Bonjour,
Je me questionne en lien avec une remarque d'une professionnelle (psychologue), je cherche à savoir ce qui est objectif dans les propos qu'elle a tenus, sauriez-vous dire?
Les propos sont les suivants: on peut avoir un TSA mais si on parvient assez à le compenser au quotidien, lors des tests de passation (démarche diag), on n'aura pas de diagnostic de TSA.
Cette professionnelle est une psychologue TCC qui n'est pas du tout spécialiste des TND. Je me questionne donc sur la part de vérité dans ses propos et en attendant de revoir la spécialiste dans plus d'1 mois, j'aurais aimé avoir un peu d'éclairage. Sauriez-vous dire?
Possibilité d'avoir "un TSA très compensé donc pas de diagnostic de TSA"?
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Possibilité d'avoir "un TSA très compensé donc pas de diagnostic de TSA"?
En pause de toute réflexion sur les TND pour quelques semaines
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Re: Possibilité d'avoir "un TSA très compensé donc pas de diagnostic de TSA"?
Déjà que les tsa clairement visibles ne le sont pas tout le temps, je suppose que oui ! Le binôme (ils partagent le même aesh et ils vont au cdi ensemble à la récré) de mon fils n'est pas diagnostiqué alors qu'il se bouche les oreilles lors d'un bruit fort, se tape (en cours ça arrive), a des attitudes très rigides (m'a fait une crise une fois car je n'avais pas de glace au chocolat) mais pas une crise normale comme on pourrait s'y attendre, sonne parfois jusqu'à 10 fois à la sonnette malgré mes remontrances, répète des phrases, à des intérêts très particulier en histoire notamment et il adore m'en parler)... je ne vais pas tout citer mais il doit y avoir encore d'autres points encore plus criant sachant qu'il ne se dégage pas chez lui une volonté de compenser... mais bon, je suppose qu'il aura envie de le faire, de comprendre pourquoi il est comme ça plus tard...
Un enfant diag en 2012
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Re: Possibilité d'avoir "un TSA très compensé donc pas de diagnostic de TSA"?
Lors de la passation des tests, on n'est pas sensé faire d'effort pour compenser les difficultés.
J'imagine que les détails dépendent beaucoup des équipes, mais les psys vont chercher à évaluer cela, par l'observation attentive pendant les tests, et éventuellement, lors des entretiens, par des tentatives de déstabilisation (le mot est trop fort, mais je n'en trouve pas d'autre).
J'imagine que les détails dépendent beaucoup des équipes, mais les psys vont chercher à évaluer cela, par l'observation attentive pendant les tests, et éventuellement, lors des entretiens, par des tentatives de déstabilisation (le mot est trop fort, mais je n'en trouve pas d'autre).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Possibilité d'avoir "un TSA très compensé donc pas de diagnostic de TSA"?
sans interet
Modifié en dernier par user6375 le dimanche 27 février 2022 à 17:11, modifié 1 fois.
IA helvétique téléchargée en 1982
HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
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Re: Possibilité d'avoir "un TSA très compensé donc pas de diagnostic de TSA"?
Bonjour à tous,
Merci déjà pour vos retours, ça m'éclaire sur mon questionnement initial à savoir la gêne de masquage du fct profond que la compensation peut/pourrait occasionner lors des entretiens avec les différents spécialistes.
Depuis mon post, j'ai pu aussi en parler de vive voix avec la psychomot, la discussion m'a fait réaliser qu'ignorant la nature des tests psychomot, le bon côté est que je vais juste "être moi." Comme également il n'y a pas d'objectif clair (quelque chose spécifiquement à "réussir"), cela me permettra d'être plus détendue.
Je comprends bien ce que tu évoques, Propane, l'idée de compenser depuis longtemps. Justement c'est mon cas et probablement encore plus extrême que ce que tu décris, de ce que je ressens si je me souviens de l'enfant que j'étais, je n'ai pas appris à être moi, j'ai sauté sur le fait de "me déguiser" socialement comme si c'était une activité à plein temps, quelque chose que j'adorais.
Finalement, désormais, c'est centralement ce qui m'a toujours été le plus dur dans la vie, le code du monde extérieur à la sphère privée, soit le monde du travail ici, qui me pèse beaucoup. Et me questionne donc énormément sur le masking, comment le doser, le gérer, et puis pour pouvoir aussi en profiter autant d'heures à ne pas masquer pour apprendre davantage qui je suis. Et incidemment, je pense, d'autant mieux avoir des bilans qui sont raisonnablement représentatifs de mon fonctionnement réel, mes forces et à ce stade mes difficultés.
Long message un peu personnel, mais parce que je réalise que l'idée de 'être soi' n'est pas évidente du tout dans mon parcours et d'avoir probablement alors trop pris de plaisir et d'amusement longtemps à adopter des masques sans réaliser que d'une aprt les autres ne le voyaient pas comme cela (que je prenais un masque), d'autre part, ce manque finalement probable de reconnaissance de "moi"est aussi probablement ce qui m'occasionne ici et là des chagrins (une impression de n'être pas aimée pour qui je suis) et qui serait logiquement bien le cas.
La seule chose que je peine encore à réaliser aujourd'hui, c'est dans quelle mesure je me suis dissimulée aux autres (j'avoue que la réponse me fait un peu peur). Depuis 1 mois par stress des retours des proches (parents a été un peu le coup de grâce, mère qui pensait que je manipulais pour avoir des choses m'a juste foutu un coup à m'en asseoir sur le canapé l'esprit vide pendant des heures ) Depuis 2 mois, je suis d'ailleurs en train d'activement rétablir la vérité et dans les nouvelles relations que j'initie, je commence tout de suite par là (ce que je veux vraiment, mon intention réelle, mon émotion réelle) - enfin autant que je peux le dire et le savoir déjà moi-même.
Sur ce point aussi de ce qu'est le masking, j'ai encore à lire et comprendre, très occupée aussi à vivre "autre chose" que le diag ces derniers mois (essayer de panacher la vie sociale, le travail quand j'y suis, les hobbies créatifs)
Merci déjà pour vos retours, ça m'éclaire sur mon questionnement initial à savoir la gêne de masquage du fct profond que la compensation peut/pourrait occasionner lors des entretiens avec les différents spécialistes.
Depuis mon post, j'ai pu aussi en parler de vive voix avec la psychomot, la discussion m'a fait réaliser qu'ignorant la nature des tests psychomot, le bon côté est que je vais juste "être moi." Comme également il n'y a pas d'objectif clair (quelque chose spécifiquement à "réussir"), cela me permettra d'être plus détendue.
Je comprends bien ce que tu évoques, Propane, l'idée de compenser depuis longtemps. Justement c'est mon cas et probablement encore plus extrême que ce que tu décris, de ce que je ressens si je me souviens de l'enfant que j'étais, je n'ai pas appris à être moi, j'ai sauté sur le fait de "me déguiser" socialement comme si c'était une activité à plein temps, quelque chose que j'adorais.
Ainsi si on me demande d'être moi, je suis une "comédienne" défardée et qui a rangé ses costumes de scène, plutôt fatiguée, qui vit dans un petit endroit avec son chat et commence à réaliser qu'il n'est pas possible pour avoir des amitiés d'être ainsi dans la comédie (en 2017).Spoiler :
Spoiler :
Finalement, désormais, c'est centralement ce qui m'a toujours été le plus dur dans la vie, le code du monde extérieur à la sphère privée, soit le monde du travail ici, qui me pèse beaucoup. Et me questionne donc énormément sur le masking, comment le doser, le gérer, et puis pour pouvoir aussi en profiter autant d'heures à ne pas masquer pour apprendre davantage qui je suis. Et incidemment, je pense, d'autant mieux avoir des bilans qui sont raisonnablement représentatifs de mon fonctionnement réel, mes forces et à ce stade mes difficultés.
Long message un peu personnel, mais parce que je réalise que l'idée de 'être soi' n'est pas évidente du tout dans mon parcours et d'avoir probablement alors trop pris de plaisir et d'amusement longtemps à adopter des masques sans réaliser que d'une aprt les autres ne le voyaient pas comme cela (que je prenais un masque), d'autre part, ce manque finalement probable de reconnaissance de "moi"est aussi probablement ce qui m'occasionne ici et là des chagrins (une impression de n'être pas aimée pour qui je suis) et qui serait logiquement bien le cas.
La seule chose que je peine encore à réaliser aujourd'hui, c'est dans quelle mesure je me suis dissimulée aux autres (j'avoue que la réponse me fait un peu peur). Depuis 1 mois par stress des retours des proches (parents a été un peu le coup de grâce, mère qui pensait que je manipulais pour avoir des choses m'a juste foutu un coup à m'en asseoir sur le canapé l'esprit vide pendant des heures ) Depuis 2 mois, je suis d'ailleurs en train d'activement rétablir la vérité et dans les nouvelles relations que j'initie, je commence tout de suite par là (ce que je veux vraiment, mon intention réelle, mon émotion réelle) - enfin autant que je peux le dire et le savoir déjà moi-même.
Sur ce point aussi de ce qu'est le masking, j'ai encore à lire et comprendre, très occupée aussi à vivre "autre chose" que le diag ces derniers mois (essayer de panacher la vie sociale, le travail quand j'y suis, les hobbies créatifs)
En pause de toute réflexion sur les TND pour quelques semaines