Bonjour,
Vous parlez des intérêts, mais que se passe t il dans votre tête lors de vos intérêts particuliers ou spécifiques ?
Je donne un exemple : pour moi, quoique je fasse il y a toujours un point commun, c’est la vision mentale spatiale et la circulation dans cet objet. Donc à partir de là, ça peut varier parfois, littérature, musique, arts, dessin. Et j’en tire un vrai apaisement. Mais mon intérêt spécifique reste inchangé. Et c’est la fixation de cet objet abstrait qui m’apaise quand ça s’articule.
L’idée c’est d’arriver à structurer mon monde. J’ai l’impression que sans ça, je serais perdu. C’est à dire que je ferais les choses dans l’angoisse de ne pas les comprendre. En retour, je trouve que ça fixe les choses du quotidien dans un sens qui les ancre en quelque sorte les unes aux autres. Et quand il y a de la houle, le bateau n’est pas trop dérangé
Et il y a aussi une autre dimension : canaliser les questions, dessiner comme un plan relativement stable sur lequel les choses se réfléchissent. C’est comme une table mentale et les rapports entre les objets est la question. Par exemple, quand j’ai une question, souvent ça m’obsède beaucoup et c’est très difficile. Et elle se réfléchit dans tout ce que je fais.
Et l’un des problèmes récurrents c’est les distances entre les choses mentales par rapport à moi. Exemple : si je pense à une personne à quelle « distance » je dois la situer mentalement. Comment évaluer la distance d’un rapport émotionnel par rapport à moi-même. C’est une horreur pour moi, mais c’est souvent ce que je fais. Et au plus c’est intense au plus il y a une impossibilité derrière que je tente de « je-ne-sais-quoi »