Grandes performances, tellement grandes que j'ai en permanence une impression de potentiel gâché et saboté.Fluxus a écrit : ↑lundi 6 juin 2022 à 15:01 Comme je suis en liste d'attente pour recevoir les aides du SAMSAH TSA, en attendant, c'est un éducateur spécialisé du SESSAD TSA qui s'occupe de ma prise en charge et qui va venir une fois toutes les 2 semaines.
Quand on a discuté, comme la plupart de mes demandes concernaient surtout les études, il m'a expliqué que ça, ça allait être le rôle des jobcoach de m'apporter des outils sur ce qui concerne l'organisation par rapport aux études et tout le reste.
Je ne peux pas encore vous dire ce que ça vaut mais je me demandais ce qui était possible pendant un certain temps, pour moi, par rapport aux études, compte tenu de mes grandes difficultés d'organisation, de planification et même parfois de procrastination (et malgré le fait que je puisse fournir aussi de très grandes performances quand j'ai réussi à passer au-dessus de tout ça).
Et on m'a donc dit que ce serait le rôle des jobcoach.
Voilà voilà, si jamais ça peut servir pour des parents ou des étudiants dans les études sup', ça peut-être une piste à explorer, même si chaque structure est différente.
Conseils pour l'université
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Re: Conseils pour l'université
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Conseils pour l'université
tu veux dire qu'un joabcoach, contrairement à ce que son nom indique, n'est pas que pour les gens en recherche d'emploi/stage etc?Spoiler :
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."
Antonio Machado
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Re: Conseils pour l'université
En vrai, j'ai pas encore eu d'informations précises et concrètes sur le sujet mais l'éducateur spécialisé m'a dit que sur ce qui concernait ma demande liée à l'université et au travail scolaire, c'était les jobcoach qui allaient s'en occuper, apparemment.Spoiler :
A voir. Je tiendrai au courant de l'avancée si y a des trucs pertinents.
En attendant, j'attends toujours mes résultats de partiels et j'ai passé encore l'année sans aide extérieure.
Si je valide, je veux une médaille.
EDIT : Si ce sont vraiment les jobcoach qui peuvent aider pour ça, j'ai clairement hâte de voir ! Ça me paraît bizarre à première impression. On verra bien.
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Re: Conseils pour l'université
Attention ! En choisir quelqu'un qui identifie bien le contexte qu'es le tient et ton secteur ou tu veux travailler...Fluxus a écrit : ↑lundi 6 juin 2022 à 17:34En vrai, j'ai pas encore eu d'informations précises et concrètes sur le sujet mais l'éducateur spécialisé m'a dit que sur ce qui concernait ma demande liée à l'université et au travail scolaire, c'était les jobcoach qui allaient s'en occuper, apparemment.Spoiler :
A voir. Je tiendrai au courant de l'avancée si y a des trucs pertinents.
En attendant, j'attends toujours mes résultats de partiels et j'ai passé encore l'année sans aide extérieure.
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EDIT : Si ce sont vraiment les jobcoach qui peuvent aider pour ça, j'ai clairement hâte de voir ! Ça me paraît bizarre à première impression. On verra bien.
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Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: Conseils pour l'université
De mon point de vue, l'intérêt actuel serait totalement indépendant du travail au sens métier mais simplement axé sur des méthodes de travail pour les études.
Enfin c'est comme ça que j'ai réclamé les aides, en dehors de tout contexte professionnel, d'où le fait que ça m'a paru chelou que les jobcoach s'en chargent.
Moi je prends ça d'un point de vue orthopédagogie/psychopédagogie. Axé uniquement sur l'efficacité et la planification des études, organisation et concentration.
D'autant plus que je me suis réorientée cette année donc je repartais sur une première année d'études sup comme si je venais d'avoir mon bac (que j'ai depuis 5 ans). Donc vraiment en dehors de tout contexte professionnel. Pas de stage ni rien, vraiment axé sur comment étudier en fait. Dans ce que j'ai demandé. Une aide concrète pour me guider pendant mes études, pour que je puisse mieux apprendre/bosser.
Après, à voir si les aides correspondront à ce que j'ai demandé mais moi, pour le moment, je l'ai pris de la sorte et on m'en a parlé de la sorte.
De toutes façons, je me destine à un boulot dans le secteur éducatif et avec beaucoup de social.
Mais pour le moment, il n'est nullement question de recherche de travail, de préparation d'entretiens ou d'orientation dans mes demandes.
Donc en soi, rien qui ne soit l'objectif initial d'un jobcoach... Plutôt la mission d'un professionnel qui aurait un travail axé sur la pédagogie.
Et on sait bien que c'est souvent la difficulté à l'entrée des études sup. Apprendre à bosser. D'où le fait que j'en parle ici.
Parce que si les jobcoach s'occupent réellement de ce genre de choses (même si moi, ça me paraît trop beau pour être vrai et que si c'est la réalité, ça doit vraiment dépendre des personnes), c'est une information vraiment cruciale pour beaucoup de personnes rencontrant des problématiques qui entravent leurs apprentissages et leurs fonctions exécutives, ce qui rend compliqué les études.
Enfin c'est comme ça que j'ai réclamé les aides, en dehors de tout contexte professionnel, d'où le fait que ça m'a paru chelou que les jobcoach s'en chargent.
Moi je prends ça d'un point de vue orthopédagogie/psychopédagogie. Axé uniquement sur l'efficacité et la planification des études, organisation et concentration.
D'autant plus que je me suis réorientée cette année donc je repartais sur une première année d'études sup comme si je venais d'avoir mon bac (que j'ai depuis 5 ans). Donc vraiment en dehors de tout contexte professionnel. Pas de stage ni rien, vraiment axé sur comment étudier en fait. Dans ce que j'ai demandé. Une aide concrète pour me guider pendant mes études, pour que je puisse mieux apprendre/bosser.
Après, à voir si les aides correspondront à ce que j'ai demandé mais moi, pour le moment, je l'ai pris de la sorte et on m'en a parlé de la sorte.
De toutes façons, je me destine à un boulot dans le secteur éducatif et avec beaucoup de social.
Mais pour le moment, il n'est nullement question de recherche de travail, de préparation d'entretiens ou d'orientation dans mes demandes.
Donc en soi, rien qui ne soit l'objectif initial d'un jobcoach... Plutôt la mission d'un professionnel qui aurait un travail axé sur la pédagogie.
Et on sait bien que c'est souvent la difficulté à l'entrée des études sup. Apprendre à bosser. D'où le fait que j'en parle ici.
Parce que si les jobcoach s'occupent réellement de ce genre de choses (même si moi, ça me paraît trop beau pour être vrai et que si c'est la réalité, ça doit vraiment dépendre des personnes), c'est une information vraiment cruciale pour beaucoup de personnes rencontrant des problématiques qui entravent leurs apprentissages et leurs fonctions exécutives, ce qui rend compliqué les études.
Controleur a écrit : ↑mercredi 8 juin 2022 à 6:52 Attention ! En choisir quelqu'un qui identifie bien le contexte qu'es le tient et ton secteur ou tu veux travailler...
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Re: Conseils pour l'université
Je pense qu'il s'agit d'une question d'organisation dans ton SESSAD TSA. La personne qui est appelée "jobcoach" (pas un métier spécifique) doit s'occuper de la préparation à la vie professionnelle.
Il ne faut pas généraliser cette situation particulière.
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Re: Conseils pour l'université
Oui, pardon, mon but n'était bien-entendu pas d'en faire une généralité, ça me paraît moi-même très surprenant qu'on m'ait parlé du rôle des jobcoach ainsi, je ne sais même pas encore si cela va fonctionner ainsi pour moi, ça se base vraiment sur ce qu'on m'a fait comprendre mais rien de concret.
C'est juste que je me disais que si ça se faisait, ça pouvait être un truc à mettre en place ou autre et ça pouvait peut-être aider des personnes.
D'ailleurs, ils devraient mettre en place des coach spécifiques pour ce qui concerne les études sup, ce serait sympa.
C'est juste que le SAMSAH m'a parlé de ça et que l'éduc' du SESSAD m'a dit que le SAMSAH comptait s'occuper de ce qui concerne mes études sup avec les jobcoach.
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Re: Conseils pour l'université
Bon, le pôle handicap de l'univ m'a contacté récemment pour faire le point sur mon année...
Je n'ai toujours pas mes résultats du semestre qui finalement, pourraient peut-être tomber en Juillet si c'est pas à la fin du mois...
On me demande si j'ai eu des difficultés particulières cette année, ce que je voudrais rajouter etc.
Ce que je vais réitérer comme aménagements également...
Je pense rester en scolarité à domicile en priorité mais essayer de me réintégrer à la promo pour certains cours spécifiquement, étant donné que le plus gros souci avec ce système, ce sont les modules enseignés par les profs et maîtres de conf' qui sont un peu réfractaires au numérique et à la technologie et où tout se déroule en présentiel et si pas de présentiel, on est un peu fichus...
Enfin j'aimerais d'abord savoir quand même si je redouble ou si je valide.
Je pense que je vais expliquer en partie cette problématique là et voir ce qui peut être fait, ensuite, peut-être leur parler de mon idée de tuteurs étudiants dans les promos d'au-dessus...
Mais bref, c'est encore ambigüe pour moi, j'ai du mal à me projeter sur l'année qui vient sans avoir mes résultats sur celle qui vient de passer...
Je n'ai toujours pas mes résultats du semestre qui finalement, pourraient peut-être tomber en Juillet si c'est pas à la fin du mois...
On me demande si j'ai eu des difficultés particulières cette année, ce que je voudrais rajouter etc.
Ce que je vais réitérer comme aménagements également...
Je pense rester en scolarité à domicile en priorité mais essayer de me réintégrer à la promo pour certains cours spécifiquement, étant donné que le plus gros souci avec ce système, ce sont les modules enseignés par les profs et maîtres de conf' qui sont un peu réfractaires au numérique et à la technologie et où tout se déroule en présentiel et si pas de présentiel, on est un peu fichus...
Enfin j'aimerais d'abord savoir quand même si je redouble ou si je valide.
Je pense que je vais expliquer en partie cette problématique là et voir ce qui peut être fait, ensuite, peut-être leur parler de mon idée de tuteurs étudiants dans les promos d'au-dessus...
Mais bref, c'est encore ambigüe pour moi, j'ai du mal à me projeter sur l'année qui vient sans avoir mes résultats sur celle qui vient de passer...
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Re: Conseils pour l'université
Je vais répondre au mail du pôle handicap pour qu'on fasse le point.
Je pense que je vais rédiger une réponse et en mettre un petit aperçu ici, pour voir.
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Re: Conseils pour l'université
Voici le message que j'ai rédigé au pôle handicap en ce qui concerne le point sur l'année qui vient de s'écouler par rapport aux aménagements qui ont été mis en place :
Spoiler : Ma réponse :
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Conseils pour l'université
Source : la page LinkedIn de M. José PUIG, chargé de mission chez Délégation interministérielle pour l'autisme et les troubles du neurodéveloppement
Dès le 22 août préparez votre rentrée universitaire avec Aspie-friendly. Plus d’informations = moins de stress. Plus d’anticipation = moins de mauvaises surprises !
Notez le rdv avant de partir en vacances !
https://aspie-friendly.fr/journees-de- ... aire-2022/
Dès le 22 août préparez votre rentrée universitaire avec Aspie-friendly. Plus d’informations = moins de stress. Plus d’anticipation = moins de mauvaises surprises !
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Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: Conseils pour l'université
Une loi inédite améliore l'accès à l'université des étudiants autistes ou présentant une incapacité intellectuelle
Une nouvelle loi de l’État du Massachusetts vise à permettre aux élèves autistes ou ayant des difficultés intellectuelles d'accéder aux études supérieures : modification des voies d'accès, soutien humain. L’État finance les Universités pour cela.
bostonglobe.com Traduction "First-of-its-kind law improves college access for students with autism, intellectual disabilities"par Jenna Russell Globe Staff,Août 7, 202
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... usetts-usa
Une nouvelle loi de l’État du Massachusetts vise à permettre aux élèves autistes ou ayant des difficultés intellectuelles d'accéder aux études supérieures : modification des voies d'accès, soutien humain. L’État finance les Universités pour cela.
bostonglobe.com Traduction "First-of-its-kind law improves college access for students with autism, intellectual disabilities"par Jenna Russell Globe Staff,Août 7, 202
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... usetts-usa
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: Conseils pour l'université
Bon... On est le 20 Août passé, je suis toujours cloîtrée sur mon ancien campus de l'Univ dans ma résidence étudiante depuis plus d'un mois à présent.
J'espère vraiment pouvoir rentrer chez moi cette semaine parce que l'approche de la rentrée commence déjà à m'angoisser...
Je me sens très remotivée par les supers résultats que j'ai obtenu suite à ma réorientation. Ce qui m'a fait le plus de bien, je crois que c'était vraiment la mention et le fait de ne pas avoir eu une seule note en dessous de 10. Je voulais à tout prix briser ce cercle vicieux dans lequel je trempais depuis le début de mes études supérieures.
Au bout de 5 années à chercher ma voie que je pensais pourtant évidente au début tout en sachant dans le fond que ce serait toujours plus dur que pour les autres mais en me disant que si c'était nécessaire pour arriver à ce que je voulais, il fallait le faire et y aller, puis, une fois que j'avais la certitude que j'étais pas plus bête que d'autres, ça m'encourageait aussi...
J'en ai passé des étapes en 5 ans de sup : Je suis passée par un peu tout. L'inconnu, l'indépendance, le burn-out, les humiliations, les giga effondrements, la dépression, le rebond d'une anxiété que je pensais avoir réussie à vaincre, une estimation de moi-même détruite, une sorte de reconstruction mentale pour retrouver un cadre sain, des problèmes d'amour douloureux, un "laisser-aller total" dans l'alcool, dans les plaintes, dans la douleur, dans les pleurs, un masking superficiel qui lâche de plus en plus, une fatigue psychique qui s'alourdit de plus en plus, la maladie et vous savez quoi, toutes les étapes qui ont suivi derrière, mon immense persévérance, mon refus de lâcher l'affaire tant que j'étais pas arrivée à ce que je voulais accomplir.. Pour au final me rendre compte que non, c'était pas ça du tout que je voulais dans ma vie.
Je pense qu'en ce sens là, mon diagnostic de TSA m'a aidé et m'a ouvert les yeux. Je ne prône pas le diag mais il m'a donné une confirmation de mes choix sur des choses que j'envisageais déjà et que j'hésitais à faire. Comme si ça m'avait donné l'argument qu'il me manquait et qui faisait pencher la balance pour pouvoir reconfigurer tous les paramètres et refaire tous mes choix de vie...
Et visiblement, ça m'a plutôt bien réussi...
Ça m'angoisse un peu quand même de voir la rentrée approcher.
Je me dis que les objectifs pour cette année qui vient, ce ne sont plus les mêmes.
Pour l'année qui vient de passer, c'était vraiment juste sauver mes fesses, en quelques sortes, éviter à tout prix de perdre encore 1 an et surtout, le maintien de ma scolarité dans les études supérieures malgré tous ces machins d'arrêts/reprises, réorientations, changements de voies, aménagements...
C'était tellement mal branlé que le but, c'était juste que j'aille au bout : Au mieux, je validais au ras du cul et tout le monde était très heureux, au pire, je redoublais et je l'aurais vécu encore comme un échec par rapport à tous les facteurs qui constituent mon parcours complexe dans les études.
D'ailleurs c'est bête mais je rappelle que pour 1 profil très atypique, j'ai jamais eu trop de soucis avec le cadre scolaire, les façons de s'y conformer et les attentes, contrairement à beaucoup d'autres personnes qui remettaient ça en question.
Bref, bref, ça c'est une autre histoire et ça ne mérite pas un débat pour le moment, je suis trop fatiguée pour ça.
Tout ça pour dire qu'en fin de compte, sur cette année qui vient de passer, j'ai clairement explosé les objectifs dans ce qui était attendu, j'ai fait beaucoup plus que ce à quoi tout le monde s'attendait pour moi en fin de compte.
Et sur l'année qui vient, la problématique, c'est plus vraiment de me maintenir dans un cursus étant donné que je pense réellement avoir trouvé ma voie et je me sens en capacité de réussir...
La problématique c'est que les objectifs vont changer par rapport à l'impact de mes problématiques personnelles sur ma scolarité. Je vais normalement conserver tous mes aménagements...
Mais je peux pas stagner indéfiniment non plus dans ce système qui de base, a été mis en place par défaut et que je subissais presque comme une contrainte...
Pour le moment, ça me paraît encore trop compliqué de pouvoir retourner même 1h ou 2h par semaine en présentiel, même avec mon aménagement à domicile.
Et maintenant, j'ai la sensation de devoir aussi satisfaire les attentes des gens que j'ai rencontré, des gens de qui je dépends de par mes aménagements et de par mes handicaps, en quelques sortes...
J'ai l'impression qu'on me demande de satisfaire des attentes sociales auxquelles je ne suis pas sûre de pouvoir répondre, que ce soit par rapport à mon TSA ou par rapport aux autres problématiques. J'ai peur que ça induise des changements de comportements chez ces personnes de qui je dépends et que ça puisse modifier ou mettre en péril mon cursus ou autre.
Et même sans que ça dépende de moi, j'ai peur de changements de comportements de ces personnes de qui je dépends, bien que tout soit encadré niveau pôle handicap normalement, simplement parce que je sais que les gens peuvent changer rapidement en très peu de temps, d'une année sur l'autre, parfois il ne suffit que de quelques mois...
Bref, c'est l'appréhension totale chez moi et je veux pas commencer à me bouffer avec ça alors que maintenant, je sais que j'ai trouvé ma vocation, que je n'ai plus vraiment de doutes dessus, que j'ai des projets personnels, que je les ai choisi moi-même, que je n'étudie plus pour satisfaire les attentes de la société ou de l'entourage ou autre mais pour moi, pour me former, pour me cultiver et pour pouvoir accéder aux poursuites que je veux, que ce soit encore dans les études ou dans le milieu professionnel...
J'espère vraiment pouvoir rentrer chez moi cette semaine parce que l'approche de la rentrée commence déjà à m'angoisser...
Je me sens très remotivée par les supers résultats que j'ai obtenu suite à ma réorientation. Ce qui m'a fait le plus de bien, je crois que c'était vraiment la mention et le fait de ne pas avoir eu une seule note en dessous de 10. Je voulais à tout prix briser ce cercle vicieux dans lequel je trempais depuis le début de mes études supérieures.
Au bout de 5 années à chercher ma voie que je pensais pourtant évidente au début tout en sachant dans le fond que ce serait toujours plus dur que pour les autres mais en me disant que si c'était nécessaire pour arriver à ce que je voulais, il fallait le faire et y aller, puis, une fois que j'avais la certitude que j'étais pas plus bête que d'autres, ça m'encourageait aussi...
J'en ai passé des étapes en 5 ans de sup : Je suis passée par un peu tout. L'inconnu, l'indépendance, le burn-out, les humiliations, les giga effondrements, la dépression, le rebond d'une anxiété que je pensais avoir réussie à vaincre, une estimation de moi-même détruite, une sorte de reconstruction mentale pour retrouver un cadre sain, des problèmes d'amour douloureux, un "laisser-aller total" dans l'alcool, dans les plaintes, dans la douleur, dans les pleurs, un masking superficiel qui lâche de plus en plus, une fatigue psychique qui s'alourdit de plus en plus, la maladie et vous savez quoi, toutes les étapes qui ont suivi derrière, mon immense persévérance, mon refus de lâcher l'affaire tant que j'étais pas arrivée à ce que je voulais accomplir.. Pour au final me rendre compte que non, c'était pas ça du tout que je voulais dans ma vie.
Je pense qu'en ce sens là, mon diagnostic de TSA m'a aidé et m'a ouvert les yeux. Je ne prône pas le diag mais il m'a donné une confirmation de mes choix sur des choses que j'envisageais déjà et que j'hésitais à faire. Comme si ça m'avait donné l'argument qu'il me manquait et qui faisait pencher la balance pour pouvoir reconfigurer tous les paramètres et refaire tous mes choix de vie...
Et visiblement, ça m'a plutôt bien réussi...
Ça m'angoisse un peu quand même de voir la rentrée approcher.
Je me dis que les objectifs pour cette année qui vient, ce ne sont plus les mêmes.
Pour l'année qui vient de passer, c'était vraiment juste sauver mes fesses, en quelques sortes, éviter à tout prix de perdre encore 1 an et surtout, le maintien de ma scolarité dans les études supérieures malgré tous ces machins d'arrêts/reprises, réorientations, changements de voies, aménagements...
C'était tellement mal branlé que le but, c'était juste que j'aille au bout : Au mieux, je validais au ras du cul et tout le monde était très heureux, au pire, je redoublais et je l'aurais vécu encore comme un échec par rapport à tous les facteurs qui constituent mon parcours complexe dans les études.
D'ailleurs c'est bête mais je rappelle que pour 1 profil très atypique, j'ai jamais eu trop de soucis avec le cadre scolaire, les façons de s'y conformer et les attentes, contrairement à beaucoup d'autres personnes qui remettaient ça en question.
Bref, bref, ça c'est une autre histoire et ça ne mérite pas un débat pour le moment, je suis trop fatiguée pour ça.
Tout ça pour dire qu'en fin de compte, sur cette année qui vient de passer, j'ai clairement explosé les objectifs dans ce qui était attendu, j'ai fait beaucoup plus que ce à quoi tout le monde s'attendait pour moi en fin de compte.
Et sur l'année qui vient, la problématique, c'est plus vraiment de me maintenir dans un cursus étant donné que je pense réellement avoir trouvé ma voie et je me sens en capacité de réussir...
La problématique c'est que les objectifs vont changer par rapport à l'impact de mes problématiques personnelles sur ma scolarité. Je vais normalement conserver tous mes aménagements...
Mais je peux pas stagner indéfiniment non plus dans ce système qui de base, a été mis en place par défaut et que je subissais presque comme une contrainte...
Pour le moment, ça me paraît encore trop compliqué de pouvoir retourner même 1h ou 2h par semaine en présentiel, même avec mon aménagement à domicile.
Et maintenant, j'ai la sensation de devoir aussi satisfaire les attentes des gens que j'ai rencontré, des gens de qui je dépends de par mes aménagements et de par mes handicaps, en quelques sortes...
J'ai l'impression qu'on me demande de satisfaire des attentes sociales auxquelles je ne suis pas sûre de pouvoir répondre, que ce soit par rapport à mon TSA ou par rapport aux autres problématiques. J'ai peur que ça induise des changements de comportements chez ces personnes de qui je dépends et que ça puisse modifier ou mettre en péril mon cursus ou autre.
Et même sans que ça dépende de moi, j'ai peur de changements de comportements de ces personnes de qui je dépends, bien que tout soit encadré niveau pôle handicap normalement, simplement parce que je sais que les gens peuvent changer rapidement en très peu de temps, d'une année sur l'autre, parfois il ne suffit que de quelques mois...
Bref, c'est l'appréhension totale chez moi et je veux pas commencer à me bouffer avec ça alors que maintenant, je sais que j'ai trouvé ma vocation, que je n'ai plus vraiment de doutes dessus, que j'ai des projets personnels, que je les ai choisi moi-même, que je n'étudie plus pour satisfaire les attentes de la société ou de l'entourage ou autre mais pour moi, pour me former, pour me cultiver et pour pouvoir accéder aux poursuites que je veux, que ce soit encore dans les études ou dans le milieu professionnel...
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Re: Conseils pour l'université
Je sais pas si c'est censé être plus un point à aborder en psychopompologie Shadokienne ou directement avec le pôle handicap de l'univ ou directement aussi avec les étudiants concernés.
Il n y a aucune raison (en principe) que ça se passe mal mais ça me stress de me dire que ma réussite peut dépendre vraiment de quelqu'un... Et donc, que ça dépend aussi des comportements d'une personne, chose que je ne peux pas contrôler.
Il n y a aucune raison (en principe) que ça se passe mal mais ça me stress de me dire que ma réussite peut dépendre vraiment de quelqu'un... Et donc, que ça dépend aussi des comportements d'une personne, chose que je ne peux pas contrôler.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Conseils pour l'université
J'avoue que là je suis en totale flippe et que j'ai énormément de mal avec la rentrée qui arrive.
J'aimerais pouvoir faire en sorte que le pôle handicap puisse mettre absolument tout en œuvre pour ne pas que je me retrouve dans la merde mais j'ai l'impression que malgré les aménagements, les enseignants et maitres de conférences gardent le pouvoir...
Si jamais y a des idées, des conseils, je veux bien...
J'aimerais pouvoir faire en sorte que le pôle handicap puisse mettre absolument tout en œuvre pour ne pas que je me retrouve dans la merde mais j'ai l'impression que malgré les aménagements, les enseignants et maitres de conférences gardent le pouvoir...
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TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
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