J'ouvre un post pour parler du partage, notamment sur internet.
D'un point de vue éthique, économique ou autre.
La propriété intellectuelle vs partage
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La propriété intellectuelle vs partage
Un enfant diag en 2012
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Re: La propriété intellectuelle vs partage
Pour ma part, je suis très respectueuse des droits d'auteur.
Donc j'apprécie les contenus mis à disposition gratuitement
mais ne télécharge rien illégalement.
Donc j'apprécie les contenus mis à disposition gratuitement
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Spoiler :
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: La propriété intellectuelle vs partage
Il m'arrive de pêcher des fichiers dans des torrents, des pdf avec Sci-Hub, LibGen et compagnie.
Pour les contenus scientifiques, je ne me gêne pas de partager, considérant que les connaissances doivent être accessibles, librement et sans inscription requise ou création de compte, à toute personne, indépendamment de ses revenus, de sa localisation, de sa nationalité, de sa couleur de peau, etc. Faire payer cher (juste pour faire des bénéfices juteux et douteux) des articles scientifiques à toutes les écoles, c'est faire grand obstacle à l'accès aux ressources pour les étudiants, les enseignants, les chercheurs ou les curieux (comme moi ; et Curiouser, évidemment ).
Pour les ressources didactiques, je considère aussi qu'elles devraient être accessibles librement et gratuitement. Toutes les personnes ont le droit d'avoir accès aux outils didactiques qui aident à apprendre des langues, des sciences et des arts. Les fichiers ont l'avantage de tendre vers un coût marginal zéro (cf. Jeremy Rifkin ; le coût financier du copier-coller tend vers 0)*. Par contre, dans ce domaine, en lien avec mes cours d'appui, je crée des ressources didactiques, que je pdf-ise. J'y inscris la notice CC0 et je les partage en ligne.**
* Cela dit, le coût écologique de la production et de la consommation de ressources matérielles ne tend pas vers zéro. La question écologique s'impose aussi, que nous le voulions ou non, ce qui questionne l'impact écologique de toutes nos activités (production, transformation, consommation, loisirs, travail, etc.).
Pour les œuvres que je n'ai pas créées moi-même mais que je conseille, je fais plus attention avant de les téléverser puis de les partager, parce qu'il y a risque de sanction. Ou je les partage provisoirement. Je vais donc rarement partager des films de divertissement en ligne, ce d'autant plus qu'ils ont un plus grand coût écologique et qu'ils me semblent moins utiles qu'un bon livre (ou qu'un bon pdf).
** C'est une des pistes légales : être de nombreuses personnes sur Terre à partager nos créations (artistiques, didactiques, divertissantes, etc.) dans le domaine public, de telle manière à élargir un patrimoine public auquel chaque personne pourrait accéder sans aucune arrière-pensée anxiogène liée au droit d'auteur. Idéalement, cela devrait aussi (et surtout ?) se faire hors de l'internet avec les ressources sur support en papier (par exemple avec les bibliothèques, les boîtes à livres, etc.). Bref, le droit d'apprendre, de se divertir et de partager hors du marché.
Bon, comme arguments dans l'autre sens, on peut citer :
- les coûts écologiques (si tout était gratuit, notre espèce régulerait-elle ses comportements consuméristes ? Les réticences à remette en question nos habitudes face au réchauffement climatique n'invitent pas à une réponse positive. ),
- la remise en question de l'injonction selon laquelle tu dois apprendre/savoir/consommer,
- l'infobésité,
- diverses addictions.
Philosophiquement, on peut aussi se questionner sur le refus de la mort (de notre espèce, de l'ensemble des espèces, de la vie, etc.).
Pour les contenus scientifiques, je ne me gêne pas de partager, considérant que les connaissances doivent être accessibles, librement et sans inscription requise ou création de compte, à toute personne, indépendamment de ses revenus, de sa localisation, de sa nationalité, de sa couleur de peau, etc. Faire payer cher (juste pour faire des bénéfices juteux et douteux) des articles scientifiques à toutes les écoles, c'est faire grand obstacle à l'accès aux ressources pour les étudiants, les enseignants, les chercheurs ou les curieux (comme moi ; et Curiouser, évidemment ).
Pour les ressources didactiques, je considère aussi qu'elles devraient être accessibles librement et gratuitement. Toutes les personnes ont le droit d'avoir accès aux outils didactiques qui aident à apprendre des langues, des sciences et des arts. Les fichiers ont l'avantage de tendre vers un coût marginal zéro (cf. Jeremy Rifkin ; le coût financier du copier-coller tend vers 0)*. Par contre, dans ce domaine, en lien avec mes cours d'appui, je crée des ressources didactiques, que je pdf-ise. J'y inscris la notice CC0 et je les partage en ligne.**
* Cela dit, le coût écologique de la production et de la consommation de ressources matérielles ne tend pas vers zéro. La question écologique s'impose aussi, que nous le voulions ou non, ce qui questionne l'impact écologique de toutes nos activités (production, transformation, consommation, loisirs, travail, etc.).
Pour les œuvres que je n'ai pas créées moi-même mais que je conseille, je fais plus attention avant de les téléverser puis de les partager, parce qu'il y a risque de sanction. Ou je les partage provisoirement. Je vais donc rarement partager des films de divertissement en ligne, ce d'autant plus qu'ils ont un plus grand coût écologique et qu'ils me semblent moins utiles qu'un bon livre (ou qu'un bon pdf).
** C'est une des pistes légales : être de nombreuses personnes sur Terre à partager nos créations (artistiques, didactiques, divertissantes, etc.) dans le domaine public, de telle manière à élargir un patrimoine public auquel chaque personne pourrait accéder sans aucune arrière-pensée anxiogène liée au droit d'auteur. Idéalement, cela devrait aussi (et surtout ?) se faire hors de l'internet avec les ressources sur support en papier (par exemple avec les bibliothèques, les boîtes à livres, etc.). Bref, le droit d'apprendre, de se divertir et de partager hors du marché.
Bon, comme arguments dans l'autre sens, on peut citer :
- les coûts écologiques (si tout était gratuit, notre espèce régulerait-elle ses comportements consuméristes ? Les réticences à remette en question nos habitudes face au réchauffement climatique n'invitent pas à une réponse positive. ),
- la remise en question de l'injonction selon laquelle tu dois apprendre/savoir/consommer,
- l'infobésité,
- diverses addictions.
Philosophiquement, on peut aussi se questionner sur le refus de la mort (de notre espèce, de l'ensemble des espèces, de la vie, etc.).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: La propriété intellectuelle vs partage
Je ne sais pas.
Mais quand je code un algorithme, je me dis que cela peut être utile pour d'autres. Pour ne pas inventer un milliard de fois la roue.
Certains font des tutos à partir de leur code, et c'est très utile.
Par exemple, Assimp. Une bibliothèque C++ qui permet de charger des objets 3D, et de fournir leurs données dans une seule architecture unifiée, quelque soit le format original.
C'est libre. Mais même si ce ne l'était pas c'est très pratique. Cette bibliothèque est vraiment géniale. Elle triangularise les polygones de plus de 3 sommets, calcule les normales, et le repère TBN (Tangente, Binormale, Normale) pour chaque sommet. (Le repère TBN sert pour le normal mapping, et d'autres)
Par contre quand on est en entreprise, le code ne nous appartient pas.
Le code informatique est un peu le cul entre deux chaises : John Carmack a développé le shadow volume, mais parallèlement une boîte l'avait développé aussi. Cette société a déposé un brevet. Mais ils l'ont octroyé aussi à John Carmack. On est dans les méandres. En informatique, c'est souvent que plusieurs personnes ont les mêmes idées.
De toute façon ça date de15 ans, voire plus, et plus personne n'utilise le shadow volume !
On utilise les shadow maps.
Mais quand je code un algorithme, je me dis que cela peut être utile pour d'autres. Pour ne pas inventer un milliard de fois la roue.
Certains font des tutos à partir de leur code, et c'est très utile.
Par exemple, Assimp. Une bibliothèque C++ qui permet de charger des objets 3D, et de fournir leurs données dans une seule architecture unifiée, quelque soit le format original.
C'est libre. Mais même si ce ne l'était pas c'est très pratique. Cette bibliothèque est vraiment géniale. Elle triangularise les polygones de plus de 3 sommets, calcule les normales, et le repère TBN (Tangente, Binormale, Normale) pour chaque sommet. (Le repère TBN sert pour le normal mapping, et d'autres)
Par contre quand on est en entreprise, le code ne nous appartient pas.
Le code informatique est un peu le cul entre deux chaises : John Carmack a développé le shadow volume, mais parallèlement une boîte l'avait développé aussi. Cette société a déposé un brevet. Mais ils l'ont octroyé aussi à John Carmack. On est dans les méandres. En informatique, c'est souvent que plusieurs personnes ont les mêmes idées.
De toute façon ça date de15 ans, voire plus, et plus personne n'utilise le shadow volume !
On utilise les shadow maps.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: La propriété intellectuelle vs partage
Ah sympa ce sujet, pour ma part je suis dans l'éducation, j'ai donc à gérer la problématique de la propriété intellectuelle depuis très longtemps (dans mes études aussi) et j'avoue que dans les faits les lois ne sont déjà pas toujours très respectées dans mon métier (mais chut c'est un secret ^^).
Je pense d'un point de vue plus philosophique qu'il serait bien de partager 80% de ce qui est produit de façon gratuite (pour tous) ou à coût correct (accessible pour la majorité des personnes, que l'auteur rentre dans ses frais d'édition/production et perçoive de quoi assurer ses besoins de vie correctement: calculer le prix sur cette base éthique où tout travaille doit assurer une vie correcte, digne). Pourquoi 80%? Parce que cela permet ainsi de faire avancer le monde en donnant une base digne (correcte) à l'auteur et au monde et de garder 20% de part de croissance personnelle aussi bien pour l'auteur que pour le receveur en besoin de croissance et qui devraient alors être payés davantage (coût financier ou matériel si troc, autre moyen de paiement). 80% = une base de choses solides à un prix gratuit ou correct pour la majorité et 20% = des idées et propositions plus innovantes, novatrices qui permettront la croissance, donc devraient se payer plus. Pour permettre à l'auteur de pouvoir aussi continuer à grandir en dégageant un petit bénéfice de son travail, un 20% allouable à sa propre croissance personnelle. Mon ressenti de ce qu'il serait juste de faire d'office. Et cela n'empêcherait pas certains de tout partager gratuitement. A la limite mettre une fourchette de marge de croissance entre 20 et 30% si certains veulent une croissance un peu plus rapide?
Mon idée part d'un principe qu'une société décide de façon harmonieuse et en l'occurrence, je ne suis pas certaine que ça marcherait dans ce monde puisqu'ayant une base de vie plus que correcte qui rend possible de vivre dans l'effort mais pas la souffrance, je pense que beaucoup de personnes s'estiment encore comme n'ayant pas assez. Je pense surtout dans les pays développés. Mais c'est ma vision des choses. J'aime beaucoup l'idée de déjà apprécier d'avoir des besoins correctement remplis avant même de penser à plus. Et ce n'est pas trop dans l'air du temps cette gratitude pour le fait d'avoir quelque chose de décent.
A part dans le mouvement de décroissance matérielle qui concerne davantage les objets, le tangible, mais pas trop les productions intellectuelles ou pas clairement -corrigez moi si je dis des bêtises sur ce point.
Est ce qu'il y donc des mouvements de décroissance intellectuelle? Qui ne chercheraient pas à toujours produire plus d'idées et de nouveaux concepts? Et valoriser cela comme le but ultime de l'Humanité d'en imaginer, inventer, apprendre toujours plus? Là comme ça je pense juste à une chose: des mouvements davantage sociétaux, plus spirituels parfois liés aux neurosciences malgré tout, ceux qui soutiennent de revenir au moment présent dans nos sociétés "modernes", moins turbiner mentalement, méditer davantage, souvent qui parlent de lâcher prise sur l'intellectualisation et l'interprétation permanente de ses ressentis et des moindres évènements et stimulis dans sa journée?
A ce stade de ma réflexion, je vois les partages numériques comme des objets réels. Les traiter de la même manière, avec un ratio de partager 70-80% gratuitement ou à un coût qui permet à l'auteur de rentrer dans ses frais pour s'assurer une vie digne, correcte et 20-30% de matériau plus innovant, qui devraient être payés - forme de rétribution à définir - un peu plus à l'auteur pour lui assurer sa part d'extra pour sa croissance personnelle.
Il reste un gros présupposé à décider en collectif, c'est quoi une "vie digne, correcte"? A titre personnel, j'ai pensé qu'avoir un peu de quelque chose dans tous les domaines suivants est une vie digne et l'accumuler de façon progressive pour certains domaines (sur ce dernier point de la progressivité, de façon à ne pas créer d'accoups sur le stock de ressources et du manque pour les autres): de quoi manger à sa faim tous les jours; avoir un toit qui protège du froid et de l'intrusion; quelques contacts humains par semaine; de quoi contribuer à la société et une contribution qui permette de couvrir les besoins primaires et secondaires (manger, boire, dormir, être en sécurité); des possibilités de croissance individuelle; quelques espaces d'expression personnelle (qui pourraient englober l'idée de "hobby"); je dois en oublier. Voilà un peu mon idée globale. Et cela pour la majorité des individus de la société. Restera toujours une part de la population qui ne pourra pas s'assurer cette vie digne et avec une société qui a un peu mis de côté, une partie de la ressource pourra toujours être utilisée pour soutenir les individus un peu moins autonomes temporairement ou de façon permanente. Sur ce dernier point, je ne vois pas - encore? - comment relier la notion de propriété intellectuelle et partages en ligne.
Bon voilà ce qui me vient un peu spontanément, j'espère que ma façon de dire les choses se comprend assez correctement ^^
Je pense d'un point de vue plus philosophique qu'il serait bien de partager 80% de ce qui est produit de façon gratuite (pour tous) ou à coût correct (accessible pour la majorité des personnes, que l'auteur rentre dans ses frais d'édition/production et perçoive de quoi assurer ses besoins de vie correctement: calculer le prix sur cette base éthique où tout travaille doit assurer une vie correcte, digne). Pourquoi 80%? Parce que cela permet ainsi de faire avancer le monde en donnant une base digne (correcte) à l'auteur et au monde et de garder 20% de part de croissance personnelle aussi bien pour l'auteur que pour le receveur en besoin de croissance et qui devraient alors être payés davantage (coût financier ou matériel si troc, autre moyen de paiement). 80% = une base de choses solides à un prix gratuit ou correct pour la majorité et 20% = des idées et propositions plus innovantes, novatrices qui permettront la croissance, donc devraient se payer plus. Pour permettre à l'auteur de pouvoir aussi continuer à grandir en dégageant un petit bénéfice de son travail, un 20% allouable à sa propre croissance personnelle. Mon ressenti de ce qu'il serait juste de faire d'office. Et cela n'empêcherait pas certains de tout partager gratuitement. A la limite mettre une fourchette de marge de croissance entre 20 et 30% si certains veulent une croissance un peu plus rapide?
Mon idée part d'un principe qu'une société décide de façon harmonieuse et en l'occurrence, je ne suis pas certaine que ça marcherait dans ce monde puisqu'ayant une base de vie plus que correcte qui rend possible de vivre dans l'effort mais pas la souffrance, je pense que beaucoup de personnes s'estiment encore comme n'ayant pas assez. Je pense surtout dans les pays développés. Mais c'est ma vision des choses. J'aime beaucoup l'idée de déjà apprécier d'avoir des besoins correctement remplis avant même de penser à plus. Et ce n'est pas trop dans l'air du temps cette gratitude pour le fait d'avoir quelque chose de décent.
A part dans le mouvement de décroissance matérielle qui concerne davantage les objets, le tangible, mais pas trop les productions intellectuelles ou pas clairement -corrigez moi si je dis des bêtises sur ce point.
Est ce qu'il y donc des mouvements de décroissance intellectuelle? Qui ne chercheraient pas à toujours produire plus d'idées et de nouveaux concepts? Et valoriser cela comme le but ultime de l'Humanité d'en imaginer, inventer, apprendre toujours plus? Là comme ça je pense juste à une chose: des mouvements davantage sociétaux, plus spirituels parfois liés aux neurosciences malgré tout, ceux qui soutiennent de revenir au moment présent dans nos sociétés "modernes", moins turbiner mentalement, méditer davantage, souvent qui parlent de lâcher prise sur l'intellectualisation et l'interprétation permanente de ses ressentis et des moindres évènements et stimulis dans sa journée?
A ce stade de ma réflexion, je vois les partages numériques comme des objets réels. Les traiter de la même manière, avec un ratio de partager 70-80% gratuitement ou à un coût qui permet à l'auteur de rentrer dans ses frais pour s'assurer une vie digne, correcte et 20-30% de matériau plus innovant, qui devraient être payés - forme de rétribution à définir - un peu plus à l'auteur pour lui assurer sa part d'extra pour sa croissance personnelle.
Il reste un gros présupposé à décider en collectif, c'est quoi une "vie digne, correcte"? A titre personnel, j'ai pensé qu'avoir un peu de quelque chose dans tous les domaines suivants est une vie digne et l'accumuler de façon progressive pour certains domaines (sur ce dernier point de la progressivité, de façon à ne pas créer d'accoups sur le stock de ressources et du manque pour les autres): de quoi manger à sa faim tous les jours; avoir un toit qui protège du froid et de l'intrusion; quelques contacts humains par semaine; de quoi contribuer à la société et une contribution qui permette de couvrir les besoins primaires et secondaires (manger, boire, dormir, être en sécurité); des possibilités de croissance individuelle; quelques espaces d'expression personnelle (qui pourraient englober l'idée de "hobby"); je dois en oublier. Voilà un peu mon idée globale. Et cela pour la majorité des individus de la société. Restera toujours une part de la population qui ne pourra pas s'assurer cette vie digne et avec une société qui a un peu mis de côté, une partie de la ressource pourra toujours être utilisée pour soutenir les individus un peu moins autonomes temporairement ou de façon permanente. Sur ce dernier point, je ne vois pas - encore? - comment relier la notion de propriété intellectuelle et partages en ligne.
Bon voilà ce qui me vient un peu spontanément, j'espère que ma façon de dire les choses se comprend assez correctement ^^
En pause de toute réflexion sur les TND pour quelques semaines
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Re: La propriété intellectuelle vs partage
Ma nourriture, ma voiture ou mon apparte ne me sont pas gratuit, j ai besoin d un revenu pour ca. Le partage c est bien mais ca ne nourrit pas ... et je parle pas des loisirs et tout ce qui coûte dans la vie.
Ceci dit, je suis assez fan de la rémunération libre, c est a dire payé ce que j estime correcte pour l usage que je fait des choses. Donc je suis pas trop pour le partage 100% gratuit mais plutôt pour une rémunération basée sur l usage. J ai acheté pas mal de musique sous cette forme et si l artiste me plait, je met plus que la somme minimale demandée, qui est souvent dérisoire. Je suis un grand consommateur de bandcamp pour ca.
J aime bien aussi les formules basées sur le chiffre d affaire, comme le fait Unity, qui fournit son logiciel gratuitement pour les indépendants mais exige un achat concret si on atteint un certain CA.
Ceci dit, je suis assez fan de la rémunération libre, c est a dire payé ce que j estime correcte pour l usage que je fait des choses. Donc je suis pas trop pour le partage 100% gratuit mais plutôt pour une rémunération basée sur l usage. J ai acheté pas mal de musique sous cette forme et si l artiste me plait, je met plus que la somme minimale demandée, qui est souvent dérisoire. Je suis un grand consommateur de bandcamp pour ca.
J aime bien aussi les formules basées sur le chiffre d affaire, comme le fait Unity, qui fournit son logiciel gratuitement pour les indépendants mais exige un achat concret si on atteint un certain CA.
IA helvétique téléchargée en 1982
HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
viewtopic.php?f=5&t=13627
HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
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