burn out autistique
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burn out autistique
https://femmesautistesfrancophones.com/ ... utistique/
C'est suite à un post et au lien transmis par Curiouser (merci) et à une petite recherche de ma part, que je mets ce lien ( je n'ai pas vu de sujet le traitant, sauf erreur de ma part), car ça me parle beaucoup, peut- être qu'il ressemble à la dépression, englobe et rassemble le meltdown- shutdown, la fatigue chronique ?
Je serais intéressée par des articles faisant la part des choses, des liens etc.
C'est suite à un post et au lien transmis par Curiouser (merci) et à une petite recherche de ma part, que je mets ce lien ( je n'ai pas vu de sujet le traitant, sauf erreur de ma part), car ça me parle beaucoup, peut- être qu'il ressemble à la dépression, englobe et rassemble le meltdown- shutdown, la fatigue chronique ?
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TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: burn out autistique
Bonjour à tous,
je ne viens plus souvent sur ce forum mais je suis dans cette situation de quasi burn-out permanent depuis que j'ai commencé à travaillé et j'ai peur de détruire totalement ma santé. Je suis réellement désespérée parce que j'ai l'impression de n'avoir aucune aide ni d'avoir la force et les moyens d'en demander. C'est un enfer l'épuisement.
je ne viens plus souvent sur ce forum mais je suis dans cette situation de quasi burn-out permanent depuis que j'ai commencé à travaillé et j'ai peur de détruire totalement ma santé. Je suis réellement désespérée parce que j'ai l'impression de n'avoir aucune aide ni d'avoir la force et les moyens d'en demander. C'est un enfer l'épuisement.
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Re: burn out autistique
Merci pour ce lien, plus ça va plus je me sens au bord du gouffre. Je ne sais pas s'il est autisitique (puisque pas diag), si c'est un burn out "classique" ou autre chose mais je sens que je ne vais pas tenir indéfiniment.. Je cherche à consulter (j'attends ma restitution et éventuellement des recommandations de pro dans mon secteur).
09/21: diagnostiquée TSA - anciennement Asperger, par le CRA de Nancy
(J'ai une maladie pulmonaire depuis toujours)
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Re: burn out autistique
Puisque c'est un problème qui a l'air courant chez les personnes autistes, et qui doit l'être d'autant plus pour celles qui vivent de façon autonome et qui travaillent, ne pourrait-on pas créer un site Web ou au moins une page de recommandation et de conseils pour aider les personnes qui se trouvent dans cette situation ?
Parce que l'ironie de l'épuisement, c'est que l'on n'a pas les ressources pour se sortir soi-même de cet état.
J'ai l'impression aussi que les médecins, les psychologues et la famille sous-estiment l'état d'épuisement physique et psychique des personnes autistes.
Ils ne se rendent pas compte de la gravité de la situation et la laissent se dégrader.
Combien y a-t-il de suicides causés par l'absence d'aide aux personnes autistes en burn-out ?
Parce que l'ironie de l'épuisement, c'est que l'on n'a pas les ressources pour se sortir soi-même de cet état.
J'ai l'impression aussi que les médecins, les psychologues et la famille sous-estiment l'état d'épuisement physique et psychique des personnes autistes.
Ils ne se rendent pas compte de la gravité de la situation et la laissent se dégrader.
Combien y a-t-il de suicides causés par l'absence d'aide aux personnes autistes en burn-out ?
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Re: burn out autistique
L'essentiel dans un premier temps c'est de te ménager et te ressourcer... Décortiquer les causes d'un BO c'est pas toujours simple et ça demande parfois un peu de temps. En plus tu as la tête en plein dans le parcours diag, avec tout le stress et la pression que ça suscite, ça doit faire un effet Cocotte-Minute... Bon courage.Mylie a écrit : ↑vendredi 10 septembre 2021 à 12:24 Merci pour ce lien, plus ça va plus je me sens au bord du gouffre. Je ne sais pas s'il est autisitique (puisque pas diag), si c'est un burn out "classique" ou autre chose mais je sens que je ne vais pas tenir indéfiniment.. Je cherche à consulter (j'attends ma restitution et éventuellement des recommandations de pro dans mon secteur).
Diag. à 37 ans "TSA sans DI ni altération du langage", avec HPI (2020)
"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.
"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
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Re: burn out autistique
Bonjour,
Je "relance" ce sujet sur le burn-out autistique car je cherche des informations et témoignages à ce propos, notamment sur la vie des personnes concernées après, sur la façon de "s'en sortir" ensuite.
Pour précision, j'ai un pré-diagnostic TSA suite à un bilan avec une neuropsychologue et elle a évoqué à l'oral le burn-out autistique à mon propos.
Merci.
Je "relance" ce sujet sur le burn-out autistique car je cherche des informations et témoignages à ce propos, notamment sur la vie des personnes concernées après, sur la façon de "s'en sortir" ensuite.
Pour précision, j'ai un pré-diagnostic TSA suite à un bilan avec une neuropsychologue et elle a évoqué à l'oral le burn-out autistique à mon propos.
Merci.
Pré-diagnostic TSA août 2022
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Re: burn out autistique
Bonjour,
Afin d'éviter d'en faire un autre, du fait de la société dans laquelle nous vivons et qui ne nous est pas adaptée, il est nécessaire d'essayer de se respecter et de ne pas dépasser vos limites.
Pour y parvenir, cela nécessite de bien se connaître.
Au niveau du bilan remis par votre neuropsychologue, des suggestions d'accompagnement, d'aide, de soutien, sont-elles mentionnées dans la conclusion ? Si oui, en avez-vous discuté avec elle ?
Bon courage
Afin d'éviter d'en faire un autre, du fait de la société dans laquelle nous vivons et qui ne nous est pas adaptée, il est nécessaire d'essayer de se respecter et de ne pas dépasser vos limites.
Pour y parvenir, cela nécessite de bien se connaître.
Au niveau du bilan remis par votre neuropsychologue, des suggestions d'accompagnement, d'aide, de soutien, sont-elles mentionnées dans la conclusion ? Si oui, en avez-vous discuté avec elle ?
Bon courage
Sarah Pâquerette a écrit : ↑mardi 9 août 2022 à 11:42 notamment sur la vie des personnes concernées après, sur la façon de "s'en sortir" ensuite.
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: burn out autistique
Merci pour cette réponse.margotton91 a écrit : ↑mardi 9 août 2022 à 17:56 Bonjour,
Afin d'éviter d'en faire un autre, du fait de la société dans laquelle nous vivons et qui ne nous est pas adaptée, il est nécessaire d'essayer de se respecter et de ne pas dépasser vos limites.
Pour y parvenir, cela nécessite de bien se connaître.
Au niveau du bilan remis par votre neuropsychologue, des suggestions d'accompagnement, d'aide, de soutien, sont-elles mentionnées dans la conclusion ? Si oui, en avez-vous discuté avec elle ?
Bon courage
Sarah Pâquerette a écrit : ↑mardi 9 août 2022 à 11:42 notamment sur la vie des personnes concernées après, sur la façon de "s'en sortir" ensuite.
Il va me falloir énormément de temps avant d'être réellement capable de me respecter car j'ai passé ma vie à me faire violence. Toutefois, j'essaie d'aller vers cela depuis quelques mois. Je dois revoir la neuropsychologue en septembre pour être accompagnée mais la conclusion écrite du bilan est assez succincte : c'est un "dépistage" TSA et un diagnostic avec un médecin spécialisé est nécessaire. C'est seulement à l'oral qu"elle a parlé de burn-out autistique.
Pré-diagnostic TSA août 2022
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Re: burn out autistique
bonjour,
J'ai (re?)découvert mon TSA suite à un burn out autistique.
J'avais alors une vie de famille très pesante et toxique, un boulot qui me demandait trop d'efforts. J'ai eu la chance d'être orientée par mon médecin traitant vers une psychologue qui me suit encore 3 ans après.
C'est avec cette psychologue, l'envie d'être une "bonne" mère pour mon fils que j'ai pu sortir de ce burn out.
Je suis encore dans le processus de séparation de mon ex toxique (le divorce n'est pas prononcé), mais nous sommes séparés physiquement depuis 3 ans. Cette séparation m'a permis de me retrouver enfin dans un chez moi qui soit un havre de paix et de ressourcement. Je ne rentrais plus chez moi le soir directement après le boulot ou entre midi et 2 quand mon ex était là...
Peu à peu, j'ai repris du poil de la bête: pré diag du TSA suivi d'un diag médical auprès d'un psychiatre, demande de RQTH (acceptée), information à mon employeur du motif de la RQTH et changement de poste.
Ah oui, parce que depuis 3 ans, je suis une heureuse mère célibattante et je travaille à plein temps depuis plus de 20 ans dont 15 au même endroit!!
Ces 15 années n'ont pas été de tout repos, ni un long fleuve tranquille. J'ai connu le harcèlement, la tentative de licenciement, la mise au placard etc.
Aujourd'hui, je touche du bois, la situation s'appaise sur le plan personnel et le plan professionnel. Accompagnée par la psychologue et la psychiatre, je suis en cours de construction de mon poste au travail. Je reste dans la même branche, j'ai changé de service à ma demande et de chef, pour passer sur un poste avec moins de stress, plus de souplesse dans l'organisation. Peu à peu, j'identifie ce qui me coute (le principe des cuillères) et je vois avec mon encadrement ce qui est possible d'aménager.
Je surfe clairement sur la vague des grands groupes qui prônent l'inclusion.
Je suis élue depuis un long moment, ce qui me permet d'être plus protégée et de savoir comment me défendre. C'est pour cela que j'ai choisi de mettre des mots sur mon handicap, d'en parler avec des membres des Ressources Humaines et de l'encadrement, les collègues de mon service. J'ai cherché une forme de protection en étant très franche et en allant également chercher du soutien au niveau du groupe (je suis dans une énorme multinationale).
J'ai (re?)découvert mon TSA suite à un burn out autistique.
J'avais alors une vie de famille très pesante et toxique, un boulot qui me demandait trop d'efforts. J'ai eu la chance d'être orientée par mon médecin traitant vers une psychologue qui me suit encore 3 ans après.
C'est avec cette psychologue, l'envie d'être une "bonne" mère pour mon fils que j'ai pu sortir de ce burn out.
Je suis encore dans le processus de séparation de mon ex toxique (le divorce n'est pas prononcé), mais nous sommes séparés physiquement depuis 3 ans. Cette séparation m'a permis de me retrouver enfin dans un chez moi qui soit un havre de paix et de ressourcement. Je ne rentrais plus chez moi le soir directement après le boulot ou entre midi et 2 quand mon ex était là...
Peu à peu, j'ai repris du poil de la bête: pré diag du TSA suivi d'un diag médical auprès d'un psychiatre, demande de RQTH (acceptée), information à mon employeur du motif de la RQTH et changement de poste.
Ah oui, parce que depuis 3 ans, je suis une heureuse mère célibattante et je travaille à plein temps depuis plus de 20 ans dont 15 au même endroit!!
Ces 15 années n'ont pas été de tout repos, ni un long fleuve tranquille. J'ai connu le harcèlement, la tentative de licenciement, la mise au placard etc.
Aujourd'hui, je touche du bois, la situation s'appaise sur le plan personnel et le plan professionnel. Accompagnée par la psychologue et la psychiatre, je suis en cours de construction de mon poste au travail. Je reste dans la même branche, j'ai changé de service à ma demande et de chef, pour passer sur un poste avec moins de stress, plus de souplesse dans l'organisation. Peu à peu, j'identifie ce qui me coute (le principe des cuillères) et je vois avec mon encadrement ce qui est possible d'aménager.
Je surfe clairement sur la vague des grands groupes qui prônent l'inclusion.
Je suis élue depuis un long moment, ce qui me permet d'être plus protégée et de savoir comment me défendre. C'est pour cela que j'ai choisi de mettre des mots sur mon handicap, d'en parler avec des membres des Ressources Humaines et de l'encadrement, les collègues de mon service. J'ai cherché une forme de protection en étant très franche et en allant également chercher du soutien au niveau du groupe (je suis dans une énorme multinationale).
margotton91 a écrit : ↑mardi 9 août 2022 à 17:56 Afin d'éviter d'en faire un autre, du fait de la société dans laquelle nous vivons et qui ne nous est pas adaptée, il est nécessaire d'essayer de se respecter et de ne pas dépasser vos limites.
Pour y parvenir, cela nécessite de bien se connaître.Sarah Pâquerette a écrit : ↑mardi 9 août 2022 à 11:42
Je partage totalement ce point de vue.
J'ajouterai que ça me semble important aussi de faire connaitre ces limites à l'entourage, pas tout hein, mais au moins certaines. C'est ce que j'essaie en ce moment de faire avec le boulot. Avec mon fils, je lui dis quand je sature et on grandit ensemble: lui comme enfant, moi comme maman.
Je suis dans une forme de gros débroussaillage pour cerner la différence entre les "je m'écoute trop" et "c'est réellement une difficultée pour moi". Depuis peu, j'accepte aussi l'aide qu'on me propose et je me laisse porter par moment.
Je suis persuadée que le covid et les confinements, le télétravail imposé m'ont beaucoup aidé à me recentrer sur moi, à me reposer et à récupérer de cet épuisement à la fois intellectuel et physique.
Je reste également sous traitement médicamenteux. Au début je ne le vivais pas bien, maintenant je le prends comme une routine apaisante et je crois qu'il m'a réellement aidé (je suis moins sure d'en avoir encore besoin).
Wais en 2004 - HQI
TSA confirmé par un psychiatre - juillet 2020
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Re: burn out autistique
Merci beaucoup pour ton témoignage point_virgule. C'est très encourageant (et inspirant) de voir qu'avec un accompagnement adapté, il est possible de "s'en sortir".
As-tu attendu d'avoir le diagnostic pour mettre tout ça en place ou l'as tu fait dès le pré-diag ?
As-tu attendu d'avoir le diagnostic pour mettre tout ça en place ou l'as tu fait dès le pré-diag ?
Pré-diagnostic TSA août 2022
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Re: burn out autistique
coucou,Sarah Pâquerette a écrit : ↑vendredi 12 août 2022 à 9:15 Merci beaucoup pour ton témoignage point_virgule. C'est très encourageant (et inspirant) de voir qu'avec un accompagnement adapté, il est possible de "s'en sortir".
As-tu attendu d'avoir le diagnostic pour mettre tout ça en place ou l'as tu fait dès le pré-diag ?
je ne sais pas si je "m'en suis sortie", mais je m'active à trouver comment être bien dans ma vie .
Tout s'est un peu précipité et mélangé: j'ai commencé par péter un câble au travail. J'étais débordée, à bout de nerf: tout me demandait des efforts, j'étais à fleur de peau, j'oubliais tout (ce qui m'a bien flippé) et j'ai fini par imaginer de passer à l'acte (suicide...). Là je me suis dit que je devais réagir, je suis allée voir mon médecin traitant.
Quelques mois plus tard, j'ai décidé de divorcer: ma vie de couple sentait le moisi depuis un moment, il ne me manquait que le déclic pour me bouger.
Pendant ces mois, je voyais la psychologue toutes les semaines et j'ai pu poser des bases de réflexion pour être bien moi, pas en fonction des autres, mais me sentir moi et m'autoriser à.
Quand je me suis sentie très mal au travail j'ai réfléchi et demandé de l'aide à des représentants du personnel, demandé à voir le directeur aussi. Tout ça , toujours sans diagnostic ou pré diag.
Et puis, comme je tournais autour de la notion d'autisme depuis un moment, que j'ai osé laisser tomber le masque de l'adaptation avec la psychologue, c'est devenu suffisamment présent et comme un besoin vital d'aller creuser cette piste et valider ou non l'hypothèse de l'autisme. Là on est bien 1 an et demi après la 1ère consultation avec la psychologue.
Ce cheminement se faisait aussi avec le cheminement sur le plan professionnel: je me suis ouverte sur mes souhaits, mes difficultés, ma volonté de ne plus être autant en prise avec le stress dans le milieu du travail.
Tout ça a beaucoup, beaucoup été influencé par ma maternité. Mon fils a été très révélateur dans sa façon d'être: il a un besoin et une facilité de lien qui m'a toujours été étrangère: il adore l'école, se fait des copains partout où il passe, est ultra ouvert à toute nouvelle expérience. Quelque part, ça m'a aidé à admettre que je ne fonctionnais pas du tout de la même façon. Des évaluations au travail m'ont également fait "voir" en quoi je ne correspondais pas aux standards malgrés mes efforts (oh combien immenses!).
Je suis très loin d'être arrivée, ça se pose petit à petit.
Dans mon cas, le travail et l'indépendance ont toujours été un besoin impérieux, mon 1er mot aurait été "seule" selon la légende familiale . Seule, mais au milieu et parfois avec les autres. Tout est dans cet équilibre délicat d'adaptation et de respect de soi, en prenant en considération ce petit être qu'est mon fils.
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Re: burn out autistique
Ça fait des années que je flirte avec le burn-out, malheureusement mes tentatives d'améliorer la situation n'ont entraîné que l'effet contraire. Du coup je ne sais plus quoi faire... Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas la peine de me tourner vers ma hiérarchie - pour ma directrice, je suis quelqu'un à dégager, et ma chef directe n'aura pas de moyens pour me protéger. Surtout que je ne travaille pas dans mon administration d'origine donc le fait d'être fonctionnaire titulaire ne jouera pas. Et retourner dans mon administration d'origine voudrait dire retourner à Paris, ce que je ne veux pas. Puis mon mari ne pourra pas bouger donc ça finirait par foutre en l'air mon couple.
C'est très compliqué du coup...
C'est très compliqué du coup...
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: burn out autistique
Merci pour ces précisions et explications. Je comprends que le chemin peut être long.point_virgule a écrit : ↑vendredi 12 août 2022 à 11:20coucou,Sarah Pâquerette a écrit : ↑vendredi 12 août 2022 à 9:15 Merci beaucoup pour ton témoignage point_virgule. C'est très encourageant (et inspirant) de voir qu'avec un accompagnement adapté, il est possible de "s'en sortir".
As-tu attendu d'avoir le diagnostic pour mettre tout ça en place ou l'as tu fait dès le pré-diag ?
je ne sais pas si je "m'en suis sortie", mais je m'active à trouver comment être bien dans ma vie .
Tout s'est un peu précipité et mélangé: j'ai commencé par péter un câble au travail. J'étais débordée, à bout de nerf: tout me demandait des efforts, j'étais à fleur de peau, j'oubliais tout (ce qui m'a bien flippé) et j'ai fini par imaginer de passer à l'acte (suicide...). Là je me suis dit que je devais réagir, je suis allée voir mon médecin traitant.
Quelques mois plus tard, j'ai décidé de divorcer: ma vie de couple sentait le moisi depuis un moment, il ne me manquait que le déclic pour me bouger.
Pendant ces mois, je voyais la psychologue toutes les semaines et j'ai pu poser des bases de réflexion pour être bien moi, pas en fonction des autres, mais me sentir moi et m'autoriser à.
Quand je me suis sentie très mal au travail j'ai réfléchi et demandé de l'aide à des représentants du personnel, demandé à voir le directeur aussi. Tout ça , toujours sans diagnostic ou pré diag.
Et puis, comme je tournais autour de la notion d'autisme depuis un moment, que j'ai osé laisser tomber le masque de l'adaptation avec la psychologue, c'est devenu suffisamment présent et comme un besoin vital d'aller creuser cette piste et valider ou non l'hypothèse de l'autisme. Là on est bien 1 an et demi après la 1ère consultation avec la psychologue.
Ce cheminement se faisait aussi avec le cheminement sur le plan professionnel: je me suis ouverte sur mes souhaits, mes difficultés, ma volonté de ne plus être autant en prise avec le stress dans le milieu du travail.
Tout ça a beaucoup, beaucoup été influencé par ma maternité. Mon fils a été très révélateur dans sa façon d'être: il a un besoin et une facilité de lien qui m'a toujours été étrangère: il adore l'école, se fait des copains partout où il passe, est ultra ouvert à toute nouvelle expérience. Quelque part, ça m'a aidé à admettre que je ne fonctionnais pas du tout de la même façon. Des évaluations au travail m'ont également fait "voir" en quoi je ne correspondais pas aux standards malgrés mes efforts (oh combien immenses!).
Je suis très loin d'être arrivée, ça se pose petit à petit.
Dans mon cas, le travail et l'indépendance ont toujours été un besoin impérieux, mon 1er mot aurait été "seule" selon la légende familiale . Seule, mais au milieu et parfois avec les autres. Tout est dans cet équilibre délicat d'adaptation et de respect de soi, en prenant en considération ce petit être qu'est mon fils.
Pour l'instant, j'ai juste un pré-diagnostic, alors je ne développe pas à mon propos. Disons seulement que je me retrouve dans certaines choses que tu évoques.
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Re: burn out autistique
Plein de courage à toi…Flower a écrit : ↑vendredi 12 août 2022 à 12:32 Ça fait des années que je flirte avec le burn-out, malheureusement mes tentatives d'améliorer la situation n'ont entraîné que l'effet contraire. Du coup je ne sais plus quoi faire... Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas la peine de me tourner vers ma hiérarchie - pour ma directrice, je suis quelqu'un à dégager, et ma chef directe n'aura pas de moyens pour me protéger. Surtout que je ne travaille pas dans mon administration d'origine donc le fait d'être fonctionnaire titulaire ne jouera pas. Et retourner dans mon administration d'origine voudrait dire retourner à Paris, ce que je ne veux pas. Puis mon mari ne pourra pas bouger donc ça finirait par foutre en l'air mon couple.
C'est très compliqué du coup...
Elle est formidable ta directrice Il n’y a aucune chance qu’elle aille ailleurs à un moment donné ?
De mon côté, le médecin du travail m’a dit cette année que je vivais au bord du BO depuis un bon moment.
Elle m’a conseillée un suivi psy spécialisé et une activité physique adaptée vu mon état de fatigue.
J’ai entamé un suivi psy avec une psy TSA référencée Tamis. Pour elle j’ai un fonctionnement typique TSA et la pression due à mon travail est surtout… de mon fait… ok et donc ? Même si elle a confirmé que ma charge mentale était énorme.
Pour l’instant le premier rdv n’a pas été super probant mais je vais essayer de poursuivre pour voir si ça m’aide.
J’ai commencé l’activité physique adaptée avec une psychomot du centre de mes fils. Ça m’a fait un bien fou, elle est ultra bienveillante et douce.
Ça m’a fait du bien physiquement et mentalement.
Je suis en vacances depuis début août et lâche beaucoup. Je dors tous les après-midi, et au moins je suis contente de profiter de petites choses qui font du bien. Les oiseaux, les senteurs de la végétation marine, écouter les vagues, profiter du soleil tôt le matin, lire à foison.
D’avoir soutenu et accompagné mes fils pendant de longues années difficiles n’a pas aidée non plus, ça a bien grevé ma santé mentale.
La psychomot qui les suit (et qui est formidable) me l’a dit il y a peu et ça m’a aussi éveillée à cet état.
Aujourd’hui nous avons trouvé leur mode d’enseignement, ils sont un peu plus autonomes, et ils sont super calmes en vacances. Leurs échanges avec les autres sont bien plus fluides et faciles.
Mais je sens bien que tout ça est très fragile. Il me suffit de très peu pour avoir l’impression d’un cerveau qui crame.
Heureusement ma hiérarchie accepte mon aménagement de travail (3 jours de Télétravail) et sait que j’ai une très grande fatigabilité en interaction.
J’espère que ça m’aidera à tenir.
Plein de courage à toutes et tous, un petit pas après l’autre, prendre soin de soi, se reposer quand on peut et s’aménager du temps solitaire.
TSA
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Re: burn out autistique - La fatigue et fatigabilité dans l'autisme
Centre ressource réhabilitation
Podcast : "Jai plus de cuillère" : la fatigue et fatigabilité dans l’autisme (qui dans sa phase ultime, si elle n'est pas gérée, ppeut mener jusqu'au burn out autistique)
https://centre-ressource-rehabilitation ... -l-autisme
Podcast : "Jai plus de cuillère" : la fatigue et fatigabilité dans l’autisme (qui dans sa phase ultime, si elle n'est pas gérée, ppeut mener jusqu'au burn out autistique)
https://centre-ressource-rehabilitation ... -l-autisme
Modifié en dernier par margotton91 le samedi 13 août 2022 à 16:58, modifié 1 fois.
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
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