Ça : Plan de transformation de l’économie française, (coll. Shift Project).
qui est plutôt chouette. C'est un peu évasif parfois, mais ça reste une synthèse qui donne un tour d'horizon au pas de course. Un truc que j'ai trouvé intéressant dans ce papier, par beaucoup retrouvé ailleurs, c'est le côité holistique de la démarche (d'aucuns se concentrent sur l'énergie par exemple, ce qui n'est pas un mal en soit), notamment en proposant de redonner du sens et de donner des impulsions avec des symboles (et notamment l'idée d'emmener l'économie à la suite de ce que l'État contrôle le mieux (au sens plus facilement) : les dépenses de ses administrations). Il y a des économistes qui hurleraient parce que ça parle pas d'argent. Je suppose que ce seraient probablement les économistes qui ne parlent pas du monde physique et pensent qu'on peut dématérialiser l'économie qui hurleraient en premier, donc au moins ça peut donner une belle chorale.
Et ça : Amérindiens - les larmes de sang; Yvon-Marie Bost (Auteur)
qu'on m'avait donné, que j'ai trouvé plutôt mauvais. Dans le pathos, donne des bases évènementielles, mais peine à le développer autrement qu'avec des jugements de valeurs, ne va pas sur le terrain de l’explication et de la compréhension du racisme et de l'exclusion, distillant un rejet et une distinction de qualités morales d'une façon qui ne manque pas de piquant... quand le sujet du bouquin est le racisme, soit, entre autres, l'essentialisation des qualités morales d'individus... sur la base de leur groupe d'appartenance. Pourquoi ? Comment ? Vous ne le saurez pas en lisant ce livre. Peut être pas le sujet, mais ça aurait pu éviter la légende noire de Colomb en commençant, merde quoi.
Ça aussi : Marie de Solemne, Innocente Culpabilité, dialogues Paul Ricoeur, avec Stan Rougier, Jean-Yves Leloup, Philippe Naquet.
Je pas compris grand chose, je doute qu'il y ait eu grand chose à comprendre.
Passage lunaire et hilarant de la part du curé qui débloque en parlant d'athéisme à un moment. Les autres disent des trucs sympas à entendre au bar, mais avec des mots parfois compliqués. Assez fasciné par le fait qu'il n'y ait pas d'observations ou d'études empiriques pour soutenir le propos (sauf erreur de ma part), outre celles des gens qui prennent la parole, au doigt mouillé. Bref, je sais pas quoi en penser.