Oui, quel est le rapport avec les girafes ?J'ai un coeur a écrit : ↑vendredi 24 avril 2020 à 20:43Que je ne dis pas de bétise...c'est bien les girafes ( mâles ) qui goûtent l'urines des femelles pour savoir si elles sont en ovulation, non ?MonsieurBonhomme a écrit : ↑mercredi 15 avril 2020 à 7:21 Bonjour,
Je sors très rarement de chez moi également sauf lorsque cela est nécessaire (rendez-vous medical, voir mon ami d'enfance, ma maman et ma soeur et faire mes courses).
Ca me permet de ne pas souffrir de l'impact du confinement imposé actuellement contrairement à des personnes habituées à faire du shopping , à aller au restaurant , au café, en discothèque, à faire du shopping, à partir à l'étranger par exemple.
La capacité d'être seul et casanier ne semble pas évidente pour tout le monde, ca se voit actuellement.
Pour ma part, aucun soucis car je ne m'ennuie jamais grâce à mon chat ,a internet, à la lecture, aux reportages, aux jeux vidéos et à mon intérêt spécifique.
Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
je me retrouve dans beaucoup de messages
j habite a la campagne je sort donc me balader dans la nature
mon intérêt c est la mécanique la voiture moto j aime conduire mais si seulement je pouvais etre seul sur la route
sinon je ne vois presque personne
du mal aussi a sortir sans but
j ai un rapport que je pense malsain avec la tv depuis petit je pense que pour moi c est comme des amis
je m attache beaucoup au personnage de serie tv
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
J'ai également certains attachements envers des personnages réguliers télévisuels lorsque je les suis depuis longtemps. Quand j'étais enfant, je vouais une admiration sans limites à Pierre Richard ensuite ce fût l'inspecteur Derrick et maintenant j'apprécie énormément Astrid de la série "Astrid et Raphaëlle" je m'entendrais très bien avec ce genre de personne.
En cours de diagnostic.
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
J'avais évoqué les girafes dans mes intérêts, je suppose que c'est pour cette raison mais je n'en parlais pas ici, ce n'était pas le sujet abordé.Dori a écrit : ↑dimanche 26 avril 2020 à 14:51Oui, quel est le rapport avec les girafes ?J'ai un coeur a écrit : ↑vendredi 24 avril 2020 à 20:43Que je ne dis pas de bétise...c'est bien les girafes ( mâles ) qui goûtent l'urines des femelles pour savoir si elles sont en ovulation, non ?MonsieurBonhomme a écrit : ↑mercredi 15 avril 2020 à 7:21 Bonjour,
Je sors très rarement de chez moi également sauf lorsque cela est nécessaire (rendez-vous medical, voir mon ami d'enfance, ma maman et ma soeur et faire mes courses).
Ca me permet de ne pas souffrir de l'impact du confinement imposé actuellement contrairement à des personnes habituées à faire du shopping , à aller au restaurant , au café, en discothèque, à faire du shopping, à partir à l'étranger par exemple.
La capacité d'être seul et casanier ne semble pas évidente pour tout le monde, ca se voit actuellement.
Pour ma part, aucun soucis car je ne m'ennuie jamais grâce à mon chat ,a internet, à la lecture, aux reportages, aux jeux vidéos et à mon intérêt spécifique.
En cours de diagnostic.
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
Je sors jamais non plus, sauf pour les magasin et chose nécessaire vue que mes intérêt sont intellectuel en général sauf la marche bien sûr,
récemment je vais une fois part semaine chez un organisme TAC pour un futur métier et le coté social entre autisme uniquement, 500 employer en général.
Sa fait du monde pour le même endroit mais juste des adulte de 21 et plus, je me fait vieux 34 ans.
l'endroit se nomme, Intégration TSA
CHEMI NEMENT DU PARTI CI PANT CHEZ I NTÉGRATI ON TSA
Programme du ministère de l’Éducation Durée Programme d’ITSA
PÉRIODE DE PROBATION
200h o Intégration des participants
PROGRAMME D’INTÉGRATION SOCIAL (IS) 2000h
o Implication communautaire
o Activités éducatives
o Activités sociales
o Saines habitudes de vie
PROGRAMME D’INTÉGRATION
SOCIOPROFESSIONNELLE
(ISP)
300h
Cours de base :
o Choix d’une forme de travail
o Choix d’un métier
o Gestion de ses interactions au travail
o Gestion de son temps au travail
700h
Cours de base – mise en pratique :
o Formation à un emploi non spécialisé
o Atelier de travail
o Microentreprise
o Stage découverte (100h)
o Deux stages en mini-groupe (intérêt
global, avec présence de
l’intervenant) (200h)
PRÉPARATION À LA SORTIE D’ITSA
Préparation à l’après-ITSA :
o Services socioprofessionnels du CIUSSS
o Projets Libellule (ITSA)
o Emploi dans une entreprise d’économie
sociale/entreprises adaptée
o Emploi rémunéré avec mesure d’aide
financière
o Bénévolat
o Loisir
Total
3200h
pour ma part se sera surement pas entre trois a 5 ans, vue que je n'est pas de problème spécialement mise a part le contact humain.
Se qui est dommage c’est que ces juste une fois part semaine pour le moment, j'ai demander deux a trois de plus mais cela n’est pas possible pour le moment.
récemment je vais une fois part semaine chez un organisme TAC pour un futur métier et le coté social entre autisme uniquement, 500 employer en général.
Sa fait du monde pour le même endroit mais juste des adulte de 21 et plus, je me fait vieux 34 ans.
l'endroit se nomme, Intégration TSA
CHEMI NEMENT DU PARTI CI PANT CHEZ I NTÉGRATI ON TSA
Programme du ministère de l’Éducation Durée Programme d’ITSA
PÉRIODE DE PROBATION
200h o Intégration des participants
PROGRAMME D’INTÉGRATION SOCIAL (IS) 2000h
o Implication communautaire
o Activités éducatives
o Activités sociales
o Saines habitudes de vie
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o Gestion de ses interactions au travail
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o Atelier de travail
o Microentreprise
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o Deux stages en mini-groupe (intérêt
global, avec présence de
l’intervenant) (200h)
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o Emploi dans une entreprise d’économie
sociale/entreprises adaptée
o Emploi rémunéré avec mesure d’aide
financière
o Bénévolat
o Loisir
Total
3200h
pour ma part se sera surement pas entre trois a 5 ans, vue que je n'est pas de problème spécialement mise a part le contact humain.
Se qui est dommage c’est que ces juste une fois part semaine pour le moment, j'ai demander deux a trois de plus mais cela n’est pas possible pour le moment.
Un Ted non spécifié a 24 ans.
Atrésie des choanes
Crudivorisme
Traumatisme, réglé.
Schizophrénie Léger.
Seul ami, un Koala.
A, Hyperactifs, E, surdoués, D, autistes, O, Précocité, N, Hyper sensible, M, Retard de langage,
INTJ et ESFP
Druide dangereux.
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Schizophrénie Léger.
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
Je ne sors jamais. Je suis en couple et ma chérie est très active, elle s'occupe de tout. Avant le bilan j'allais de temps en temps dans un bar avec le voisin du dessus et je buvais pas mal du coup c'était moins douloureux, mais cette activité a cessé avec le covid. Je ne supporte pas l'agitation des rues, le bruit des moteurs et les gens qui vont et viennent. Même les bruits dans mes escaliers me paniquent. J'ai horreur d'avoir des visites et du téléphone. La seule chose c'est que j'aimerais trouver c'est quelqu'un pour composer de la musique, mais ça reste un fantasme. Je ne sors que pour aller chez ma psy et mon groupe de parole asperger.
TSA Diagnostiqué dans un CRA en Rhône-Alpes.
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
Aujourd'hui, je n'ai quasiment plus de vie sociale, et je n'en veux pas.
Je réponds quasiment plus au téléphone, sauf quand c'est ma famille.
Des amis passent de temps en temps, mais en général ça m'ennuie.
Mes seules sorties sont pour faire mes courses, soit 20 minutes par jour.
Je me sens mieux seul.
Je remercie au passage l'association ASPERANSA et son forum (et ses modératrices et modérateurs qui sont bénévoles). Car c'est l'endroit qu'il reste encore où j'aime m'exprimer et lire les autres.
Je réponds quasiment plus au téléphone, sauf quand c'est ma famille.
Des amis passent de temps en temps, mais en général ça m'ennuie.
Mes seules sorties sont pour faire mes courses, soit 20 minutes par jour.
Je me sens mieux seul.
Je remercie au passage l'association ASPERANSA et son forum (et ses modératrices et modérateurs qui sont bénévoles). Car c'est l'endroit qu'il reste encore où j'aime m'exprimer et lire les autres.
Modifié en dernier par Bubu le mercredi 13 octobre 2021 à 17:46, modifié 1 fois.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
mistenflute et Monsieur Bonhomme :
J'adore vos avatars.
On s'en fout, d'accord, mais je les aime bien.
Les Monsieur Madame ça date maintenant.
A mon époque c'était des petits livrets, avec une page une illustration, et l'autre page un peu de texte.
Je me suis entrainé à écrire en recopiant ces textes.
J'adore vos avatars.
On s'en fout, d'accord, mais je les aime bien.
Les Monsieur Madame ça date maintenant.
A mon époque c'était des petits livrets, avec une page une illustration, et l'autre page un peu de texte.
Je me suis entrainé à écrire en recopiant ces textes.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
J'ai bien aussi l'avatar de mistenflute qui me rappelle le pixelart et l'animation de sprites.
Pour revenir au sujet, il faut que je sorte prendre l'air une fois par jour (entre midi et deux pour voir si possible personne).
Pour revenir au sujet, il faut que je sorte prendre l'air une fois par jour (entre midi et deux pour voir si possible personne).
TSA diagnostiqué
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
Je ne sors que pour aller travailler ou presque. Il y a quelques années j'étais capable de sortir un peu plus, mais je sentais que je me forçais. Je pense que ça dépend de l'état. Si dans quelques années mon état général s'améliore je pense que je sortirai un peu plus. Pour faire quoi, je ne sais pas, mais c'est une autre histoire
Diagnostic TSA à 22 ans
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
En lisant vos messages, ça me fait bizarre de me reconnaître dans pas mal des situations que vous décrivez.
Je ne sors pas seule de chez moi (sauf contrainte), je m'aventure vers l'inconnu seulement avec mon conjoint (randonnées, visites culturelles...). Je n'ai rien à faire à l'extérieur, je vis actuellement dans une toute petite ville où il n'y a pas grand chose (même niveau paysages c'est bof). Je n'ai ni famille ni amis qui habitent ma région. Je crois que j'ai une fois par mois au maximum un appel téléphonique avec eux. Mon conjoint s'occupe des courses et d'un peu tout ce qui concerne les interactions extérieures. Au bout d'une semaine complète sans mettre les pieds dehors je ressens le besoin de sortir, mais si possible dans un endroit plutôt calme. Toutefois je ne m'ennuie pas, j'ai toujours quelque chose à faire (documentaires, jeux-vidéos, dessin, musique, lecture...), quand je me concentre sur quelque chose je ne vois pas le temps passer.
Je pense que je préférerais avoir quelques amis dans le coin pour les voir plus souvent, peut-être un weekend sur deux au lieu de 3-4 fois dans l'année. Je préfère largement inviter chez moi que d'être reçue. Je trouve que ce serait mon équilibre idéal. Je suis à l'heure actuelle dans un extrême, pour moi (même si je reste assez solitaire). On peut dire que mes interactions sociales se limitent à mon conjoint et mon meilleur ami (que je n'ai vu qu'une fois en 8 ans, avec qui je communique presque exclusivement par écrit). C'est surtout le manque d'échanges "complexes", de discussions profondes, qui me pèse beaucoup. Donc même sans voir personne, avoir simplement un peu plus de ces échanges ça me conviendrait mieux.
Pareil, si quelqu'un sonne chez moi et que ce n'est pas prévu, je ne bouge pas, j'inspire à fond, et j'attends jusqu'à ce que la personne soit partie. Cette sonnette me déclenche une anxiété instantanée. Les bruits de pas dans les escaliers communs du bâtiment me rendent un peu anxieuse aussi, je redoute qu'on ne toque à ma porte... Je perds tellement d'énergie à avoir ce genre de réaction.
Et pour les cas où il est prévu que quelqu'un passe chez moi pour X raison, je ne peux strictement rien faire de mes dix doigts avant sa venue. J'ai du mal à initier une autre action qui n'a rien à voir, je me prépare mentalement et que je redoute d'être prise de court. Je suis en alerte constante. Et quand la personne repart, je n'ai plus beaucoup d'énergie pour faire autre chose.
Je ne sors pas seule de chez moi (sauf contrainte), je m'aventure vers l'inconnu seulement avec mon conjoint (randonnées, visites culturelles...). Je n'ai rien à faire à l'extérieur, je vis actuellement dans une toute petite ville où il n'y a pas grand chose (même niveau paysages c'est bof). Je n'ai ni famille ni amis qui habitent ma région. Je crois que j'ai une fois par mois au maximum un appel téléphonique avec eux. Mon conjoint s'occupe des courses et d'un peu tout ce qui concerne les interactions extérieures. Au bout d'une semaine complète sans mettre les pieds dehors je ressens le besoin de sortir, mais si possible dans un endroit plutôt calme. Toutefois je ne m'ennuie pas, j'ai toujours quelque chose à faire (documentaires, jeux-vidéos, dessin, musique, lecture...), quand je me concentre sur quelque chose je ne vois pas le temps passer.
Je pense que je préférerais avoir quelques amis dans le coin pour les voir plus souvent, peut-être un weekend sur deux au lieu de 3-4 fois dans l'année. Je préfère largement inviter chez moi que d'être reçue. Je trouve que ce serait mon équilibre idéal. Je suis à l'heure actuelle dans un extrême, pour moi (même si je reste assez solitaire). On peut dire que mes interactions sociales se limitent à mon conjoint et mon meilleur ami (que je n'ai vu qu'une fois en 8 ans, avec qui je communique presque exclusivement par écrit). C'est surtout le manque d'échanges "complexes", de discussions profondes, qui me pèse beaucoup. Donc même sans voir personne, avoir simplement un peu plus de ces échanges ça me conviendrait mieux.
Pareil, si quelqu'un sonne chez moi et que ce n'est pas prévu, je ne bouge pas, j'inspire à fond, et j'attends jusqu'à ce que la personne soit partie. Cette sonnette me déclenche une anxiété instantanée. Les bruits de pas dans les escaliers communs du bâtiment me rendent un peu anxieuse aussi, je redoute qu'on ne toque à ma porte... Je perds tellement d'énergie à avoir ce genre de réaction.
Et pour les cas où il est prévu que quelqu'un passe chez moi pour X raison, je ne peux strictement rien faire de mes dix doigts avant sa venue. J'ai du mal à initier une autre action qui n'a rien à voir, je me prépare mentalement et que je redoute d'être prise de court. Je suis en alerte constante. Et quand la personne repart, je n'ai plus beaucoup d'énergie pour faire autre chose.
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
Bon, cela peut changer, varier, dans un sens comme dans l'autre.freeshost a écrit : ↑samedi 3 août 2019 à 19:54 Je vis comme un heureux locataire solitaire.
Il y a des jours où je sors peu ou pas du tout parce que j'ai congé et que j'ai plein de choses à faire chez moi (que ce soit du ménage, de la lecture, des discussions sur le forum Asperansa ou ailleurs, etc.).
Il m'arrive de sortir pour donner des cours d'appui, pour aller trinquer au bar (mais cela arrive moins souvent car c'est plus cher au bar qu'en magasin*), pour jouer au poker avec d'autres potes, pour aller acheter des aliments ou d'autres choses, pour visiter, voyager, photographier, pour aller au guichet de la poste ou de la gare, etc.
* D'ailleurs, pour les sorties spectro-autistes, se rencontrer chez une personne spectro-autistes est à la fois moins cher et moins fatigant que se rencontrer au bar.
Actuellement, je sors tous les jours.
Le plus souvent :
- pour donner des cours d'appui,
- promener le chien de ma sœur quand elle travaille ou cuisiner pour ses enfants quand elle n'est pas là.
Régulièrement :
- je m'octroie un jour de congé par semaine où je marche et visite (seul ou avec d'autres personnes autistes).
Moins souvent qu'avant :
- le poker, car ce n'est pas la porte à côté, mais je profite de l'occasion lors des vacances scolaires ;
- le bistrot ou le restaurant, c'est toujours possible, mais j'en ai réduit la part budgétaire. (acheter la bière ou le vin est moins cher au magasin que dans un établissement de la restauration )
Régulièrement comme avant :
- les diverses obligations et autres priorités (acheter les courses, aller à la poste, sortir les déchets, etc.).
Zéro depuis la pandémie :
- les voyages hors sol... heu... hors Suisse. Mon dernier voyage (voyage... voyage...) hors Suisse est celui que je vous avais transmis en direct par l'intermédiaire de Lilas.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
D'ailleurs, peut-être que pour certaines personnes parmi vous, ça a évolué et évoluera encore.
Mais qu'est-ce qui nous empêche de sortir ou d'ouvrir la porte à quelque personne ?
- dépression ?
- peurs (de l'interaction, de la fatigue, d'être au centre des attentions, d'être attaqué (physiquement, psychologiquement, socialement, etc.), de rencontrer des personnes qu'on connaît et qui vont nous taper la convers', etc.) ?
- honte ?
- fatigue ?
- etc.
Mais qu'est-ce qui nous empêche de sortir ou d'ouvrir la porte à quelque personne ?
- dépression ?
- peurs (de l'interaction, de la fatigue, d'être au centre des attentions, d'être attaqué (physiquement, psychologiquement, socialement, etc.), de rencontrer des personnes qu'on connaît et qui vont nous taper la convers', etc.) ?
- honte ?
- fatigue ?
- etc.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
Je suis d'accord avec toi @freeshost, toutes les situations peuvent être amenées à évoluer. Je pense que je n'aurai pas ce quotidien des années durant, du moins je l'espère fortement.
Concernant le fait de sortir, c'est plus un manque d'énergie qu'autre chose de mon côté. Et vu le peu qu'il y a à faire aux alentours, ce que je peux faire chez moi est bien plus intéressant.
Sur le fait d'ouvrir la porte à quelqu'un, pour ma part, je pense que je considère mon appartement comme un prolongement de ma bulle personnelle, et que tout contact non sollicité est susceptible d'être vécu pour moi comme une intrusion. Comme quand on me touche physiquement sans qu'on me le demande et sans raison, ce dont j'ai horreur, et que je vis presque comme une attaque. Donc tant que je ne suis pas à l'origine de cette entrée en contact, je réagis mal (et ça a toujours été comme ça pour moi).
Il y a aussi le fait que je n'ai pas spécialement envie de créer des liens avec mes voisins. Nous nous disons bonjour et nous échangeons quelques mots, mais je n'ai pas envie de leur raconter ma vie ou d'écouter la leur. Je suis casanière et je tiens à mon espace à moi. Sans parler du fait que ce genre de "petite" interaction, davantage lorsqu'elle est impromptue, me coûte en énergie.
Mais si je reçois des personnes chez moi et que c'est prévu, je passe un très bon moment, je suis bien plus à l'aise qu'en étant invitée chez eux.
Concernant le fait de sortir, c'est plus un manque d'énergie qu'autre chose de mon côté. Et vu le peu qu'il y a à faire aux alentours, ce que je peux faire chez moi est bien plus intéressant.
Sur le fait d'ouvrir la porte à quelqu'un, pour ma part, je pense que je considère mon appartement comme un prolongement de ma bulle personnelle, et que tout contact non sollicité est susceptible d'être vécu pour moi comme une intrusion. Comme quand on me touche physiquement sans qu'on me le demande et sans raison, ce dont j'ai horreur, et que je vis presque comme une attaque. Donc tant que je ne suis pas à l'origine de cette entrée en contact, je réagis mal (et ça a toujours été comme ça pour moi).
Il y a aussi le fait que je n'ai pas spécialement envie de créer des liens avec mes voisins. Nous nous disons bonjour et nous échangeons quelques mots, mais je n'ai pas envie de leur raconter ma vie ou d'écouter la leur. Je suis casanière et je tiens à mon espace à moi. Sans parler du fait que ce genre de "petite" interaction, davantage lorsqu'elle est impromptue, me coûte en énergie.
Mais si je reçois des personnes chez moi et que c'est prévu, je passe un très bon moment, je suis bien plus à l'aise qu'en étant invitée chez eux.
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Re: Ceux qui ne sortent " jamais" de chez eux
C'est pénible de ne rien pouvoir faire quand on sait qu'un événement va se produire.
Ce qui est par exemple terrible, c'est d'attendre un recommandé et savoir qu'il va y avoir une sonnerie. Je suis déjà resté des heures derrière la fenêtre à attendre.
Ce n'est peut-être pas propre aux aspies.
D'une manière générale, j'ai l'impression de ne pas être hospitalier, de me greffer sur mon amie pour les activités. Je réalise que c'est difficile d'initier une sortie ... je suppose que ça peut parfois être décourageant de partager sa vie avec un aspie.
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