Les pays européens peuvent désormais administrer, « à titre de mesure temporaire », le vaccin Imvanex juste sous la couche supérieure de la peau – en intradermique – et non plus en profondeur – en sous-cutané – comme c’est le cas actuellement.
L’intérêt de cette technique réside dans l’économie de produit administré qu’elle permet de réaliser. Le groupe de travail d’urgence de l’AEM a constaté que « lorsqu’il est administré par voie intradermique, une plus petite dose du vaccin peut être suffisante ». En l’occurrence, un cinquième de la dose suffit, ce qui permet de « protéger les personnes à risque pendant l’épidémie actuelle de variole du singe, tant que l’approvisionnement en vaccins reste limité ».
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Des médecins américains rapportent le cas d’un homme de 34 ans qui a contracté le monkeypox (variole du singe) bien que vacciné contre la variole huit ans auparavant. Il avait reçu le vaccin ACAM2000, vaccin antivariolique vivant atténué de « deuxième génération » produit sur culture cellulaire. Celui-ci contient le virus de la vaccine, virus proche de celui de la variole.
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Bien que la vaccination soit un élément fondamental de la prévention des maladies infectieuses, ce cas montre que la vaccination seule ne garantit pas l’immunité contre le monkeypox. Les responsables de la santé publique doivent modérer les attentes selon lesquelles la vaccination seule mettra fin à l’épidémie. Le vaccin doit compléter, et non remplacer, les campagnes de santé publique qui visent à minimiser les comportements sanitaires à haut risque », concluent Matthew Turner, Robert Haynes et ses collègues du Madigan Army Medical Center de Tacoma (État de Washington).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).