Flower a écrit : ↑mercredi 14 décembre 2022 à 12:20
Bon rétablissement Ostara !
J'avoue être surprise parce qu'il me semblait qu'Omicron ne causait plus de pertes d'odorat. Bon en même temps les gens que je connais qui ont eu le Covid (sauf une, mais qui a eu la souche d'origine) n'ont eu qu'un gros rhume ou au pire une petite grippe. Je dirais bien que c'est parce qu'on est plus résistant en Ariège, mais en réalité il y en a qui habitent très loin d'ici !
Merci Flower je sais pas pourquoi mais j'ai tenté de me rassurer quand j'ai vu mon autotest en me disant sans être objective du tout "ça va c'est sans doute Omicron moins de chances que je perde l'odorat" bah loupé
Même en apprenant de mon mari que son grand père (c'est son grand père qui a donné le covid a mon mari qui m'as contaminé ensuite),avait perdu le goût et l'odorat je me disais "bon d'accord mais c'est sans doute moins fréquent"
Mon mari n'as perdu ni le goût ni l'odorat,y'a que moi de nous deux qui est une altération du goût et une perte totale d'odorat.
Accompagner pour ma part d'une douleur persistante aux sinus qui ne passe pas pour l'instant.
Franchement ça stimule bien les cellules olfactive le training,je me promène dans l'appartement avec ma bouteille de vinaigre, mon pot d'ail en poudre,mon huile essentielle d'ylang-ylang,mon viks,
Et j'ai des petits résultats mais bon en même temps je suis très têtue mdr et je sniffe sans arrêt tout.
J'ai du retrouver 5% de mon odorat la c'est très mineur mais un progrès c'est un progrès !
En fait j'ai toujours eu un faible odorat. Cette histoire me fait comprendre que je pourrais l'entraîner.on est anosmique dans la famille de mon père.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx
seul a écrit : ↑mercredi 14 décembre 2022 à 17:22
En fait j'ai toujours eu un faible odorat. Cette histoire me fait comprendre que je pourrais l'entraîner.on est anosmique dans la famille de mon père.
Oui c'est une très bonne idée seul je t'encourage à essayer franchement ça aide
Mood sombre dont je n'arrive pas à me défaire aujourd'hui.
Voilà quelques mois que je vais mieux, pour autant mes démarches pour l'inaptitude me donnent du mal: il faut passer des coups de fil, prendre des rdv, la médecine du travail n'arrête pas de retoquer les certificats de mon psy, qui se met à en avoir marre d'en refaire. Et moi je suis au milieu de tout ça à attendre.
En plus il y a mes fixettes qui, comme par hasard, viennent détourner mon attention comme le chant des sirènes. J'essaye de m'entourlouper en me refusant tout loisir tant que je n'ai pas bouclé certaines choses. Résultat : je déprime.
Alors il y a bien eu l'idée de trouver un emploi chez Decathlon (à force d'être en boucle dessus je connais tout leur catalogue), mais cette idée, intéressante et motivante de prime abord, n'a pas résisté à l'épreuve du temps et du doute (et s'ils ne veulent pas de moi ? Et si je ne supporte pas la présence de clients en trop grand nombre ? Et si c'est trop cramé que je suis bancale ?).
Pourtant le psy, lui, il avait l'air de miser à fond là dessus. Des mois qu'il me tanne pour que je candidate: ce serait plus commode ; pas d'inaptitude à gérer, juste une petite démission et hop! On en parle plus. (Je présume)
Pourtant le doute me bloque. J'ai du mal à comprendre comment je peux postuler ailleurs alors que je suis toujours sous contrat. On a beau me répéter que c'est autorisé, j'ai l'impression de verser dans la trahison.
Donc ça fait des mois que je suis sensé "avancer" sur ce dossier alors que je stagne : j'ai l'impression qu'il y a trop a faire, trop a gérer en même temps, trop a coordonner, et que je suis un peu impuissante.
Je n'ose pas relancer, insister, j'attends bêtement en me disant que les gens vont faire leur travail, et puis rien.
Finalement je me décide à écrire une lettre pour demander une rupture conventionnelle : l'inaptitude prend trop de temps, et les parties concernées ne semble pas être d'humeur à se presser. Mais j'ai la trouille : je fais quoi si on me répond "ah ben non, démissionnez madame"? J'écris la lettre, je m'y reprend à trois fois (en dire assez sans en dire trop), je me décide à la taper et l'imprimer hier, en espérant que le rdv avec le psy me redonnera de l'assurance.
Aujourd'hui j'ai mon rdv avec le psy qui, voyant mon état de stagnation, m'a mis un énorme coup de pression à base de "je ne vous renouvelle plus votre arrêt".
Et là j'ai commencé à me dire qu'ils me couraient tous sur le haricot, et que ce serait plus simple d'être SDF (j'ai tout l'équipement nécessaire en plus, je serai une clocharde privilégiée). D'ailleurs je ne me le suis pas dit qu'à moi même, je l'ai aussi dit au psy: tout ce cirque me casse tellement les couilles que je commence à avoir du dégoût pour le monde moderne. Il suffirait de pas grand chose pour en sortir (je parle pas de mourir hein! Mais de partir vivre en hermite), et l'option est super tentante. Comme je suis énervée contre moi (qui n'arrive a aller bien que tant que je suis dans ma petite bulle et qui peine à correspondre à ce que le monde moderne attend de moi) et contre le monde entier (cet empilement d'obligations casse couille et totalement dépourvus de sens), ben je pleure un peu. Je commence même à déprimer, en réalisant que quoi que je fasse, ce monde sera toujours là pour me les briser menu.
Au final il a prolongé mon arrêt, j'ai envoyé mes lettres et mes mails, et ça m'a lessivé.
Bref j'ai du mal à m'en remettre. Je ne me sens pas aidée, ni par ceux sensé m'aider, ni par mes doutes et mes craintes, et on me met la pression. Je sais pas si c'est prétentieux ou puéril de trouver ça injuste et de me plaindre, mais je le fais.
En attendant ça m'a fait du bien de vider un peu mon sac.