal d'avoir le lointain souvenir de la passion, de la joie, du plaisir, très intellectuel mais quand même très charnel à pouvoir lire un livre de fiction qui vous plaît, pouvoir se lancer à corps perdu dans la rédaction de quelque chose, malgré les ronces de l'angoisse, on s'écorche mais on s'en fiche, il y a une élation et une joie dans l'effort intellectuel d'endurance, pas dissimilaire que certains ressentent en faisant du sport et exerçant leurs muscles. Le plaisir de se sentir vivre.

Je ne l'ai pas. Si je buvais du café, je suppose que je pourrai dire que le traitement donne à tous les cafés un air soluble, comme le temps diraient les frangins poètes. Et alors que j'écris ça, je lis et j'entends d'ici qui me disent de laisser tomber, d'arrêter, de faire sans. Comme si un diabétique grave pouvait se passer de son insuline. C'est pénible. J'ai des choix, on à tous des choix, mais ils sont si pénibles et mauvais que je ne peux me résoudre à aucun à part voir passer les jours, sans lire les livres que j'ai sur mon bureau et dans ma bibliothèque. Alors que j'ai le souvenir de moi, gamin, craintif et tremblant de peur et d'angoisse pour un rien, mais aussi capable de se jeter à corps perdu et de manger 1, 2, 3, 10 livres en une semaine (oui). Et des "gros" pavés de poche hein, 300 ou 400 pages.

Mais en ce moment, j'ai l'attention qui dérive. Si je joue, il faut de la radio ou une émission en même temps. Si je regarde ou écoute la radio, il faut un truc pour occuper mes mains. Je n'arrive pas à me concentrer longtemps sur quelque chose. Ce n'est pas un TDA (j'aurai été diag si c'était ça), c'est juste l'ennui, le manque de plaisir. Les choses s'améliorent peu à peu, bon gré mal gré. Mais le paradoxe de ma dépression, c'est que chaque pas en avant rend le besoin du pas suivant plus urgent. Mais le mouvement reste maladroit et lent. La dépression, c'est avoir besoin de courir et être embourbé. Et quand on commence à sortir de la boue, le manque d'activité vous à de toute façon privé de votre souffle et de vos muscles. Donc vous pouvez tout aussi bien retourner à la bourbe, puis en dessous, et finir par servile d'huile de moteur circa 200 millions d'années plus tard. Tout les progrès sont lents, mais les jours défilent si vite...

Je viens de prendre mon traitement.

[Flower]

Je crois que je fais une rechute niveau fatigue. J'ai passé le week-end en mode repos, mais ça n'a pas suffi. Ça m'énerve parce que ça allait mieux et que j'ai des projets (notamment en équitation) que je n'arrive pas à faire avancer quand je suis fatiguée comme ça.

[Lilas]

Et j'ai trouvé une astuce pour le 3ème ce soir.

Conclusion de l'affaire ce matin : plusieurs personnes ont cherché, mais aucune n'a proposé de solution plus satisfaisante que la mienne qui a donc été adoptée.