[Index Politique] La guerre en Ukraine

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Sur ce point, je trouve que Macron est plutôt "raisonnable" dans les mots qu'il choisit. Il tente de maintenir le dialogue avec la Russie plutôt que de le traiter de dictateur comme l'ont fait Biden et Johnson et ainsi de le braquer encore davantage.
Il faut dialoguer, même avec le pire des dirigeants. Macron a raison.
Mais est-il encore possible de dialoguer avec un dirigeant dont Angela Merkel disait déjà en 2014 qu'il avait "perdu le contact avec la réalité" ?
C'est ça qui est effrayant, je trouve, c'est que la Russie soit dirigée par un homme qui n'a plus toute sa tête, certains le disent paranoïaque, pervers. Il y a eu des rumeurs par le passé comme quoi Poutine serait autiste Asperger.
Ou peut-être est-il tout cela à la fois, ou peut-être n'est-il rien de cela.
Mais sa santé mentale est vacillante, c'est ce qui m'effraie, car ce cerveau "fragile" est à la tête de la 2ème puissance nucléaire au monde...

[Tugdual]

Oui, les propos de Macron hier soir semblent mesurés.

Mais est-il encore possible de dialoguer avec un dirigeant dont Angela Merkel disait déjà en 2014 qu'il avait "perdu le contact avec la réalité" ?
C'est ça qui est effrayant, je trouve, c'est que la Russie soit dirigée par un homme qui n'a plus toute sa tête, certains le disent paranoïaque, pervers.

A priori, il faut se méfier des rumeurs (pendant la dernière campagne US, certains accusaient Biden de sénilité).

Ce qui est à peu près certain est que Poutine vit dans une bulle, probablement plus fermée et isolée du reste de monde, que d'autres chefs d'états.

Les historiens tenteront un jour d'expliquer pourquoi et dans quelles conditions Poutine a pris le risque de déclencher cette guerre, qui visiblement, a surpris même les connaisseurs de la Russie...

[Tugdual]

L’attentisme de Pékin :

• face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie...

Extrait :

Le rapprochement stratégique de la Chine et de la Russie est souvent présenté comme « solide » et déterminant dans le système international d’aujourd’hui. La réalité est plus nuancée. Les relations sino-russes sont, en effet, complexes et asymétriques.

Dans ce duopole, Xi Jinping dispose d’une supériorité indéniable qui se manifeste déjà sur de nombreux plans – et qui pourrait encore s’accroître si la guerre en Ukraine précipitait l’avènement d’une Russie post-Poutine. La Chine, qui est le premier partenaire économique de l’Ukraine (produits agricoles, minerais et axe de circulation des « Nouvelles routes de la soie »), sait que la guerre en cours, quelle qu’en soit l’issue, changera en tout état de cause la donne géoéconomique.

Sur le front de la guerre en Ukraine : un soutien uniquement déclaratif

[...]

Au-delà des déclarations, Pékin ne fournira cependant aucun soutien militaire ou logistique à la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine. En revanche, le suivi des opérations militaires, des combats et des modalités tactiques jour après jour est et sera particulièrement intense du côté des responsables des affaires militaires et stratégiques chinoises. La guerre actuelle donne des clés importantes pour interpréter les capacités russes, ainsi que les modalités de réponse choisies par l’OTAN et les Ukrainiens.

Sur le front international : une posture de « silence stratégique »

L’Ukraine ne se trouve pas dans l’environnement stratégique voisin de la Chine. En ce sens, il n’y a là aucune priorité stratégique pour le régime de Pékin. Xi Jinping peut se permettre de prendre le temps d’observer, d’une part, l’évolution du front international (relations avec l’OTAN, l’UE, les acteurs privés ou non étatiques, tels les Anonymous) dans lequel Poutine a plongé la Russie et son peuple et, d’autre part, les fronts de la guerre en Ukraine (tactique et stratégique, cyber, spatial, etc.).

Tous ces éléments viendront enrichir le spectre stratégique du PCC dans divers scénarios dans l’environnement stratégique de la Chine : Taiwan, péninsule coréenne, relations avec le Japon, l’Inde, l’Asie centrale et les rapports de force sur mer.

C’est dans ce contexte international que Pékin use d’un certain « silence stratégique » pour peser et mesurer les actions de sa politique étrangère à venir selon l’évolution de la situation internationale dans le contexte de guerre en Ukraine.

Sur le front intérieur : les inquiétudes du régime chinois

Le pouvoir autour de Vladimir Poutine est aujourd’hui remis en question aussi bien par une partie du peuple russe que par une partie de l’élite politico-économique (militaires, intellectuels et services spéciaux).

[...]

En outre, les décisions unilatérales de Vladimir Poutine suscitent une certaine remise en cause de ses décisions par plusieurs responsables russes, notamment du milieu des affaires. De plus, la guerre actuelle semble devoir se traduire, pour la Russie, par un coût humain, économique et matériel gigantesque qui affaiblira la légitimité du président.

Certes, le contexte de Taïwan n’est pas identique, géographiquement et géo-stratégiquement. Mais si la RPC décidait de prendre le contrôle de l’île par la force, elle se retrouverait sans doute à son tour face aux mêmes trois fronts que nous avons évoqués : la guerre, la condamnation internationale et le mécontentement d’une partie de sa propre population.

[...]

La chute de Poutine, une inquiétude pour Pékin ?

Poutine a déclaré unilatéralement une guerre dont la violence a suscité une résistance organisée en Ukraine, des sanctions occidentales lourdes et la montée de la contestation au sein du peuple russe. Cette situation pourrait conduire prochainement le système poutinien à sa perte. La chute de Poutine ne manquerait pas d’inquiéter profondément Pékin. Cependant, le PCC, autour de Xi Jinping, joue une forme tactique de « corde longue », s’exposant ouvertement le moins possible dans un soutien à Vladimir Poutine, misant même sur l’éventualité d’une Russie post-poutinienne.

[freeshost]

La Géorgie a officiellement déposé sa candidature pour intégrer l'UE. Voilà qui ne va pas réjouir le dictateur viriliste.

Do you want to walk to school piano in Kyiv ?

[Tugdual]

Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.

[Bubu]

Cette nuit, les forces armées russes ont bombardé la plus grosse centrale nucléaire d' Europe (au sens géographique, pas au sens géopolitique), située en Ukraine.
Qui fournit 20% de l'électricité en Ukraine.
Il n'y aurait pas de fuites radioactives, et la centrale fonctionnerait toujours normalement malgré l'assaut.

[Tugdual]

Russes et Américains établissent :

• une nouvelle ligne téléphonique d’urgence...

[Tugdual]

Pénuries agricoles, inflation, insécurité alimentaire :

• les répercussions de la guerre en Ukraine...

[Tugdual]

Coinbase bloque 25 000 comptes :

• liés à la Russie ...

[freeshost]

[Tugdual]

Guerre russe en Ukraine :

• les leçons du précédent géorgien...

[freeshost]

Pour échapper à la guerre, de nombreux soldats russes se tirent une balle dans la jambe.

Cédric Hengy

Publié le 21 mars 2022 à 14h16

La guerre en Ukraine ne se déroule pas du tout comme prévu. Les soldats russes en prennent désormais conscience. Comme les objecteurs de conscience sont envoyés en prison, de plus en plus de soldats se tirent une balle dans la jambe pour échapper au champ de bataille.

Même si la Russie est supérieure à l'Ukraine sur le plan militaire, le moral de l'armée d'invasion semble se dégrader de plus en plus. Les soldats semblent désormais si désespérés que certains se tirent eux-mêmes une balle dans la jambe afin d'être considérés comme inaptes et renvoyés chez eux.

C'est ce qui ressort d'un appel intercepté par les services secrets ukrainiens, diffusé ensuite sur Twitter par Nexta. Dans la conversation enregistrée, un soldat décrit à sa mère la situation sur le front de la guerre.

Ce dialogue est édifiant: les soldats russes chercheraient des munitions ukrainiennes pour se tirer une balle dans la jambe. Ils pourraient ainsi justifier les blessures qu'ils se sont infligées eux-mêmes et rentrer au pays.

Poutine aurait envoyé des troupes pour chasser les déserteurs

Le simple fait de quitter le service et de rentrer chez soi s'apparente à une haute trahison aux yeux du Kremlin et serait passible de huit ans de prison. Poutine aurait même envoyé des troupes pour chasser et traquer les déserteurs.

Il existe cependant une faille: si vous êtes blessé au combat, les Russes vous ramènent en avion dans votre pays. On est alors soigné dans un hôpital du sud de la Russie. Et c'est précisément cette porte de sortie que de plus en plus de soldats exploitent aujourd'hui, comme le raconte le soldat à sa mère. Au moins 120 soldats auraient déjà fui la guerre de cette manière.

Une autre conversation téléphonique interceptée donne également des informations sur l'ambiance désastreuse qui règne au sein des troupes de Poutine. «Ils nous tirent dessus depuis 14 jours. Nous sommes terrifiés. Nous volons de la nourriture, nous entrons dans les maisons. Nous tuons des civils», résume un soldat russe.

Il évoque également des soldats qui se blesseraient eux-mêmes: «Des officiers russes se tirent dans les jambes pour rentrer chez eux.»

Les soldats commencent à voir clair dans la folie de Poutine

Ce ne sont donc pas de bonnes nouvelles pour Vladimir Poutine. Les rapports montrent que même les soldats loyaux à Poutine ont désormais compris sa folie. Certains d'entre eux ont osé rendre publique leur frustration.

«Je vous présente mes excuses et celles de mes troupes pour notre invasion de l'Ukraine», a ainsi déclaré un prisonnier à l'agence de presse ukrainienne Interfax. Il supplie ses camarades de faire de même.

Il est loin d'être le seul à se rendre compte, lentement mais sûrement, que Poutine a envoyé ses soldats en Ukraine sous un prétexte inventé de toutes pièces. CNN a pu s'entretenir avec trois pilotes de l'armée de l'air russe. Tous trois arrivent à la même conclusion : «Nous n'avons pas vu de nazis ou de fascistes. Les Russes et les Ukrainiens peuvent communiquer dans la même langue, donc nous voyons le bien chez ces gens.»

(Adaptation par Lliana Doudot)

On peut dire qu'il s'est tiré une balle dans le pied.

[Tugdual]

Je vois beaucoup de conditionnel...

Que vaut ce site en terme d'information ?

[freeshost]

Il est vrai que ce journal est connu pour son sensationnalisme. Il l'est moins qu'avant. À l'inverse, le 20min.ch l'est devenu un peu plus.

[Tugdual]

Un peu de recul avant de partager des liens, Freeshost, ou tu vas finir par faire circuler de la propagande et des fake-news...