Conseils pour l'université
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Re: Conseils pour l'université
Alors, c'est assez drôle parce que :
Peu importe le domaine dans lequel j'étudie, y a des difficultés de tous les côtés mais qui ne se manifestent pas de la même manière.
Là j'ai une autonomie et une liberté à quasi 100% dans le travail. Sauf que ce qui me manque ce coup-ci, c'est pas le "cadre" au sens avoir besoin de quelqu'un derrière moi, c'est une structure parce qu'avant, il y avait trop d'informations, maintenant il y en a trop peu.
Mais après, c'est aussi la formation qui veut ça.
Juste ça me gave de pas avoir de réelle idée de ce qui se dit vraiment en temps réel et j'ai peur de passer à côté de pleins de choses en ayant connaissance uniquement des notes qu'on m'envoie et mes propres recherches.
L'attractivité d'un vrai cours me manque un peu aussi quand même...
Peu importe le domaine dans lequel j'étudie, y a des difficultés de tous les côtés mais qui ne se manifestent pas de la même manière.
Là j'ai une autonomie et une liberté à quasi 100% dans le travail. Sauf que ce qui me manque ce coup-ci, c'est pas le "cadre" au sens avoir besoin de quelqu'un derrière moi, c'est une structure parce qu'avant, il y avait trop d'informations, maintenant il y en a trop peu.
Mais après, c'est aussi la formation qui veut ça.
Juste ça me gave de pas avoir de réelle idée de ce qui se dit vraiment en temps réel et j'ai peur de passer à côté de pleins de choses en ayant connaissance uniquement des notes qu'on m'envoie et mes propres recherches.
L'attractivité d'un vrai cours me manque un peu aussi quand même...
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Conseils pour l'université
J'ai été confronté à une problématique similaire quand j'étais à la fac.
En classe prépa je trouvais les cours passionnants et j'avais vraiment l'envie d'apprendre, sauf que le cadre était très stricte et le rythme imposé quasi inhumain.
Ensuite je suis allé en licence3, et là c'était tout l'inverse, pas de cadre, pas d'obligations, un rythme super light. Sauf que les cours manquaient de dynamique, d'échange et de profondeur. Le peu de cours intéressants étaient difficiles à suivre tant l'ambiance était morne et le partage impossible.
Alors, puisqu'il n'y avais rien de fabuleux à apprendre, je me suis dit, autant ne pas trop en faire, tout ce que je veux ici c'est un diplôme. Et puisque déjà à l'époque j'avais compris qu'un diplôme ne représente qu'un niveau social, et en aucun cas des compétences, je n'étais donc pas très motivé non plus à l'obtention de ce dernier. J'avais déjà vu nombre d'incompétents obtenir des diplômes et je me demandais à quoi ça pourrait bien me servir.
Du coup j'ai pris une année sabbatique, en faisant l'effort de ne venir qu'aux examens strictement obligatoires. Et je me suis autorisé à rendre des feuilles blanches. Résultat j'ai validé le premier semestre avec une moyenne de 10.5 , ça m'a fait bizarre, c'est vraiment pas mon genre, et puis il y a ce sentiment d'illégitimité.
Mais dans le fond je suis plutôt content d'avoir réussit à faire la part des choses. Je pense qu'il faut se concentrer sur son objectif. Est-ce que tu veux un diplôme ou est-ce que tu veux apprendre des compétences, ou les deux?
Parfois il faut accepter que toutes nos attentes ne soient pas comblées, et ajuster l'énergie qu'on dépense en fonction.
En prépa je savais que je n'aurais pas de diplôme alors j'ai tout focus sur l'apprentissage, j'ai pris le meilleur de ce qu'il y avait à prendre et c'était passionnant (mais au final je suis même pas allé au concours j'en avais rien à faire). A la fac j'ai vite compris que je n'apprendrais rien alors j'ai tout focus sur le diplôme sans me disperser à essayer d'extraire une quelconque substance des cours.
En tout cas c'est comme ça que je me suis adapté à cette problématique.
ps: aujourd'hui je suis paysagiste (enfin ça c'était avant qu'on me force à travailler du lundi au samedi mais c'est une autre histoire, merci covid )
En classe prépa je trouvais les cours passionnants et j'avais vraiment l'envie d'apprendre, sauf que le cadre était très stricte et le rythme imposé quasi inhumain.
Ensuite je suis allé en licence3, et là c'était tout l'inverse, pas de cadre, pas d'obligations, un rythme super light. Sauf que les cours manquaient de dynamique, d'échange et de profondeur. Le peu de cours intéressants étaient difficiles à suivre tant l'ambiance était morne et le partage impossible.
Alors, puisqu'il n'y avais rien de fabuleux à apprendre, je me suis dit, autant ne pas trop en faire, tout ce que je veux ici c'est un diplôme. Et puisque déjà à l'époque j'avais compris qu'un diplôme ne représente qu'un niveau social, et en aucun cas des compétences, je n'étais donc pas très motivé non plus à l'obtention de ce dernier. J'avais déjà vu nombre d'incompétents obtenir des diplômes et je me demandais à quoi ça pourrait bien me servir.
Du coup j'ai pris une année sabbatique, en faisant l'effort de ne venir qu'aux examens strictement obligatoires. Et je me suis autorisé à rendre des feuilles blanches. Résultat j'ai validé le premier semestre avec une moyenne de 10.5 , ça m'a fait bizarre, c'est vraiment pas mon genre, et puis il y a ce sentiment d'illégitimité.
Mais dans le fond je suis plutôt content d'avoir réussit à faire la part des choses. Je pense qu'il faut se concentrer sur son objectif. Est-ce que tu veux un diplôme ou est-ce que tu veux apprendre des compétences, ou les deux?
Parfois il faut accepter que toutes nos attentes ne soient pas comblées, et ajuster l'énergie qu'on dépense en fonction.
En prépa je savais que je n'aurais pas de diplôme alors j'ai tout focus sur l'apprentissage, j'ai pris le meilleur de ce qu'il y avait à prendre et c'était passionnant (mais au final je suis même pas allé au concours j'en avais rien à faire). A la fac j'ai vite compris que je n'apprendrais rien alors j'ai tout focus sur le diplôme sans me disperser à essayer d'extraire une quelconque substance des cours.
En tout cas c'est comme ça que je me suis adapté à cette problématique.
ps: aujourd'hui je suis paysagiste (enfin ça c'était avant qu'on me force à travailler du lundi au samedi mais c'est une autre histoire, merci covid )
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Re: Conseils pour l'université
Le SSU (Service de Santé Universitaire) peut être utile. Mais ne leur confiez pas votre vie ou toutes vos options. Dans ma fac, il y a une infirmière pour 800 dossiers, pour les aménagements de scolarité. Donc bon.
Comme toujours, en fac, et sans doute ailleurs, vous pouvez essayez de faire confiance et de compter sur eux, mais vous ne devriez pas le faire totalement et sans plan de secours.
Comme toujours, en fac, et sans doute ailleurs, vous pouvez essayez de faire confiance et de compter sur eux, mais vous ne devriez pas le faire totalement et sans plan de secours.
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Re: Conseils pour l'université
Alors perso, quand j'étais dans mon ancienne formation, même si initialement, j'avais quand même des projets très précis en tête, avec le temps, j'ai fini par plus vouloir courir après le diplôme, juste pour avoir le papier que pour le reste ensuite.
Ceci dit, même en ayant changé de formation, j'ai toujours pour but de passer le CAPES de Maths. J'avais prévu, même en quittant le cursus, de continuer à faire des Maths sur mon temps libre, pour le plaisir. Faut juste que j'arrive à trouver l'organisation au niveau de ma nouvelle formation.
Je suis passée d'un emploi du temps où je faisais du 8h30-18h30 en journée quasi tous les jours + une énorme charge de travail personnel demandée, à une formation où il y a au minimum 1h30 de cours dans la journée et au grand maximum 4h et exceptionnellement parfois, 6h.
Ça laisse énormément de temps pour le travail personnel et bosser en autonomie, d'autant plus que de mon côté, je suis passée en scolarité à domicile.
Bref, tout ça pour dire que maintenant que je me suis réorientée, la formation m'intéresse d'abord pour le diplôme mais aussi parce que j'ai plus (au sens +) d'idées concrètes de quoi faire plus tard ET SURTOUT, je sais que cette fois-ci, je ne me lance pas dans quelque chose qui pourrait potentiellement me mettre en galère plus tard.
Avant de partir de la fac de sciences et techniques, j'avais vraiment un sentiment de ne plus rien avoir à faire là-bas, y a eu des paroles vraiment très sages et très justes de certains de mes profs qui me sont restées en tête et m'ont fait cogiter alors que de base, je n'étais même pas concernée par ça mais après réflexion, si je continuais, j'allais foncer dans un mur.
En fait, j'ai vu que tout ce que j'étais venue chercher là-bas initialement, ce n'était plus du tout ce que je cherche aujourd'hui, d'autant plus que j'ai déjà eu à rebondir plusieurs fois sur des projets différents mais qui restaient dans le même domaine, petit à petit, ça s'est juste effrité, j'avais juste le sentiment d'avoir fait le tour, d'avoir vu et revu, compris comment ça fonctionnait mais j'étais là et j'assistais juste pour le plaisir d'écouter, pour le plaisir de participer à un cours mais ce n'était plus que la partie "être assidue mais venir en touriste" qui était présente et plus tout le reste autour. Un peu comme les étudiants en statut "auditeur libre".
Oui, je prenais du plaisir à faire la correction du TD au tableau pour la promo, à participer pour créer de l'interaction quand c'était le silence radio en cours mais pour moi, c'était fini, ce n'était plus vraiment une question de réussite mais juste, je ne me projetais plus pour me voir recevoir un diplôme dans cette filière.
Puis je n'avais plus ce sentiment que j'avais avant, où je pouvais me projeter, genre moi en tant qu'ingénieure, moi en tant que prof (enfin là un peu plus quand même)... Genre je savais que je courais juste après le diplôme pour avoir un papier et ne pas avoir cette impression de "temps perdu" quelque part, que j'ai gardé très longtemps et qui commence enfin à s'estomper depuis peu et aussi que je ne pouvais plus me projeter sur ce à quoi ma formation allait me servir concrètement en terme d'apprentissages alors que l'école d'ingénieur, pour moi, c'était terminé, le job, n'en parlons même plus. Et sans me mentir, de manière très honnête avec moi-même, je savais aussi que je serai en difficulté dans le monde du travail si je restais dans ce domaine et que je faisais quelque chose en lien direct avec mes études.
Quand j'ai vu que j'étais incapable de faire ne serait-ce que le moindre effort pour l'examen alors que pourtant, je savais tout faire et que j'étais là juste pour la présence, attendre la fin de l'examen pour rendre même en utilisant mon tiers-temps en entier, j'ai compris tout de suite que c'était terminé et que j'avais perdu ce que j'étais venue chercher initialement. C'est à dire à un moment, si tu n'acceptes pas de t'engager à fournir ne serait-ce que le strict minimum en terme de boulot et que tu n'as plus un minimum la motivation (même si j'avais toujours l'intérêt), ba... Faut se rendre à l'évidence, je n'avais plus ma place là-bas et je le dis avec une grande bienveillance envers moi-même.
Tout en prenant en compte aussi l'aspect maladie à côté, les troubles, le handicap... Un cursus prépa intégrée en Licence avec des horaires de malade et qui demande une assiduité et un investissement de tous les instants, c'est juste pas compatible avec la maladie et les problématiques quand ça prend trop de place dans ta vie. T'auras beau avoir tous les aménagements que tu veux, si tu n'as plus rien à quoi te raccrocher, juste, c'est fini et puis voilà.
Enfin je veux dire à un moment, même si je sais que c'est très typique dans mon fonctionnement TSA, d'éviter tout changement et d'avoir envie d'achever et mettre fin à une tâche avant de pouvoir songer à une autre, on allait attendre encore longtemps si je continuais comme ça ! A la fin, j'étais juste en mode "Mais qu'est-ce que tu fous ici, pars, casse-toi, tu vois bien que t'attends que ça".
Bref, personnellement, j'avais toutes les raisons de partir et c'est sans regrets.
Puis y a vraiment une envie de voir tout autre chose et de partir voir ailleurs quitte à aller vers un extrême opposé, ce que j'ai fait en partant d'un domaine de sciences dures pour aller vers un domaine qui reste toujours dans les sciences mais plutôt sciences douces, pour reprendre un peu les termes épistémologiques.
Enfin bref voilà, déjà, je sais que je pars avec un 16.8 de moyenne générale sur ce semestre dans ma nouvelle filière grâce à une conservation de certaines notes de l'ancienne et que toutes les UE que j'ai dans ma nouvelle formation, je peux les réussir très facilement grâce à mes domaines de performance, alors qu'ailleurs, je peinais à atteindre 5, et encore plus la moyenne.
Donc oui, y a la question des notes, du papier, de réussir pour avoir le diplôme et valider mais ce coup-ci, j'ai aussi des objectifs perso et pro réalisables et quand je vois mes cours, je sais que c'est suffisamment concret pour que ça me serve plus tard, même si ça fait office de culture générale.
Juste que plus rien ne me retenait.
Et c'est un soulagement immense d'ailleurs, même si malheureusement, la vie fait que c'est toujours compliqué pour moi en ce moment. Rien que cette réorientation, c'est un full soulagement.
Ceci dit, même en ayant changé de formation, j'ai toujours pour but de passer le CAPES de Maths. J'avais prévu, même en quittant le cursus, de continuer à faire des Maths sur mon temps libre, pour le plaisir. Faut juste que j'arrive à trouver l'organisation au niveau de ma nouvelle formation.
Je suis passée d'un emploi du temps où je faisais du 8h30-18h30 en journée quasi tous les jours + une énorme charge de travail personnel demandée, à une formation où il y a au minimum 1h30 de cours dans la journée et au grand maximum 4h et exceptionnellement parfois, 6h.
Ça laisse énormément de temps pour le travail personnel et bosser en autonomie, d'autant plus que de mon côté, je suis passée en scolarité à domicile.
Bref, tout ça pour dire que maintenant que je me suis réorientée, la formation m'intéresse d'abord pour le diplôme mais aussi parce que j'ai plus (au sens +) d'idées concrètes de quoi faire plus tard ET SURTOUT, je sais que cette fois-ci, je ne me lance pas dans quelque chose qui pourrait potentiellement me mettre en galère plus tard.
Avant de partir de la fac de sciences et techniques, j'avais vraiment un sentiment de ne plus rien avoir à faire là-bas, y a eu des paroles vraiment très sages et très justes de certains de mes profs qui me sont restées en tête et m'ont fait cogiter alors que de base, je n'étais même pas concernée par ça mais après réflexion, si je continuais, j'allais foncer dans un mur.
En fait, j'ai vu que tout ce que j'étais venue chercher là-bas initialement, ce n'était plus du tout ce que je cherche aujourd'hui, d'autant plus que j'ai déjà eu à rebondir plusieurs fois sur des projets différents mais qui restaient dans le même domaine, petit à petit, ça s'est juste effrité, j'avais juste le sentiment d'avoir fait le tour, d'avoir vu et revu, compris comment ça fonctionnait mais j'étais là et j'assistais juste pour le plaisir d'écouter, pour le plaisir de participer à un cours mais ce n'était plus que la partie "être assidue mais venir en touriste" qui était présente et plus tout le reste autour. Un peu comme les étudiants en statut "auditeur libre".
Oui, je prenais du plaisir à faire la correction du TD au tableau pour la promo, à participer pour créer de l'interaction quand c'était le silence radio en cours mais pour moi, c'était fini, ce n'était plus vraiment une question de réussite mais juste, je ne me projetais plus pour me voir recevoir un diplôme dans cette filière.
Puis je n'avais plus ce sentiment que j'avais avant, où je pouvais me projeter, genre moi en tant qu'ingénieure, moi en tant que prof (enfin là un peu plus quand même)... Genre je savais que je courais juste après le diplôme pour avoir un papier et ne pas avoir cette impression de "temps perdu" quelque part, que j'ai gardé très longtemps et qui commence enfin à s'estomper depuis peu et aussi que je ne pouvais plus me projeter sur ce à quoi ma formation allait me servir concrètement en terme d'apprentissages alors que l'école d'ingénieur, pour moi, c'était terminé, le job, n'en parlons même plus. Et sans me mentir, de manière très honnête avec moi-même, je savais aussi que je serai en difficulté dans le monde du travail si je restais dans ce domaine et que je faisais quelque chose en lien direct avec mes études.
Quand j'ai vu que j'étais incapable de faire ne serait-ce que le moindre effort pour l'examen alors que pourtant, je savais tout faire et que j'étais là juste pour la présence, attendre la fin de l'examen pour rendre même en utilisant mon tiers-temps en entier, j'ai compris tout de suite que c'était terminé et que j'avais perdu ce que j'étais venue chercher initialement. C'est à dire à un moment, si tu n'acceptes pas de t'engager à fournir ne serait-ce que le strict minimum en terme de boulot et que tu n'as plus un minimum la motivation (même si j'avais toujours l'intérêt), ba... Faut se rendre à l'évidence, je n'avais plus ma place là-bas et je le dis avec une grande bienveillance envers moi-même.
Tout en prenant en compte aussi l'aspect maladie à côté, les troubles, le handicap... Un cursus prépa intégrée en Licence avec des horaires de malade et qui demande une assiduité et un investissement de tous les instants, c'est juste pas compatible avec la maladie et les problématiques quand ça prend trop de place dans ta vie. T'auras beau avoir tous les aménagements que tu veux, si tu n'as plus rien à quoi te raccrocher, juste, c'est fini et puis voilà.
Enfin je veux dire à un moment, même si je sais que c'est très typique dans mon fonctionnement TSA, d'éviter tout changement et d'avoir envie d'achever et mettre fin à une tâche avant de pouvoir songer à une autre, on allait attendre encore longtemps si je continuais comme ça ! A la fin, j'étais juste en mode "Mais qu'est-ce que tu fous ici, pars, casse-toi, tu vois bien que t'attends que ça".
Bref, personnellement, j'avais toutes les raisons de partir et c'est sans regrets.
Puis y a vraiment une envie de voir tout autre chose et de partir voir ailleurs quitte à aller vers un extrême opposé, ce que j'ai fait en partant d'un domaine de sciences dures pour aller vers un domaine qui reste toujours dans les sciences mais plutôt sciences douces, pour reprendre un peu les termes épistémologiques.
Enfin bref voilà, déjà, je sais que je pars avec un 16.8 de moyenne générale sur ce semestre dans ma nouvelle filière grâce à une conservation de certaines notes de l'ancienne et que toutes les UE que j'ai dans ma nouvelle formation, je peux les réussir très facilement grâce à mes domaines de performance, alors qu'ailleurs, je peinais à atteindre 5, et encore plus la moyenne.
Donc oui, y a la question des notes, du papier, de réussir pour avoir le diplôme et valider mais ce coup-ci, j'ai aussi des objectifs perso et pro réalisables et quand je vois mes cours, je sais que c'est suffisamment concret pour que ça me serve plus tard, même si ça fait office de culture générale.
Juste que plus rien ne me retenait.
Et c'est un soulagement immense d'ailleurs, même si malheureusement, la vie fait que c'est toujours compliqué pour moi en ce moment. Rien que cette réorientation, c'est un full soulagement.
Modifié en dernier par Fluxus le vendredi 28 janvier 2022 à 15:08, modifié 1 fois.
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Re: Conseils pour l'université
Et pour rebondir sur ça :
Et je suis du genre à penser aussi que, même si y a des choses de l'ordre d'une réelle maladie physique, à côté, le mental joue beaucoup et quand tu vois que ça ne passe plus en terme de santé physique aussi parce que sur le plan psy c'est plus possible, tu te rends compte que t'es juste pas au bon endroit et pas là où tu voudrais réellement être.
Et perso, j'ai eu l'impression qu'on a trop essayé de me convaincre que là où j'ai été toutes ces années, j'étais vraiment à ma place alors que juste, non quoi... Et je pense que c'est aussi en partie à cause du fait que malheureusement, les clichés ont la vie dure.
Quand tu commences à songer à des choses très sombres en plein milieu d'un cours, que tu gardes la poubelle près de toi pour pouvoir faire ton vomi oklm en plein cours quand t'es dans le mal, que tu dois sortir pour aller pleurer dehors, franchement, c'est plus la peine, c'est juste, go souffrir. Idem, les jours où t'oscilles entre le fait de pas pouvoir te lever le matin à cause de la dépression, les down liées à l'épuisement au niveau des TSA quand t'as pas de moments de répit pour pouvoir te ressourcer ou juste le fait d'être malade n'importe quand, quand c'est de l'ordre de la maladie chronique, c'est plus une vie quoi. Donc voilà, en fin de compte, ça concerne même pas que les études, c'est juste toute une vie qui est impactée mais ça soulage déjà à bloc de ne plus avoir aussi, cette culpabilité envers soi-même de ne pas pouvoir assurer des études à cause de sa santé.Fluxus a écrit : ↑vendredi 28 janvier 2022 à 13:08 Tout en prenant en compte aussi l'aspect maladie à côté, les troubles, le handicap... Un cursus prépa intégrée en Licence avec des horaires de malade et qui demande une assiduité et un investissement de tous les instants, c'est juste pas compatible avec la maladie et les problématiques quand ça prend trop de place dans ta vie. T'auras beau avoir tous les aménagements que tu veux, si tu n'as plus rien à quoi te raccrocher, juste, c'est fini et puis voilà.
Et je suis du genre à penser aussi que, même si y a des choses de l'ordre d'une réelle maladie physique, à côté, le mental joue beaucoup et quand tu vois que ça ne passe plus en terme de santé physique aussi parce que sur le plan psy c'est plus possible, tu te rends compte que t'es juste pas au bon endroit et pas là où tu voudrais réellement être.
Et perso, j'ai eu l'impression qu'on a trop essayé de me convaincre que là où j'ai été toutes ces années, j'étais vraiment à ma place alors que juste, non quoi... Et je pense que c'est aussi en partie à cause du fait que malheureusement, les clichés ont la vie dure.
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Re: Conseils pour l'université
Ça me rappelle ma toute première année d'études sup' où je m'étais faite déglinguer la tronche dans un cursus en ingénierie qui était ultra élitiste...Brettzeal a écrit : ↑vendredi 28 janvier 2022 à 11:26 J'ai été confronté à une problématique similaire quand j'étais à la fac.
En classe prépa je trouvais les cours passionnants et j'avais vraiment l'envie d'apprendre, sauf que le cadre était très stricte et le rythme imposé quasi inhumain.
Ensuite je suis allé en licence3, et là c'était tout l'inverse, pas de cadre, pas d'obligations, un rythme super light. Sauf que les cours manquaient de dynamique, d'échange et de profondeur. Le peu de cours intéressants étaient difficiles à suivre tant l'ambiance était morne et le partage impossible.
Alors, puisqu'il n'y avais rien de fabuleux à apprendre, je me suis dit, autant ne pas trop en faire, tout ce que je veux ici c'est un diplôme. Et puisque déjà à l'époque j'avais compris qu'un diplôme ne représente qu'un niveau social, et en aucun cas des compétences, je n'étais donc pas très motivé non plus à l'obtention de ce dernier. J'avais déjà vu nombre d'incompétents obtenir des diplômes et je me demandais à quoi ça pourrait bien me servir.
Du coup j'ai pris une année sabbatique, en faisant l'effort de ne venir qu'aux examens strictement obligatoires. Et je me suis autorisé à rendre des feuilles blanches. Résultat j'ai validé le premier semestre avec une moyenne de 10.5 , ça m'a fait bizarre, c'est vraiment pas mon genre, et puis il y a ce sentiment d'illégitimité.
Mais dans le fond je suis plutôt content d'avoir réussit à faire la part des choses. Je pense qu'il faut se concentrer sur son objectif. Est-ce que tu veux un diplôme ou est-ce que tu veux apprendre des compétences, ou les deux?
Parfois il faut accepter que toutes nos attentes ne soient pas comblées, et ajuster l'énergie qu'on dépense en fonction.
En prépa je savais que je n'aurais pas de diplôme alors j'ai tout focus sur l'apprentissage, j'ai pris le meilleur de ce qu'il y avait à prendre et c'était passionnant (mais au final je suis même pas allé au concours j'en avais rien à faire). A la fac j'ai vite compris que je n'apprendrais rien alors j'ai tout focus sur le diplôme sans me disperser à essayer d'extraire une quelconque substance des cours.
En tout cas c'est comme ça que je me suis adapté à cette problématique.
ps: aujourd'hui je suis paysagiste (enfin ça c'était avant qu'on me force à travailler du lundi au samedi mais c'est une autre histoire, merci covid )
Quand je me suis réorientée en fac l'année suivante et en plus dans ma fac de secteur... Et ba j'avais tellement été terrorisée dans la formation précédente que j'en avais zappé qu'en fac, rien n'était obligatoire à part les TP et les exams et j'ai paniqué pour rien 20mins avant un cours parce que j'avais pas terminé ma feuille de TD avant d'y aller, personne autour de moi n'a compris...
C'est pour dire...
J'espère que depuis 2017, les temps ont changé là bas.Spoiler :
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
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Re: Conseils pour l'université
À l'Université de Bourgogne, ça ne plaisante pas sur les manques d'assiduité. Les étudiants boursiers en licences (et sans doute dans d'autres conditions) doivent remplir des fiches d'assiduité pour les TD. En d'autres terme, la présence aux TD et CM est théoriquement obligatoire et l'UB essaie de clairement le faire comprendre aux étudiants. Si l'étudié est considéré non assidu : sa bourse saute, de la même façon que pour une non présence à un examen. Pour reprendre le doyen de mon département : "Jeunes gens, la présidence de cette université ne veut pas de vous."
Mais il y a juste un problème avec ce système, au moins en sciences Humaines (Histoire pour ce qui me concerne). Les profs d'histoire signent tous un peu tout le monde, même si quelque absence. Chacun à ses raisons. Certains considèrent que c'est pas un gros problème d'avoir une ou deux absences. D'autres considèrent que le système est débile. Et il y a un misanthrope dans le lot qui dit "Je signe tout ce que vous voulez : mais ne venez que si vous voulez travailler, sinon, ne mettez pas les pieds dans mon cours."
Bref. L'enseignement supérieur se porte bien. Tout est normal et cohérent.
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Re: Conseils pour l'université
PS : et après, on s'étonne que les élèves flippent quand il faut prendre la parole, qu'ils manquent d'autonomie... Quand on passe ton temps à te casser et à t'infantiliser, tu te comportes comme un gamin. Sérieusement, ils se plaignent de cultiver des betteraves et de récolter des betteraves. S'ils ne sont pas contents, qu'ils changent de méthode.
Spoiler :
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Re: Conseils pour l'université
Ah mais moi, là où j'étais la toute 1ere année, c'était quelque chose de cet ordre là, après, j'irai pas jusqu'à dire "infantilisation" mais dès l'arrivée, c'était mettre une grosse quantité de pression sur les étudiants, on te menaçait de te dégager à la fin de la première semaine ou de la première évaluation selon les résultats...Comte_Pseudonyme a écrit : ↑samedi 29 janvier 2022 à 10:42 PS : et après, on s'étonne que les élèves flippent quand il faut prendre la parole, qu'ils manquent d'autonomie... Quand on passe ton temps à te casser et à t'infantiliser, tu te comportes comme un gamin. Sérieusement, ils se plaignent de cultiver des betteraves et de récolter des betteraves. S'ils ne sont pas contents, qu'ils changent de méthode.Spoiler :
Et franchement, si y a bien un truc dont j'ai horreur dans l'enseignement, de manière générale, c'est de ne pas laisser le droit à l'erreur, ne pas laisser le droit de ne pas savoir, de ne pas savoir faire, de ne pas comprendre.
Je l'ai très très mal vécu, personnellement.
Et exactement, ce sont les suivants qui finissent par souffrir comme eux ont souffert, je me suis retrouvée dans le cas d'un enseignant qui prenait les étudiants en grippe, j'ai vu des gens de ma promo que je pensais beaucoup plus solides psychiquement que moi, sortir de cours en pleurant à cause de ce prof, c'est d'ailleurs lui qui m'a terminée quand j'étais là-bas...
Eh ba devine quoi !? Le mec était un gros frustré de la vie qui foutait sa haine sur les étudiants tous les ans, à tel point qu'avec une promo en particulier, il n'avait plus le droit de leur faire cours parce que ça s'était très mal passé à plusieurs reprises de ce que j'avais cru comprendre. Mais bref, les histoires internes à l'établissement ne me regardent pas.
Mais juste, oui, un gros frustré d'être passé à côté de sa vie qui s'en prend aux étudiants... Parce que lui, n'a visiblement, pas pu réaliser son rêve...
Le pire, c'est qu'il avait l'air de s'intéresser qu'aux profils atypiques de la promo, je n'ai jamais compris pourquoi, peut-être qu'il savait qu'émotionnellement, il aurait les réactions qu'il cherchait.
Bref, je ne cite pas de nom, ni d'établissement, ni d'enseignant parce que sinon, ça fait un peu délation mais je sais que j'ai pas été la seule.
Le pire, c'est qu'un jour, on essayait de travailler à plusieurs avec un pote que je m'étais fait là-bas et il arrêtait pas de nous lâcher des "Fermez vos gueules" alors qu'on bossait en silence, puis il s'est tourné vers mon pote et il lui a lâché comme ça :
"Vous, de toutes façons, on le sait tous, vous allez finir par tomber (un peu en mode "vous êtes une grosse merde" mais en plus poli) mais au moins, n'entraînez pas les autres (en parlant de moi) dans votre chute !".
Eh ba le gars qui était censé finir par tomber, il a réussi la formation, aujourd'hui, il a fini ses études, il a un boulot et il est heureux dans sa vie.
Et moi, j'en suis à 2 réorientations depuis le début de mes études sup' pour juste 1 niveau bac+1 en Mathématiques/Physique/Informatique de validé en 5 ans... Comme quoi...
Modifié en dernier par Fluxus le samedi 29 janvier 2022 à 11:07, modifié 2 fois.
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Conseils pour l'université
Ne pas laisser droit à l'erreur dans un contexte éducatif, c'est absurde. L'erreur permet de faire des découvertes et d'apprendre. Confer : https://www.editions-lepommier.fr/eloge-de-lerreurFluxus a écrit : ↑samedi 29 janvier 2022 à 10:53Ah mais moi, là où j'étais la toute 1ere année, c'était quelque chose de cet ordre là, après, j'irai pas jusqu'à dire "infantilisation" mais dès l'arrivée, c'était mettre une grosse quantité de pression sur les étudiants, on te menaçait de te dégager à la fin de la première semaine ou de la première évaluation selon les résultats...Comte_Pseudonyme a écrit : ↑samedi 29 janvier 2022 à 10:42 PS : et après, on s'étonne que les élèves flippent quand il faut prendre la parole, qu'ils manquent d'autonomie... Quand on passe ton temps à te casser et à t'infantiliser, tu te comportes comme un gamin. Sérieusement, ils se plaignent de cultiver des betteraves et de récolter des betteraves. S'ils ne sont pas contents, qu'ils changent de méthode.Spoiler :
Et franchement, si y a bien un truc dont j'ai horreur dans l'enseignement, de manière générale, c'est de ne pas laisser le droit à l'erreur, ne pas laisser le droit de ne pas savoir, de ne pas savoir faire, de ne pas comprendre.
Je l'ai très très mal vécu, personnellement.
Et exactement, ce sont les suivants qui finissent par souffrir comme eux ont souffert, je me suis retrouvée dans le cas d'un enseignant qui prenait les étudiants en grippe, j'ai vu des gens de ma promo que je pensais beaucoup plus solides psychiquement que moi, sortir de cours en pleurant à cause d'un gars, c'est d'ailleurs lui qui m'a terminée quand j'étais là-bas...
Eh ba devine quoi !? Le mec était un gros frustré de la vie qui foutait sa haine sur les étudiants tous les ans, à tel point qu'avec une promo en particulier, il n'avait plus le droit de leur faire cours parce que ça s'était très mal passé à plusieurs reprises de ce que j'avais cru comprendre. Mais bref, les histoires internes à l'établissement ne me regardent pas.
Mais juste, oui, un gros frustré d'être passé à côté de sa vie qui s'en prend aux étudiants...
Le pire, c'est qu'il avait l'air de s'intéresser qu'aux profils atypiques de la promo, je n'ai jamais compris pourquoi, peut-être qu'il savait qu'émotionnellement, il aurait les réactions qu'il cherchait.
Bref, je ne cite pas de nom, ni d'établissement, ni d'enseignant parce que sinon, ça fait un peu délation mais je sais que j'ai pas été la seule.
Un jour, en TD, je m'étais un peu agacé parce que l'on avait fait remarqué à mon binôme une erreur. Et nous avions bien pris note et essayions d'être constructif. Mais tout le monde était si surpris de notre façon de faire qu'ils pensaient qu'on l'avait mal pris. Alors, j'ai eu une sortie : "On est pas là pour cultiver son égo, on est là pour faire de la science."
Le professeur en charge du TD à du intervenir pour éviter l'émeute apparemment. Ils pensaient que je trahissais mon collègue. Alors que je parlais de nos égos de manière générale.
L'ambiance était vraiment moisie et décrépite dans cette promotion. On me considérait presque comme un "social traître" parce que j'osais me remettre en question et accepter les critiques et, pire encore, parce que j'osais en faire. En fin d'exposés, en L3, j'en avais tellement marre que je pointais sans problèmes les erreurs grossières. Ca faisait rire certains, mais jamais dans un bon esprit.
J'étais un des rares à vouloir être curieux, apprendre, faire des erreurs et en apprendre, vouloir être constructif. Et je suis devenu vraiment, une sorte de connard, dans la perception générale. Au point qu'en M1 un des gars de cette promo, en ayant enfin pris le temps de discuter avec moi... m'a avoué : "Mais... t'es sympa en fait." Ben... oui ? Bref.
Sinon, pour les profils des profs en particulier, il y en a clairement qui n'ont pas envie d'enseigner, pour une raison ou une autre et qui passent leur bile sur leurs étudiants. Mais bon. Ils faut bien qu'ils gagnent leur vie, et ils sont enseignants alors ils font ce qu'ils peuvent. Certains sont mauvais et vraiment méchant jusqu'à ce que tu fasses tes preuves. on avait un prof qui était dans ce genre: si tu argumentes avec du bon travail derrière, même s'il parait agressif, et qu'il l'est parfois, il va te mettre une bonne note. Assez particulier comme personnage. Mais il y a beaucoup de profils très particuliers et complexes, chez les autres. On peut pas juste classer par NT ou neuro-divergeant.
Mais clairement, les profs aiment bien les élèves curieux qui posent des questions (pour une raison ou une autre, mauvaise compréhension des non dits sociaux par exemples) et qui sont là pour faire un peu plus que rendre une copie et se socialiser. Souvent, c'est des ND, certes. Mais c'est pas les seuls. Et j'ai remarqué que dans des plus petites classes, comme maintenant en recherche, il suffit qu'il y ait un qui se lance et que le prof soit réceptif pour, que tout à coup, le séminaire devienne... un séminaire. Où tout le monde participe.
Bref, la diversité, je trouve ça cool. J'ai parfois l'impression d'être le seul.
Edit 2 :
Je... je ne sais pas quoi dire. Juste que ça arrive souvent. Trop souvent.Fluxus a écrit : ↑samedi 29 janvier 2022 à 10:53
Le pire, c'est qu'un jour, on essayait de travailler à plusieurs avec un pote que je m'étais fait là-bas et il arrêtait pas de nous lâcher des "Fermez vos gueules" alors qu'on bossait en silence, puis il s'est tourné vers mon pote et il lui a lâché :
"Vous, de toutes façons, on le sait tous, vous allez finir par tomber (un peu en mode "vous êtes une grosse merde" mais en plus poli) mais au moins, n'entraînez pas les autres (en parlant de moi)dans votre chute !".
Eh ba le gars qui était censé finir par tomber, il a réussi la formation, aujourd'hui, il a fini ses études, il a un boulot et il est heureux dans sa vie.
Et moi, j'en suis à 2 réorientations depuis le début de mes études sup' pour juste 1 niveau bac+1 en Mathématiques/Physique/Informatique de validé en 5 ans... Comme quoi...
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Re: Conseils pour l'université
Par moments, c'est à se demander si certains ont encore toute leur tête...
C'est trop bête et ça peut parfois être pris comme un propos dénigrant mais à plusieurs reprises, avec d'autres personnes dont je connais les fonctionnements cognitifs, que ce soit HP, DYS, TSA ou autre divergence, on a partagé cet avis du : "Mais on dirait qu'il faut être con et ne pas réfléchir pour réussir ses études".
Parce qu'on remarquait que ba... Les autres, ils allaient droit au but sans difficulté et nous, on était constamment dans la réflexion de chercher plus loin au lieu de juste faire, en fait. Ou juste de décortiquer et remettre en question parce que c'était pas suffisamment explicite ou correctement écrit de telle sorte à ce qu'on comprenne...
Et c'est ce que je retrouve beaucoup chez moi, dans les moments où je mets plus de temps à savoir comment commencer une tâche qu'à la commencer.
Après, je sais que ma grosse rigidité m'amène souvent à continuer dans un truc dans lequel je voulais aller au bout, même si je sais que ça ne fonctionne pas. Juste, j'ai besoin d'aller au bout de mon truc jusqu'à ne plus en pouvoir, voir de moi-même que ça ne fonctionne pas ou que c'est trop "tordu", pour ensuite changer de moyen de procéder.
Parce que sauf cas extrême (ce qui est arrivé récemment avec mon ancienne formation), je ne supporte pas de devoir arrêter ce que j'avais commencé dans une tâche.
C'est trop bête et ça peut parfois être pris comme un propos dénigrant mais à plusieurs reprises, avec d'autres personnes dont je connais les fonctionnements cognitifs, que ce soit HP, DYS, TSA ou autre divergence, on a partagé cet avis du : "Mais on dirait qu'il faut être con et ne pas réfléchir pour réussir ses études".
Parce qu'on remarquait que ba... Les autres, ils allaient droit au but sans difficulté et nous, on était constamment dans la réflexion de chercher plus loin au lieu de juste faire, en fait. Ou juste de décortiquer et remettre en question parce que c'était pas suffisamment explicite ou correctement écrit de telle sorte à ce qu'on comprenne...
Et c'est ce que je retrouve beaucoup chez moi, dans les moments où je mets plus de temps à savoir comment commencer une tâche qu'à la commencer.
Après, je sais que ma grosse rigidité m'amène souvent à continuer dans un truc dans lequel je voulais aller au bout, même si je sais que ça ne fonctionne pas. Juste, j'ai besoin d'aller au bout de mon truc jusqu'à ne plus en pouvoir, voir de moi-même que ça ne fonctionne pas ou que c'est trop "tordu", pour ensuite changer de moyen de procéder.
Parce que sauf cas extrême (ce qui est arrivé récemment avec mon ancienne formation), je ne supporte pas de devoir arrêter ce que j'avais commencé dans une tâche.
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Re: Conseils pour l'université
Truc que j'ai remarqué aussi au passage :
Un peu à l'image des troubles dyspraxiques dont j'avais donné quelques ressources sur ce topic qui peuvent impacter de manière directe sur une tâche qui est demandée dans le cadre scolaire et donc, entraver l'accès à certains apprentissages de manière directe, comme les autres troubles dys, je remarque qu'au niveau des TSA, malheureusement, c'est un peu la même bataille dans le sens où, on peut ne pas avoir accès* à une aptitude qu'il est presque "obligatoire" de posséder pour arriver au bout d'un travail :
En gros, j'ai remarqué que parfois, c'est en quelques sortes, intrinsèque à une discipline étudiée, de nécessiter telle ou telle aptitude, sinon, on ne peut même pas étudier la discipline en question. Et mine de rien, je trouve ça horrible.
Par exemple, y a des disciplines où j'ai moi-même pu expérimenter que la compréhension des implicites était quasiment essentielle, en fait, voire presque cruciale pour pouvoir aboutir un travail. Après, le reste, ça tourne surtout autour des difficultés au niveau des fonctions exécutives pour pouvoir organiser, planifier une tâche ou juste pouvoir bosser en autonomie.
*Je dis "ne pas avoir accès" mais certainement accessible par apprentissage et un peu d'entraînement.
Après, je mets beaucoup l'accent sur la dyspraxie, plus que les autres dys, alors que je connais l'horreur que c'est aussi, parce que la dyspraxie, qui a changé de nom pour "Trouble Développemental des Coordinations", déjà, c'est le TND que je connais le mieux au quotidien et puis ensuite, à l'origine, on ne l'a pas classée tout de suite dans les troubles des apprentissages, comme on avait pu le faire pour les autres dys, genre dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dysphasie (je connais moins bien le dernier)...
Parce que c'est vrai, qu'à première impression, les autres troubles dys ont une conséquence directe qui peut entraver directement un apprentissage, que ce soit au niveau de la lecture, de l'écriture, du calcul...
Alors que la dyspraxie, c'est beaucoup plus fourbe dans le sens où, tu as pu avoir accès, tant bien que mal, aux apprentissages de base de manière plus ou moins "solide", tout en étant entravé par le trouble sur quasiment un ensemble de tâches en fait. Du coup, c'est horrible mais ça donne énormément l'impression d'avoir accès à quasiment tout, sans pouvoir y avoir vraiment accès dans l'ensemble ou d'y avoir accès mais de manière biaisée en fait.
Après certains distinguent les types de dyspraxies, moi j'ai des soucis dans tous les aspects donc bon, je fais un combo. Je pense que ce qui rend ce trouble dys parfois "plus chiant" que les autres, c'est que ça n'entrave pas que dans la partie scolaire déjà mais dans le quotidien de manière globale et en plus, que ça regroupe les aspects coordination, motricité, tout ça + tout le visuel, l'espace et tout le reste à côté (quand t'es un peu flingué aussi sur le plan neurovisuel, ce qui est mon cas, ça rajoute un souci aussi).
Du coup, ça fait que même si t'as pas d'autres troubles dys à côté, tu peux te retrouver en difficulté de manière directe avec les manifestations de ta dyspraxie, je prends un exemple à la con mais très classique, la géométrie.
Classique parce que la géométrie, ça demande d'avoir une notion correcte de la quantité sur le plan visuel, de faire des mesures correctes, tout en manipulant des objets, donc c'est le cauchemar de beaucoup de personnes dyspraxiques.
Et en plus d'avoir des soucis qui impactent directement sur une tâche donnée, voir parfois, une discipline dans sa globalité (pour moi, c'était clairement les Maths, hein, on dit souvent que la dyspraxie ça n'affecte pas les compétences logico-mathématiques mais personnellement, j'ai toujours vécu l'inverse, lol, malgré le fait d'aimer les mathématiques et d'avoir tenté d'en faire mon métier), tu peux te retrouver impacté sur tous les autres pans des apprentissages de base : Que ce soit au niveau de la lecture (quand t'es flingué sur le visuel, au niveau de la poursuite visuelle pour rester sur la bonne ligne, les retours à la ligne...) ou du calcul (le fait de ne pas pouvoir se faire des représentations mentales correctes des quantités, notamment) pour le côté visuel ou de l'écriture (juste le fait d'écrire correctement, le fait d'écrire droit aussi) pour la partie motricité fine + le visuel.
Perso, j'ai appris à lire et à écrire très tôt et c'est assez drôle mais j'ai une écriture très "machinale", je me bousille la main pour écrire correctement et je mets 3h mais au moins, c'est beau et appliqué. Je sais écrire vite aussi mais dans certains domaines, c'est suicidaire.
Sauf que j'ai l'impression que ça ne s'est automatisé que sur un seul type d'écriture et je suis incapable de faire des trucs lisibles par exemple, en maths, où ça peut être fatal de ne pas pouvoir distinguer une puissance ou un indice du reste de l'écriture, par exemple. Positionner correctement les barres de fractions aussi, on y pense pas mais ça peut vite tout biaiser.
Chez les gosses, idem, je crois que ça pose souci au niveau de la pose des opérations.
Bref, avec du recul, si on prend en compte tous ces aspects là et la façon dont ça m'a personnellement, particulièrement entravée dans mon début d'études sup', ça paraît suicidaire d'avoir voulu persévérer dans un domaine où je me sentais constamment entravée.
Encore le souvenir d'il y a moins de 3 mois, quand j'ai voulu expliquer en TP à la fac, à mon binôme que je ne pouvais pas tracer sur papier millimétré sans avoir à mentionner le mot "handicap" ou devoir en expliquer la vraie cause. J'ai dû passer pour une feignasse mais tant pis.
Pourtant, je connais d'autres dyspraxiques qui continuent à faire des mathématiques, donc je me demande s'ils ne sont impactés que sur la partie motricité et pas visuelle ou s'ils ont juste une dyspraxie moins importante que la mienne et peut-être les troubles neuro-visuels en moins. Parce que pour avoir réussi à compenser jusqu'au sup' sans aucune aide, ni aucun aménagement jusqu'à ma 4ème année après l'obtention de mon bac, je ne comprends pas pourquoi tout m'a été de moins en moins accessible. Peut-être aussi un mélange de tous les troubles et une trop grosse fatigue accumulée qui ne suffisait plus pour compenser, je ne sais pas.
Un peu à l'image des troubles dyspraxiques dont j'avais donné quelques ressources sur ce topic qui peuvent impacter de manière directe sur une tâche qui est demandée dans le cadre scolaire et donc, entraver l'accès à certains apprentissages de manière directe, comme les autres troubles dys, je remarque qu'au niveau des TSA, malheureusement, c'est un peu la même bataille dans le sens où, on peut ne pas avoir accès* à une aptitude qu'il est presque "obligatoire" de posséder pour arriver au bout d'un travail :
En gros, j'ai remarqué que parfois, c'est en quelques sortes, intrinsèque à une discipline étudiée, de nécessiter telle ou telle aptitude, sinon, on ne peut même pas étudier la discipline en question. Et mine de rien, je trouve ça horrible.
Par exemple, y a des disciplines où j'ai moi-même pu expérimenter que la compréhension des implicites était quasiment essentielle, en fait, voire presque cruciale pour pouvoir aboutir un travail. Après, le reste, ça tourne surtout autour des difficultés au niveau des fonctions exécutives pour pouvoir organiser, planifier une tâche ou juste pouvoir bosser en autonomie.
*Je dis "ne pas avoir accès" mais certainement accessible par apprentissage et un peu d'entraînement.
Après, je mets beaucoup l'accent sur la dyspraxie, plus que les autres dys, alors que je connais l'horreur que c'est aussi, parce que la dyspraxie, qui a changé de nom pour "Trouble Développemental des Coordinations", déjà, c'est le TND que je connais le mieux au quotidien et puis ensuite, à l'origine, on ne l'a pas classée tout de suite dans les troubles des apprentissages, comme on avait pu le faire pour les autres dys, genre dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dysphasie (je connais moins bien le dernier)...
Parce que c'est vrai, qu'à première impression, les autres troubles dys ont une conséquence directe qui peut entraver directement un apprentissage, que ce soit au niveau de la lecture, de l'écriture, du calcul...
Alors que la dyspraxie, c'est beaucoup plus fourbe dans le sens où, tu as pu avoir accès, tant bien que mal, aux apprentissages de base de manière plus ou moins "solide", tout en étant entravé par le trouble sur quasiment un ensemble de tâches en fait. Du coup, c'est horrible mais ça donne énormément l'impression d'avoir accès à quasiment tout, sans pouvoir y avoir vraiment accès dans l'ensemble ou d'y avoir accès mais de manière biaisée en fait.
Après certains distinguent les types de dyspraxies, moi j'ai des soucis dans tous les aspects donc bon, je fais un combo. Je pense que ce qui rend ce trouble dys parfois "plus chiant" que les autres, c'est que ça n'entrave pas que dans la partie scolaire déjà mais dans le quotidien de manière globale et en plus, que ça regroupe les aspects coordination, motricité, tout ça + tout le visuel, l'espace et tout le reste à côté (quand t'es un peu flingué aussi sur le plan neurovisuel, ce qui est mon cas, ça rajoute un souci aussi).
Du coup, ça fait que même si t'as pas d'autres troubles dys à côté, tu peux te retrouver en difficulté de manière directe avec les manifestations de ta dyspraxie, je prends un exemple à la con mais très classique, la géométrie.
Classique parce que la géométrie, ça demande d'avoir une notion correcte de la quantité sur le plan visuel, de faire des mesures correctes, tout en manipulant des objets, donc c'est le cauchemar de beaucoup de personnes dyspraxiques.
Et en plus d'avoir des soucis qui impactent directement sur une tâche donnée, voir parfois, une discipline dans sa globalité (pour moi, c'était clairement les Maths, hein, on dit souvent que la dyspraxie ça n'affecte pas les compétences logico-mathématiques mais personnellement, j'ai toujours vécu l'inverse, lol, malgré le fait d'aimer les mathématiques et d'avoir tenté d'en faire mon métier), tu peux te retrouver impacté sur tous les autres pans des apprentissages de base : Que ce soit au niveau de la lecture (quand t'es flingué sur le visuel, au niveau de la poursuite visuelle pour rester sur la bonne ligne, les retours à la ligne...) ou du calcul (le fait de ne pas pouvoir se faire des représentations mentales correctes des quantités, notamment) pour le côté visuel ou de l'écriture (juste le fait d'écrire correctement, le fait d'écrire droit aussi) pour la partie motricité fine + le visuel.
Perso, j'ai appris à lire et à écrire très tôt et c'est assez drôle mais j'ai une écriture très "machinale", je me bousille la main pour écrire correctement et je mets 3h mais au moins, c'est beau et appliqué. Je sais écrire vite aussi mais dans certains domaines, c'est suicidaire.
Sauf que j'ai l'impression que ça ne s'est automatisé que sur un seul type d'écriture et je suis incapable de faire des trucs lisibles par exemple, en maths, où ça peut être fatal de ne pas pouvoir distinguer une puissance ou un indice du reste de l'écriture, par exemple. Positionner correctement les barres de fractions aussi, on y pense pas mais ça peut vite tout biaiser.
Chez les gosses, idem, je crois que ça pose souci au niveau de la pose des opérations.
Bref, avec du recul, si on prend en compte tous ces aspects là et la façon dont ça m'a personnellement, particulièrement entravée dans mon début d'études sup', ça paraît suicidaire d'avoir voulu persévérer dans un domaine où je me sentais constamment entravée.
Encore le souvenir d'il y a moins de 3 mois, quand j'ai voulu expliquer en TP à la fac, à mon binôme que je ne pouvais pas tracer sur papier millimétré sans avoir à mentionner le mot "handicap" ou devoir en expliquer la vraie cause. J'ai dû passer pour une feignasse mais tant pis.
Pourtant, je connais d'autres dyspraxiques qui continuent à faire des mathématiques, donc je me demande s'ils ne sont impactés que sur la partie motricité et pas visuelle ou s'ils ont juste une dyspraxie moins importante que la mienne et peut-être les troubles neuro-visuels en moins. Parce que pour avoir réussi à compenser jusqu'au sup' sans aucune aide, ni aucun aménagement jusqu'à ma 4ème année après l'obtention de mon bac, je ne comprends pas pourquoi tout m'a été de moins en moins accessible. Peut-être aussi un mélange de tous les troubles et une trop grosse fatigue accumulée qui ne suffisait plus pour compenser, je ne sais pas.
Modifié en dernier par Fluxus le mercredi 2 février 2022 à 11:23, modifié 1 fois.
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Re: Conseils pour l'université
Ça me rappelle en maternelle, en petite et moyenne sections, on avait des cahiers de graphisme.
Et en moyenne section, y avait un exercice dans le cahier de graphismes, où entre les 2 lignes (qui délimitaient la zone dans laquelle fallait tracer), où il y avait des points, suffisamment visibles, alignés et équidistants entre eux. Et il fallait tracer des ponts entre les 2 lignes, en faisant en sorte que chaque point se retrouve parfaitement au centre du pont.
Et on m'avait fait recommencer 150 000 fois, parce qu'à chaque fois, le point était jamais suffisamment centré par rapport au pont. Du coup, on m'avait fait rester tout l'aprem sur ça. Ou alors, le pont était pas assez arrondi pour eux. Ou pas assez régulier. Ou trop décalé.
C'était y a presque 20 ans et je m'en rappelle encore.
Pourtant, on a diagnostiqué ma dyspraxie à mes 21 ans. Voilà voilà.
Pourtant, en moyenne section, je savais déjà écrire et lire. Genre des mots, des phrases et tout, pas juste mon prénom. Cherchez l'erreur.
Et en moyenne section, y avait un exercice dans le cahier de graphismes, où entre les 2 lignes (qui délimitaient la zone dans laquelle fallait tracer), où il y avait des points, suffisamment visibles, alignés et équidistants entre eux. Et il fallait tracer des ponts entre les 2 lignes, en faisant en sorte que chaque point se retrouve parfaitement au centre du pont.
Et on m'avait fait recommencer 150 000 fois, parce qu'à chaque fois, le point était jamais suffisamment centré par rapport au pont. Du coup, on m'avait fait rester tout l'aprem sur ça. Ou alors, le pont était pas assez arrondi pour eux. Ou pas assez régulier. Ou trop décalé.
C'était y a presque 20 ans et je m'en rappelle encore.
Pourtant, on a diagnostiqué ma dyspraxie à mes 21 ans. Voilà voilà.
Pourtant, en moyenne section, je savais déjà écrire et lire. Genre des mots, des phrases et tout, pas juste mon prénom. Cherchez l'erreur.
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Re: Conseils pour l'université
Un peu de bile pour l'éducation nationale
Bwarf, de mon côté, c'est moins visible, mais tout le monde savait que j'étais un petit garçon pas comme les autres. Mais me faire examiner pour savoir de quoi il retourne exactement ? Bof. Pour quoi faire ? 2 ou 3 TS plus tard je sais que j'ai un fonctionnement cognitif anormal.
Merci. J’eus aimé avoir cette information tantôt.
L'un des problèmes de l'enseignement supérieur en France, c'est qu'il dépend de ce que l'éducation nationale sort pour lui. Or, à ma connaissance, l'éducation nationale n'éduque personne et n'instruit pas beaucoup. Les gens qui en sortent curieux ou avec un esprit critique à cause de l'école le sont généralement grâce aux professeurs en fait.
Comme beaucoup de systèmes complexes organisés / bureaucratique / [insérer mention utile] ; la marge d'ajustement, c'est l'humain. Le système à des paramètres assez précis, des cadres bureaucratiques assez fatales (dans le sens : oui / non). Les graisse / huile pour essayer de faire en sorte que rien ne se grippe, ce sont les gens. Il y en a qui se font broyer à cause de ça.
Pour en revenir à l'université
La plupart des conseils pour réussir l'université sont les mêmes qu'on peut donner pour sa vie : commence par être bien né, et ait la chance de faire les bonnes rencontres. Sinon, que ce soit les parents ou les professeurs, ils vont tous essayer de faire rentrer le rond dans le trou carré.
Pour revenir sur le sujet, je pense qu'un des grands trucs que j'ai appris grâce à la fac, c'est qu'il faut baisser ses attentes et ses exigences. Échouer, faire erreur, laisser tomber, se réorienter, ça vaut mieux que réussir contre vents et marrées. Je vais faire mon master en 4 ans au lieu de 2. Et ça vaut mieux. Si j'avais essayé de le faire autrement, j'aurai vraiment perdu des morceaux au passage.
Un autre truc à noter, c'est qu'il ne faut pas hésiter à réellement évaluer les gens, se rappeler que nous sommes aussi qui nous fréquentons. C'est un peu rude, mais c'est malheureusement vrai. Certaines personnes m'ont fait une faveur, sans que je m'en rende compte, quand elles ont rompus les ponts avec moi. J'aime bien les gens et entendre des avis divergents, mais si une relation est à sens unique ou devient toxique, pas très utile. C'est plus compliqué que ça dans les faits, je sais bien, mais je vais éviter de rentrer dans les détails. Ils me rendent malades et anxieux.
Bwarf, de mon côté, c'est moins visible, mais tout le monde savait que j'étais un petit garçon pas comme les autres. Mais me faire examiner pour savoir de quoi il retourne exactement ? Bof. Pour quoi faire ? 2 ou 3 TS plus tard je sais que j'ai un fonctionnement cognitif anormal.
Merci. J’eus aimé avoir cette information tantôt.
L'un des problèmes de l'enseignement supérieur en France, c'est qu'il dépend de ce que l'éducation nationale sort pour lui. Or, à ma connaissance, l'éducation nationale n'éduque personne et n'instruit pas beaucoup. Les gens qui en sortent curieux ou avec un esprit critique à cause de l'école le sont généralement grâce aux professeurs en fait.
Comme beaucoup de systèmes complexes organisés / bureaucratique / [insérer mention utile] ; la marge d'ajustement, c'est l'humain. Le système à des paramètres assez précis, des cadres bureaucratiques assez fatales (dans le sens : oui / non). Les graisse / huile pour essayer de faire en sorte que rien ne se grippe, ce sont les gens. Il y en a qui se font broyer à cause de ça.
Pour en revenir à l'université
La plupart des conseils pour réussir l'université sont les mêmes qu'on peut donner pour sa vie : commence par être bien né, et ait la chance de faire les bonnes rencontres. Sinon, que ce soit les parents ou les professeurs, ils vont tous essayer de faire rentrer le rond dans le trou carré.
Pour revenir sur le sujet, je pense qu'un des grands trucs que j'ai appris grâce à la fac, c'est qu'il faut baisser ses attentes et ses exigences. Échouer, faire erreur, laisser tomber, se réorienter, ça vaut mieux que réussir contre vents et marrées. Je vais faire mon master en 4 ans au lieu de 2. Et ça vaut mieux. Si j'avais essayé de le faire autrement, j'aurai vraiment perdu des morceaux au passage.
Un autre truc à noter, c'est qu'il ne faut pas hésiter à réellement évaluer les gens, se rappeler que nous sommes aussi qui nous fréquentons. C'est un peu rude, mais c'est malheureusement vrai. Certaines personnes m'ont fait une faveur, sans que je m'en rende compte, quand elles ont rompus les ponts avec moi. J'aime bien les gens et entendre des avis divergents, mais si une relation est à sens unique ou devient toxique, pas très utile. C'est plus compliqué que ça dans les faits, je sais bien, mais je vais éviter de rentrer dans les détails. Ils me rendent malades et anxieux.
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Re: Conseils pour l'université
(HS)
Petite question, juste par curiosité:
Nous savons tous que si une fraude aux épreuves est découverte après délivrance du diplôme, il peut être retiré, ce qui est logique.
Mais dans les faits, comment se passe concrètement le retrait en cas de fraude ?
Pour les diplômes portant un QRCode, j'imagine que celui-ci peut être invalidé, à l'instar des pass vaccinaux ?
Je n'ai trouvé aucune info à ce sujet.
(/HS)
Petite question, juste par curiosité:
Nous savons tous que si une fraude aux épreuves est découverte après délivrance du diplôme, il peut être retiré, ce qui est logique.
Mais dans les faits, comment se passe concrètement le retrait en cas de fraude ?
Pour les diplômes portant un QRCode, j'imagine que celui-ci peut être invalidé, à l'instar des pass vaccinaux ?
Je n'ai trouvé aucune info à ce sujet.
(/HS)
Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.