Les études pour le plaisir
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Les études pour le plaisir
Hello,
Alors j'ai déjà fait plusieurs topics en ce qui concerne les études supérieures, notamment pour y exposer pas mal de problématiques concernant l'orientation ou les aménagements.
Je parle ici, bien-entendu, de cursus universitaire.
Je me suis réorientée entre 2 semestres et j'ai décidé de recommencer à 0 dans un tout autre domaine après 5 ans d'études supérieures dans 2 filières proches mais différentes (domaines des sciences dures et ingénierie) et 2 universités différentes (1 an dans une, 4 ans dans l'autre).
J'attends toujours très impatiemment mes résultats du semestre pour savoir si j'ai validé mon année ou non mais dans tous les cas, ce qui est certain, c'est que cette fois-ci, je me sens vraiment à ma place dans ma nouvelle filière et j'ai pris vachement plus de plaisir à étudier que les fois précédentes.
Bref, je commence à reprendre goût aux études à bloc et je suis tentée par un cursus en particulier qui serait à la fois un bonus pour mes études et dans le milieu professionnel (dans mon secteur géographique) et à la fois un immense kiffe pour le plaisir.
Du coup je suis en train de commencer à potentiellement envisager un double cursus mais juste pour le plaisir.
Sauf qu'à côté de ça, j'ai déjà un projet pro pour ce qui concerne mon premier cursus avec une idée précise en tête et du coup, je n'exclue pas de tenter ce cursus (le second) plus tard... Mais c'est un cursus complet qui m'intéresse dans ce domaine au sens où c'est 5 ans quoi (Licence + Master) et plus si affinités.
De toutes façons, ça se marie très bien avec le reste de mes projets.
Et du coup, la question que je me pose, c'est : Est-ce que c'est mal vu de faire de longues études ou de faire simplement des études mais juste pour le plaisir ?
On m'en parle régulièrement comme si c'était quelque chose de pas foufou, surtout en terme d'argent au sens où les études, ça coûte cher et le fait de rentrer dans la vie active tard, ça donne pas un avenir suffisamment certain en ce qui concerne la retraite pour plus tard.
Sauf que dans mon esprit, moi, je suis bien loin de tout ça... Et du coup, je sais pas trop quoi en penser.
J'ai connu beaucoup de gens en reprises d'études tardivement, que ce soit à 27, 35 ou 40 ans passé et j'ai trouvé ça plutôt épanouissant pour eux et même pas source d'inquiétude quant à la suite.
Donc voilà voilà, je me pose la question : Est-ce mal vu de faire des études juste pour le plaisir ?
Alors j'ai déjà fait plusieurs topics en ce qui concerne les études supérieures, notamment pour y exposer pas mal de problématiques concernant l'orientation ou les aménagements.
Je parle ici, bien-entendu, de cursus universitaire.
Je me suis réorientée entre 2 semestres et j'ai décidé de recommencer à 0 dans un tout autre domaine après 5 ans d'études supérieures dans 2 filières proches mais différentes (domaines des sciences dures et ingénierie) et 2 universités différentes (1 an dans une, 4 ans dans l'autre).
J'attends toujours très impatiemment mes résultats du semestre pour savoir si j'ai validé mon année ou non mais dans tous les cas, ce qui est certain, c'est que cette fois-ci, je me sens vraiment à ma place dans ma nouvelle filière et j'ai pris vachement plus de plaisir à étudier que les fois précédentes.
Bref, je commence à reprendre goût aux études à bloc et je suis tentée par un cursus en particulier qui serait à la fois un bonus pour mes études et dans le milieu professionnel (dans mon secteur géographique) et à la fois un immense kiffe pour le plaisir.
Du coup je suis en train de commencer à potentiellement envisager un double cursus mais juste pour le plaisir.
Sauf qu'à côté de ça, j'ai déjà un projet pro pour ce qui concerne mon premier cursus avec une idée précise en tête et du coup, je n'exclue pas de tenter ce cursus (le second) plus tard... Mais c'est un cursus complet qui m'intéresse dans ce domaine au sens où c'est 5 ans quoi (Licence + Master) et plus si affinités.
De toutes façons, ça se marie très bien avec le reste de mes projets.
Et du coup, la question que je me pose, c'est : Est-ce que c'est mal vu de faire de longues études ou de faire simplement des études mais juste pour le plaisir ?
On m'en parle régulièrement comme si c'était quelque chose de pas foufou, surtout en terme d'argent au sens où les études, ça coûte cher et le fait de rentrer dans la vie active tard, ça donne pas un avenir suffisamment certain en ce qui concerne la retraite pour plus tard.
Sauf que dans mon esprit, moi, je suis bien loin de tout ça... Et du coup, je sais pas trop quoi en penser.
J'ai connu beaucoup de gens en reprises d'études tardivement, que ce soit à 27, 35 ou 40 ans passé et j'ai trouvé ça plutôt épanouissant pour eux et même pas source d'inquiétude quant à la suite.
Donc voilà voilà, je me pose la question : Est-ce mal vu de faire des études juste pour le plaisir ?
Modifié en dernier par Fluxus le lundi 27 juin 2022 à 11:52, modifié 2 fois.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
-
- Passionné
- Messages : 319
- Enregistré le : mardi 19 septembre 2017 à 20:13
Re: Les études pour le plaisir
Je pense qu'il vaut mieux parler de ça (surtout en entretiens d'embauche par exemple) et des compétences que ça t'apporte par rapport à ton premier cursus et tes projets etc... que de l'aspect "plaisir".
Les doubles cursus sont assez communs dans certaines filières (par exemple un cursus de langues + un cursus plus technique).
TSA (2018)
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Re: Les études pour le plaisir
Yess, c'est exactement ce que je suis en train d'envisager en fait :Jolteon a écrit : ↑lundi 27 juin 2022 à 10:26 Je pense qu'il vaut mieux parler de ça (surtout en entretiens d'embauche par exemple) et des compétences que ça t'apporte par rapport à ton premier cursus et tes projets etc... que de l'aspect "plaisir".
Les doubles cursus sont assez communs dans certaines filières (par exemple un cursus de langues + un cursus plus technique).
Je me suis réorientée dans le domaine éducation et l'autre cursus qui m'intéresse c'est littéralement dans un domaine LLCER. Je me dis juste que tenter en double cursus, ça risque d'être assez tendu étant donné mes conditions actuelles et le fait que ce serait beaucoup plus bénéfique de pouvoir s'y investir en présentiel.
En fait, ça fait un parfait combo à mon échelle entre l'enseignement, l'éducation et l'animation culturelle. Il faut savoir que là où je vis, géographiquement, c'est le seul endroit où le second cursus me servirait amplement. Dans le sens où on ne parle cette langue que là où je suis, de mon côté, je la parle couramment depuis toujours (je suis bilingue à ce niveau là) et j'ai toujours baigné dans la double culture. Du coup, en soi, la formation, son contenu, je les connais déjà plus ou moins et je les ai étudié aussi toute ma scolarité avant les études supérieures mais le fait que ce soit reconnu en terme de diplôme et de formation complète, je me dis que ça m'apporterait un grand plus.
J'imagine qu'une simple certification qui atteste d'une certaine maîtrise de ce domaine suffirait mais je pense que je pourrais avoir l'impression qu'il me manque quelque chose, que ce n'est pas complet.
Et idem, de mon côté, on laisse une grande place aux activités qui concernent directement ce secteur géographique, que ce soit au niveau linguistique ou culturel et si je reste là où je suis, je sais que ce ne sera que du bonus pour moi. C'est à dire qu'en fait, ça fait déjà naturellement et intégralement partie de l'éducation, là où je vis, de baigner aussi dans cette double culture (un peu moins dans certains endroits et un peu plus dans d'autres mais globalement, c'est quelque chose d' "obligatoire" chez nous).
Ailleurs, ça ne garantit rien de manière directe. De manière indirecte, peut-être mettre en avant la curiosité, l'ouverture d'esprit sur le fait de baigner dans plusieurs cultures différentes depuis toujours et de pouvoir produire ou proposer du contenu à ce niveau là dans un autre domaine (dans le domaine de l'éducation, particulièrement)...Spoiler :
Bref, après c'est sûr que oui, pour un entretien, utiliser l'argument du "plaisir", ça paraît pas suffisant ou convaincant et tenter d'appuyer sur une certaine volonté de greffer cette autre formation à mon projet initial, ça paraît plus pertinent.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
-
- Intarissable
- Messages : 5857
- Enregistré le : mercredi 8 avril 2015 à 13:13
- Localisation : Au pied des Pyrénées
Re: Les études pour le plaisir
Le fait de commencer des études "pour le plaisir" ne me choque pas, je l'avais fait moi-même, même si je ne suis pas allée jusqu'au bout pour plusieurs raisons.
Dans ton cas précis, je pense que ça peut être utile sur le plan professionnel, mais à mon avis tu n'auras pas forcément besoin de faire licence + Master pour prouver tes compétences. Mon conseil, ce serait de voir avec les responsables de la formation en question si tes compétences linguistiques déjà acquises peuvent te permettre d'être exonérée de certains cours voire de valider directement certaines matières, pour faire un double cursus pas trop chargé. (Ça peut marcher, ma sœur a été dispensée d'assiduité pour des cours quand elle a fait ses études de langue parce qu'elle était déjà bilingue.)
Dans ton cas précis, je pense que ça peut être utile sur le plan professionnel, mais à mon avis tu n'auras pas forcément besoin de faire licence + Master pour prouver tes compétences. Mon conseil, ce serait de voir avec les responsables de la formation en question si tes compétences linguistiques déjà acquises peuvent te permettre d'être exonérée de certains cours voire de valider directement certaines matières, pour faire un double cursus pas trop chargé. (Ça peut marcher, ma sœur a été dispensée d'assiduité pour des cours quand elle a fait ses études de langue parce qu'elle était déjà bilingue.)
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Re: Les études pour le plaisir
Oui, après quelque chose qui se tente aussi ce serait de tenter d'intégrer directement le Master avec une autre Licence (en l'occurrence, ici celle de mon 1er cursus). En tout cas, je sais que sur le plan linguistique, je peux déjà obtenir une certification "officielle" en quelques sortes (même délire que les certifications de type TOEIC, CLES etc. qui permettent de valider des des acquis avec un certain niveau dans les langues).Flower a écrit : ↑lundi 27 juin 2022 à 11:25 Le fait de commencer des études "pour le plaisir" ne me choque pas, je l'avais fait moi-même, même si je ne suis pas allée jusqu'au bout pour plusieurs raisons.
Dans ton cas précis, je pense que ça peut être utile sur le plan professionnel, mais à mon avis tu n'auras pas forcément besoin de faire licence + Master pour prouver tes compétences. Mon conseil, ce serait de voir avec les responsables de la formation en question si tes compétences linguistiques déjà acquises peuvent te permettre d'être exonérée de certains cours voire de valider directement certaines matières, pour faire un double cursus pas trop chargé. (Ça peut marcher, ma sœur a été dispensée d'assiduité pour des cours quand elle a fait ses études de langue parce qu'elle était déjà bilingue.)
En fait, à l'issue de mon premier cursus, j'envisage 1 an de formation à l'étranger pour me spécialiser dans un domaine particulier. De ce côté là, ça relèverait plus du champ "technique". J'aimerais bien conserver au moins ce projet là intacte et voir ensuite pour le reste.
En tout cas, je me dis qu'avec un équivalent Licence, même si ce n'est pas celle du domaine en question, je peux tenter l'entrée en Master LLCER.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
-
- Prolifique
- Messages : 1407
- Enregistré le : mercredi 8 janvier 2020 à 17:00
Re: Les études pour le plaisir
Mon avis : pour beaucoup de gens, ce n'est pas dans "l'ordre des choses", et donc, comme tout ce qui sort du "parcours type", c'est effectivement pas toujours bien vu.Fluxus a écrit : ↑lundi 27 juin 2022 à 9:50Et du coup, la question que je me pose, c'est : Est-ce que c'est mal vu de faire de longues études ou de faire simplement des études mais juste pour le plaisir ?
[...]
J'ai connu beaucoup de gens en reprises d'études tardivement, que ce soit à 27, 35 ou 40 ans passé et j'ai trouvé ça plutôt épanouissant pour eux et même pas source d'inquiétude quant à la suite.
Donc voilà voilà, je me pose la question : Est-ce mal vu de faire des études juste pour le plaisir ?
J'ai eu assez tôt l'intuition que je n'aurais pas envie d'arrêter de faire ce qui me plaît avec l'âge. Cette idée que certaines choses doivent prendre fin arbitrairement m'a toujours été difficile à accepter (ça m'agace quand j'entends des remarques du type "tu te rends compte, à son âââge...", même si ça ne me concerne pas spécialement (par exemple une connaissance a dit ça d'une personne récemment divorcée qui sortait en boîte alors qu'elle avait passé 40 ans)). Bref, en ce qui concerne les études, je suis concernée (j'ai toujours pris plaisir à étudier et j'ai compris assez tôt que je pourrais avoir envie d'étudier d'autres choses à d'autres moments de ma vie) et j'ai constaté que souvent, le regard réprobateur est lié au fait que "faire des études" est un peu assimilé à "ne rien faire" chez certaines personnes (ceux qui disent que "la fac c'est la planque"), donc traîner dans les études c'est comme traîner chez ses parents, c'est le "syndrome Tanguy", c'est profiter de quelque chose, être un parasite, ne pas avoir vraiment commencé les choses sérieuses (avec l'image d'un parcours qui serait finir les études, avoir un boulot, avoir une maison, une voiture, le chien...). Bref, il y a cette image chez certaines personnes, et ce, même quand tu reprends des études alors que tu bosses déjà à côté. De manière générale, quand on sort du parcours traditionnel, c'est souvent mal perçu (des fois je me dis que c'est peut-être aussi parce que certains se rendent compte qu'ils auraient bien aimé faire les choses différemment, mais qu'ils ont suivi le mouvement en se disant qu'ils n'avaient pas le choix et que de toute façon c'est comme ça pour tout le monde... pas toujours facile de constater que certains tracent leur propre route malgré tout). Plus concrètement, on m'a déjà conseillé de ne pas tout dire de mon parcours, de ne pas tout mettre sur mon CV, de mettre en avant les liens entre mes formations plutôt qu'assumer mes centres d'intérêt éclectiques. J'adapte selon la situation (si j'ai pas le choix, genre pour Pole Emploi, je fais ce que j'ai besoin de faire. Mais autant que possible j'essaie de me tourner vers des milieux qui acceptent mon parcours et valorisent mes compétences). Après, là je fais de grosses généralités. Finalement, je m'entoure de personnes qui n'ont pas ces a priori, qui apprécient mon parcours et voient en quoi il est intéressant, qui n'ont aucun a priori sur les reprises d'études, et qui souvent finissent par me dire qu'elles aimeraient le faire aussi. Il y a aussi beaucoup de gens qui comprennent ça très bien.
Diag. à 37 ans "TSA sans DI ni altération du langage", avec HPI (2020)
"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.
"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Re: Les études pour le plaisir
Oui, je vois le genre.
C'est vrai que beaucoup ont tendance à penser ainsi mais personnellement, je me dis qu'au contraire, faire des études, c'est aussi une preuve d'engagement dans quelque chose, même si c'est pas fixe.Glaciell a écrit : ↑lundi 27 juin 2022 à 12:17 j'ai constaté que souvent, le regard réprobateur est lié au fait que "faire des études" est un peu assimilé à "ne rien faire" chez certaines personnes (ceux qui disent que "la fac c'est la planque"), donc traîner dans les études c'est comme traîner chez ses parents, c'est le "syndrome Tanguy", c'est profiter de quelque chose, être un parasite, ne pas avoir vraiment commencé les choses sérieuses (avec l'image d'un parcours qui serait finir les études, avoir un boulot, avoir une maison, une voiture, le chien...).
Enfin à part pour les cas extrêmes qui vont s'inscrire à la fac pour glandouiller et profiter de la bourse (car malheureusement, ceux-ci existent), personnellement, je trouve ça même gratifiant de faire des études. Pas au sens où c'est une marque d'instruction à proprement parler mais au sens où ça montre quand même une certaine motivation pour avoir envie de faire quelque chose.
Personnellement, je crois qu'en voyant la diversité des profils présents dans les universités, ça m'a poussé à ne pas être surprise ou autre par le fait de reprendre ou commencer des études "plus tard qu'après le bac".
J'ai traîné beaucoup avec justement, ces gens qui ont entre 30 et 50 ans et qui kiffent leurs études et je trouve ça d'ailleurs fou comment on a l'impression qu'ils prennent encore plus de plaisir que les étudiants qui sortent tout fraîchement du lycée. Pour certains, je pense que le fait d'avoir eu d'autres expériences par le passé, notamment dans le domaine pro, les études, ça doit leur rappeler l'insouciance, quelque chose de plus agréable, je ne sais pas...
Mais en tout cas, c'est quelque chose qui m'a jamais trop choqué parce que comme sûrement beaucoup d'autres gens, je suis quelqu'un qui adore apprendre et je me suis souvent dit que j'avais l'impression que j'allais passer ma vie à faire des études...
EDIT : Par exemple, pour illustrer un des propos ci-dessus, je sais que personnellement, on m'a toujours dit que c'était hors de question que je reste à la maison à squatter et qu'on m'héberge comme ça si je faisais pas d'études ou que je bossais pas. En mode si aucune activité, j'ai rien à faire sous le toit des parents.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
-
- Intarissable
- Messages : 5857
- Enregistré le : mercredi 8 avril 2015 à 13:13
- Localisation : Au pied des Pyrénées
Re: Les études pour le plaisir
Ceux qui sont en reprise d'études seront souvent ceux qui au départ soit n'avaient pas cette possibilité, soit des personnes en réorientation professionnelle, et dans les deux cas ils ont probablement fait beaucoup de sacrifices pour faire une formation qui les passionne. Je pense que si on fait ce genre de choix tardivement, on sait ce qu'il te coûte et le travail qu'on a fait pour y arriver, donc on a envie d'en profiter à fond.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
-
- Passionné
- Messages : 319
- Enregistré le : mardi 19 septembre 2017 à 20:13
Re: Les études pour le plaisir
Ce n'est pas vraiment étonnant. Parmi les lycéens qui partent en études il y en a une partie qui le font par "obligation" (des parents par exemple) et/ou par pression sociale.Fluxus a écrit : ↑lundi 27 juin 2022 à 14:38 J'ai traîné beaucoup avec justement, ces gens qui ont entre 30 et 50 ans et qui kiffent leurs études et je trouve ça d'ailleurs fou comment on a l'impression qu'ils prennent encore plus de plaisir que les étudiants qui sortent tout fraîchement du lycée. Pour certains, je pense que le fait d'avoir eu d'autres expériences par le passé, notamment dans le domaine pro, les études, ça doit leur rappeler l'insouciance, quelque chose de plus agréable, je ne sais pas...
TSA (2018)
-
- Intarissable
- Messages : 8041
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2021 à 14:02
- Localisation : Pays des Schtroumpfs
Re: Les études pour le plaisir
Oui, c'est sûr.
Personnellement, j'ai rencontré des cas de figures hyper variés chez les personnes que j'ai connues en reprise d'études :
Personnellement, j'ai rencontré des cas de figures hyper variés chez les personnes que j'ai connues en reprise d'études :
Mais point commun, c'est quand même cette idée de partir vagabonder ailleurs qui revient.Spoiler : Cas de figures rencontrés :
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
-
- Prolifique
- Messages : 2859
- Enregistré le : lundi 27 mars 2017 à 17:14
Re: Les études pour le plaisir
J'en ai connu pas mal qui ont fait des études pour le plaisir mais qui ont fini au chômage ou à faire des jobs qu'ils détestaient faute d'avoir réussi certains concours.
J'en ai connu d'autres qui ont fait d'abord des études pouvant déboucher sur un bon job mais ont préféré se reconvertir en se formant dans un métier/vocation qu'ils voulaient faire. 10-15 ans après, je vois qu'ils n'ont pas avancé d'un iota. Et lorsqu'ils abandonnent leurs rêves, les employeurs potentiels leur demandent ce qu'ils ont fait ces 15 dernières années sans expérience en rapport le poste et la formation initiale.
J'en ai connu d'autres qui ont fait d'abord des études pouvant déboucher sur un bon job mais ont préféré se reconvertir en se formant dans un métier/vocation qu'ils voulaient faire. 10-15 ans après, je vois qu'ils n'ont pas avancé d'un iota. Et lorsqu'ils abandonnent leurs rêves, les employeurs potentiels leur demandent ce qu'ils ont fait ces 15 dernières années sans expérience en rapport le poste et la formation initiale.
Spoiler :
D'autres ont poursuivi avec des cours à distance ou des cours du soir (c'est de plus en plus rare les cours du soir à l'université contrairement à il y a quelques dizaines d'années) pour espérer trouver un meilleur emploi ou faire enfin les études qu'ils voulaient sans craindre les fins de mois.Spoiler :
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
-
- Passionné
- Messages : 328
- Enregistré le : vendredi 24 juillet 2020 à 22:19
Re: Les études pour le plaisir
À l'époque où il était de coutume de faire toute sa carrière dans un même domaine, voir la même entreprise, il était courant d'avoir une mauvaise opinion d'une personne avec un parcours plus discontinu: les recruteurs voyaient ça comme un signe d'instabilité de la personnalité.
Aujourd'hui j'ai l'impression que les mentalités évoluent, on se rends compte qu'un diplôme ne fait pas tout, et comme la demande dépasse l'offre (en France métropolitaine en tout cas), les recruteurs sont à la recherche du petit détail qui fera la différence.
Perso j'aurais tendance à penser qu'une personne capable de reprendre un cursus complet juste pour le plaisir sera très performante, surtout si cette personne me dit qu'elle aurait plaisir à travailler avec moi
Alors effectivement pour les études longues (et le retard d'accès à un emploi) ça peut poser problème pour les cotisations retraite. Ceci dit il existe des solutions d'épargne complémentaire retraite qui peuvent compenser ce manque à gagner: c'est pas une fatalité.
Aujourd'hui j'ai l'impression que les mentalités évoluent, on se rends compte qu'un diplôme ne fait pas tout, et comme la demande dépasse l'offre (en France métropolitaine en tout cas), les recruteurs sont à la recherche du petit détail qui fera la différence.
Perso j'aurais tendance à penser qu'une personne capable de reprendre un cursus complet juste pour le plaisir sera très performante, surtout si cette personne me dit qu'elle aurait plaisir à travailler avec moi
Alors effectivement pour les études longues (et le retard d'accès à un emploi) ça peut poser problème pour les cotisations retraite. Ceci dit il existe des solutions d'épargne complémentaire retraite qui peuvent compenser ce manque à gagner: c'est pas une fatalité.
Sur le long et périlleux chemin du diagnostic
-
- Prolifique
- Messages : 2859
- Enregistré le : lundi 27 mars 2017 à 17:14
Re: Les études pour le plaisir
C'est vrai que maintenant, il est beaucoup plus courant de changer complétement de métier (enfin par juste une question de promotion) ou de domaines environ 1-3 fois dans sa carrière.
Mais on est dans un systéme français, c'est plus difficile mais plus aussi impossible qu'avant. On m'avait dit une fois que le diplôme ne compte qu'en début (pour démarrer) et qu'en fin de carrière (pour des postes à responsabilité). J'ai un doute mais c'est probable.
Dans les pays anglo-saxons, si on a fait des études de lettres, d'histoire ou de sciences, on a plus de débouchés pour accéder un métier (bosser à la city dans les affaires) ou à une autre formation (MBA, droit...) même si on a pas le diplôme adéquat. On mise plus sur l'expérience et les qualités.
Mais on est dans un systéme français, c'est plus difficile mais plus aussi impossible qu'avant. On m'avait dit une fois que le diplôme ne compte qu'en début (pour démarrer) et qu'en fin de carrière (pour des postes à responsabilité). J'ai un doute mais c'est probable.
Dans les pays anglo-saxons, si on a fait des études de lettres, d'histoire ou de sciences, on a plus de débouchés pour accéder un métier (bosser à la city dans les affaires) ou à une autre formation (MBA, droit...) même si on a pas le diplôme adéquat. On mise plus sur l'expérience et les qualités.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
-
- Prolifique
- Messages : 2859
- Enregistré le : lundi 27 mars 2017 à 17:14
Re: Les études pour le plaisir
Pour connaitre cela, c'est loin d'être la panacée. C'est pas efficace. Ces solutions ont des avantages fiscaux mais il faut y mettre beaucoup beaucoup d'argent pour compenser. Autant le mettre dans de l'immobilier pour avoir des revenus locatifs. Comme des membres de ma famille le disent: la première épargne c'est d'acheter son logement principal.
Un conseiller bancaire me dit qu'il faut mettre 10 à 20% de son revenu en épargne. Bizarrement, il me dit que rembourser chaque mois son crédit immobilier fait parti de l'argent mis de côté pour son épargne dans le décompte.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Les études pour le plaisir
Bon, en fait, pour quoi étudies-tu ? Dans quel(s) but(s) ?
Par passion (le sujet te fait vibrer indépendamment des enjeux socio-financiers) ?
Par intérêt socio-financier ? (par exemple via un diplôme)
Par éthique ou altruisme ? (pour aider des personnes)
Tes buts n'appartiennent qu'à toi. Tu n'as pas forcément les mêmes buts qu'autrui. Tes buts ne doivent pas être esclaves des attentes d'autrui. Ce n'est pas autrui de te dicter comment manier le gouvernail.
Les études, ça prend le temps qu'il faut. À chaque personne son rythme.
Regarde donc ce que TU veux et peux faire. Les jugements et les jalousies d'autrui, que du vent ! Tu montres les bons points de tes positions sans donner l'impression de te justifier. "C'est mon droit !"
Quant aux budgets argent, temps et énergie, c'est à toi d'évaluer (pas facile, mais à personne d'autre de le faire pour toi).
Il n'est pas impossible de joindre l'utile (utile pour toi) à l'agréable (agréable pour toi).
Bon, moi, qui suis plutôt autodidacte et non obsédé par le diplôme, c'est peut-être plus facile de ne pas dépendre des contraintes des écoles et autres institutions.
Bon, une des difficultés, c'est qu'il faut ben toujours payer son loyer. Loyer.
Par passion (le sujet te fait vibrer indépendamment des enjeux socio-financiers) ?
Par intérêt socio-financier ? (par exemple via un diplôme)
Par éthique ou altruisme ? (pour aider des personnes)
Tes buts n'appartiennent qu'à toi. Tu n'as pas forcément les mêmes buts qu'autrui. Tes buts ne doivent pas être esclaves des attentes d'autrui. Ce n'est pas autrui de te dicter comment manier le gouvernail.
Les études, ça prend le temps qu'il faut. À chaque personne son rythme.
Regarde donc ce que TU veux et peux faire. Les jugements et les jalousies d'autrui, que du vent ! Tu montres les bons points de tes positions sans donner l'impression de te justifier. "C'est mon droit !"
Quant aux budgets argent, temps et énergie, c'est à toi d'évaluer (pas facile, mais à personne d'autre de le faire pour toi).
Il n'est pas impossible de joindre l'utile (utile pour toi) à l'agréable (agréable pour toi).
Bon, moi, qui suis plutôt autodidacte et non obsédé par le diplôme, c'est peut-être plus facile de ne pas dépendre des contraintes des écoles et autres institutions.
Bon, une des difficultés, c'est qu'il faut ben toujours payer son loyer. Loyer.
Modifié en dernier par freeshost le mardi 28 juin 2022 à 16:08, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014