[Index Travail] Difficultés : relations, épuisement...
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[Index Travail] Difficultés : relations, épuisement...
J'ai déjà travaillé. J'ai bientôt 34 ans et je pense que mis bout à bout, j'ai du travailler 3 ans.
Le travail est une vraie torture pour moi, tant physiquement que psychologiquement.
D'ailleurs l'étymologie de ce mot signifie "instrument de torture"...
Bref, ce que je veux dire c'est que cela me demande des efforts considérable pour tenir et encore plus pour cacher cette difficulté.
Ce que l'on me demande en soit n'est pas compliqué, je comprends ce que l'on attend de moi et je fais au mieux pour satisfaire l'employeur.
En revanche, il y a bien trop d'autres facteurs, tels que le bruits, les odeurs, l'agitation est vite ingérable, mais le pire pour moi a toujours été les pauses. Ces pauses où les premiers jours les collègues me proposent de venir prendre un café avec eux, où ils parlent de leur vie privée, de commérages etc...
Une fois, une fille dit "j'ai trompé mon copain" et les autres répondent "c'est bien tu le mérites". N'ayant rien à dire, j'attends que le sujet s'essouffle et là ça repart de plus belle "j'aime bien ça au lit..." etc... Une des filles me dit "mais t'as rien à dire?" je réponds que non et ensuite on ne m'a plus proposé pour prendre les pauses cafés.
Je prenais mon déjeuner dans ma voiture, au moins je me sentais vraiment à l'aise.
Un jour il y a eu une grosse dispute, j'étais très mal, je voulais m'enfuir, j'ai du mal à gérer les conflits même si je ne suis pas concernée, ça m'agresse et je stress, je tremble, j'ai peur...
Aussi, il y a eu ce travail où à la pause un type me demande à quel poste je suis, je lui réponds et ne sachant pas quoi dire mais voyant bien qu'on attend quelque chose de moi, je pose la même question à la fille assise à côté. Elle me répond "je suis ta chef, je travaille avec toi depuis ce matin, tu me reconnais pas?"...
Une autre fois, ailleurs, j'arrive le matin et il y avait 2 filles à la machine à café, je vais dans cette direction et je dis "il fait froid", elle me regarde de haut en bas et partent...
Ah oui, tous ces gens qui te disent "salut ça va?" mais que tu réponde ou non n'écoutent pas ta réponse. En fait ça veut dire bonjour simplement, j'ai mais du temps pour comprendre que ce n'était pas une vraie question !
A chaque fois que je travaille, La première semaine ça va, je tiens le coup. Ensuite, je dis que je suis malade, ce qui est vrai dans le fond. Je n'arrive plus à dormir, je pleure à l'idée d'aller au travail, je ne peux plus manger et j'ai des symptômes physique tel que des nausées, des sueurs, des sensations de vertiges...
Je prépare à l'avance les possibles scénario pour savoir quoi répondre et assez rapidement car j'ai remarqué que lorsque je réfléchis à ma réponses on me regarde étrangement et on me dit comme si j'étais bébéte "tu comprends?" BIEN SÛR que oui !
Donc voilà, ça me fatigue aussi de préparer à l'avance les questions éventuelles que l'on pourrait me poser, les réponses que je pourrais donner, anticiper les réactions et les probable réponses aux miennes etc.
Le pôle emploi me contact sans cesse alors même que je ne perçois pas d'allocation de leur part. La semaine dernière la femme m'appel pour un rdv téléphonique.
Elle me dit à la fin de l'entretient, "avez vous quelque chose qui vous empêche de travailler?"
Je dis "non"
Elle me dit "maladie, enfant à s'occuper etc?"
Je lui dis que non car je n'ai rien de tout ça.
Et elle insisté, alors je fini par lui dire que j'ai vu le psychiatre au CRA, que je suis actuellement en diagnostic pour l'autisme, que mes tests sont prévu pour juin.
Elle me répond "non mais un vrai problème, une maladie ou un handicap, pas de l'autisme, quelque chose de grave comme un bras cassé"
J'étais sous le choc, j'ai dis non et elle m'a dit que j'allais recevoir des offres et que je n'ai aucune raison de les refuser.
Ma sœur me conseille de modifier mes recherches d'offres sur pôle emploi et de mettre un temps partiel, à 15€ de l'heure, 5 km de chez moi.
Elle m'assure que comme ils sont obligés de me proposer des missions qui rentrent dans mes critères, ils n'auront rien.
La vérité c'est que je ne recherche pas d'emploi, de plus je me suis inscrite à l'université de Toulouse Jean Jaurès en distanciel pour septembre.
Je voudrais reprendre mes études, mais je ne saurais si je suis accepté qu'en Juin, car c'est avec parcoursup.
Pourtant le pôle emploi sait que je veux reprendre les études mais ils considèrent que pour le moment rien est fait donc que je suis disponible. Ce qui est vrai, c'est ça qui est délicat.
Le travail est une vraie torture pour moi, tant physiquement que psychologiquement.
D'ailleurs l'étymologie de ce mot signifie "instrument de torture"...
Bref, ce que je veux dire c'est que cela me demande des efforts considérable pour tenir et encore plus pour cacher cette difficulté.
Ce que l'on me demande en soit n'est pas compliqué, je comprends ce que l'on attend de moi et je fais au mieux pour satisfaire l'employeur.
En revanche, il y a bien trop d'autres facteurs, tels que le bruits, les odeurs, l'agitation est vite ingérable, mais le pire pour moi a toujours été les pauses. Ces pauses où les premiers jours les collègues me proposent de venir prendre un café avec eux, où ils parlent de leur vie privée, de commérages etc...
Une fois, une fille dit "j'ai trompé mon copain" et les autres répondent "c'est bien tu le mérites". N'ayant rien à dire, j'attends que le sujet s'essouffle et là ça repart de plus belle "j'aime bien ça au lit..." etc... Une des filles me dit "mais t'as rien à dire?" je réponds que non et ensuite on ne m'a plus proposé pour prendre les pauses cafés.
Je prenais mon déjeuner dans ma voiture, au moins je me sentais vraiment à l'aise.
Un jour il y a eu une grosse dispute, j'étais très mal, je voulais m'enfuir, j'ai du mal à gérer les conflits même si je ne suis pas concernée, ça m'agresse et je stress, je tremble, j'ai peur...
Aussi, il y a eu ce travail où à la pause un type me demande à quel poste je suis, je lui réponds et ne sachant pas quoi dire mais voyant bien qu'on attend quelque chose de moi, je pose la même question à la fille assise à côté. Elle me répond "je suis ta chef, je travaille avec toi depuis ce matin, tu me reconnais pas?"...
Une autre fois, ailleurs, j'arrive le matin et il y avait 2 filles à la machine à café, je vais dans cette direction et je dis "il fait froid", elle me regarde de haut en bas et partent...
Ah oui, tous ces gens qui te disent "salut ça va?" mais que tu réponde ou non n'écoutent pas ta réponse. En fait ça veut dire bonjour simplement, j'ai mais du temps pour comprendre que ce n'était pas une vraie question !
A chaque fois que je travaille, La première semaine ça va, je tiens le coup. Ensuite, je dis que je suis malade, ce qui est vrai dans le fond. Je n'arrive plus à dormir, je pleure à l'idée d'aller au travail, je ne peux plus manger et j'ai des symptômes physique tel que des nausées, des sueurs, des sensations de vertiges...
Je prépare à l'avance les possibles scénario pour savoir quoi répondre et assez rapidement car j'ai remarqué que lorsque je réfléchis à ma réponses on me regarde étrangement et on me dit comme si j'étais bébéte "tu comprends?" BIEN SÛR que oui !
Donc voilà, ça me fatigue aussi de préparer à l'avance les questions éventuelles que l'on pourrait me poser, les réponses que je pourrais donner, anticiper les réactions et les probable réponses aux miennes etc.
Le pôle emploi me contact sans cesse alors même que je ne perçois pas d'allocation de leur part. La semaine dernière la femme m'appel pour un rdv téléphonique.
Elle me dit à la fin de l'entretient, "avez vous quelque chose qui vous empêche de travailler?"
Je dis "non"
Elle me dit "maladie, enfant à s'occuper etc?"
Je lui dis que non car je n'ai rien de tout ça.
Et elle insisté, alors je fini par lui dire que j'ai vu le psychiatre au CRA, que je suis actuellement en diagnostic pour l'autisme, que mes tests sont prévu pour juin.
Elle me répond "non mais un vrai problème, une maladie ou un handicap, pas de l'autisme, quelque chose de grave comme un bras cassé"
J'étais sous le choc, j'ai dis non et elle m'a dit que j'allais recevoir des offres et que je n'ai aucune raison de les refuser.
Ma sœur me conseille de modifier mes recherches d'offres sur pôle emploi et de mettre un temps partiel, à 15€ de l'heure, 5 km de chez moi.
Elle m'assure que comme ils sont obligés de me proposer des missions qui rentrent dans mes critères, ils n'auront rien.
La vérité c'est que je ne recherche pas d'emploi, de plus je me suis inscrite à l'université de Toulouse Jean Jaurès en distanciel pour septembre.
Je voudrais reprendre mes études, mais je ne saurais si je suis accepté qu'en Juin, car c'est avec parcoursup.
Pourtant le pôle emploi sait que je veux reprendre les études mais ils considèrent que pour le moment rien est fait donc que je suis disponible. Ce qui est vrai, c'est ça qui est délicat.
TSA diagnostiqué au CRA le 1/09/2022
Trouble anxieux généralisé aggravé par un stress post traumatique
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Re: Le travail
Pôle emploi a pour impératif de faire du chiffre et de rayer un maximum de chercheurs d'emplois ou de les faire changer de catégorie.
Je ne savais pas que l'enseignement à distance pouvait nécessiter de passer par parcoursup.
Je vous invite à attendre la fin de votre bilan pour un diagnostic et si le bilan confirme un TSA de faire une demande de reconnaissance du handicap auprès de la MDPH par la suite. Cela résoudra le problème de pôle emploi.
Je ne suis pas sûr que les critères proposées par votre sœur marchent.
Je ne savais pas que l'enseignement à distance pouvait nécessiter de passer par parcoursup.
Je vous invite à attendre la fin de votre bilan pour un diagnostic et si le bilan confirme un TSA de faire une demande de reconnaissance du handicap auprès de la MDPH par la suite. Cela résoudra le problème de pôle emploi.
Je ne suis pas sûr que les critères proposées par votre sœur marchent.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Le travail
Stie ! Au sens large, le travail est une vraie problématique sociologique et philosophique.
Ce qui est souvent torture pour les personnes autistes (au travail, mais aussi dans d'autres contextes "non professionnels ou non lucratifs") :
- les interactions sociales (les implicites, le langage non verbal, les intentions, les complicités, le contexte, etc.) ;
- les imprévus,
- les surplus de stimulus, les hypersensorialités ;
- le flou, l'imprévisible, l'improvisation* ;
- etc.
* Cet ensemble d'aptitudes me semble pourtant très utile, quoique particulièrement fatigant à utiliser pour les personnes autistes.
Se faire violence n'est pas forcément légitime. Pourquoi ? Dans quel but ?
Hmm... le fameux "mais t'as rien à dire ?" Ben, non, je n'ai pas un avis sur tout, surtout sur ce que je ne connais pas. Il m'arrive parfois de m'intéresser au sujet dont ils parlent, même si ce n'est pas de mes intérêts restreints, pour pouvoir small-talker la fois suivante. [Ce qui est du big talk pour l'une peut être du small talk pour l'autre, et vice-versa.] Ça me permet de répondre du tac au tac lors des prochaines rencontres. Quand tu ne réponds pas du tac au tac, beaucoup de personnes se demandent si tu n'as pas compris ce qu'elles disaient ou si tu es endormi. "Allo ? Tu te réveilles ?"
Après, oui, l'autisme est un gros facteur de difficultés, mais une différence invisible qui demande d'aller au-delà de l'apparence, et qui est fort méconnue.
Après, c'est une bonne question : que veux-tu faire ? Si tu ne recherches pas d'emploi, envisages-tu de recevoir l'AAH et autres ? Apprendre et agir sans stress productiviste ?
Ce qui est souvent torture pour les personnes autistes (au travail, mais aussi dans d'autres contextes "non professionnels ou non lucratifs") :
- les interactions sociales (les implicites, le langage non verbal, les intentions, les complicités, le contexte, etc.) ;
- les imprévus,
- les surplus de stimulus, les hypersensorialités ;
- le flou, l'imprévisible, l'improvisation* ;
- etc.
* Cet ensemble d'aptitudes me semble pourtant très utile, quoique particulièrement fatigant à utiliser pour les personnes autistes.
Se faire violence n'est pas forcément légitime. Pourquoi ? Dans quel but ?
Hmm... le fameux "mais t'as rien à dire ?" Ben, non, je n'ai pas un avis sur tout, surtout sur ce que je ne connais pas. Il m'arrive parfois de m'intéresser au sujet dont ils parlent, même si ce n'est pas de mes intérêts restreints, pour pouvoir small-talker la fois suivante. [Ce qui est du big talk pour l'une peut être du small talk pour l'autre, et vice-versa.] Ça me permet de répondre du tac au tac lors des prochaines rencontres. Quand tu ne réponds pas du tac au tac, beaucoup de personnes se demandent si tu n'as pas compris ce qu'elles disaient ou si tu es endormi. "Allo ? Tu te réveilles ?"
Après, oui, l'autisme est un gros facteur de difficultés, mais une différence invisible qui demande d'aller au-delà de l'apparence, et qui est fort méconnue.
Après, c'est une bonne question : que veux-tu faire ? Si tu ne recherches pas d'emploi, envisages-tu de recevoir l'AAH et autres ? Apprendre et agir sans stress productiviste ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Le travail
Bonsoir Leelou,
Oui le diagnostic posé et une demande RQTH auprès de la MDPH sera indispensable pour fermer le clapet de ces conseillers qui n'y connaissent rien et font tout pour juste rayer des noms de leurs listes ... système pitoyable mais il faut faire avec.
Pôle Emploi c'est comme tout ça dépend vraiment sur qui on tombe et c'est rare de tomber sur des personnes qui comprennent ce que c'est que de galérer à chercher un emploi. Courage pour ça, il va en falloir pour avaler un bon lot de couleuvres du même tonneau que ce "non mais quelque chose de grave", les bras m'en tombent
Et le fameux rituel obligatoire du "salut, comment ça va" dont personne n'écoute la réponse mais est outré si on ne le demande pas, terrible pour moi aussi, depuis toujours, il faut dire que ça commence déjà à l'école apparemment, chose que je n'avais jamais comprise non plus avant de savoir que j'avais un TSA et tout ce que ça implique et que je découvre petit à petit.
Quand je pense que moi je pose sincèrement la question et je suis attentif à la réponse et part du principe que c'est une vrai réponse. Le nombre de fois où j'ai pas compris quand la même personne disait "oui ça va et toi ?" et 3 minutes plus tard nous décris une situation où il ne peut pas aller bien ... incompréhensible ! On a des quiproquo à répétition qui ne devraient logiquement pas être mais bon voilà, on finit tôt ou tard par paraître bizarre, forcément !
Oui le diagnostic posé et une demande RQTH auprès de la MDPH sera indispensable pour fermer le clapet de ces conseillers qui n'y connaissent rien et font tout pour juste rayer des noms de leurs listes ... système pitoyable mais il faut faire avec.
Pôle Emploi c'est comme tout ça dépend vraiment sur qui on tombe et c'est rare de tomber sur des personnes qui comprennent ce que c'est que de galérer à chercher un emploi. Courage pour ça, il va en falloir pour avaler un bon lot de couleuvres du même tonneau que ce "non mais quelque chose de grave", les bras m'en tombent
Et le fameux rituel obligatoire du "salut, comment ça va" dont personne n'écoute la réponse mais est outré si on ne le demande pas, terrible pour moi aussi, depuis toujours, il faut dire que ça commence déjà à l'école apparemment, chose que je n'avais jamais comprise non plus avant de savoir que j'avais un TSA et tout ce que ça implique et que je découvre petit à petit.
Quand je pense que moi je pose sincèrement la question et je suis attentif à la réponse et part du principe que c'est une vrai réponse. Le nombre de fois où j'ai pas compris quand la même personne disait "oui ça va et toi ?" et 3 minutes plus tard nous décris une situation où il ne peut pas aller bien ... incompréhensible ! On a des quiproquo à répétition qui ne devraient logiquement pas être mais bon voilà, on finit tôt ou tard par paraître bizarre, forcément !
Diagnostiqué TSA au CRA 68 le 15/02/2022
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Re: Le travail
Je veux faire des études en philosophie et sociologie, dans un premier temps un Master et ensuite je verrai. Donc au minimum 5 ans si je ne rate pas une année.freeshost a écrit : ↑dimanche 17 avril 2022 à 23:31 Stie ! Au sens large, le travail est une vraie problématique sociologique et philosophique.
Oh oui, j'ai d'ailleurs fait un devoir sur le travail en philosophie et j'ai eu 20/20, "travail très complet".
, j'ai arrêté mes études avant mon bac et je l'ai passé l'année dernière.
Après, c'est une bonne question : que veux-tu faire ? Si tu ne recherches pas d'emploi, envisages-tu de recevoir l'AAH et autres ? Apprendre et agir sans stress productiviste ?
Mais je fais surtout ça pour ma culture personnelle mais si je n'ai pas le choix, j'ai réfléchis à 2 options professionnelles : Prof de philo en distanciel et j'ai demandé l'italien en option pour me perfectionner, ce qui me permettra au besoin de donner des cours d'italien.
TSA diagnostiqué au CRA le 1/09/2022
Trouble anxieux généralisé aggravé par un stress post traumatique
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Re: Le travail
J'ai pris connaissance de parcoursup en Février alors je ne sais pas comment c'était avant.
J'ai choisi ma licence, philosophie mineure sociologie et j'ai mis dans les filtres enseignements à distance et Toulouse le proposé alors j'étais contente..
Certainement que ma sœur se trompe, en même temps s'ils veulent me proposer quelque chose qui si rapproche ils le feront.
Oui je me dis qu'ils veulent juste faire baisser le nombre de chômeur.
TSA diagnostiqué au CRA le 1/09/2022
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Re: Le travail
C'est tellement vrai et pas que au travail, à l'école des enfants, nouveau médecin ou remplaçant qui ne me connaît pas, amis et famille de mon compagnon etc...
TSA diagnostiqué au CRA le 1/09/2022
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Re: Le travail
Vous travaillez ? Comment ça se passe pour vous ?
TSA diagnostiqué au CRA le 1/09/2022
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Re: Le travail
Oui je travaille, depuis plus de 10 ans dans ma boîte mais effectivement mes collègues doivent être un peu en "rogne" contre moi et trouver bizarre que je ne "vive" pas au coeur de l'équipe. Je n'ai jamais accepté de fêter je ne sais quelle prétexte un samedi soir en ramenant à boire et à manger, pas de "je reste manger après la réunion" sauf visiblement et fortement contraint. Tout ce cirque social me répugne et depuis mon diagnostic ça me soulage même de ne plus y aller, plus besoin de faire un beau mensonge dans un paquet cadeau, je dis que je ne viendrai pas et c'est tout, et je sens bien qu'on ne me le propose plus que par pure politesse et ça me va bien.
Par contre là où je sens que ça pose problème c'est que dans ces appartées au temps de travail je vois que ça discute aussi de travail et des décisions sont prises sur lesquelles je n'ai rien à dire et du coup de plus en plus on "oublie" aussi de m'en informer, toujours agréable pour le bon fonctionnement du service.
Donc oui compliqué le TSA et le travail en milieu ordinaire, mais je ne pense pas informer mes collègues de mon TSA, à mon avis les réactions seront inappropriées et à côté de la plaque, je n'ai pas affaire à des gens qui vont tenir compte de l'info et adapter leurs réactions dans le bon sens. Inutile de leur dire ... et je ne parle pas de la hiérarchie, managers et RH ne feront rien de bien non plus. J'ai une RQTH depuis tout ce temps pour d'autres raisons et franchement les seuls aménagements que j'ai pu mettre en place (passage au temps partiel, réduction des trajets domicile-travail) ont été fait avec appui de la médecine du travail et en disant explicitement ce que je voulai faire, on ne m'a jamais proposé des aménagements en tenant compte de mon état.
Compliqué tout ça ! Heureusement que j'ai mon épouse qui m'épaule et me guide dans cette jungle, de moi même je ne sais pas si je travaillerai encore !!!
Par contre là où je sens que ça pose problème c'est que dans ces appartées au temps de travail je vois que ça discute aussi de travail et des décisions sont prises sur lesquelles je n'ai rien à dire et du coup de plus en plus on "oublie" aussi de m'en informer, toujours agréable pour le bon fonctionnement du service.
Donc oui compliqué le TSA et le travail en milieu ordinaire, mais je ne pense pas informer mes collègues de mon TSA, à mon avis les réactions seront inappropriées et à côté de la plaque, je n'ai pas affaire à des gens qui vont tenir compte de l'info et adapter leurs réactions dans le bon sens. Inutile de leur dire ... et je ne parle pas de la hiérarchie, managers et RH ne feront rien de bien non plus. J'ai une RQTH depuis tout ce temps pour d'autres raisons et franchement les seuls aménagements que j'ai pu mettre en place (passage au temps partiel, réduction des trajets domicile-travail) ont été fait avec appui de la médecine du travail et en disant explicitement ce que je voulai faire, on ne m'a jamais proposé des aménagements en tenant compte de mon état.
Compliqué tout ça ! Heureusement que j'ai mon épouse qui m'épaule et me guide dans cette jungle, de moi même je ne sais pas si je travaillerai encore !!!
Diagnostiqué TSA au CRA 68 le 15/02/2022
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Re: Le travail
Puisque tu n'as pas posté dans l'espace TSA, je peux te répondre en tant que non diagnostiquée.
Pour ma part, j'ai eu beaucoup de chance de travailler presque 30 ans sur un poste où j'étais seule.
Et ça se passait bien.
Le jour où j'ai eu des collègues, il y a presque 6 ans maintenant, les soucis ont commencé.
Harcèlement. Dépression. Tensions récurrentes. Injustices.
Je limite au maximum les contacts tout en essayant de faire des efforts lorsqu'on se croise.
Mais je tends toujours le dos.
Ne peux tu préciser sur tes demandes que tu préférerais travailler sur un poste où tu serais seule ?Spoiler :
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: Le travail
Je comprends, c'est un vrai problème d'être exclu des décisions pour ce motif.DidierL a écrit : ↑lundi 18 avril 2022 à 21:43 Par contre là où je sens que ça pose problème c'est que dans ces appartées au temps de travail je vois que ça discute aussi de travail et des décisions sont prises sur lesquelles je n'ai rien à dire et du coup de plus en plus on "oublie" aussi de m'en informer, toujours agréable pour le bon fonctionnement du service.
C'est difficile à imaginer pour tes collègues je suppose, j'ai remarqué que souvent c'est la personne absente qui est en faute. C'est dommage.
Quel est ton métier?
Tu as de la chance que ta femme te soutienne.
Mon mari lui préfère que je reste à la maison si je ne m'en sens pas capable, je me sens soutenue de cette façon là.
Pour la RQTH, j'en ai eu une pendant 3 ans, je n'ai pas renouvelé, elle ne m'a pas servi. Ils ont refusé tout aménagement à chaque fois.
C'est un cirque !
J'ai toujours cru qu'une personne avec un handicap reconnu, quel qu'il soit, serait traité avec respect et que l'on considérerai ses besoins et ses limites, j'ai eu tord.
Je te trouve courageux DidierL.
TSA diagnostiqué au CRA le 1/09/2022
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Re: Le travail
PetitNuage a écrit : ↑lundi 18 avril 2022 à 21:52Puisque tu n'as pas posté dans l'espace TSA, je peux te répondre en tant que non diagnostiquée.
Pour ma part, j'ai eu beaucoup de chance de travailler presque 30 ans sur un poste où j'étais seule.
Et ça se passait bien.
Le jour où j'ai eu des collègues, il y a presque 6 ans maintenant, les soucis ont commencé.
Harcèlement. Dépression. Tensions récurrentes. Injustices.
Je limite au maximum les contacts tout en essayant de faire des efforts lorsqu'on se croise.
Mais je tends toujours le dos.Ne peux tu préciser sur tes demandes que tu préférerais travailler sur un poste où tu serais seule ?Spoiler :
Je compatis, je comprends que tu as été prise pour cible. Ça devait être agréable de travailler seule, que fais tu?
Je n'ai pas de diplôme pour le moment ni de réelles expériences, je peux demander si des emplois non qualifiés peuvent m'être proposé mais généralement ce sont des emplois nécessitant plusieurs ouvriers.
Je vais me renseigner. Merci du conseil
TSA diagnostiqué au CRA le 1/09/2022
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Re: Le travail
Je suis instit et j'étais sur une classe isolée.
Spoiler :
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Re: Le travail
C'est tout à fait ça, ne surtout pas imaginer que c'est soit qui doit faire un pas de côté et réfléchir sur ce qui se passe, les collègues ne se remettent pas en cause, jamais. Je caricature mais c'est la grande majorité du temps comme ça. Pour préciser j'ai une sclérose en plaque et un diabète de type 1 depuis en gros 2007, je suis arrivé dans l'entreprise en le disant aux collègues et à la hiérarchie, tout le monde le sais. Mais j'ai l'impression que comme personne ne comprend vraiment ce que c'est et que je ne me met pas en arrêt maladie pour un oui ou un non ils partent du principe que je suis normal comme eux ... et avec mes problèmes de communication sociale dû au TSA ça donne une situation pas terribleLeelou a écrit : ↑lundi 18 avril 2022 à 22:00Je comprends, c'est un vrai problème d'être exclu des décisions pour ce motif.DidierL a écrit : ↑lundi 18 avril 2022 à 21:43 Par contre là où je sens que ça pose problème c'est que dans ces appartées au temps de travail je vois que ça discute aussi de travail et des décisions sont prises sur lesquelles je n'ai rien à dire et du coup de plus en plus on "oublie" aussi de m'en informer, toujours agréable pour le bon fonctionnement du service.
C'est difficile à imaginer pour tes collègues je suppose, j'ai remarqué que souvent c'est la personne absente qui est en faute. C'est dommage.
Mais c'est en cours de changement, ma femme me pousse à mettre les choses au clair et à ne pas hésiter à plus m'écouter pour savoir quand m'arrêter. C'est quand même paradoxal de s'arrêter moins souvent que la moyenne par rapport aux personnes bien portantes non ? Et bien de moi-même je ne m'en serai jamais rendu compte que je forçais trop et tout le temps pour ne pas paraître malade aux yeux des collègues.
Je travaille dans le paramédical, au contact du public pour l'entretient de leur matérielLeelou a écrit : Quel est ton métier?
Oui c'est bien que tu saches que tu as cette position de secours si besoin, tu ne te sens pas le dos au mur au moins, c'est déjà beaucoupLeelou a écrit :
Tu as de la chance que ta femme te soutienne.
Mon mari lui préfère que je reste à la maison si je ne m'en sens pas capable, je me sens soutenue de cette façon là.
C'est ton travail qui a refusé les aménagements ? Tu as eu des réflexions du style "si vous demandez trop c'est l'inaptitude et dehors" ou carrément ignoré la demande ?Leelou a écrit :
Pour la RQTH, j'en ai eu une pendant 3 ans, je n'ai pas renouvelé, elle ne m'a pas servi. Ils ont refusé tout aménagement à chaque fois.
C'est un cirque !
J'ai toujours cru qu'une personne avec un handicap reconnu, quel qu'il soit, serait traité avec respect et que l'on considérerai ses besoins et ses limites, j'ai eu tord.
Je te trouve courageux DidierL.
C'est pas que le statut de travailleur handicapé te protège non plus, c'est pas le syndicaliste bien vissé à son poste, mais je crois que les entreprises ne sont pas complètement à l'abri de perdre une procédure aux prud'hommes dans ces situations, le tout est de sentir le dosage nécessaire pour se faire entendre sur une demande raisonnable, là aussi c'est un beau cirque social dont on ne maîtrise pas du tout les codes. De ce que j'ai pu expérimenter de ces situations il faut bien réfléchir avant de présenter quoi que ce soit comme demande, la construire complètement pour que tu sois à l'abri d'une mauvaise interprétation, et là éventuellement ça peut passer, mais c'est vraiment compliqué, même dans une grosse boîte qui affiche toutes les normes et récompenses internationales pour son engagement dans la qualité de vie au travail et leur prise en compte du handicap. Si tu as un projet trop vague par exemple chaque intermédiaire va le préciser comme ça l'arrange ou comme il le comprend et le jeu du téléphone arabe (désolé c'est le terme, aucune connotation ou arrière-pensée avec le vote de dimanche qui arrive ...) peut tout faire voler en éclat pour toi. Effrayant quand on rumine beaucoup tout ça, je me suis déjà posé la question de ne pas faire valoir/renouveller ma RQTH.
Bref je pense que je ne suis pas le seul à faire ces constats et c'est franchement difficile à gérer avec un TSA, je ne m'imaginais pas à quel point avant d'en discuter avec ma femme, c'est dingue !
Oui courageux mais pas trop le choix non plus, je ne me vois pas baisser les bras et me mettre en invalidité complète, demander l'AAH, pour faire quoi ensuite de mes journées
Je tiendrais ce que je pourrai pour être actif dans la société et pour ma famille, on verra jusqu'où je pourrai aller.
Diagnostiqué TSA au CRA 68 le 15/02/2022
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Re: Le travail
DidierL
Effectivement, je pense que personne ne peut se rendre compte de ce que tu endure surtout si tu as une "facilité", capacité à le leur cacher.
On vit dans un monde de "trop" et d'apparence, comment dire, j'ai l'impression que plus on en fait, mieux c'est. Et dans tout les domaines.
Alors les personnes combattantes qui se dépassent pour s'insérer passent inaperçu parce qu'elles ne montrent pas leurs faiblesses et paradoxalement aux yeux des autres elles n'en font pas assez. Je pense que ce sont les extrêmes que les gens voient ou comprennent. C'est à dire celui qui pleure sur son sort à tout bout de champs ou celui qui force tellement et prend sur lui, qui fait un burn out, et pourtant ce dernier aura toujours tord car "il aurait dû faire attention, prendre soin de lui".
Ta femme a raison, il faut te mettre des limites pour ta santé physique et psychologique.
Pour la RQTH, oui c'est le travail qui a tout refusé, jusqu'au siège pour me permettre de m'asseoir au besoin.
Le directeur m'a dit "Tu me fais perdre de l'argent avec tes conneries" après que j'ai eu un malaise.
J'ai quitté ce travail.
Je ne suis pas contre travailler, mais j'ai besoin d'un emploi de journée car les phares me brûlent les yeux la nuit où quand le soleil se lève ou se couche. Si il pleut je ne peux pas conduire car la pluie reflète la lumière et les gens mettent leurs phares. J'ai obtenu mon permis de conduire il y a 6 ans, mais je fais toujours très attention et des petits trajets car je ne reste pas concentré très longtemps.
Je n'ai jamais eu d'accident.
J'aimerais travailler seule, ou au moins dans un bureau à part et pouvoir avoir une vraie pause, seule, car la "pause" en question me fatigue plus qu'elle ne me repose.
Peut-être que le mi-temps serait bénéfique, je n'ai jamais essayé. J'aurais du temps pour mes affaires personnelles.
Si j'obtiens une RQTH à la suite du diagnostic, je pense demander à travailler en milieu protégé, je n'ai jamais expérimenté mais j'ai cru comprendre que les personnes sont satisfaites.
Je ne sais pas à quel point tu dois prendre sur toi mais peut-être devrais-tu écouter les conseils de ta femme, elle prend soin de toi.
Ta femme travaille ? Vous avez des enfants ?
Effectivement, je pense que personne ne peut se rendre compte de ce que tu endure surtout si tu as une "facilité", capacité à le leur cacher.
On vit dans un monde de "trop" et d'apparence, comment dire, j'ai l'impression que plus on en fait, mieux c'est. Et dans tout les domaines.
Alors les personnes combattantes qui se dépassent pour s'insérer passent inaperçu parce qu'elles ne montrent pas leurs faiblesses et paradoxalement aux yeux des autres elles n'en font pas assez. Je pense que ce sont les extrêmes que les gens voient ou comprennent. C'est à dire celui qui pleure sur son sort à tout bout de champs ou celui qui force tellement et prend sur lui, qui fait un burn out, et pourtant ce dernier aura toujours tord car "il aurait dû faire attention, prendre soin de lui".
Ta femme a raison, il faut te mettre des limites pour ta santé physique et psychologique.
Pour la RQTH, oui c'est le travail qui a tout refusé, jusqu'au siège pour me permettre de m'asseoir au besoin.
Le directeur m'a dit "Tu me fais perdre de l'argent avec tes conneries" après que j'ai eu un malaise.
J'ai quitté ce travail.
Je ne suis pas contre travailler, mais j'ai besoin d'un emploi de journée car les phares me brûlent les yeux la nuit où quand le soleil se lève ou se couche. Si il pleut je ne peux pas conduire car la pluie reflète la lumière et les gens mettent leurs phares. J'ai obtenu mon permis de conduire il y a 6 ans, mais je fais toujours très attention et des petits trajets car je ne reste pas concentré très longtemps.
Je n'ai jamais eu d'accident.
J'aimerais travailler seule, ou au moins dans un bureau à part et pouvoir avoir une vraie pause, seule, car la "pause" en question me fatigue plus qu'elle ne me repose.
Peut-être que le mi-temps serait bénéfique, je n'ai jamais essayé. J'aurais du temps pour mes affaires personnelles.
Si j'obtiens une RQTH à la suite du diagnostic, je pense demander à travailler en milieu protégé, je n'ai jamais expérimenté mais j'ai cru comprendre que les personnes sont satisfaites.
Je ne sais pas à quel point tu dois prendre sur toi mais peut-être devrais-tu écouter les conseils de ta femme, elle prend soin de toi.
Ta femme travaille ? Vous avez des enfants ?
TSA diagnostiqué au CRA le 1/09/2022
Trouble anxieux généralisé aggravé par un stress post traumatique
Trouble anxieux généralisé aggravé par un stress post traumatique