Retours d'expérience hypnothérapie

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Fluxus
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Retours d'expérience hypnothérapie

Message par Fluxus »

Hello.

Bon, je sais qu'il existe déjà des topics portant sur l'hypnose et l'autisme en particulier mais comme ceux que j'ai déjà pu lire évoquent tout pleins de choses et d'informations différentes qu'on case dans le thème "hypnose" sans pour autant cibler un sujet en particulier, je me permets de créer celui-ci.

Je suis à la recherche de retours d'expériences de personnes (TSA ou non, diagnostiquées ou non) ayant déjà tenté l'hypnothérapie. J'entends par hypnothérapie, l'hypnose dans un cadre thérapeutique pratiquée par psychologue ou psychiatre qui fait de la psychothérapie.

J'insiste sur le "pratiquée par psychologue ou psychiatre", étant donné que j'ai pu lire ailleurs des confusions entre "psychopraticien" et "psychothérapeute", sachant qu'à ma connaissance, il n y a que les psychologues et les psychiatres qui, après les formations requises, peuvent se proclamer psychothérapeutes lorsqu'ils proposent de la thérapie : Psychologue-psychothérapeute et psychiatre-psychothérapeute.

Avez-vous été réceptifs à la pratique ? Avez-vous trouvé que ça vous a aidé ? Avez-vous vu des changements ? Sur court terme ou long terme ?

Je sais qu'il y a une part importante de personnes pour qui c'est difficile d'être réceptif car difficultés à "arrêter de penser", à lâcher prise, besoin de contrôle systématique ou autre...

Mais voilà, je tente toujours...

EDIT : Pour les personnes TSA, pensez-vous que le fait d'avoir un besoin de contrôle sur beaucoup de choses et de la difficulté à se détendre (pour les plus anxieux) pourrait être contrebalancé par une certaine facilité à s'intérioriser en se coupant du reste plus facilement ? En fait, j'essaie de savoir si ça peut augmenter le fait d'être récepti.f.ve.

(Ouais je sais, c'est un peu paradoxal comme question vu que le but, c'est pas de se couper entièrement de tout puisqu'il faut maintenir une interaction avec le thérapeute mais je m'entends, je voulais parler d'une facilité du coup, à peut-être essayer de lâcher prise là où d'autres n'y arriveraient pas)
Spoiler : Point de vue personnel : 
Pour la petite explication concernant la dernière question, en fait, je trouve que mon TSA m'a toujours donné cette "capacité" (avantage ou inconvénient, c'est à voir selon les contextes) à pouvoir me "couper" facilement du monde. Et je crois même que j'ai pu vivre la transition entre le passage où j'avais pas conscience du monde extérieur et le passage où j'ai commencé à le prendre en compte dans ma vie. Bref, du coup je me dis que le fait d'avoir la possibilité de se retirer et s'intérioriser un peu "sur commande" et d'avoir un monde totalement décalé du réel, ça pourrait être un avantage dans cette pratique. Mais ce n'est qu'un point de vue personnel.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)

Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks