Ta décision de ne pas reprendre la thérapie analytique va dans le sens de ce paragraphe de tdah-adulte.org :Elemi a écrit : ↑jeudi 4 juillet 2019 à 16:37C’est vraiment la question que je me pose, en effet, et qui n’aura sûrement jamais de réponse... J’essaie de mettre cette question en stand-by et de me concentrer plutôt sur celle-là : comment faire pour aller mieux, et notamment pour en finir avec les angoisses qui me gachent quand même un peu la vie ( et celle de mes proches)? Pour l’instant je ne reprends pas la thérapie analytique ( qui m’avait permis de mettre au jour les abus sexuels et de dénouer quelques noeuds familiaux), et je me tourne vers la TCC, avec beaucoup d’espoir. Et peut-être aussi la danse, avec une prof par ailleurs psychologue, qui pratique l’art-thérapie.Dehlynah a écrit : ↑lundi 1 juillet 2019 à 16:59
compliqué quand on a un lourd vécu ( a t-il entraîné des comportements qui rapprochent des TSA, ou bien a-t-on un lourd vécu PARCE qu'on a des TSA ? ou les deux? - les personnes avec TSA étant beaucoup plus exposées par ex. au risques d'abus, sexuels notamment)
Bon là on parle des TSA et pas du TDAH mais ça me semble être similaire. Ca sert à rien de se monter la tête en cherchant des causes psychanalytiques à des "problèmes" qui seraient des traits TDAH ou TSA.Les thérapies longues de type analytiques ne sont souvent pas adaptées pour le TDAH, sauf pour ceux qui cumulent des problèmes très lourds de la petite enfance. Le choix d'un bon analyste, de type jungien si possible, peut permettre de résoudre certains problèmes sur une période relativement courte. Mais beaucoup d'adultes TDAH parlent d'une régression ou même d'une dépression à la suite d'une longue psychanalyse, surtout si elle est de type Freudienne ou Lacanienne, et pratiquée de manière dogmatique comme c'est encore souvent le cas en France. La théorie des associations libres implique une analyse systématique de tout qui passe dans la tète d'un patient, or il y a peut-être 90 % des pensées qui sont des pensées parasites, compulsives ou sans intérêt chez les adultes TDAH. Cela ne peut donc que leur compliquer l'existence et orienter leur hyperactivité cérébrale vers des ruminations sans fin envers leurs parents ou leur passé en général. Dans les groupes de paroles d'adultes TDAH, parmi les plus faibles psychologiquement, on retrouve des personnes qui ont suivi une longue psychanalyse. Certains restent encore attachés aux premiers effets de leur psychanalyse qui a pu en effet résoudre des problèmes de la petite enfance, mais ils ne s'aperçoivent pas que c'est justement cette thérapie sans fin orientée vers le passé qui ne leur laisse pas de place pour les vraies solutions. Même si elles leur donnent des explications, ils ne savent pas qu'en faire, car elles les empêchent de se tourner vers l'instant présent et le futur. Ne pas confondre une psychanalyse avec une thérapie TCC type 3 de pleine conscience (ou la méditation) ou l'on observe tout ce qui passe par la tète mais sans analyser ni juger, juste observer (pensée et émotion, positive ou négative, passé ou futur), de façon à prendre conscience de nos schémas de pensée répétitifs et compulsifs, et à s'en détacher progressivement.
A chacun, une fois qu'il a suffisamment de recul sur lui-même de trouver les actions à entreprendre, dur dur...
Je papote en hors-sujet alors je l'ai caché :
Spoiler :