Hypersensibilitée émotionnelle

[Ostara]

Je poste cette question pour savoir si vous aussi vous ressentez les émotions de façon très fortes?par grosses bouffées envahissantes?émotifs(ives)

Je suis très émotive au niveau de tout ce qui concerne la souffrance animale,depuis enfant.et si une personne est angoissée par exemple et qu'elle l'exprime a côté de moi je me sens envahie à l'intérieur de moi comme quand y'a trop de bruits ou de lumière et j'ai envie de m'échapper et de me boucher les oreilles et de lui crier stop.Je me sens en détresse mentale.
Je suis très sensible à la contagion émotionnelle je crois.

C'est pénible parce que je ne sais même pas ce qui m'appartient et ce qui appartient aux autres.en plus de ne pas comprendre le ressenti vécu par la personne en face.j'ai l'impression d'être une vraie passoire.et j'ai de grosses difficultées pour m'en protéger.c'est aussi pénible et dur a vivre que l'hypersensibilitée sensorielle.Et j'ai ce problème depuis enfant car à l'école les instituteurs me décrivaient comme très émotive.

[Winona]

Je suis aussi hypersensible émotionnelle. ça m'empêche de vivre. Je ressens tout à la puissance 10 et je suis une éponge.
Mes émotions peuvent me dévaster complètement.
Par exemple une remarque peut me blesser, je vais y penser, ruminer, et ça va me déstabiliser au delà du possible jusqu'à une profonde remise en question, voire une auto-accusation.
Oui, la souffrance animale me touche énormément. Par exemple un homme avait tiré volontairement sur un chat et on avait été obliger de l'amputer d'une patte. C'était insupportable.
Je me demande si les hypersensibilités sensorielles et la sensibilité émotionnelle ne sont pas liées. Etre trop réceptive, trop sensible.
Peut-être qu'un atelier "Gestion des Emotions" pourrait atténuer cela, je ne sais pas si certains hôpitaux peuvent proposer ça.

[Ostara]

Je suis aussi hypersensible émotionnelle. ça m'empêche de vivre. Je ressens tout à la puissance 10 et je suis une éponge.
Mes émotions peuvent me dévaster complètement.
Par exemple une remarque peut me blesser, je vais y penser, ruminer, et ça va me déstabiliser au delà du possible jusqu'à une profonde remise en question, voire une auto-accusation.
Oui, la souffrance animale me touche énormément. Par exemple un homme avait tiré volontairement sur un chat et on avait été obliger de l'amputer d'une patte. C'était insupportable.
Je me demande si les hypersensibilités sensorielles et la sensibilité émotionnelle ne sont pas liées. Etre trop réceptive, trop sensible.
Peut-être qu'un atelier "Gestion des Emotions" pourrait atténuer cela, je ne sais pas si certains hôpitaux peuvent proposer ça.

Merci Winona de ton témoignage et merci de ton courage de raconter un épisode pas facile à raconter pour toi

Comme toi mes émotions peuvent me dévaster complètement je me reconnaît complètement dans ce que tu décrit.ça pourrait être moi qui écrit ça tellement ça me parle,je suis une vraie éponge et je ressens mes émotions puissance 10,je suis dévastée devant la souffrance animale,elle m'est insupportable émotionnellement que ce soit pour mes animaux ou pour tous les animaux.être émotive quand on est anxieuse chronique ça arrange pas le tout.mais je pense que l'un ne va pas sans l'autre (enfin je crois?)

Faudrais que je demande à la psychologue qui me suit si il y a des méthodes ou des ateliers pour gérer mieux ses émotions.

[Framboise]

Pour moi aussi et je ne saurais pas tellement décrire les choses tellement ma gestions des émotions est chaotique je pense. C’est surtout que j’avais toujours eu conscience d’être hypersensible, mais pas de ma gestion chaotique des émotions. Je m’en suis aperçu petit à petit dans le cadre des questionnements et du diagnostique TSA. Et pour la contagions émotionnelle, oui ça aussi. En particulier le stress, si quelqu’un est stressé à côté de moi je doit limite lui dire de se calmer, tellement c’est ingérable (Ce qui est assez égoïste puisque c’est moi la plus stressée de base, donc j’essaie d’encaisser, mais voila)

Depuis que j’ai fait mon burn out l’automne passé c’est encore plus bizarre comme si je pouvais/voulais plus rien supporter. Je sais tellement à l’avance, que je pouvais me réjouir à telle point pour un truc, appréhender, ne pas dormir, etc, pour ensuite être si déçue que ce soit terminé, et à la fois être si anxieuse de comment ça va se passer, ou autre etc.. Et en fait maintenant j’ai tellement, tellement eu marre de ressentir tout ça que j’ai un gros ras le bol qui m’anesthésie je sais pas comment dire et je ressent plus que l’anxiété et la déception. Ou je ne sais pas trop. Et tout à coup badaboum tout explose. Certaines remarques aussi peuvent être, tellement blessantes. Mais je peux pas l’exprimer. C’est comme si il m’était impossible de faire comprendre aux gens. Bref voila c’est compliqué. Et j’espère qu’un peu plus d’émotions positives reviendront bientôt.

[Dehlynah]

Oui, hier par exemple j'ai été complètement exaltée (par un événement)- je monte très haut et...très bas...Et encore je suis sous A.D (petit dosage), mais là je fais tout un travail où j'essaie de prendre du recul, je dois aussi me mettre dans une dynamique physique pour sortir des moments d'angoisse trop forts (tout est décuplé en effet chez moi), sortir, marcher, mettre de la musique, danser.
Écrire, dessiner m'aident beaucoup à canaliser mes émotions -d'ailleurs hier mon exaltation était tellement explosive que j'ai ressenti le besoin de prendre mon violon et de l'exprimer, ça m'a fait beaucoup de bien.
N.B suis bien sûr aussi une éponge émotionnelle

[Ostara]

Pour moi aussi et je ne saurais pas tellement décrire les choses tellement ma gestions des émotions est chaotique je pense. C’est surtout que j’avais toujours eu conscience d’être hypersensible, mais pas de ma gestion chaotique des émotions. Je m’en suis aperçu petit à petit dans le cadre des questionnements et du diagnostique TSA. Et pour la contagions émotionnelle, oui ça aussi. En particulier le stress, si quelqu’un est stressé à côté de moi je doit limite lui dire de se calmer, tellement c’est ingérable (Ce qui est assez égoïste puisque c’est moi la plus stressée de base, donc j’essaie d’encaisser, mais voila)

Depuis que j’ai fait mon burn out l’automne passé c’est encore plus bizarre comme si je pouvais/voulais plus rien supporter. Je sais tellement à l’avance, que je pouvais me réjouir à telle point pour un truc, appréhender, ne pas dormir, etc, pour ensuite être si déçue que ce soit terminé, et à la fois être si anxieuse de comment ça va se passer, ou autre etc.. Et en fait maintenant j’ai tellement, tellement eu marre de ressentir tout ça que j’ai un gros ras le bol qui m’anesthésie je sais pas comment dire et je ressent plus que l’anxiété et la déception. Ou je ne sais pas trop. Et tout à coup badaboum tout explose. Certaines remarques aussi peuvent être, tellement blessantes. Mais je peux pas l’exprimer. C’est comme si il m’était impossible de faire comprendre aux gens. Bref voila c’est compliqué. Et j’espère qu’un peu plus d’émotions positives reviendront bientôt.

Merci pour ton témoignage Framboise,comme toi je gère très mal mes émotions,une personne stressée me fais le même effet qu'à toi,pour moi aussi c'est ingérable je me reconnait la aussi totalement,
Je te souhaite que des émotions positives reviennent bientôt pour toi

[Ostara]

Oui, hier par exemple j'ai été complètement exaltée (par un événement)- je monte très haut et...très bas...Et encore je suis sous A.D (petit dosage), mais là je fais tout un travail où j'essaie de prendre du recul, je dois aussi me mettre dans une dynamique physique pour sortir des moments d'angoisse trop forts (tout est décuplé en effet chez moi), sortir, marcher, mettre de la musique, danser.
Écrire, dessiner m'aident beaucoup à canaliser mes émotions -d'ailleurs hier mon exaltation était tellement explosive que j'ai ressenti le besoin de prendre mon violon et de l'exprimer, ça m'a fait beaucoup de bien.
N.B suis bien sûr aussi une éponge émotionnelle

Merci Dehlynah pour ton témoignage
Je connais ça aussi souvent d'être très exaltée par un évènement,un genre d'angoisse,même pour les moments positifs,après je redescend je suis crevée.

Bravo pour ton travail sur toi,c'est pas évident surtout dans cette problématique je trouve,parce que le sensoriel on peut le couper pour atténuer un peu,mais couper son robinet d'émotions pas simple.

Je vois que tu as pleins de méthodes pour vider le seau quand il est pleins,moi pour vider le seau je cours^^

C'est ces émotions fortes en moi qui m'ont fais parfois me demander si j'avais pas un trouble borderline.

[Sarah Pâquerette]

Bravo pour ton travail sur toi,c'est pas évident surtout dans cette problématique je trouve,parce que le sensoriel on peut le couper pour atténuer un peu,mais couper son robinet d'émotions pas simple.

Je rebondis sur la possibilité de "couper" les émotions. C'est ce que je fais depuis l'enfance. C'est disons de la répression émotionnelle, et il peut arriver que ça marche moins à certains moments avec l'angoisse / panique qui peut être si forte. Et bien sûr, les émotions restent en moi. Je les range bien ou quelque chose comme ça, puis elles ressortent dans les cauchemars et les crises explosives. Je suis si habituée à le faire que si je ne suis pas seule, je le fait systématiquement.

D'un autre côté, j'ai beaucoup de difficultés à nommer mes émotions hormis bien / pas bien / peur-angoisse-panique, en gros quoi. Arrivez-vous à nommer subtilement vos émotions ?

[Furet67]

Je dois aussi être hypersensible émotionnel.
La cause principale : l'échec, lorsque j'essaie d'entreprendre quelque chose. Surtout après un entretien d'embauche raté, ça me démotive énormément, et je n'ai plus envie de continuer de rechercher d'autres postes. Et ça peut durer des semaines. Donc oui, ça a aussi des lourdes conséquences, ça m'empêche d'avoir une vie normale. Lors du tout premier entretien d'embauche, je me suis même fait insulter par l'employeur, et ça ne m'a pas du tout plu. Il y a d'autres cas possibles hors du domaine professionnel, et je suis aussi d'accord la maltraitance d'animaux, par exemple.
Ce que je ressens : c'était d'abord l'envie de pleurer. C'était fréquent à l'école, et j'étais le seul à pleurer encore au collège. La honte. Maintenant ce sont des crises d'angoisse, l'envie de crier, de casser des choses, la dépression, des sentiments d'injustice, de faiblesse, que je ne réussirai jamais.
Ce que je fais dans ce cas : j'attends, je ne fais plus rien, je laisse le temps passer.
J'espère que ça répond au sujet.

[Ostara]

Bravo pour ton travail sur toi,c'est pas évident surtout dans cette problématique je trouve,parce que le sensoriel on peut le couper pour atténuer un peu,mais couper son robinet d'émotions pas simple.

Je rebondis sur la possibilité de "couper" les émotions. C'est ce que je fais depuis l'enfance. C'est disons de la répression émotionnelle, et il peut arriver que ça marche moins à certains moments avec l'angoisse / panique qui peut être si forte. Et bien sûr, les émotions restent en moi. Je les range bien ou quelque chose comme ça, puis elles ressortent dans les cauchemars et les crises explosives. Je suis si habituée à le faire que si je ne suis pas seule, je le fait systématiquement.

D'un autre côté, j'ai beaucoup de difficultés à nommer mes émotions hormis bien / pas bien / peur-angoisse-panique, en gros quoi. Arrivez-vous à nommer subtilement vos émotions ?

Non j'y arrive pas très bien,mais j'identifie mieux les négatives.
Les nommer subtilement j'ai du mal ou alors je peut y arriver un peu si on me donne des pistes,et régulièrement j'ai du mal a faire le liens mentalement entre ma contrariétée par exemple et un événement lié.par exemple j'arrive pas a identifié correctement ce qui a pu me contrariée.

Et encore même en me donnant des pistes j'ai du mal à faire le liens entre ce qu'on m'explique et ce qui se passe dans ma tête.j'ai beaucoup de mal à attribuer des mécanismes émotionnels complexes a mes réactions aussi.

[Ostara]

Je dois aussi être hypersensible émotionnel.
La cause principale : l'échec, lorsque j'essaie d'entreprendre quelque chose. Surtout après un entretien d'embauche raté, ça me démotive énormément, et je n'ai plus envie de continuer de rechercher d'autres postes. Et ça peut durer des semaines. Donc oui, ça a aussi des lourdes conséquences, ça m'empêche d'avoir une vie normale. Lors du tout premier entretien d'embauche, je me suis même fait insulter par l'employeur, et ça ne m'a pas du tout plu. Il y a d'autres cas possibles hors du domaine professionnel, et je suis aussi d'accord la maltraitance d'animaux, par exemple.
Ce que je ressens : c'était d'abord l'envie de pleurer. C'était fréquent à l'école, et j'étais le seul à pleurer encore au collège. La honte. Maintenant ce sont des crises d'angoisse, l'envie de crier, de casser des choses, la dépression, des sentiments d'injustice, de faiblesse, que je ne réussirai jamais.
Ce que je fais dans ce cas : j'attends, je ne fais plus rien, je laisse le temps passer.
J'espère que ça répond au sujet.

Merci Furet de ton témoignage ça répond tout a fait au sujet
Ce que tu raconte me parle aussi,les crises d'angoisses et l'envie de crier ,casser.

L'employeur qui t'as insulté c'est absolument honteux ça me révolte ce type de personnes qui se sentent toute puissante devant les candidats où salariés qu'elles embauchent a vomir.c'est tellement facile et dégueulasse de penser qu'on peut se permettre tout ce qu'on veut avec les gens parce qu'ils ont besoin d'un salaire pour vivre.minable.bref excuse moi pour cette petite parenthèse mais ça me révolte.c'est tout a fait normal,légitime et compréhensible que ça ne t'ai pas plu j'espère qu'il a été faire un p'tit coucou aux prud'hommes cuila histoire que ça lui remette les idées en place.

[Dehlynah]

j'arrive à nommer et formuler en écrivant, en trouvant des images, ça me permet d'extérioriser mes émotions
mais dans les moments très difficile je peux vouloir me faire mal, je peux me faire mal, pour donner corps à l'émotion, la circoncire tellement elle me submerge - ce sont des tsunamis.
Si je me coupe de mes émotions, je sens que c'est pas très bon, je me sens comme anesthésiée, à force ça me met dans des états de dissociation/dépersonnalisation.

C'est ces émotions fortes en moi qui m'ont fais parfois me demander si j'avais pas un trouble borderline.

je sais pas, j'ai l'impression d'être bipolaire dans mon côté "2 pôles extrêmes" (extase VS désespoir), mais d'après ce qu'on m'a expliqué, la cyclothymie et les émotions extrêmes sont aussi liées aux TSA (difficile de faire la part des choses) où on est vite saturé, submergé.

[Shadow]

Bravo pour ton travail sur toi,c'est pas évident surtout dans cette problématique je trouve,parce que le sensoriel on peut le couper pour atténuer un peu,mais couper son robinet d'émotions pas simple.

Je rebondis sur la possibilité de "couper" les émotions. C'est ce que je fais depuis l'enfance. C'est disons de la répression émotionnelle, et il peut arriver que ça marche moins à certains moments avec l'angoisse / panique qui peut être si forte. Et bien sûr, les émotions restent en moi. Je les range bien ou quelque chose comme ça, puis elles ressortent dans les cauchemars et les crises explosives. Je suis si habituée à le faire que si je ne suis pas seule, je le fait systématiquement.

D'un autre côté, j'ai beaucoup de difficultés à nommer mes émotions hormis bien / pas bien / peur-angoisse-panique, en gros quoi. Arrivez-vous à nommer subtilement vos émotions ?

La répression émotionnelle est quotidienne chez-moi. Je me coupe de mes émotions. Jusqu'à exploser (si on me pousse à bout ou à cause d'une forte émotion) et lorsque je suis seul et que tout ressort.

[Ostara]

je sais pas, j'ai l'impression d'être bipolaire dans mon côté "2 pôles extrêmes" (extase VS désespoir), mais d'après ce qu'on m'a expliqué, la cyclothymie et les émotions extrêmes sont aussi liées aux TSA (difficile de faire la part des choses) où on est vite saturé, submergé.

une fois au collège un camarade m'as même dis sérieusement de consulter un psy car je lui faisais penser à quelqu'un qui avait un trouble bipolaire,car je passais d'un état d'excitation a la déprime totale.j'ai du mal à connaître l'entre deux comme toi soit je suis surexcitée soit je suis désespérée,je me sens toute la journée submergée,soit par l'environnement que je trouve agressif,soit par mes émotions,l'angoisse aussi qui prend une bonne place dans ma vie.

[Ostara]

Bravo pour ton travail sur toi,c'est pas évident surtout dans cette problématique je trouve,parce que le sensoriel on peut le couper pour atténuer un peu,mais couper son robinet d'émotions pas simple.

Je rebondis sur la possibilité de "couper" les émotions. C'est ce que je fais depuis l'enfance. C'est disons de la répression émotionnelle, et il peut arriver que ça marche moins à certains moments avec l'angoisse / panique qui peut être si forte. Et bien sûr, les émotions restent en moi. Je les range bien ou quelque chose comme ça, puis elles ressortent dans les cauchemars et les crises explosives. Je suis si habituée à le faire que si je ne suis pas seule, je le fait systématiquement.

D'un autre côté, j'ai beaucoup de difficultés à nommer mes émotions hormis bien / pas bien / peur-angoisse-panique, en gros quoi. Arrivez-vous à nommer subtilement vos émotions ?

La répression émotionnelle est quotidienne chez-moi. Je me coupe de mes émotions. Jusqu'à exploser (si on me pousse à bout ou à cause d'une forte émotion) et lorsque je suis seul et que tout ressort.

J'ai tendance a faire comme toi aussi je réprime,mais ça se voit physiquement je tremble fais les cent pas j'ai du mal à trouver les mots les pensées,comme toi a un moment j'explose a force de réprimer.ou a cause d'une forte émotion.