Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
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Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
C est la lecture de cette sublime BD qui m invite à vous poser cette question.
https://www.lelombard.com/bd/quelquun-a ... qui-parler
La je suis au parc de jeux public, c est mercredi, il fait beau.C'est animé, je m imagine enfant quelques décénies en arriere, à quoi je jouait ? À quoi je revais ? Ici et maintenant à la même place.
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TSA sans déficience intellectuelle 03/2023
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Je parlerais à une personne qui ne parlerait pas beaucoup.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Probablement essayer de me convaincre d'éviter de faire deux ou trois bêtises...
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Tu n aurais pas peur de faire une bêtise comme dans retour vers le futur avec la faille spatio temporelle ?
Bon je plaisante, mais je ne sais pas ce que je pourrais me dire à 10 ans, c'est vraiment une question à la c.n, quelle idée cette question
TSA sans déficience intellectuelle 03/2023
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Non, moi je trouve que c'est une question pertinente et intéressante.pluie de granit a écrit : ↑dimanche 22 mai 2022 à 14:52 je ne sais pas ce que je pourrais me dire à 10 ans, c'est vraiment une question à la c.n, quelle idée cette question
Ça me fait penser au système de lettres où on essaie d'écrire au "Moi d'il y a 10 ans".
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Du coup, j'avoue que je ne sais pas trop ce que je dirai à moi quand j'avais 10 ans...
C'est à dire que sans pour autant vivre dans le passé, mon hypermnésie me ramène à chaque instant à de multiples périodes de ma vie et c'est là constamment et je passe mon temps à juste prendre conscience du chemin parcouru.
Et du coup, j'arrive pas à savoir si je pourrai avoir envie de me mettre en garde par rapport à certaines choses...
Peut-être me dire juste que je suis pas arrivée au bout de toutes les merdes que j'ai pu connaître dans ma vie, que tôt ou tard, la souffrance s'arrêtera, que je vais affronter l'horreur pendant un temps mais que je vais finir par me relever, que je ne vais pas souffrir éternellement et que chaque fragment de ma vie, aussi merdique qu'elle puisse être sur certains plans, c'est un pas de plus vers l'autonomie, c'est une victoire de plus dans ma construction... Je sais pas trop.
Ce que je suis aujourd'hui, c'est déjà en quelques sortes le résultat de tout ce condensé de leçons de vie.
Et peut-être me dire aussi que peu importe ce qu'il se passe, il faut que je sache que quoi qu'il arrive, j'ai du mérite...
EDIT : A savoir aussi que j'ai vécu consciemment la transition entre le moment où j'avais pas conscience de mon autisme et où j'en ai pris conscience et du coup, ça fait que c'est un peu fragmenté en deux sans pour autant l'être...
C'est à dire que sans pour autant vivre dans le passé, mon hypermnésie me ramène à chaque instant à de multiples périodes de ma vie et c'est là constamment et je passe mon temps à juste prendre conscience du chemin parcouru.
Et du coup, j'arrive pas à savoir si je pourrai avoir envie de me mettre en garde par rapport à certaines choses...
Peut-être me dire juste que je suis pas arrivée au bout de toutes les merdes que j'ai pu connaître dans ma vie, que tôt ou tard, la souffrance s'arrêtera, que je vais affronter l'horreur pendant un temps mais que je vais finir par me relever, que je ne vais pas souffrir éternellement et que chaque fragment de ma vie, aussi merdique qu'elle puisse être sur certains plans, c'est un pas de plus vers l'autonomie, c'est une victoire de plus dans ma construction... Je sais pas trop.
Ce que je suis aujourd'hui, c'est déjà en quelques sortes le résultat de tout ce condensé de leçons de vie.
Et peut-être me dire aussi que peu importe ce qu'il se passe, il faut que je sache que quoi qu'il arrive, j'ai du mérite...
EDIT : A savoir aussi que j'ai vécu consciemment la transition entre le moment où j'avais pas conscience de mon autisme et où j'en ai pris conscience et du coup, ça fait que c'est un peu fragmenté en deux sans pour autant l'être...
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Pas de souci, puisque ça créé des lignes temporelles indépendantes...pluie de granit a écrit : ↑dimanche 22 mai 2022 à 14:52 Tu n aurais pas peur de faire une bêtise comme dans retour vers le futur avec la faille spatio temporelle ?
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Je n'arrive pas à me souvenir de mon enfance, cette question me tétanise un peu. Je pense que je lui sourirai en silence. S il me parlerai je l'écouterai avec beaucoup d'attention.
J'ai décidé de prendre rendez-vous l'an prochain sur ce site et de relire ma page de présentation. Je pourrais ainsi voir l'évolution. Je sais que ce que j'exprime n'est pas forcement clair, mais pour moi même c est très clair.
J'ai décidé de prendre rendez-vous l'an prochain sur ce site et de relire ma page de présentation. Je pourrais ainsi voir l'évolution. Je sais que ce que j'exprime n'est pas forcement clair, mais pour moi même c est très clair.
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Moi je me souviens très bien de mon enfance. Depuis mon berceau.
Je me dirai donc: tu penses que la vie c’est la chienlit et une grosse mascarade…. Bah t’as pas fini d en chier ma petite car à 42 ans tu penseras tjs pareil !
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
... que la vie n'est vraiment pas évidente, qu'il faut que je profite du reste de mon enfance, apprendre à être en relation avec les autres, décoder les codes et intentions, etc.
On ne peut refaire le passé par contre ça m'aurait été bien utile d'être aidé, soutenu, entouré et aimé, ... ça m'aurait bien aidé pour l'adulte que je suis devenu bien malgré moi...
Bonne journée à toutes et tous et bravo pour le topic
On ne peut refaire le passé par contre ça m'aurait été bien utile d'être aidé, soutenu, entouré et aimé, ... ça m'aurait bien aidé pour l'adulte que je suis devenu bien malgré moi...
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
J'ai cherché il y a quelques jours à me rappeler l'enfant que je devais être à 10 ans.
C'était lors de la rentrée scolaire, en regardant tous ces enfants en attente d'intégrer leur classe.
À moi-même enfant à 10 ans en attente sous le préau de sa rentrée scolaire je dirais ceci :
L'enfant : je suis seul très anxieux à l'idée de découvrir ma place dans la classe. Je ne dis rien mais je trouve très injuste que mes parents ne soient pas près de moi.
Moi adulte : c'est vraiment nécessaire d'accompagner son enfant à l'école pour la rentrée. Je me rends aujourd'hui disponible qui t'apprend une journée de congé pour accompagner mon enfant.
L'enfant va passer ensuite de nombreuses journées à rêvasser à s'ennuyer à être complètement seul à l'école et des choses dont je ne me rappelle pas.
Moi adulte : je sais aujourd'hui à quel point j'ai été seul dans mes difficultés et non accompagné. Certains jours je trouve cela révoltant est particulièrement injuste. D'autres jours je remercie cet enfant qui a brillamment surmonté toutes ces épreuves.
C'était lors de la rentrée scolaire, en regardant tous ces enfants en attente d'intégrer leur classe.
À moi-même enfant à 10 ans en attente sous le préau de sa rentrée scolaire je dirais ceci :
L'enfant : je suis seul très anxieux à l'idée de découvrir ma place dans la classe. Je ne dis rien mais je trouve très injuste que mes parents ne soient pas près de moi.
Moi adulte : c'est vraiment nécessaire d'accompagner son enfant à l'école pour la rentrée. Je me rends aujourd'hui disponible qui t'apprend une journée de congé pour accompagner mon enfant.
L'enfant va passer ensuite de nombreuses journées à rêvasser à s'ennuyer à être complètement seul à l'école et des choses dont je ne me rappelle pas.
Moi adulte : je sais aujourd'hui à quel point j'ai été seul dans mes difficultés et non accompagné. Certains jours je trouve cela révoltant est particulièrement injuste. D'autres jours je remercie cet enfant qui a brillamment surmonté toutes ces épreuves.
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Je dirais "viens dans mes bras, je t'accepte"...
Je le prendrais réellement dans les bras comme j'en ai eu envie de la part des "grandes personnes" quand j'étais enfant (entouré vraiment en mettant une certaine pression, porté...) en réalisant le rêve de toute mon enfance (qui me suit encore), durant laquelle je n'ai pas osé en parler, ou quand sinon ça s'est toujours mal passé (contact ou câlin saboté par peur de sensualité réelle, et toujours jamais comme il faut).
En prenant soin pour cette rencontre ne pas porter des trucs de distanciation sociale, comme des vêtements lavés à la lessive Ariel, pas avec un parfum sauvage qui sent dans tout le quartier le Rhône une fois sorti de la suisse, pas de biafine, nivéa ou autre souillure de la chimie... ce qui ne risque pas d'arriver si c'est bien MOI.
Je le prendrais réellement dans les bras comme j'en ai eu envie de la part des "grandes personnes" quand j'étais enfant (entouré vraiment en mettant une certaine pression, porté...) en réalisant le rêve de toute mon enfance (qui me suit encore), durant laquelle je n'ai pas osé en parler, ou quand sinon ça s'est toujours mal passé (contact ou câlin saboté par peur de sensualité réelle, et toujours jamais comme il faut).
En prenant soin pour cette rencontre ne pas porter des trucs de distanciation sociale, comme des vêtements lavés à la lessive Ariel, pas avec un parfum sauvage qui sent dans tout le quartier le Rhône une fois sorti de la suisse, pas de biafine, nivéa ou autre souillure de la chimie... ce qui ne risque pas d'arriver si c'est bien MOI.
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Je cogite ma réponse depuis mai.
Je pense que j’essaierai de dire, en revanche, que mon père est malade. Plus tôt. Je n'ai appris ça que trop tard à mon avis.
Discuter avec moi-même et m'encourager de lire un chouia plus, bref, renforcer ce que j'avais de bien, histoire de diminuer les chances de perdre les bonnes habitudes. Lire plus sans acheter les livres, prendre l'habitude de les emprunter, des bibliothèques.
Peut-être, essayer de me faire comprendre que "je ne suis pas comme tout le monde". Je n'en suis pas certain, même aujourd'hui, alors que c'est quelque chose de difficilement contestable (HQI et tout ce qui s'en suis).
Il y a bien deux ou trois trucs de "triche" que j'aimerai donner, du type si tu tombes sur cette personne, essaie de rester ami et respectueuse, cette autre, laisse tomber, mais ça changerai probablement tellement ma vie que je ne serai plus la même personne. Pire peut-être, je serai peut-être en couple. Mais je doute que ce soit une bonne chose, au sens où j'aurai sans doute causé de la peine à cette autre personne en passant. Donc je n'en suis pas sûr.
Hum. Plus je pense à cette question, plus je rouvre de vielles plaies que me font me rappeler qu'il y avait encore quelques années, voir mois de ça, j'avais des regrets assez pénibles. Un temps, je pensais ne plus les ravoirs. Mais franchement, si je pouvais recommencer avec les connaissances et la maturité que j'ai maintenant...
J'ai beaucoup de regrets. Beaucoup de gens avec qui j'aurai aimer rester en contacts. J'aurai aimer pouvoir aimer et être aimé, aussi. Je pense ne pas être passé très loin à deux ou trois occasions, mais j'étais tellement déprimé que je ne m'en rendais pas compte.
Si je devais dire quelque chose, vraiment qu'une chose, c'est de rester moi-même. Économe, ne pas essayer de combler les vides avec des achats de livres, ne pas essayer de me cacher. Parce que mon père était abusif. Ma mère n'avait pas souvent les réponses adaptées non plus. Cultives toi, et aimes toi, aimes les autres. Mais, encore une fois, je doute d'avoir pu comprendre et d'avoir pu agir en conséquence. Recommencer ma vie avec ce que je sais maintenant, j'aimerai bien essayer, pour voir. Mais bon. C'est un, fantasme. Je devrai sans doute la garder pour moi.
Paradoxalement, je pense que je n'aurai pas grand chose d'efficace à me dire.Spoiler :
En ce qui me concerne, ce serait sans doute l'inverse, et j'en grincerai les dents de malaise.
Par exemple, si je me disais de consulter un psychologue un chouia plus vite, de continuer à faire du sport, etc., je ne pense pas que mon moi de 10 ans aurait été réceptif. La plupart des choses que j'aimerai me dire seraient des conseils que je ne comprendrai et ne suivrai de toutes façons pas, ou pire, que je suivrai trop, jusqu'à m'en faire mal.Spoiler :
Je pense que j’essaierai de dire, en revanche, que mon père est malade. Plus tôt. Je n'ai appris ça que trop tard à mon avis.
Discuter avec moi-même et m'encourager de lire un chouia plus, bref, renforcer ce que j'avais de bien, histoire de diminuer les chances de perdre les bonnes habitudes. Lire plus sans acheter les livres, prendre l'habitude de les emprunter, des bibliothèques.
Peut-être, essayer de me faire comprendre que "je ne suis pas comme tout le monde". Je n'en suis pas certain, même aujourd'hui, alors que c'est quelque chose de difficilement contestable (HQI et tout ce qui s'en suis).
Il y a bien deux ou trois trucs de "triche" que j'aimerai donner, du type si tu tombes sur cette personne, essaie de rester ami et respectueuse, cette autre, laisse tomber, mais ça changerai probablement tellement ma vie que je ne serai plus la même personne. Pire peut-être, je serai peut-être en couple. Mais je doute que ce soit une bonne chose, au sens où j'aurai sans doute causé de la peine à cette autre personne en passant. Donc je n'en suis pas sûr.
Hum. Plus je pense à cette question, plus je rouvre de vielles plaies que me font me rappeler qu'il y avait encore quelques années, voir mois de ça, j'avais des regrets assez pénibles. Un temps, je pensais ne plus les ravoirs. Mais franchement, si je pouvais recommencer avec les connaissances et la maturité que j'ai maintenant...
J'ai beaucoup de regrets. Beaucoup de gens avec qui j'aurai aimer rester en contacts. J'aurai aimer pouvoir aimer et être aimé, aussi. Je pense ne pas être passé très loin à deux ou trois occasions, mais j'étais tellement déprimé que je ne m'en rendais pas compte.
Si je devais dire quelque chose, vraiment qu'une chose, c'est de rester moi-même. Économe, ne pas essayer de combler les vides avec des achats de livres, ne pas essayer de me cacher. Parce que mon père était abusif. Ma mère n'avait pas souvent les réponses adaptées non plus. Cultives toi, et aimes toi, aimes les autres. Mais, encore une fois, je doute d'avoir pu comprendre et d'avoir pu agir en conséquence. Recommencer ma vie avec ce que je sais maintenant, j'aimerai bien essayer, pour voir. Mais bon. C'est un, fantasme. Je devrai sans doute la garder pour moi.
Je suppose qu'au fond, cette question permet de savoir si on a des regrets, de la nostalgie pour des mondes qui auraient pu êtres, mais qui ne sont pas.pluie de granit a écrit : ↑dimanche 22 mai 2022 à 14:52 Bon je plaisante, mais je ne sais pas ce que je pourrais me dire à 10 ans, c'est vraiment une question à la c.n, quelle idée cette question
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
J'ai (peut-être) enfin trouvé.
-> Comprend que ta relation aux autres est très, très précieuse. Ne coupe pas les ponts si possible. Garde des petits fils de contacts.
Tout simplement.
-> Comprend que ta relation aux autres est très, très précieuse. Ne coupe pas les ponts si possible. Garde des petits fils de contacts.
Tout simplement.
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Re: Si vous pouviez vous parler à vous quant vous aviez 10 ans, que lui diriez vous ?
Je lui dirais : Tu ne serais pas un peu autiste, toi ?
À 54 ans je viens de découvrir que je le suis sans-doute comme d’autres membres de ma famille dont certains diagnostiqués asperger.
Même si "découvrir" n’est sûrement pas le bon mot, parce que l’adulte bancale que je suis a toujours parlé de l’enfant et de l’ado que j’étais comme étant "limite autiste".
Et j’emprunterais ceci à Comte_Pseudonyme car ça me parle beaucoup :
À 54 ans je viens de découvrir que je le suis sans-doute comme d’autres membres de ma famille dont certains diagnostiqués asperger.
Même si "découvrir" n’est sûrement pas le bon mot, parce que l’adulte bancale que je suis a toujours parlé de l’enfant et de l’ado que j’étais comme étant "limite autiste".
Et j’emprunterais ceci à Comte_Pseudonyme car ça me parle beaucoup :
Comte_Pseudonyme a écrit : ↑jeudi 24 novembre 2022 à 23:47 J'ai (peut-être) enfin trouvé.
-> Comprend que ta relation aux autres est très, très précieuse. Ne coupe pas les ponts si possible. Garde des petits fils de contacts.
Tout simplement.
Modifié en dernier par PtitePomme le lundi 28 novembre 2022 à 13:54, modifié 1 fois.
Des autistes diagnostiqués dans ma famille + suspicion de TSA chez d’autres membres proches. TSA me concernant (pré-diag par neuropsy), en cours de parcours pour un diagnostic au CRA. Burn-out.