Dans l’autisme, la transition vers l’âge adulte est très souvent un moment difficile. Difficile tout d’abord pour la personne concernée, mais aussi éprouvante pour ses proches. Cette période s’inscrit en effet dans un contexte de transformations personnelles et contextuelles, où il va s’agir de s’adapter, de modifier ou de fabriquer des environnements nouveaux. Les transformations personnelles concernent tout à la fois les modifications neuropsychologiques et somatiques observées durant l’adolescence, que les évolutions cliniques du trouble, dans lesquelles on note souvent l’apparition de nouvelles associations avec d’autres psychopathologies (anxiété, dépression…). Et, pour certains sujets, beaucoup plus rares, c’est aussi l’annonce d’un diagnostic tardif, avec toutes ses conséquences.
Mais l’entrée dans l’âge adulte, c’est aussi une profonde modification de l’environnement du sujet : recherche d’une formation ou d’un emploi, d’un logement, d’un partenaire. Ces contraintes, surdéterminées par le poids des normes sociales, vont nécessiter la mise en place de soutiens, de programmes, d’interventions qui vont mobiliser les parents, la fratrie, mais aussi les employeurs, les personnels éducatifs, et parfois nécessiter des aménagements législatifs et sociétaux concernant ce que certains nomment un ‘handicap’.
Ce livre, à partir d’une revue de la littérature internationale centrée sur ce thème, et même si beaucoup d’articles concernent l’autisme sans déficience intellectuelle, aborde toutes ces questions. Il n’y a pas à ce jour de réponses 'clés en main'. Chaque pays, parfois chaque région apporte son lot de solutions. Mais, dans tous les cas, une synthèse méritait d’être proposée aux personnes concernées ou intéressées par cette problématique.
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Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Je ne sais pas si je vais réussir à le lire , j'ai pourtant très envie .
Mais je suis tellement épuisée que je ne sais pas si je vais pouvoir m'y mettre.
J'ai x nuits d'insomnie et donc des heures et des heures de sommeil en retard...
J'ai juste vu ce passage qu'il faudrait que je fasse lire à mon médecin
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maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar." Antonio Machado
Il a l'air pertinent cet ouvrage! Très important le passage que tu as relevé
Maman d'un petit garçon de 9 ans, TSA niveau modéré confirmé le 16/03/2020 à l'âge de 5 ans et demi et TDAH le 11/01/2024
06/02/2023 Diagnostic de fibromyalgie
18/09/2023 Diagnostic de TDAH de forme mixte de niveau sévère
Publication issue de la page LinkedIn de Antoine TANET, neuropsychologue du développement
Ma première cheffe (Sylvie Chokron) m'a appris qu'on devrait toujours faire de la neuropsychologie adulte avant de travailler chez l'enfant et vice-versa. Je crois comprendre pourquoi: pour éviter de tomber dans l'écueil d'une représentation trop structurelle, figée dans le temps de ce qu'est un être humain. Les fonctions cognitives se développent en interaction et leurs troubles aussi. Ce que nous voyions en l'espace de quelques heures de tests, quelques semaines voire quelques mois d'accompagnement va être soumis au lois développementales: des changements physiologiques et des exigences de l'environnement qui changent.
Cet ouvrage a le grand intérêt de replacer l'autisme et la personne TSA dans cette dynamique universelle. Et si nous qui les évaluons et les accompagnons ne savons pas le voir ainsi, nous risquons d'avoir des outils d'évaluation inappropriés (constat RCMDs HAS sur évaluation TSA Adulte) et de croire que leur éventuelle souffrance est inhérente à l'autisme alors qu'elle est plus probablement la résultante d'une dynamique développementale bcp plus complexe que les personnes non TSA.
Les 23 premières pages de ce livre sont accessibles ici, vous pourrez y lire la préface de Dominique Fiard
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
je ne l'ai pas du tout terminé! j'ai commencé par une partie au milieu, par rapport aux études supérieures...puis j'ai repris au début, mais je n'ai pas poursuivi
c'est bien me semble t'il, mais perso avec la fatigue comme je lis le soir, beaucoup trop de reports en fin avec des liens ... donc au début j'allais voir systématiquement et je perdais le fil de la lecture. J'ai arrêté de faire ça.
mais je suis crevée, et pas du tout un bon exemple de lectrice objective en ce moment.
Spoiler :
intéressant mais...dans la partie des études supérieures, des évidences, des choses qui me parlent beaucoup par rapport à mon fils et à moi son aidante, mais pas de solution adaptable pour ce que nous traversons. Un constat, un état de fait, ce qui existe ailleurs...donc chouette mais décevant (un peu comme l'article du Monde signalé récemment...goutte d'eau dans l'océan. Espoir douché par la réalité concrète dans laquelle nous évoluons nous, en dehors de Toulouse et les exemples donnés... pour peu qu'un interlocuteur me remette ça sous le nez, brandissant l’article comme La solution, voyez ça existe, c'est chouette; vu la situation réelle dans laquelle nous sommes mon fils et par ricochet moi ce n'est pas entendable du tout )
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar." Antonio Machado
Merci de ton retour. Je comprends ton état d’esprit.
J’ai trouvé l’article du monde très porteur d’espoir d’abord. Et puis connaissant un peu l’arrière du décor, des profs en université et des étudiants ici, je sais que cet espoir est teinté de réalité plus sombre malheureusement….
, j'ai pourtant très envie 
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