Pour le moment, il s'agit d'une réflexion en urgence, on va dire... Pour ça que je précise que je fais pas ça sur un coup de tête (paradoxe je sais) : Oui, le fait d'être dans une situation inconfortable actuellement parce que d'autres raisons qui me donnent envie de fuir viennent s'ajouter, ça joue.
Mais je ne vois pas ça comme des agissements sous le coup de l'émotion parce qu'en fin de compte, je pense que la bonne façon de faire n'est pas d'empêcher que l'élément de trop vienne faire tout déborder mais plutôt d'envisager de trouver un cadre où les difficultés seront plus supportables et simples à surmonter sans que ça ne casse tout comme c'est le cas ici.
C'est déjà bancal pour moi depuis un certain temps, même quand le covid n'existait pas, au final, c'est juste un facteur qui accélère et amplifie ma remise en question et me donne une idée de ce à quoi je suis vraiment prête pour m'en sortir... Enfin c'est juste ma vision.
Cardamome a écrit : ↑samedi 27 novembre 2021 à 11:33
Fluxus c'est avec une sincère admiration que je te lis.
Je suis désolée de constater la situation où tu te trouves. Tes courageuses tentatives.
Je ne juge absolument pas tes cogitations et tes décisions et les gens qui n'y verront qu'un truc irréfléchi se plantent total je pense.
Bon, ça ne fait pas avancer ton histoire.
Merci pour ton message Cardamome.
Cardamome a écrit : ↑samedi 27 novembre 2021 à 11:33
Je pense qu'il y a déjà un énorme élément de réponse...
Tu ne decevras que ceux qui n'y connaissent rien et si par hasard certains professionnels missionnés pour aider les étudiants à avancer malgré le handicap, se permettent ça... C'est qu'ils ont failli à leur mission et qu'en plus ils osent rejeter la faute sur toi.
Qu'ils n'aient que peu de moyens, très peu d'idée concrète, c'est un autre problème, on le sait bien que c'est très beau sur le papier mais toujours débrouille and co en réalité, mais j'espère qu'ils n'oseront pas être déçus par ta décision à toi.
Tu fais bien d'avoir réfléchi à tenter la validation de ton année si tu peux y parvenir sans trop de casse.
Bon, dans mon contexte, je ne pense pas qu'ils le voient comme un échec, d'autant plus que justement, je vois bien que ce n'est pas juste le handicap qui coince ici mais tout pleins d'autres soucis autour qui viennent s'ajouter.
Juste j'ai peur qu'ils se disent qu'ils ont fait tout ça pour rien alors que même si je change de filière, je conserverai mes aménagements en grande majorité, donc preuve qu'ils ne servent pas à rien et surtout, je me dis que quitter la FST (fac de sciences et techniques), ça me laisse l'opportunité de mettre en place un enseignement complètement à distance, sauf pour les examens, dans une autre filière (je songe plutôt à me réorienter du côté de FLLASH (fac de lettres, langues, arts et sciences humaines).
Disons que c'est plus facile à mettre en place alors qu'en sciences, comme je le disais avant, ça nécessite énormément de présentiel, de réactivité, de disponibilité, que je ne pense plus avoir, du moins plus suffisamment pour pouvoir assumer mes études dans ce cadre.
Je ne dis pas que c'est plus simple ailleurs mais le fait qu'il n y ait pas de travaux pratiques par exemple, ça change déjà énormément de choses. Le fait que ça ne demande pas spécifiquement un contenu très visuel mais quelque chose qui s'appuie plus sur du textuel en partie, que ça ne demande pas toujours un suivi qui nécessite des acquis et des prérequis très solides et très constants, ça pallie aussi à un de mes handicaps... En fait, le fonctionnement et le cadre de la fac de sciences ne répond plus à mes besoins, ni à mes envies (ce qui ne m'empêcherait pas de continuer à faire des maths de mon côté pour le fun).
Cardamome a écrit : ↑samedi 27 novembre 2021 à 11:33
N'y a t'il pas un professionnel qui puisse te soutenir? Éducateur?
Une asso locale?
Je t'écris ça... Sachant que ce serait une chance de dingue de trouver mais... Tout est question de rencontre. Peut être à force finiras tu par trouver?
Je te le souhaite.
Mais en étant épaulée car seule c'est terriblement usant qui plus est avec les soucis de ton TSA j'imagine juste à peine (n'étant pas concernés et vu comment j'en bave pour mon fils... C'est poir ça que j admire comme j admire les adultes du forum qui avancent malgré tout...).
La psychologie avec qui tu es en contact ne peut elle pas te donner des noms de personnes qui pourraient t'aider?
Un suivi à cheval TSA/orientation...???
Courage.
J'en ai encore reparlé avec ma psychologue mais cette semaine j'étais encore butée sur mes décisions et j'avais l'esprit paralysé par l'angoisse. A chaque semaine, je lui fais sentir que c'est de pire en pire pour moi, en lui disant que je ne porte plus d'intérêt à mes résultats parce que je ne veux plus me mettre de pression, que j'ai des objectifs autres, je ne sais pas lesquels mais éloignés de choses qui nécessitent un excellent dossier et des formations sélectives, que ça m'est égal de me présenter en cours ou pas, cette semaine, je lui ai expliqué que je me présentais aux contrôles continus purement pour des raisons administratives pour éviter une absence mais je ne m'attendais plus à rien.
Elle m'a demandé "Mais ça vous plaît toujours ce que vous faites ?". Je ne me rappelle même pas de ce que j'y ai répondu.
J'apprécie toujours ces domaines d'études mais le ratio efforts/bénéfices... Ça va pas quoi.
Du coup, je lui ai pas encore parlé de réorientation parce que jusqu'à ce que je pense que changer de filière ferait du bien à ma santé avant tout, je restais butée sur le fait de ne pas vouloir tout planter parce que je voulais à tout prix valider au moins un équivalent bac+2... Comme un peu les comportements où on se dit qu'on est obligés de terminer. C'était peut-être pas lucide mais moi, je le voyais comme ça.
Il y a des gens qui restent disponibles pour ça, donc oui, les psy que je vois (enfin psychiatre un peu moins étant donné la fréquence du suivi), la référente handicap de ma fac, certains de mes profs, du personnel de ma fac que je connais personnellement, des psy du C.R.A., peut-être même une association locale spécialisée dans les TSA...
Mais genre là tout de suite maintenant, là, les seules personnes pouvant agir, sont internes à la fac et ma psychologue...
J'en ai discuté avec un pote de la fac qui ne fait pas la même filière que moi, je lui ai dit que je n'osais plus en parler, même pas à ma responsable pédagogique, de peur que justement, ça fasse un peu trop par rapport à tout ce qu'il s'est passé l'an dernier déja...
Il m'a répondu qu'il pensait que mes profs actuels seraient plutôt tristes de savoir que je continue dans cette voie juste pour forcer et parce que ça me gêne qu'on ait mis des choses en place au niveau des aménagements alors qu'ils pourraient m'aider à trouver mieux.
Pour le moment, je me laisse couler et submerger de nouveau... Quand ma psychologue me demande ce qui me plaît, ce qui me fait envie actuellement, ce qui pourrait me rendre heureuse, je réponds juste "Rien".
Et ça me fait de la peine à moi-même en fait...
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks