[Index Humeur] Juste pour gueuler !

[PetitNuage]

Je viens de regarder ses comptes sur la mutuelle.
En fait ce qu'elle devra rembourser a été payé en octobre (une analyse).

Et je suppose qu'on a dû lui refuser aussi une prise en charge récemment qui fait qu'elle s'en soucie.
Il faut que je voie avec elle quel en est le montant.

Donc je me dis qu'elle ne sert pas aussi souvent que je le craignais et que c'est peut-être moins urgent à régler que je ne le pensais.

En espérant cependant qu'elle n'ait pas de gros souci de santé à venir...

[fantomette]

Bébé on me disait capricieuse
Petite on me disait colérique
Enfant on me disait égoïste
Ado on me disait susceptible et ne faisant pas aucun effort
Pendant toutes ces années, j'ai beaucoup appris.. Appris à ne pas montrer que j'étais blessée, appris à ne pas pleurer si quelque chose me faisait mal, appris à me taire et écouter l'autre plus que moi même, appris, appris, appris.
Malgré tous ces apprentissages on a continué à me dire que j'étais bizarre, étrange. Que j'étais trop ou pas assez...dans un mélange savant à vous demander si vous n'avez pas un problème de bi polarité ou de dédoublement personnalité parce que je ne vois pas trop comment on peut me dire que je suis trop naïve et sensible pour le lendemain m'expliquer que je suis trop dure, sans cœur et trop méfiante!
Malgré ces questionnements, j'ai continué à apprendre, à m'adapter, à faire des efforts et à m'excuser...pour tout, limite je m'excuse pour la connerie des autres dès fois que ce serait de la mienne..on me l'a tellement fait celle là, que j'ai encore du mal à ne plus douter de moi même..Et cerise sur le gâteau, on m a aussi reprocher d'être trop gentille, de trop m'excuser, par les mêmes personnes qui trouvaient que je ne les prenais pas assez en compte, eux et leurs problèmes.. Mes problèmes par contre? Que dalle, au mieux on m'a dit que j'étais de mauvaise foi et prenait comme excuse des difficultés qui en fait étaient juste un manque d'effort au pire o m a traiter de menteuse, de manipulatrice, de personne narcissique et auto centrée.
Dernière ne date dont découle ce coup de gueule:
Il y a un mois je sors de ma restitution de bilan TSA avec ma neuropsy, une "amie" qui était au courant de ma démarche me propose de passer si je veux en parler. A la base, je le sentais pas ( rapport ça m'a bien explosée cette restitution et émotionnellement j'étais totalement dans les montagnes russes) mais bon je me dis que ça peut me faire du bien de m'exprimer sur le sujet et en plus vu qu'on me reproche de ne pas assez verbalisé quand je vais pas bien et jamais demander de l'aide, je me force et accepte (dans un acte d'auto amélioration de moi même comme je le fais depuis très/trop? longtemps).
Mal m'en a pris.
Au début elle me demande ce qui s'est dit. Pour le moment ça se passe donc très bien.
Je lui explique que la neuropsy m'oriente vers une équipe de troisième ligne pour confirmer ses suspicions de tsa (ayant aussi SPT c'est pas toujours simple). elle me demande du coup ce qui fiat penser à la neuropsy que j'ai un tsa. Je lui explique: mes problèmes de non compréhension de l'implicite, mes problèmes hyper et d'hypo sensorialité, mes stéréotypies, mon sentiment de décalage permanent, mon côté sans filtre et mon immense fatigue de plus en plus présente. Et là ça déconne sec.
Elle commence par me dire, ouais moi aussi. Tout le monde en fait. tu sais ce que tu décris tout le monde le vit pus ou moins. Moi aussi dès fois je comprends mal ce que me dit la personne... Là je respire et j'essaie de lui expliquer que oui, certes tout le monde peut avoir des erreurs d'interprétations, ou des problèmes avec le bruit de temps à autre. Le truc c'est que pour moi c'est quotidien et à tous les niveaux. Peine perdue, j'ai le droit à un tu sais tout le monde est un peu autiste à ce compte là. Je commence à perdre pied dans mes explications: c'est très clair dans mon esprit, par contre ça sort n'importe comment.
Et puis sans que je le vois arriver elle me sort tout de go: sinon je voulais te dire que il y a trois semaines tu as été humiliante et méprisante.
Là, je marque un gros bug (de quoi me parle t elle?). Je lui demande à quoi elle fait référence. elle me parle de ma position sur les anti vax.... Ah oui je me rappelle de cette discussion...(je avis passer là dessus ça serait trop long) : je lui dis que bon elle me connait tout de même. Je ne suis pas méprisante ni humiliante, j'ai juste exprimé un avis contraire au sine. Que par cotre, je veux bien reconnaitre que j'ai un ton qui peut amener ce ressenti (je le sais depuis le temps que l'on me dit que j'ai un ton de voix monocorde, qui fait qu'on a l'impression que je donne des leçons aux gens et que donc que je les méprise alors que pas du tout c'est juste le ton de ma voix...c'est compliqué tous les jours).
Là c'est parti en sucette parce que pour lle, j'étais de mauvaise fois...mon cerveau lui a fermé les écoutilles, et le seul truc que j'ai dit en boule c'est pardon à la limite de la flagellation.
Un mois plus tard, on en reparle..parce que je me dis qu'il faut que j'avance et que j'arrête de repartir dans mes anciens schémas aka je parle plus à la personne quand elle m'a blessée.
Résultat: en plus de l'avoir méprisé, humiliée, il semblerait que depuis 2ans elle a n'existe plus en tant qu'amie il n'y a que moi qui importe. Pour elle ce n'était pas le cas avant. Avant je l'écoutais et on était dans un échange. J'ai essayé de lui dire que je n'étais pas d'accord totalement avec ce qu'elle racontait, même si je pouvais admettre que oui, je pouvais bouclé / orienté sur mes sujets d'intérêt, que oui parfois le ton n'était pas approprié, que oui je pouvais être très buté par moments. La fin a été tu as clairement problème mais bon je vais essayer de te comprendre vu qu'apparemment tu n'as pas de théorie de l'esprit et bien moins d'empathie que ce que je pensais.
Moi, totalement mutique, le cerveau en shutdown, la remercie.
Et puis, le lendemain ce sentiment de malaise. D'avoir encore une fois m'être fait avoir. Dans le sens où j'ai visiblement tous les torts depuis 2 ans et que je suis une mauvaise personne (manque d'empathie, de théorie de l'esprit) et elle non, elle est grand seigneur: la preuve non seulement elle me pardonne mais en plus elle va tenir compte dit elle de mes déficiences sociales!
Mais c'est vrai qu'avant de lui parler de mes problèmes également, j'ai passé mon temps à écouter les siens (vu que j'ai besoin de beaucoup de temps pour me livrer)..du coup j'imagine que passer d'une écoute unilatérale à une écoute 50/50 ça défrise un peu et que ça donne l'impression de ne plus exister....
Là mon cerveau à fait une grosse alarme rouge : on te l'a déjà faite stop!!!!!!!!
Entendons nous bien: j'ai totalement conscience de boucler un peu trop sur mes centres d'intérêt, d'avoir un problème de ton, de ne pas capter l'implicite, je fais ce que je peux en mettant en place plein de stratégies (je minute dans ma tête mes tours de parole, je me force à écouter des discussions dont le sujet m'ennuie profondément, je pose des questions sur la vie des gens, je m'excuse régulièrement, souvent trop, on me le dit, quand je dis un truc qui pourrait potentiellement véxer, je parle en marchant constamment sur des oeufs, c'est pas parfait comme système et il m'arrive parfois de me planter. Régulièrement en fait. Cependant, je sais le reconnaitre et m'excuser dès qu'on me le dit). Par contre, je note que quand moi j'exprime mes problèmes (ce qui arrive en fait bien moins que la plupart) j'emmerde les gens. Qui eux n'ont par contre aucun soucis à me le faire comprendre.
Si je n'avais pas quelques amis à qui exposer le problème et qui me permettent de ne pas partir en cacahuète et me remettre encore et encre en question, je me ferai constamment avoir.
Je me ferai avoir par ce truc de double empathie: en gros, j'ai bien de l'empathie même si je ne l'exprime pas comme attendu, pareil avec la théorie de l'esprit (j'en manque par moments, elle est en fait surtout différée et très intellectuelle), par contre quand il s'agit pour l'autre de faire preuve d'empathie vis à vis de moi ou de théorie de l'esprit à mon égard...pffft plus personne ou presque!
Là j'ai 43 ans, j'en ai juste ras le bol! Je veux bien m'adapter. Je refuse par contre qu'on me chie dans les bottes, m'explique que tout vient de moi, constamment. Et qu'on ne prenne jamais en compte mes difficultés réelles comme si j'étais une mytho, une mauvaise personne qui se défaussait.
Voilà, en gros j'ai juste envie de faire des gros F@"#k à ce genre de personnes dont le monde me semble un peu trop peuplé!

[Comte_Pseudonyme]

Aujourd'hui, on vient de me dire, encore une fois, que je réfléchis trop.

À chaque échec de communication, à chaque difficulté, j'ai la vieille ritournelle qui se remet à grincer depuis quelques semaines. Si je n'ai pas envie de mourir, je n'ai clairement pas envie de vivre. Pourquoi faire ? Je me sens seul en permanence, j'ai du porter mes bouchons en classe (une première) à cause de la fatigue. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression que ma situation se dégrade malgré mes "progrès objectifs".

Et même si je sais que je n'ai pas à porter la souffrance des autres sur mes épaules, même si je sais que je ne dois pas anticiper et me préoccuper trop des catastrophes à venir, bref, même si je sais que je dois raison garder, le fait est que même en raison gardant, je trouve qu'on vit dans un monde de cinglés. Et je n'ai pas envie. La lecture du moindre article de journal porte quelque chose de menaçant.

C'est comme si le monde était en apocalypse perpétuelle, dans une langue que personne ne comprend. Et personne n'apprend rien (moi compris, j’apprends, peut-être, tout juste les étendues de plus en plus vastes de mon ignorance, y-compris sous les pignons des édifices explorés). Sic transit gloria mundi.

[freeshost]

Nous réfléchissons beaucoup car divers processus ne sont pas automatiques chez nous.

À l'inverse, chez certaines personnes, il y a trop d'automatismes en renfort du confort, et elles ne réfléchissent pas assez.

[Fluxus]

Mon retour après une pause sur le forum et les nouvelles qui vont avec que je cite ici :

Bon, la petite pause n'aura pas duré longtemps, de nouvelles informations ont changé la donne :

• La MDPH a appelé, ils ont pu examiner tout le dossier et apparemment, vont m'accorder un "80%", je sais pas exactement ce que ça représente, ni ce que ça veut dire...
  
  Du coup, ils m'ont demandé de passer devant le médecin (qui apparemment est un psychiatre) de la MDPH Jeudi. Ce que je vais faire.

• Sinon niveau anxiété c'est toujours l'horreur, j'ai du augmenter la dose d'anxiolytiques, sans dépasser pour autant celle qui m'avait été prescrite initialement... Sauf que ça n'a plus vraiment d'effet pour calmer mes TOC et que ça me donne d'énormes envies de suicide... Et je n'ai plus de psychiatre (enfin on va dire que si mais qui ne remplit pas son rôle correctement à mes yeux)...
  
  Je supporte plus de lire les mots associés à cette saloperie de virus, je pensais avoir avancé, sauf que j'en deviens dingue. Quand des potes me disent qu'ils sont positifs, ça m'angoisse alors que je sais qu'ils ne sont pourtant pas à côté de moi ou autre mais c'est plus fort que moi.
  
  J'ai les mains dans un état pire que jamais et je saigne vraiment énormément.
  
  Je me dis aussi qu'il vaudrait peut-être mieux que je me fasse contaminer tant que la 3ème dose agit encore, si ça peut m'éviter que ce soit pire quand elle ne sera plus efficace. Je préfère que ça m'arrive à moi-même en me rendant ailleurs même si je respecte tout (en sachant que même vaccinée, je pense pouvoir en mourir), plutôt que d'apprendre par hasard que quelqu'un qui vit avec moi me l'a refilé avant ou dans mon dos.
  
  Ou le choper sans jamais le savoir en pensant que c'est un truc hivernal.
  
  Et en plus, j'ai peur que les anxiolytiques ne fassent diminuer l'efficacité...
  
  A l'instant t, la seule solution que je vois, c'est la tentative de suicide... Mais je peux pas.

• J'ai envie de bombarder mes psy de messages mais je dois rester calme et cohérente dans mes écrits pour ne pas trop en faire et trop solliciter alors que je me sens dans une situation d'urgence.

• Ma mère veut prendre RDV chez son coiffeur parce que depuis quelques temps, elle dit s'en priver.
  
  C'était aussi le mien et ce, depuis plusieurs années mais plus le mien depuis quelques temps : Il est anti-masque, antivax (du moins sur celui-ci), se prétendant lui-même à risques, a déménagé depuis quelques années dans un salon dont la pièce ne fait même pas la superficie de ma chambre étudiante, je mise entre 9 et 11m^2 maximum (12m^2 pour mon logement), le port du masque est en option de sa part sauf si on le lui demande de le porter, il n'oblige personne à le garder, on se retrouve parfois à 5 personnes voire plus dans cette petite pièce, je ne l'ai jamais vu aérer, sauf pour ouvrir quand il va fumer sa clope dehors, ni se désinfecter les mains au gel hydroalcoolique...
  
  Bref, pour moi, ça fait environ 1 an que je ne vais plus chez le coiffeur et je continuerai à m'abstenir tant qu'il n'aura pas changé ses pratiques ou que je n'aurai pas trouvé quelqu'un qui respecte amplement et s'adapte au client.
  
  J'ai pensé plusieurs fois à le dénoncer ou autre mais on m'a dit que c'était pas trop légal mais là, j'en peux plus, je sature.
  
  On me reproche que j'empêche les autres de vivre en les empêchant d'y aller, alors que j'ai vu de mes propres yeux comment il travaillait dans ce contexte. Un jour, il m'avait même reproché de lui faire porter un masque pendant l'été.
  
  Sans parler de la clim qui fait chauffage dont les filtres doivent certainement ne pas être nettoyés...

Bref, j'en ai rien à foutre qu'on pense que je sois en hypocondrie++, là c'est le summum, c'est la fin, j'en peux plus, je suis arrivée à saturation et j'ai pas de solution.


Du coup je sais pas quoi privilégier... Je veux juste que ça s'arrête, je deviens carrément dingue.


J'ai peur de perdre la confiance des professionnels qui me suivent, si je leur envoie 1 message pour leur expliquer ma situation d'urgence et les solliciter... J'utilise les mails de temps à autres mais là, en terme d'urgence, je suis tentée par les contacter directement par SMS sur leurs numéros de téléphones mais je ne sais pas si je tente ou pas...

Bref, c'est l'horreur... Je commence à en avoir marre, je me sens saturée, quand c'est pas l'anxiété qui prend le dessus, c'est la dépression et inversement, ça en devient diabolique et c'est vraiment atroce à vivre...

Hier soir je me suis sentie vraiment très très très mal donc j'ai essayé de me rassurer seule pour me calmer mais il me devient très compliqué de donner le change, de garder la gorge serrée même chez moi devant les autres alors que j'ai juste envie de fondre en larmes, ça devient vraiment très très compliqué, j'ai de plus en plus de mal...

Par moments, je suis tentée par un séjour en psychiatrie mais les conditions au niveau sécurité sur le plan sanitaire, ça doit pas être foufou non plus donc si c'est juste pour aller me faire shooter dans un endroit sale, bof bof, je suis pas trop ok pour ça.

Vous pensez quoi de tout ça ?

Et sinon, je me suis aussi embrouillée avec des personnes au sujet de ce qui a été dit récemment au niveau politique concernant le handicap... J'ai fini par pleurer pendant 2h devant mon écran parce que la discussion a fini telle que je me suis sentie très mal à l'aise et j'ai eu l'impression qu'on voulait me déglinguer dans mes propos... M'enfin certainement conséquence de tout ce qu'il se passe en ce moment qui fait que je suis à bout.

[Fluxus]

J'ai vraiment du mal à savoir qui solliciter actuellement, genre là tout de suite maintenant, ça fait déjà quelques temps que c'est l'horreur et ça va en s'empirant.

Sur la dernière consultation, il n y a que du positif qui m'est venu en tête sur le moment parce que tout le reste autour n'est qu'une majorité de choses négatives qui me hantent constamment et sur lesquelles j'ai déjà l'habitude de dire que c'est compliqué....

Là je me sens juste à bout et je sais plus qui appeler, à qui envoyer un message, qui contacter pour demander de l'aide...

J'suis carrément à bout.

J'aimerais tellement qu'une personne lambda puisse se faire une idée de ce qu'il se passe dans ma tête et puisse comprendre...

Mais plus ça va, plus ça me paraît éloigné et impossible...

[Comte_Pseudonyme]

Je me sens mal de ne rien pouvoir rien offrir d'autre que de la sympathie et de la compassion.

(Ma situation est moins grave, mais je me reconnais assez dans ce que tu exprimes.)

J'aimerai aussi te dire que ça finira par passer et aller mieux, mais on m'a dit ça pendant tellement d'années pour juste voir les choses empirer... bref, courage.

[Fluxus]

Je crois que c'est un truc que les gens disent pour essayer de donner de l'espoir aux gens et tenter de les faire patienter en pensant que seul le temps réglera les choses...

Sauf que des fois, c'est plus complexe que ça.

[Fluxus]

Je veux retourner en 2018.

[Zelmoed]

Nous réfléchissons beaucoup car divers processus ne sont pas automatiques chez nous.

À l'inverse, chez certaines personnes, il y a trop d'automatismes en renfort du confort, et elles ne réfléchissent pas assez.

amen

[Zelmoed]

Fluxus, tu fais comme une dent qui fait mal ? tu la titilles ? donc, tu regardes les infos, tout ça ? (c'est une question neutre).

[Fluxus]

Fluxus, tu fais comme une dent qui fait mal ? tu la titilles ? donc, tu regardes les infos, tout ça ? (c'est une question neutre).

Non, je ne regarde pas les infos. Je n'ai plus besoin de regarder les infos pour aller mal. J'en ai jamais eu besoin, d'ailleurs.

[Comte_Pseudonyme]

Fluxus, tu fais comme une dent qui fait mal ? tu la titilles ? donc, tu regardes les infos, tout ça ? (c'est une question neutre).

Non, je ne regarde pas les infos. Je n'ai plus besoin de regarder les infos pour aller mal. J'en ai jamais eu besoin, d'ailleurs.

Idem. Suffit d'aller dans la rue. On peut voir des maisons vides, et des gens sans maisons.

[Fluxus]

Je ne sais pas si c'est moi ou si c'est la réalité.

Marcher en plein milieu de la ville, chez moi, au milieu de ce flot de gens masqués, ne plus rien reconnaître et avoir l'impression que tout est gris. Tous ces bars fermés, cette place vide, cette ville qui en temps normal, respire la joie, la vie et la culture, quasi "morte". Tous ces gens qui sont des étrangers à mes yeux.

J'ai eu très mal intérieurement. Je ne peux plus espérer qu'on puisse un jour revivre comme avant, que je retrouve le peu de choses qui suffisaient à me refaire ma journée quand j'allais mal.

Plus le temps passe et plus je me dis que tous mes souvenirs d'avant cette période vont finir par s'estomper petit à petit, jusqu'à disparaître de mon esprit, comme si les 2 dernières années allaient emporter tout sur leur passage et... Supplanter. C'est le mot.

J'ai jamais ressenti la douleur psychique de manière aussi intense de ma vie, pas même lors de ma première, dernière et unique tentative en 2016...

Y avait juste la mer qui était bleue. Je crois que j'aurais bien aimé y plonger, juste me jeter dedans. Mais tout le reste autour était gris ou éblouissant et terne à la fois. Indescriptible. Juste sans vie.

[Comte_Pseudonyme]

Je ne sais pas si c'est moi ou si c'est la réalité.

Marcher en plein milieu de la ville, chez moi, au milieu de ce flot de gens masqués, ne plus rien reconnaître et avoir l'impression que tout est gris. Tous ces bars fermés, cette place vide, cette ville qui en temps normal, respire la joie, la vie et la culture, quasi "morte". Tous ces gens qui sont des étrangers à mes yeux.

J'ai eu très mal intérieurement. Je ne peux plus espérer qu'on puisse un jour revivre comme avant, que je retrouve le peu de choses qui suffisaient à me refaire ma journée quand j'allais mal.

Plus le temps passe et plus je me dis que tous mes souvenirs d'avant cette période vont finir par s'estomper petit à petit, jusqu'à disparaître de mon esprit, comme si les 2 dernières années allaient emporter tout sur leur passage et... Supplanter. C'est le mot.

J'ai jamais ressenti la douleur psychique de manière aussi intense de ma vie, pas même lors de ma première, dernière et unique tentative en 2016...

Y avait juste la mer qui était bleue. Je crois que j'aurais bien aimé y plonger, juste me jeter dedans. Mais tout le reste autour était gris ou éblouissant et terne à la fois. Indescriptible. Juste sans vie.

Le gris, c'est chouette des fois. C'est nuancé. Après, sans vouloir être trop au ras des pâquerettes, la saison ne doit pas aider.

Souvent, quand je trouve le monde vraiment atroce, je lève les yeux. Vu que c'est l'hiver, le soir vient vite. Et avec lui, parfois, les jeux de soleil dans les nuages.

Il y a un piège qui revient souvent quand on parle de crise, ou en traverse une. C'est l'idée que la crise et temporaire et qu'on pourra tout refaire exactement comme avant avec la joie d'avant, qui parait si vivide maintenant qu'on ne l'a plus.

Comme si les souvenirs et l'expérience des temps difficiles ne comptait pas, n'allait pas rester. Quoi qu'il arrive par la suite, non, on ne reviendra jamais au monde d'avant, même si le COVID est éradiqué (assez peu probable donc). Ne serait-ce que parce que ton regard ne sera plus le même, sur le monde d'avant.

Bon courage. Je ne peux pas te dire que ça ira "mieux après", mais ce que c'est certain, c'est que "cela aussi passera".