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[Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
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TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Arf, c'est vrai... les champignons ont parfois des appellations bizarres.
Un enfant diag en 2012
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« Positive attitude » toxique :
Extrait :
Extrait :
Mais si bénéfiques qu’ils soient, bonheur et positivité, quand ils deviennent des injonctions trop fortes, peuvent devenir toxiques.
[...]
Des chercheurs ont en effet observé que lorsque l’on privilégie les comportements qui maximisent la probabilité d’un bonheur futur (plutôt que d’essayer d’augmenter tout de suite le niveau de bonheur de l’instant), on a plus de chance de connaître des améliorations et non des déficits de notre niveau de bien-être.
[...]
Ces travaux suggèrent que le fait de rechercher le bonheur indirectement, plutôt que d’en faire notre centre d’intérêt principal, pourrait faire passer notre recherche de positivité de toxique à tonique.
[...]
Cela montre que lorsque les gens croient qu’ils doivent maintenir en permanence des niveaux élevés de bonheur pour que leur vie ait un sens, ou pour être appréciés par les autres, ils réagissent mal à leurs émotions négatives. Ils luttent contre ces sentiments ou essaient de les éviter, plutôt que de les accepter comme une partie normale de la vie.
La recherche indirecte du bonheur n’entraîne pas la même réaction. Se sentir déprimé ou stressé n’est pas incompatible avec la recherche du bonheur.
[...]
Si notre objectif est d’être heureux en permanence, nous pouvons avoir l’impression que les moments difficiles nous empêchent d’atteindre notre but. Mais si nous donnons la priorité à la positivité, nous sommes moins préoccupés par ces sentiments – nous les considérons comme autant ingrédients d’une bonne vie et une partie du voyage global.
[...]
Pour bien réagir à ces expériences, il faut accepter d’être mis « mal à l’aise » – d’être, finalement, à l’aise avec le fait d’être inconfortable. Nous pouvons alors accepter de ressentir ce que nous ressentons, et être curieux du pourquoi de ces sentiments. Cette réaction nous permet d’accroître notre compréhension, de voir tous nos différents choix possibles et de prendre de meilleures décisions.
Comme le dit un proverbe bouddhiste : « La douleur est inévitable. La souffrance est facultative. »
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Comment les biais cognitifs influencent l'hésitation vaccinale
Hossein Azarpanah, Louise Pilote, Mohsen Farhadloo, Rustam Vahidov
1er décembre 2021
En 2011, l’Organisation mondiale de la santé a reconnu la réticence à la vaccination comme un enjeu de plus en plus important. Elle en a fait une nouvelle priorité, principalement en raison du retour de maladies évitables par la vaccination, comme la rougeole en Europe et aux États-Unis.
Dix ans plus tard, en 2021, nous constatons que l’hésitation par rapport à la vaccination est encore plus forte, et ce, malgré tous les efforts déployés. Avec la pandémie, le phénomène a atteint un sommet, alors que tous les efforts mis en œuvre pour la gérer dépendent de la volonté de la population de se faire vacciner. Les chiffres sont peu prometteurs dans la mesure où, dans chaque pays, une partie de la population est réticente à se faire vacciner.
La réticence à la vaccination correspond « au retard dans l’acceptation des vaccins ou à leur refus malgré la disponibilité des services de vaccination ». Les raisons les plus citées par les personnes qui hésitent à se faire vacciner sont la méfiance à l’égard de la sécurité des vaccins et la crainte des effets secondaires.
Les vaccins sont utilisés chez les personnes en santé pour prévenir une maladie qui pourrait être dommageable dans le futur. Cependant, comme elles sont en bonne santé au moment de la vaccination, elles peuvent avoir des craintes quant à la sécurité du vaccin.
Notre équipe formée de chercheurs en analytique d’affaires et en intelligence artificielle de l’Université Concordia et d’un professeur d’épidémiologie de l’Université McGill a publié un article dans la revue BMC Public Health examinant ces craintes sous deux angles.
Pour comprendre les préoccupations quant à l’innocuité des vaccins, nous avons d’abord analysé les données des systèmes de rapport des événements indésirables liés aux vaccins. Ces systèmes de signalement ont pour fonction de suivre les événements indésirables consécutifs à une vaccination et de les stocker dans une base de données. Au Canada, il s’agit du Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l’immunisation (SCSESSI).
Nous nous sommes ensuite concentrés sur les sciences cognitives et avons mis en évidence le rôle essentiel des biais cognitifs pouvant favoriser l’hésitation lors de la prise de décision concernant la vaccination.
Des données probantes concernant l’innocuité des vaccins
Une solution pour atténuer la méfiance à l’égard de l’innocuité des vaccins consiste à fournir des informations concrètes et pertinentes sur la sécurité des vaccins et les effets indésirables. Dans cette optique, nous avons analysé tous les événements indésirables signalés au U.S. Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS).
Nous avons étudié près de 294 000 rapports sur une période de huit ans, allant de 2011 à 2018. Cela représente environ 115 rapports par million de personnes, couvrant 87 types de vaccins. Les vaccins dont les effets secondaires ont été les plus fréquemment signalés étaient ceux contre la varicelle, la grippe, le pneumocoque et le virus du papillome humain (VPH).
Chaque rapport du VAERS (qui correspond à un incident) fait état en moyenne de trois effets indésirables, les plus courants étant les éruptions cutanées, la fièvre, les gonflements, la douleur et les maux de tête. Seuls 5,5 % des rapports ont été jugés graves et rapportaient des cas d’hospitalisation, de handicap, de menace à la vie ou de décès. Les principaux effets indésirables observés dans ce groupe incluent la fièvre, les douleurs, les vomissements, les maux de tête et l’essoufflement.
Nous avons également analysé les effets indésirables signalés à Canada Vigilance. Les résultats concordent avec ceux du VAERS.
Nos résultats sont regroupés dans un tableau de bord interactif. Il s’agit d’un outil dont peuvent se servir les professionnels de la santé et les responsables des communications sur les vaccins afin de fournir au public des informations fondées sur des données probantes. La recherche suggère que les données sommaires sont le meilleur format pour communiquer des informations sur l’innocuité des vaccins. Utiliser ce tableau de bord dans les stratégies de communication peut donc contribuer à atténuer les hésitations et les inquiétudes liées à la sécurité et à renforcer la confiance dans les vaccins.
Le rôle des biais cognitifs dans l’hésitation à la vaccination
Après avoir examiné les préoccupations concernant les effets indésirables des vaccins, nous avons analysé, dans la deuxième partie de notre étude, le rôle des biais cognitifs sur l’hésitation à se faire vacciner. Nous avons recensé les biais cognitifs susceptibles d’avoir une influence sur le message communiqué et la prise de décision.
Comme mentionné précédemment, les vaccins sont administrés à des personnes en bonne santé. Au moment de prendre des décisions concernant la vaccination, les gens peuvent percevoir un certain degré de risque, d’ambiguïté et d’incertitude quant aux résultats, ce qui peut favoriser l’intrusion de biais cognitifs dans le processus décisionnel. Ceux-ci peuvent rendre les gens hésitants à se faire vacciner.
Par exemple, contrairement à l’effet positif que produit la communication d’informations sommaires sur l’innocuité des vaccins, qui accroît la confiance dans ces derniers, les rapports détaillés sur les effets secondaires des vaccins diminuent le niveau de confiance pour deux raisons.
Tout d’abord, lorsque les personnes réticentes à se faire vacciner lisent un tel rapport sur un événement indésirable, elles verront ce qu’elles veulent voir. C’est un exemple de biais de confirmation, qui est la tendance à retenir et à sélectionner les informations confirmant ses idées préconçues.
Ensuite, un rapport détaillé sur les effets indésirables accroît la vivacité de l’événement. Il revient donc plus facilement à la mémoire au moment de prendre la décision de se faire vacciner. C’est l’effet du biais de disponibilité, la tendance à attribuer plus de poids aux facteurs qui sont plus faciles à se rappeler.
Nous avons recensé 15 biais cognitifs dans le processus de prise de décision concernant les vaccins et les avons classés en trois groupes :
Les biais cognitifs déclenchés par le traitement des informations liées aux vaccins comprennent le biais de disponibilité, comme dans l’exemple ci-dessus, ainsi que l’effet de cadrage, l’oubli de la fréquence de base, le biais de disponibilité, l’effet d’ancrage et le biais d’autorité.
Les biais cognitifs déclenchés lors de la prise de décision liée à la vaccination comprennent le biais d’omission, qui consiste à considérer les résultats de l’absence d’action comme moins dommageables que ceux de l’action, même si ce n’est pas le cas. D’autres comprennent l’aversion à l’ambiguïté, le biais d’optimisme, le biais du temps présent et les valeurs protégées.
Les biais cognitifs déclenchés par des croyances antérieures concernant la vaccination comprennent le biais de confirmation tel que celui donné en exemple, ainsi que le biais de croyance, le biais de l’information partagée et l’effet de faux consensus.
La liste complète des biais cognitifs influant sur la prise de décision concernant la vaccination et leurs exemples est disponible ici. Les responsables et les praticiens de la santé publique peuvent utiliser cette liste et personnaliser leurs plans, leurs interventions et d’autres formes de communication sur les vaccins afin d’atténuer l’hésitation à se faire vacciner.
Vous pouvez également consulter la liste et voir si ces biais ont influencé vos propres décisions concernant la vaccination.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Ce serait quel biais le fait que les cours de recherche clinique, droit de la santé et les pratiques en épidémiologie m'ont tellement traumatisée que ça fait 18 ans que je me promène avec un papier dans le portefeuille attestant que je refuse toute inclusion dans un essai thérapeutique (c'est au cas où, si j'arrive inconsciente aux urgences, quelqu'un veuille bien s'enquérir des dispositions que j'ai prises, oui je suis une grande naïve) ?
Non parce que plus on me répète un taux d'incidence sans intervalle de confiance, plus je pense du mal de leurs mères, et là, je vise ceux qui sont diplômés en santé publique ou biostatistique, ils savent, impossible d'oublier. Rien que là je bloque.
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Ça me semble plus une peur envahissante qu'un biais, non ?
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Pourquoi pas. À mettre sur la liste des problèmes à résoudre avec les psy.
Je soupçonne que toute ma promotion a fait la même démarche, surtout ceux partis bosser en CRO. Nous n'étions qu'une dizaine cette année-là, c'était facile d'avoir l'avis de tout le monde et ce sujet avait fait "un peu tousser" dans les rangs.
Sinon, ça me fait bizarre d'être quelque part mise dans le même sac que les platistes alors que je ne fais que me rappeler des enseignements de l'état de l'art de la recherche clinique et de l'épidémiologie dispensés à l'Université. Ça m'a passionnée. Et puis j'ai encore plus écouté quand on nous a dit que notre responsabilité pénale risquait d'être engagée en cas de problème...
Ça fait presque 2 ans que j'ai ressorti mes polys et mes bouquins pour vérifier que je ne me goure pas, après tous mes burn-out. Ça ne colle pas, bordel.
Et puis une statistique sans son intervalle de confiance, c'est une insulte.
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Tout dépend du contexte.
Dans un contexte de vulgarisation, plus tu t'adresses à un large public, plus le propos doit être simplifié, car tu as peu de temps / d'espace pour développer.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Dépression et inflammation :
Extrait :
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L’inflammation : une nouvelle piste prometteuse
Le rôle de l’inflammation a, dans ce cadre, connu un intérêt grandissant pour les perspectives thérapeutiques qu’il permettrait d’ouvrir. Encore imparfaite, cette hypothèse s’appuie toutefois sur de multiples observations biologiques et cliniques telles que :
- Les patients souffrant de maladies inflammatoires chroniques présentent une prévalence élevée de troubles dépressifs ;
- Des malades traités par immunothérapie avec des cytokines (petites protéines pro-inflammatoires) développent fréquemment un syndrome dépressif sévère ;
- Des biomarqueurs de l’inflammation (cytokines pro-inflammatoires, protéine C-réactive ou CRP) sont souvent en quantité plus élevés dans le sang des patients présentant un épisode de dépression majeure. Un trait qui semble corrélé avec un profil clinique d’anhédonie (perte de la capacité à ressentir le plaisir) et de troubles cognitifs, et est souvent associé à la non-réponse aux médicaments antidépresseurs ;
- Certains anti-inflammatoires réduisent l’état dépressif per se ou potentialisent l’effet clinique des antidépresseurs ;
- L’état inflammatoire modifie le comportement et la connectivité cérébrale, en particulier dans le système de récompense du cerveau, entre striatum ventral et le cortex frontal (circuit qui gère les émotions positives de bien-être).
Ces observations établissant un lien entre pathologie mentale et inflammation sont suffisamment solides pour permettre l’émergence d’une nouvelle discipline : la psycho-neuro-immunologie ou immuno-psychiatrie.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
Schizophrénie - la découverte de biomarqueurs :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Psy : Jasons psychologie, psychiatrie...
« 4 tests psychologiques indispensables pour mieux vous connaître », par Fouloscopie :
Spoiler : ▮▶ :
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...
Bonne nouvelle ! Un réfugié me parle de plusieurs de ses anecdotes. Et je pointe alors l'effet témoin, l'effet Ash, apprendre à dire non.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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