Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
En ce qui me concerne , le cheminement du diagnostic est en cours dans mon esprit ..
Après 5 ans de questionnements à devenir dingue , 3 ans d'isolement presque total, le moment tant attendu est arrivé...
Après un 1er entretien avec le psy du CRA,j'ai passé les tests classiques (ainsi qu'un membre de ma famille) et j'ai été filmée durant mes entretiens . Lors du 1ER , il m'a d'ores et déjà annoncé qu'il était pratiquement sûr du TSA me concernant, même si la confirmation viendrait avec le rendu du bilan global. J'avoue que cela m'a fait un petit choc car il semblait si sûr de lui .. J'ai pourtant trainé mes guêtres chez une multitude de psychologues et psychiatres depuis des années, aucun n'a été fichu de me dire ce que cet homme m'a annoncé après presque 3 heures de questions réponses ..Ce fut un grand gouffre pendant quelques heures après cette révélation: ai-je raté ma vie ? Et si j'avais su avant et si on l'avait dit à mes parents, et si , et si .. J'ai tout remis en question et puis .. Je me suis calmée .. J'ai commencé à réaliser le chemin parcouru avec plus de bienveillance .. Après tout , j'ai réussi à travailler ( quelques années au moins) , j'ai tenu bon face aux harcèlements dont j'ai fait souvent l'objet , j'ai eu deux enfants fantastiques que j'ai réussi à élever ( et réciproquement, ils m'ont permise de m'élever tellement au dessus de tant de choses ), j'ai même acheté ma maison, j'ai des projets encore .. Alors oui , j'en ai vraiment ch.... Oui , je suis encore et toujours célibataire depuis des années.. Oui je compte les rares amis que je vois très occasionnellement sur les doigts d'une main ( et encore) , oui je reste enfermée la plupart du temps chez moi ( mais je m'y sens si bien) ..Oui je suis absolument épuisée à 50 ans passés à faire tant d'effort pour m'adapter et passer inaperçue .. Mais tout cela m'a permise de comprendre que je dois être plus en accord avec moi même et accepter , aussi, mes difficultés. Aujourd'hui , je ne veux plus les cacher et je ne veux plus avoir honte.
Pour la 1ere fois de ma vie, j'ai papoté librement avec d'autres "aspis comme moi ", il y a eu autour de nous beaucoup de bruit (concert imprévu) et chacun a sorti son casque contre le bruit tout en continuant à papoter .. Je n'avais jamais osé le porter devant d'autres personnes comme ça, en pleine discussion, ce petit geste leur paraissait visiblement normal , pour moi , ce fut une révolution et j'en ai eu, pendant quelques secondes, la larme à l'oeil.. Il n'y avait pas de jugement, pas de regards de travers et tout était normal.. Ce jour là j'ai appris beaucoup de choses sur moi même et en particulier ce désir intense de vivre en harmonie avec mon corps, désir qui était là, tapis en moi et qui a osé montrer le bout de son nez.. Je me suis interdit tant de gestes, de mots ...C'est toute une éducation / fonctionnement stricte et exigeante que je détisse chaque jour un peu plus .. J'étais arrivée au bout de mes capacités, possibilités , énergie, au bout de ce que je pouvais encore supporter et il était grand temps que je commence à écouter ce corps ( et esprit) brisé, bridé , obligé de cacher ce qu'il est ..Je me suis épuisée toutes ces années et je n'avais plus l'énergie pour avancer , c'était vraiment très difficile, terrible .. Je découvre peu à peu des plaisirs interdits depuis si longtemps: me balancer doucement en regardant dans le vide, jouer avec mes doigts , aligner et réaligner certaines choses, marcher d'une certaine manière, ne plus me forcer à faire la bise, ne plus me forcer à regarder les gens sans cesse , ne plus me forcer à sourire, à sortir ,à voir du monde parcequ'il le faut, prendre le temps de me reposer lorsque je sens que mon corps arrive à ses limites, avant les étourdissement et malaises qui ont ponctué ma vie.. Ne plus faire comme si je comprenais tout , ne plus me "flageller" intellectuellement parce que je n'arrive pas à faire des choses simples, commencer à admettre mes faiblesses avec le sourire sans me sentir inférieure ( folle , nulle) ne plus taire mes sensations mais , au contraire, les accueillir ... Je deviens enfin bienveillante envers moi même et , étrangement , alors que cela me faisait peur , c'est au contraire une sensation très agréable et très reposante..Alors certes, faire des courses au supermarché est toujours aussi horrible et je dois m'allonger ( je tombe de sommeil) pendant 2 heures au moins après mais ... Je ne m'en veux plus et ne me rabaisse pas pour autant. Oui je suis fatiguée, non ce n'est pas grave et autant le prendre avec le sourire au lieu de ruminer pendant des jours mon "incompétence" et ma "nulletitude" ( si ça existe : c'est une multitude de nullités )...
J'ai réalisé aussi que je ne peux plus vivre dans le monde du travail "normal".Je ne le supporte plus et je ne supporte plus le harcèlement et les licenciements à répétition pour des raisons plus stupides les unes que les autres alors que je travaille sans limites... Il va me falloir faire des adaptations pour continuer à travailler car, là aussi, j'ai grillé toutes mes cartouches et je suis à bout .. Du coup , nouveau projet plus adapté et reprise d'études ..
Tout n'est pas rose mais .. J'avoue que cet "après diagnostic" est plutôt riche d'enseignements et de moments forts . Je découvre d'autres choses, je largue certaines amarres qui entravaient mon avancée et je marche enfin à MON rythme , pas celui des autres ..Finalement, hors ma famille qui visiblement n'est pas du tout intéressée par mon diagnostic et ses répercussions et qui persiste dans son déni, mon nouveau "moi" ne semble finalement pas trop gêner le (très) peu de gens que je vois encore ou ceux que je rencontre qui me pensent juste "étrange" , mais bon, ça , ce n'est pas nouveau
Après 5 ans de questionnements à devenir dingue , 3 ans d'isolement presque total, le moment tant attendu est arrivé...
Après un 1er entretien avec le psy du CRA,j'ai passé les tests classiques (ainsi qu'un membre de ma famille) et j'ai été filmée durant mes entretiens . Lors du 1ER , il m'a d'ores et déjà annoncé qu'il était pratiquement sûr du TSA me concernant, même si la confirmation viendrait avec le rendu du bilan global. J'avoue que cela m'a fait un petit choc car il semblait si sûr de lui .. J'ai pourtant trainé mes guêtres chez une multitude de psychologues et psychiatres depuis des années, aucun n'a été fichu de me dire ce que cet homme m'a annoncé après presque 3 heures de questions réponses ..Ce fut un grand gouffre pendant quelques heures après cette révélation: ai-je raté ma vie ? Et si j'avais su avant et si on l'avait dit à mes parents, et si , et si .. J'ai tout remis en question et puis .. Je me suis calmée .. J'ai commencé à réaliser le chemin parcouru avec plus de bienveillance .. Après tout , j'ai réussi à travailler ( quelques années au moins) , j'ai tenu bon face aux harcèlements dont j'ai fait souvent l'objet , j'ai eu deux enfants fantastiques que j'ai réussi à élever ( et réciproquement, ils m'ont permise de m'élever tellement au dessus de tant de choses ), j'ai même acheté ma maison, j'ai des projets encore .. Alors oui , j'en ai vraiment ch.... Oui , je suis encore et toujours célibataire depuis des années.. Oui je compte les rares amis que je vois très occasionnellement sur les doigts d'une main ( et encore) , oui je reste enfermée la plupart du temps chez moi ( mais je m'y sens si bien) ..Oui je suis absolument épuisée à 50 ans passés à faire tant d'effort pour m'adapter et passer inaperçue .. Mais tout cela m'a permise de comprendre que je dois être plus en accord avec moi même et accepter , aussi, mes difficultés. Aujourd'hui , je ne veux plus les cacher et je ne veux plus avoir honte.
Pour la 1ere fois de ma vie, j'ai papoté librement avec d'autres "aspis comme moi ", il y a eu autour de nous beaucoup de bruit (concert imprévu) et chacun a sorti son casque contre le bruit tout en continuant à papoter .. Je n'avais jamais osé le porter devant d'autres personnes comme ça, en pleine discussion, ce petit geste leur paraissait visiblement normal , pour moi , ce fut une révolution et j'en ai eu, pendant quelques secondes, la larme à l'oeil.. Il n'y avait pas de jugement, pas de regards de travers et tout était normal.. Ce jour là j'ai appris beaucoup de choses sur moi même et en particulier ce désir intense de vivre en harmonie avec mon corps, désir qui était là, tapis en moi et qui a osé montrer le bout de son nez.. Je me suis interdit tant de gestes, de mots ...C'est toute une éducation / fonctionnement stricte et exigeante que je détisse chaque jour un peu plus .. J'étais arrivée au bout de mes capacités, possibilités , énergie, au bout de ce que je pouvais encore supporter et il était grand temps que je commence à écouter ce corps ( et esprit) brisé, bridé , obligé de cacher ce qu'il est ..Je me suis épuisée toutes ces années et je n'avais plus l'énergie pour avancer , c'était vraiment très difficile, terrible .. Je découvre peu à peu des plaisirs interdits depuis si longtemps: me balancer doucement en regardant dans le vide, jouer avec mes doigts , aligner et réaligner certaines choses, marcher d'une certaine manière, ne plus me forcer à faire la bise, ne plus me forcer à regarder les gens sans cesse , ne plus me forcer à sourire, à sortir ,à voir du monde parcequ'il le faut, prendre le temps de me reposer lorsque je sens que mon corps arrive à ses limites, avant les étourdissement et malaises qui ont ponctué ma vie.. Ne plus faire comme si je comprenais tout , ne plus me "flageller" intellectuellement parce que je n'arrive pas à faire des choses simples, commencer à admettre mes faiblesses avec le sourire sans me sentir inférieure ( folle , nulle) ne plus taire mes sensations mais , au contraire, les accueillir ... Je deviens enfin bienveillante envers moi même et , étrangement , alors que cela me faisait peur , c'est au contraire une sensation très agréable et très reposante..Alors certes, faire des courses au supermarché est toujours aussi horrible et je dois m'allonger ( je tombe de sommeil) pendant 2 heures au moins après mais ... Je ne m'en veux plus et ne me rabaisse pas pour autant. Oui je suis fatiguée, non ce n'est pas grave et autant le prendre avec le sourire au lieu de ruminer pendant des jours mon "incompétence" et ma "nulletitude" ( si ça existe : c'est une multitude de nullités )...
J'ai réalisé aussi que je ne peux plus vivre dans le monde du travail "normal".Je ne le supporte plus et je ne supporte plus le harcèlement et les licenciements à répétition pour des raisons plus stupides les unes que les autres alors que je travaille sans limites... Il va me falloir faire des adaptations pour continuer à travailler car, là aussi, j'ai grillé toutes mes cartouches et je suis à bout .. Du coup , nouveau projet plus adapté et reprise d'études ..
Tout n'est pas rose mais .. J'avoue que cet "après diagnostic" est plutôt riche d'enseignements et de moments forts . Je découvre d'autres choses, je largue certaines amarres qui entravaient mon avancée et je marche enfin à MON rythme , pas celui des autres ..Finalement, hors ma famille qui visiblement n'est pas du tout intéressée par mon diagnostic et ses répercussions et qui persiste dans son déni, mon nouveau "moi" ne semble finalement pas trop gêner le (très) peu de gens que je vois encore ou ceux que je rencontre qui me pensent juste "étrange" , mais bon, ça , ce n'est pas nouveau
Prediagnostic positif d'une psychologue spécialisée TSA: 2019
Diagnostic Autisme Asperger confirmé par Psychiatre spécialisé : juillet 2020
Dossier déposé au CRA ( en 2019) :diagnostic TSA avec fonctionnement haut potentiel mai 2021.
HPI confirmé .
Diagnostic Autisme Asperger confirmé par Psychiatre spécialisé : juillet 2020
Dossier déposé au CRA ( en 2019) :diagnostic TSA avec fonctionnement haut potentiel mai 2021.
HPI confirmé .
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Bonjour.
Le diagnostic c'est passer en plusieurs étapes. Lors des années de collèges, les psychologues pensait d'abord à une phobie scolaire ou à de la timidité, car à cause de mes deux parents malades, il ne me prenais pas vraiment compte. J'étais d'abord suivis pour être sûre que tout ce passe bien avec mes parents, par la suite on me parlais de phobies sociale. Jusque l'année dernière j'ai commencer à voir une psychiatre. Je ne me reconnaissais pas du tout dans la thématique du phobic sociale. Elle m'a alors poser des questions très précises comme mon rapport au autre depuis l'enfance, le fait que je n'ai jamais apprécier être en groupe et recherchais la solitude... Elle m'a également posé des questions au sujet de mes sens, mon rapport au bruit, à la lumière. Également au faite que j'ai énormément de mal avec le second degré et ne sais pas comment entrer en contact avec l'autre si je n'y suis pas préparée...
Après plusieurs consultations, elle en a conclus que j'étais autiste Asperger...
Le diagnostic c'est passer en plusieurs étapes. Lors des années de collèges, les psychologues pensait d'abord à une phobie scolaire ou à de la timidité, car à cause de mes deux parents malades, il ne me prenais pas vraiment compte. J'étais d'abord suivis pour être sûre que tout ce passe bien avec mes parents, par la suite on me parlais de phobies sociale. Jusque l'année dernière j'ai commencer à voir une psychiatre. Je ne me reconnaissais pas du tout dans la thématique du phobic sociale. Elle m'a alors poser des questions très précises comme mon rapport au autre depuis l'enfance, le fait que je n'ai jamais apprécier être en groupe et recherchais la solitude... Elle m'a également posé des questions au sujet de mes sens, mon rapport au bruit, à la lumière. Également au faite que j'ai énormément de mal avec le second degré et ne sais pas comment entrer en contact avec l'autre si je n'y suis pas préparée...
Après plusieurs consultations, elle en a conclus que j'étais autiste Asperger...
Diagnostiqué Austiste Asperger (TSA)
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
J'ai été diagnostiquée en début d'année 21, de façon fortuite ( j'étais suivie par cette psychiatre seulement depuis octobre 20 pour mon anxiété et mes angoisses à reprendre un nouveau poste) tardivement, puisque j'avais 41 ans.
Il y a deux ans de cela, j'avais pourtant vu une vidéo de "brut" qui portait sur le témoignage d'une femme asperger qui m'avait interpellée. Je me suis complètement reconnue dans cette vidéo.
Cette annonce a été une révélation. J'ai dénoué un certain nombres de nœuds psychiques présents en moi depuis très longtemps liés, très certainement à des conflits entre mon moi réel et celui que je voulais être et paraître.
J'ai commencé à me pardonner un peu, à moins compenser et trouver des stratégies moins coûteuses en énergie ( comme prendre soin de soi, s'écouter plutôt que s'oublier pour faire plaisir aux autres).
J'en ai parlé à ma mère, à un de mes frères, à mon père, à ma cadre et à ma meilleure amie.
Les réactions étaient majoritairement sceptiques sauf pour ma cadre et ma meilleure amie qui n'ont pas été spécialement choquées.
Devant ces réactions, j'ai préféré entamer des démarches pour réaliser un bilan auprès de professionnels spécialisés, afin d'avoir des arguments pour appuyer ce diagnostic auprès de mes proches.
J'ai donc réalisé ce bilan en septembre.
Personnellement, j'ai trouve que la démarche du professionnel qui m'a fait le bilan a manqué de rigueur et de précisions. Il a fait plusieurs erreurs de transcriptions ( par exemple en écrivant que j'ai dit ne pas avoir d'amis, alors que je n'ai jamais dit ça, ou en déformant les propos écrits de ma mère sur un questionnaire auquel elle a répondu). Pour le reste, j'ai eu du mal à accepter " les difficultés dans les relations sociales ", même si je le reconnais volontiers.
En lisant ce compte-rendu, je me suis sentie comme l'élève dernière de la classe que l'on punit pour ces mauvais résultats.
Actuellement, je commence gentiment à dissocier ce bout de papier et le sens restrictif des mots inscrits dessus, de ma personne réelle, qui représente un être complexe et riche de compétences, capacités, émotions, ....
Je digère tranquillement ce diagnostic.... de TSA sans déficience intellectuelle, avec QI hétérogène, presque HPI en verbal, presque.... ou anciennement Asperger.
Maintenant, Je m'interroge sur l'intérêt de monter un dossier MDPH....
Il y a deux ans de cela, j'avais pourtant vu une vidéo de "brut" qui portait sur le témoignage d'une femme asperger qui m'avait interpellée. Je me suis complètement reconnue dans cette vidéo.
Cette annonce a été une révélation. J'ai dénoué un certain nombres de nœuds psychiques présents en moi depuis très longtemps liés, très certainement à des conflits entre mon moi réel et celui que je voulais être et paraître.
J'ai commencé à me pardonner un peu, à moins compenser et trouver des stratégies moins coûteuses en énergie ( comme prendre soin de soi, s'écouter plutôt que s'oublier pour faire plaisir aux autres).
J'en ai parlé à ma mère, à un de mes frères, à mon père, à ma cadre et à ma meilleure amie.
Les réactions étaient majoritairement sceptiques sauf pour ma cadre et ma meilleure amie qui n'ont pas été spécialement choquées.
Devant ces réactions, j'ai préféré entamer des démarches pour réaliser un bilan auprès de professionnels spécialisés, afin d'avoir des arguments pour appuyer ce diagnostic auprès de mes proches.
J'ai donc réalisé ce bilan en septembre.
Personnellement, j'ai trouve que la démarche du professionnel qui m'a fait le bilan a manqué de rigueur et de précisions. Il a fait plusieurs erreurs de transcriptions ( par exemple en écrivant que j'ai dit ne pas avoir d'amis, alors que je n'ai jamais dit ça, ou en déformant les propos écrits de ma mère sur un questionnaire auquel elle a répondu). Pour le reste, j'ai eu du mal à accepter " les difficultés dans les relations sociales ", même si je le reconnais volontiers.
En lisant ce compte-rendu, je me suis sentie comme l'élève dernière de la classe que l'on punit pour ces mauvais résultats.
Actuellement, je commence gentiment à dissocier ce bout de papier et le sens restrictif des mots inscrits dessus, de ma personne réelle, qui représente un être complexe et riche de compétences, capacités, émotions, ....
Je digère tranquillement ce diagnostic.... de TSA sans déficience intellectuelle, avec QI hétérogène, presque HPI en verbal, presque.... ou anciennement Asperger.
Maintenant, Je m'interroge sur l'intérêt de monter un dossier MDPH....
Diagnostiquée TSA/asperger par une psychiatre en 2021
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Bonjour,
Quelques éléments, à froid, sur l'intérêt que cela aurait pour vous de constituer un dossier MDPH :
A priori, vous travaillez, actuellement à temps plein. Vous avez 41 ans.
Les impacts du TSA sur la vie quotidienne des personnes concernées évoluent au fil du temps. Il y a un élément important à prendre en considération : la fatigabilité et votre énergie à accomplir toutes les tâches qui vous incombent quotidiennement.
Avant de rédiger cette réponse, j'ai lu votre présentation. Du fait de votre activité professionnelle, des efforts quotidiens que vous faites pour l'accomplir du mieux possible, vous dépensez énormément d'énergie. J'imagine qu'à la fin de votre période de travail, vous êtes epuisée, car vous avez consommé beaucoup d'énergie. Plus les années vont passer, plus le phénomène va s'accentuer. Il se peut même que votre hypersensibilité (hypersensorialité ?) s'accentue, ce qui ne fera qu'accroître votre fatigabilité).
Cela pour tenter de vous convaincre de l'intérêt pour vous de faire, a minima, une demande de Reconnaissance de Travailleur Handicapé auprès de la MDPH de votre département de résidence... Le but est de vous protéger et d'assurer, un tant soit peu, votre avenir professionnel au sein de la structure qui vous emploie (un hôpital public, privé, une association, une crèche (publique, privée)). Vous écrivez que votre cadre, donc votre N+1, est au courant de votre différence et ne semble pas étonnée. Donc, si vous décidez de faire cette demande, qui sera très probablement acceptée (très rares sont les demandes de RQTH rejetées car par d'enjeu financier), elle devrait bien le vivre.
Mais ne perdez pas de vue que vous pouvez un jour vous retrouver avec un(e) autre cadre, pas forcément aussi ouvert(e) à la différence, qui vous fera subir les pires difficultés, et si vous ne bénéficiez pas de RQTH, vous ne pourrez vous "reposer" sur rien et n'aurez rien pour vous protéger...
La RQTH permet d'accéder, dans certaines structures, à un accompagnement au maintien dans l'emploi via la médecine du travail, Cap Emploi ou tout autre service.
Voilà les éléments que je tenais à partager avec vous pour alimenter votre réflexion.
Bon dimanche
Quelques éléments, à froid, sur l'intérêt que cela aurait pour vous de constituer un dossier MDPH :
A priori, vous travaillez, actuellement à temps plein. Vous avez 41 ans.
Les impacts du TSA sur la vie quotidienne des personnes concernées évoluent au fil du temps. Il y a un élément important à prendre en considération : la fatigabilité et votre énergie à accomplir toutes les tâches qui vous incombent quotidiennement.
Avant de rédiger cette réponse, j'ai lu votre présentation. Du fait de votre activité professionnelle, des efforts quotidiens que vous faites pour l'accomplir du mieux possible, vous dépensez énormément d'énergie. J'imagine qu'à la fin de votre période de travail, vous êtes epuisée, car vous avez consommé beaucoup d'énergie. Plus les années vont passer, plus le phénomène va s'accentuer. Il se peut même que votre hypersensibilité (hypersensorialité ?) s'accentue, ce qui ne fera qu'accroître votre fatigabilité).
Cela pour tenter de vous convaincre de l'intérêt pour vous de faire, a minima, une demande de Reconnaissance de Travailleur Handicapé auprès de la MDPH de votre département de résidence... Le but est de vous protéger et d'assurer, un tant soit peu, votre avenir professionnel au sein de la structure qui vous emploie (un hôpital public, privé, une association, une crèche (publique, privée)). Vous écrivez que votre cadre, donc votre N+1, est au courant de votre différence et ne semble pas étonnée. Donc, si vous décidez de faire cette demande, qui sera très probablement acceptée (très rares sont les demandes de RQTH rejetées car par d'enjeu financier), elle devrait bien le vivre.
Mais ne perdez pas de vue que vous pouvez un jour vous retrouver avec un(e) autre cadre, pas forcément aussi ouvert(e) à la différence, qui vous fera subir les pires difficultés, et si vous ne bénéficiez pas de RQTH, vous ne pourrez vous "reposer" sur rien et n'aurez rien pour vous protéger...
La RQTH permet d'accéder, dans certaines structures, à un accompagnement au maintien dans l'emploi via la médecine du travail, Cap Emploi ou tout autre service.
Voilà les éléments que je tenais à partager avec vous pour alimenter votre réflexion.
Bon dimanche
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Bonjour,margotton91 a écrit : ↑dimanche 24 octobre 2021 à 9:46 Bonjour,
Quelques éléments, à froid, sur l'intérêt que cela aurait pour vous de constituer un dossier MDPH
Voilà les éléments que je tenais à partager avec vous pour alimenter votre réflexion.
Bon dimanche
Je vous remercie pour votre réponse. Je vais y réfléchir sérieusement.
Bonne journée à vous.
Diagnostiquée TSA/asperger par une psychiatre en 2021
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Bonsoir,margotton91 a écrit : ↑dimanche 24 octobre 2021 à 9:46 Bonjour,
Quelques éléments, à froid, sur l'intérêt que cela aurait pour vous de constituer un dossier MDPH :
A priori, vous travaillez, actuellement à temps plein. Vous avez 41 ans.
Les impacts du TSA sur la vie quotidienne des personnes concernées évoluent au fil du temps. Il y a un élément important à prendre en considération : la fatigabilité et votre énergie à accomplir toutes les tâches qui vous incombent quotidiennement.
Avant de rédiger cette réponse, j'ai lu votre présentation. Du fait de votre activité professionnelle, des efforts quotidiens que vous faites pour l'accomplir du mieux possible, vous dépensez énormément d'énergie. J'imagine qu'à la fin de votre période de travail, vous êtes epuisée, car vous avez consommé beaucoup d'énergie. Plus les années vont passer, plus le phénomène va s'accentuer. Il se peut même que votre hypersensibilité (hypersensorialité ?) s'accentue, ce qui ne fera qu'accroître votre fatigabilité).
Cela pour tenter de vous convaincre de l'intérêt pour vous de faire, a minima, une demande de Reconnaissance de Travailleur Handicapé auprès de la MDPH de votre département de résidence... Le but est de vous protéger et d'assurer, un tant soit peu, votre avenir professionnel au sein de la structure qui vous emploie (un hôpital public, privé, une association, une crèche (publique, privée)). Vous écrivez que votre cadre, donc votre N+1, est au courant de votre différence et ne semble pas étonnée. Donc, si vous décidez de faire cette demande, qui sera très probablement acceptée (très rares sont les demandes de RQTH rejetées car par d'enjeu financier), elle devrait bien le vivre.
Mais ne perdez pas de vue que vous pouvez un jour vous retrouver avec un(e) autre cadre, pas forcément aussi ouvert(e) à la différence, qui vous fera subir les pires difficultés, et si vous ne bénéficiez pas de RQTH, vous ne pourrez vous "reposer" sur rien et n'aurez rien pour vous protéger...
La RQTH permet d'accéder, dans certaines structures, à un accompagnement au maintien dans l'emploi via la médecine du travail, Cap Emploi ou tout autre service.
Voilà les éléments que je tenais à partager avec vous pour alimenter votre réflexion.
Bon dimanche
Je reviens sur votre réponse parce que je suis en train de réaliser les démarches pour la RQTH.
J'ai eu un écho très négatif de mon conjoint à cette idée. Pour lui, ça me limiterait dans mes demandes d'emploi. Il me voit déjà arrêtant de travailler,....
Par ailleurs, pour lui, je ne suis pas asperger ni autiste, je suis juste différente....et je peux tout faire...
Je reste donc, très inquiète et sceptique sur cette reconnaissance.
Je ne sais pas quoi penser....
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Bonsoir,
Malheureusement, je ne suis pas en mesure de vous aider davantage que ce que je n'ai déjà fait... en argumentant sur les intérêts que cela a.
Ma réponse se base sur la situation d'une personne, vous, qui, si j'ai bien compris est actuellement en poste et non en recherche d'emploi.
Je ne peux pas faire plus, hélas et surtout, je ne peux pas décider à votre place.
Malheureusement, je ne suis pas en mesure de vous aider davantage que ce que je n'ai déjà fait... en argumentant sur les intérêts que cela a.
Ma réponse se base sur la situation d'une personne, vous, qui, si j'ai bien compris est actuellement en poste et non en recherche d'emploi.
Je ne peux pas faire plus, hélas et surtout, je ne peux pas décider à votre place.
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Oui, je comprends. Je vous remercie pour votre réponse.margotton91 a écrit : ↑jeudi 18 novembre 2021 à 18:33 Bonsoir,
Malheureusement, je ne suis pas en mesure de vous aider davantage que ce que je n'ai déjà fait... en argumentant sur les intérêts que cela a.
Ma réponse se base sur la situation d'une personne, vous, qui, si j'ai bien compris est actuellement en poste et non en recherche d'emploi.
Je ne peux pas faire plus, hélas et surtout, je ne peux pas décider à votre place.
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Que l'on soit en poste ou en recherche d'emploi, on a tout à fait le droit de ne pas révéler que l'on a une RQTH. Cependant, il peut être judicieux d'en faire la demande, car cela peut toujours être utile au cas où l'on en aurait à un moment besoin (or, avec les délais de la MDPH, mieux vaut s'y prendre à l'avance).
Par ailleurs, certains employeurs sont plutôt favorables à recruter ou déclarer des employés avec RQTH, car cela leur permet de ne pas payer d'amende s'ils n'atteignent pas le quota fixé par l'Etat concernant l'emploi de personnes en situation de handicap, voire même, de bénéficier de financements en tant qu'employeur de personnes en situation de handicap. Après, bien entendu, c'est au cas par cas...
C'est bien difficile quand les proches sont dans le déni du diagnostic...
Pourtant, ce diagnostic, il a été posé, et ce serait véritablement dommage, à mon sens, de ne pas en tenir compte afin de réduire au moins un peu certains facteurs augmentant la fatigabilité.
Bon courage...
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Néanmoins, votre conjoint est psychiatre ? psychologue ? a-t-il réellement les connaissances et l'expérience du sujet (établir un diagnostic de TSA asperger ou de niveau 1 chez la femme adulte) lui permettant de remettre en cause le diagnostic posé par un(e) psychiatre ?
Je ne vous souhaite en aucun cas de vous retrouver en difficulté dans le cadre de votre activité professionnelle. Mais, sans RQTH à laquelle vous avez droit du fait de votre diagnostic, si cela devait vous arriver, vous n'aurez rien pour vous "protéger". Votre conjoint sera-t-il en mesure de vous aider, de vous soutenir voire d'intervenir et d'entreprendre les démarches nécessaires, en pareille circonstance, afin de vous aider ?
Est-ce votre conjoint qui décide pour vous/à votre place ?
Je ne vous souhaite en aucun cas de vous retrouver en difficulté dans le cadre de votre activité professionnelle. Mais, sans RQTH à laquelle vous avez droit du fait de votre diagnostic, si cela devait vous arriver, vous n'aurez rien pour vous "protéger". Votre conjoint sera-t-il en mesure de vous aider, de vous soutenir voire d'intervenir et d'entreprendre les démarches nécessaires, en pareille circonstance, afin de vous aider ?
Est-ce votre conjoint qui décide pour vous/à votre place ?
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Merci pour votre réponse.Curiouser a écrit : ↑jeudi 18 novembre 2021 à 18:53Que l'on soit en poste ou en recherche d'emploi, on a tout à fait le droit de ne pas révéler que l'on a une RQTH. Cependant, il peut être judicieux d'en faire la demande, car cela peut toujours être utile au cas où l'on en aurait à un moment besoin (or, avec les délais de la MDPH, mieux vaut s'y prendre à l'avance).
Par ailleurs, certains employeurs sont plutôt favorables à recruter ou déclarer des employés avec RQTH, car cela leur permet de ne pas payer d'amende s'ils n'atteignent pas le quota fixé par l'Etat concernant l'emploi de personnes en situation de handicap, voire même, de bénéficier de financements en tant qu'employeur de personnes en situation de handicap. Après, bien entendu, c'est au cas par cas...
C'est bien difficile quand les proches sont dans le déni du diagnostic...
Pourtant, ce diagnostic, il a été posé, et ce serait véritablement dommage, à mon sens, de ne pas en tenir compte afin de réduire au moins un peu certains facteurs augmentant la fatigabilité.
Bon courage...
Je pense que les réticences de mon conjoint vont de pair avec le terme "handicap ". Pour lui, je ne suis pas handicapée.
J'ai un eou l'impression d'être dans une impasse en fait. Je suis en difficulté sur mon poste, sur lequel je ne suis que depuis 3 mois. Je suis stagiaire de la fonction publique et j'appréhende la suite. Je m'interroge sur mon devenir en tant que salariée, en sachant que j'ai deux enfants, une maison à payer, ... je ne sais plus quoi faire.....
Diagnostiquée TSA/asperger par une psychiatre en 2021
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Je vous suggère de l'inciter à lire "La différence invisible" de Julie Dachez et "Vivre avec une femme Asperger: 22 conseils pour son partenaire" de Rudy Simone, en espérant que cela le fera sortir de son déni.
Pimousse a écrit : ↑jeudi 18 novembre 2021 à 19:08
Je pense que les réticences de mon conjoint vont de pair avec le terme "handicap ". Pour lui, je ne suis pas handicapée.
J'ai un eou l'impression d'être dans une impasse en fait. Je suis en difficulté sur mon poste, sur lequel je ne suis que depuis 3 mois. Je suis stagiaire de la fonction publique et j'appréhende la suite. Je m'interroge sur mon devenir en tant que salariée, en sachant que j'ai deux enfants, une maison à payer, ... je ne sais plus quoi faire.....
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Bon eh bien verdict, je ne suis pas concernée par le TSA
Je m'attendais pas vraiment à ça, dans la mesure où j'ai un pré-diagnostic.
J'ai un TAG, ça je m'en doutais, une dépression chronique et un psychotrauma...
Mes bilans ont été fait sérieusement, j'ai demandé en pleure si mon HP pouvait masquer certaines choses, et même si elle connaissait l'autisme au féminin... elle m'a dit que oui mais féminin ou pas l'autisme c'est de l'autisme
Et elle m'a fait une remarque que je trouve étrange, à savoir que les autistes avaient rarement une vie de famille avec un boulot et une voiture
Bref, l'anxiété généralisée peut en effet expliquer beaucoup de chose, et ma mère n'a pas relevé beaucoup d'éléments dans mon enfance.
Mais dans le compte-rendu elle ne mentionne que les 2 ou 3 éléments que j'ai été capable de dire oralement pour le 1er entretien. Alors que j'ai fourni un document de 10 pages me concernant !!
J'ai même envoyé par mail les particularités de mes enfants mais j'ai la sensation qu'elle n'a rien lu.
J'ai l'impression de ne pas avoir été écouté... je me sens mal
Je l'ai sollicité pour un Rdv (elle m'avait dit que je pouvais ) je la verrai courant janvier.
Je vais préparer toutes mes questions et essayer de n'oublier aucun détail.
Après ce rdv j'accepterais la réponse qu'elle me donnera...
Je m'attendais pas vraiment à ça, dans la mesure où j'ai un pré-diagnostic.
J'ai un TAG, ça je m'en doutais, une dépression chronique et un psychotrauma...
Mes bilans ont été fait sérieusement, j'ai demandé en pleure si mon HP pouvait masquer certaines choses, et même si elle connaissait l'autisme au féminin... elle m'a dit que oui mais féminin ou pas l'autisme c'est de l'autisme
Et elle m'a fait une remarque que je trouve étrange, à savoir que les autistes avaient rarement une vie de famille avec un boulot et une voiture
Bref, l'anxiété généralisée peut en effet expliquer beaucoup de chose, et ma mère n'a pas relevé beaucoup d'éléments dans mon enfance.
Mais dans le compte-rendu elle ne mentionne que les 2 ou 3 éléments que j'ai été capable de dire oralement pour le 1er entretien. Alors que j'ai fourni un document de 10 pages me concernant !!
J'ai même envoyé par mail les particularités de mes enfants mais j'ai la sensation qu'elle n'a rien lu.
J'ai l'impression de ne pas avoir été écouté... je me sens mal
Je l'ai sollicité pour un Rdv (elle m'avait dit que je pouvais ) je la verrai courant janvier.
Je vais préparer toutes mes questions et essayer de n'oublier aucun détail.
Après ce rdv j'accepterais la réponse qu'elle me donnera...
Pré diagnostic TSA en avril 2020
Diagnostic TSA en mars 2022
Avec Trouble anxieux, dépression, hypersensibilité
Maman de 2 garçons "atypiques " (ainé HPI)
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Bonsoir Melle-Qui,
Je comprends tout à fait que vous soyez perdue... La situation dans laquelle vous vous trouvez est profondément déstabilisante.
Je vous rejoins sur la remarque que vous faites par rapport à : " à savoir que les autistes avaient rarement une vie de famille avec un boulot et une voiture".
Je ne suis pas médecin, je ne suis pas une professionnelle. Néanmoins, pour avoir lu par mal d'ouvrages, documents sur le sujet de l'autisme au féminin, il y a beaucoup de femmes TSA de niveau 1 ou TS"de haut niveau" ou TSA "à tendance asperger" qui parviennent à avoir une vie de famille, à travailler et à conduire... Certes au prix d'immenses efforts avec, pour le travail, des difficultés lorsqu'il n'y a pas d'aménagements et, bien souvent, dans ce cas-là, l'expérience ne peut pas se maintenir sur la distance... Si le poste est aménagé, il est possible de travailler... Donc, comment vous dire, je suis moi-même sidérée par ce type de propos, en 2021, de la part d'un(e) professionnel(le) dans le domaine du TSA...
Maintenant, dans quel CRA cela s'est-il passé ? Il semblerait que tous ne se valent pas, surtout dans le diagnostic chez la femme...
Quel type de professionnel a établi le pré-diagnostic dont vous parlez ? Je vous suggèrerai de retourner le consulter avec les dernières conclusions afin de lui demander son avis...
Bon courage
Je comprends tout à fait que vous soyez perdue... La situation dans laquelle vous vous trouvez est profondément déstabilisante.
Je vous rejoins sur la remarque que vous faites par rapport à : " à savoir que les autistes avaient rarement une vie de famille avec un boulot et une voiture".
Je ne suis pas médecin, je ne suis pas une professionnelle. Néanmoins, pour avoir lu par mal d'ouvrages, documents sur le sujet de l'autisme au féminin, il y a beaucoup de femmes TSA de niveau 1 ou TS"de haut niveau" ou TSA "à tendance asperger" qui parviennent à avoir une vie de famille, à travailler et à conduire... Certes au prix d'immenses efforts avec, pour le travail, des difficultés lorsqu'il n'y a pas d'aménagements et, bien souvent, dans ce cas-là, l'expérience ne peut pas se maintenir sur la distance... Si le poste est aménagé, il est possible de travailler... Donc, comment vous dire, je suis moi-même sidérée par ce type de propos, en 2021, de la part d'un(e) professionnel(le) dans le domaine du TSA...
Maintenant, dans quel CRA cela s'est-il passé ? Il semblerait que tous ne se valent pas, surtout dans le diagnostic chez la femme...
Quel type de professionnel a établi le pré-diagnostic dont vous parlez ? Je vous suggèrerai de retourner le consulter avec les dernières conclusions afin de lui demander son avis...
Bon courage
Mlle-Qui a écrit : ↑vendredi 17 décembre 2021 à 16:03 ...si elle connaissait l'autisme au féminin... elle m'a dit que oui mais féminin ou pas l'autisme c'est de l'autisme
Et elle m'a fait une remarque que je trouve étrange, à savoir que les autistes avaient rarement une vie de famille avec un boulot et une voiture
Bref, l'anxiété généralisée peut en effet expliquer beaucoup de chose, et ma mère n'a pas relevé beaucoup d'éléments dans mon enfance.
...
J'ai l'impression de ne pas avoir été écouté... je me sens mal
Je l'ai sollicité pour un Rdv (elle m'avait dit que je pouvais ) je la verrai courant janvier.
Je vais préparer toutes mes questions et essayer de n'oublier aucun détail.
Après ce rdv j'accepterais la réponse qu'elle me donnera...
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Re: Le diagnostic : comment ça s'est passé pour vous ?
Merci pour votre soutienmargotton91 a écrit : ↑vendredi 17 décembre 2021 à 18:50 Bonsoir Melle-Qui,
Je comprends tout à fait que vous soyez perdue... La situation dans laquelle vous vous trouvez est profondément déstabilisante.
Je vous rejoins sur la remarque que vous faites par rapport à : " à savoir que les autistes avaient rarement une vie de famille avec un boulot et une voiture".
Je ne suis pas médecin, je ne suis pas une professionnelle. Néanmoins, pour avoir lu par mal d'ouvrages, documents sur le sujet de l'autisme au féminin, il y a beaucoup de femmes TSA de niveau 1 ou TS"de haut niveau" ou TSA "à tendance asperger" qui parviennent à avoir une vie de famille, à travailler et à conduire... Certes au prix d'immenses efforts avec, pour le travail, des difficultés lorsqu'il n'y a pas d'aménagements et, bien souvent, dans ce cas-là, l'expérience ne peut pas se maintenir sur la distance... Si le poste est aménagé, il est possible de travailler... Donc, comment vous dire, je suis moi-même sidérée par ce type de propos, en 2021, de la part d'un(e) professionnel(le) dans le domaine du TSA...
Maintenant, dans quel CRA cela s'est-il passé ? Il semblerait que tous ne se valent pas, surtout dans le diagnostic chez la femme...
Quel type de professionnel a établi le pré-diagnostic dont vous parlez ? Je vous suggèrerai de retourner le consulter avec les dernières conclusions afin de lui demander son avis...
Bon courage
Je suis du même avis sur les femmes autistes "asperger", j'ai lu tellement de témoignages et d'articles dessus que j'ai l'impression que la psychiatre que j'ai eu ne connais pas le sujet...
J'étais au CRA de Pau. Je n'ai trouvé aucun témoignage sur ce CRA quant au diagnostic des femmes
Et justement la psychologue qui m'a fait le pré-diag a été embauché par ce CRA il y a quelques mois, et elle a fait parti de l'équipe qui m'a fait passer le bilan.
D'après la psychiatre mon pré-diag ne compte pas parce que c'était des auto-questionnaires (alors que j'ai aussi eu le tests des faux pas, des visages et la théorie de l'esprit, ces tests montraient que j'avais des difficultés)
Alors je sais plus quoi penser !!
Pré diagnostic TSA en avril 2020
Diagnostic TSA en mars 2022
Avec Trouble anxieux, dépression, hypersensibilité
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