Variations importantes de tonus et TSA

[Fluxus]

Bonjour, je ne sais pas si c'est la rubrique la plus appropriée pour ce type de sujet mais une question que je me pose régulièrement et surtout quand ça m'arrive :


Il y a des matins où je me réveille totalement hypotone et où je suis presque incapable d'effectuer le moindre mouvement (rien à voir avec une paralysie du sommeil que je connais bien, je parle bien d'un état éveillé), pas même pouvoir me dresser pour essayer de me lever.

Ce n'est pas douloureux (bien que j'ai de grosses courbatures depuis hier) mais je trouve ça assez désagréable et lourd : C'est presque entre une sensation de détente extrême et une incapacité à bouger. Une impression de muscles ramollis.

Il y a d'autres matins où, c'est le contraire, je me réveille en étant hypercontractée et là, c'est parfois même assez douloureux au niveau musculaire et s'il y a un état anxieux important par dessus, les douleurs peuvent rester plusieurs jours même après dissipation de l'anxiété.

Vous pensez que c'est spécifique des TSA ou autres troubles ou que c'est quelque chose d'ordinaire qui arrive à n'importe qui ?

Par moments, il m'arrive d'avoir du mal à me lever aussi à cause de la dépression mais actuellement, psychiquement, je ne me sens pas comme quand je suis dans une phase de dépression.

[Curiouser]

Vous pensez que c'est spécifique des TSA ou autres troubles ou que c'est quelque chose d'ordinaire qui arrive à n'importe qui ?

Je ne sais pas.
En revanche, j'ai moi-même expérimenté ce que tu évoques (les deux cas de figures), avec soit une cause anxieuse, soit un épuisement « mental » et/ou moral, qui se répercute sur le physique. J'ai l'impression que cela est souvent dû, chez moi, par le fait de « tenir, tenir, tenir » par le mental, de faire en sorte de se contenir pour ne pas faire d'effondrements, mais, au bout du compte, le corps me rappelle toujours à l'ordre, même si c'est parfois de façon différée...

- cela ne m'est pas arrivé si souvent ; généralement, j'ai un premier « niveau d'alerte », avec des douleurs (dos, cervicales, maux de tête), qui m'indiquent qu'il faut que je « lève le pied » (se consacrer à un intérêt spécifique afin de se détendre, se mettre dans sa « bulle », s'allonger ou faire de l'exercice physique, selon les cas). -

[Fluxus]

Je ne sais pas.
En revanche, j'ai moi-même expérimenté ce que tu évoques (les deux cas de figures), avec soit une cause anxieuse, soit un épuisement « mental » et/ou moral, qui se répercute sur le physique. J'ai l'impression que cela est souvent dû, chez moi, par le fait de « tenir, tenir, tenir » par le mental, de faire en sorte de se contenir pour ne pas faire d'effondrements, mais, au bout du compte, le corps me rappelle toujours à l'ordre, même si c'est parfois de façon différée...

De mon côté, je ne peux pas dire que l'épuisement mental ne soit pas présent actuellement donc ceci expliquerait peut-être cela, lol.

C'est vrai que même si ça n'a rien à voir, en terme d'intensité avec les jours précédents, la fatigue reste quand même pas mal présente.

C'est juste que je trouve ça différent comme manifestation physique d'un gros épuisement parce que d'habitude, je me repère toujours sur les mêmes éléments.

Je me dis qu'actuellement, "j'ai passé le pire" par rapport à mon état des dernières semaines donc je ne comprendrai pas trop pourquoi une fatigue aussi intense mais c'est vrai que la reprise a pas mal quand même joué aussi.

En vrai, j'en sais rien.

[Curiouser]

Je me dis qu'actuellement, "j'ai passé le pire" par rapport à mon état des dernières semaines donc je ne comprendrai pas trop pourquoi une fatigue aussi intense mais c'est vrai que la reprise a pas mal quand même joué aussi.

Il ne faut pas oublier non plus l'effet cumulatif... après des jours voire des semaines très difficiles, on a forcément moins de « batteries », même sans événement particulier qui constituerait un nouveau défi pour lequel il faudrait se sur-mobiliser.

Parfois aussi, il faut savoir accepter que l'on est fatigué voire épuisé, même sans pouvoir trouver sur le moment les raisons précises de cet état... Le fait est que les batteries sont déchargées, et qu'elles peuvent parfois mettre du temps à se recharger vu qu'elles ont été mises à rude épreuve et ont eu tendance à trop « chauffer ».

Courage

[Fluxus]

Je me dis qu'actuellement, "j'ai passé le pire" par rapport à mon état des dernières semaines donc je ne comprendrai pas trop pourquoi une fatigue aussi intense mais c'est vrai que la reprise a pas mal quand même joué aussi.

Il ne faut pas oublier non plus l'effet cumulatif... après des jours voire des semaines très difficiles, on a forcément moins de « batteries », même sans événement particulier qui constituerait un nouveau défi pour lequel il faudrait se sur-mobiliser.

Parfois aussi, il faut savoir accepter que l'on est fatigué voire épuisé, même sans pouvoir trouver sur le moment les raisons précises de cet état... Le fait est que les batteries sont déchargées, et qu'elles peuvent parfois mettre du temps à se recharger vu qu'elles ont été mises à rude épreuve et ont eu tendance à trop « chauffer ».

Courage

Oui c'est sûr... Là où j'ai vraiment ressenti une énorme fatigue aussi je crois, c'est depuis le soir où j'ai été en vacances, sans parler de ma semaine qui a pas été top top, ni des deux semaines précédentes, j'ai décidé de déconnecter quasiment tous mes réseaux pour éviter de me faire solliciter au maximum et de recevoir des messages des gens.

Encore aujourd'hui, même après la reprise, je l'ai fait et je trouve ça assez bizarre parce que d'habitude, je continue à répondre activement à tout mais je crois que cette fois-ci, j'ai pris conscience de mes limites.

Puis par exemple, j'ai aussi le cas où je ne me présente pas en cours et je reçois toujours 2 ou 3 remarques à la con par messages par rapport au fait que je ne sois pas là, ce dont j'ai horreur...

Là, ça m'évitera d'avoir des comptes à rendre et ça m'évite aussi de me justifier.

Hier en cours, j'ai dit à un pote de promo (le seul à qui j'ai parlé de mon TSA), que j'étais très fatiguée mentalement en ce moment et que du coup, je ne répondais plus aux messages.

Il m'a lâché un "Même à moi tu me réponds plus ?".

Effectivement, même à lui, je ne lui ai pas répondu mais il va sûrement s'inquiéter de ne pas m'avoir vu aujourd'hui donc je vais lui répondre sûrement en soirée.


Je me rappelle avoir vécu une période à peu près similaire il y a exactement 2 ans, c'est d'ailleurs la période où j'ai commencé à envisager sérieusement l'hypothèse du TSA, mine de rien, y a eu du chemin en 2 ans.

Et je ne supportais plus rien, ni personne, genre j'avais l'impression que continuer à tenter d'entretenir des liens sociaux, c'était de la grosse perte de temps et j'étais vraiment très fatiguée et j'ai commencé à minimiser encore plus qu'avant les interactions.

Mais j'avais eu peur de devenir misanthrope...

[Fluxus]

Bon, j'ai remarqué quelque chose :

En fait, quand je me réveille, je mets mon alarme à une certaine heure.

Sauf que je me réveille régulièrement avant l'heure à laquelle l'alarme doit sonner.

Donc si le laps de temps entre mon heure de réveil et l'heure à laquelle l'alarme doit sonner est assez correcte, alors, je me lève ou reste éveillée en restant au lit jusqu'à avoir la foi de me lever.

Mais pas de différence notable au niveau du tonus musculaire.

Si je me réveille avant et que l'écart de temps est trop important, je coupe l'alarme (ou pas, ça dépend des moments) et je me rendors. Puis là, je remarque que quand je me réveille, le réveil est très compliqué et c'est typiquement là que je rencontre ces soucis de tonus musculaire au réveil et d'état particulier...

Une explication scientifique à ça ? Des solutions ou méthodes à proposer ?

Par contre, ça ne remet pas en question tout ce que j'ai décrit ci-dessus concernant le premier poste.

[Morgan66]

De mon côté, j'ai essayé depuis un moment de me lever systématiquement dès que je me réveille (avec une limite quand même, pas avant 5 heure du mat). Mon sommeil s'est grandement amélioré, et même si globalement je dors moins, je suis en meilleure forme en me levant à 5h30 ou 6h que si je me réveille vers ces heures là et que je repique pour une petite heure de sommeil en plus avant le réveil de 7h.

et j'en profite pour méditer, si j'arrive à évoluer dans la maison sans réveiller les enfants ni alerter le chat, qui tous guettent le moindre bruit pour pouvoir jaillir dans le salon quelle que soit l'heure...

après même avec ça j'ai quand même des jours où je me sens tout mou (surtout s'il fait moche dehors).