asperger et dépression
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asperger et dépression
Pardon d'avance à tous pour l'ouverture d'un sujet peu joyeux en ce lundi, celui de la dépression et des tentatives de suicide.
Je suis la maman d'un ado de 15 ans (bientôt), qui entre en seconde en région parisienne. Mon fils traverse un épisode de dépression majeure depuis environ 8 mois avec une tentative de suicide en mars dernier. Alors que nous pensions être sur le chemin d'un mieux être, hier soir a été la douche froide en voyant débarquer chez nous à 22H30 les pompiers suite à l'appel d'une amie de mon fils qui lui aurait écrit avoir l'intention de mettre fin à ces jours le lendemain sur le chemin du lycée. Mon fils est sous traitement médicamenteux depuis le mois de mars, il est suivi par un psychiatre et une psychologue, il commence un groupe d'habiletés sociales en septembre. Nous avons tenté tout ce qui était en notre pouvoir pour l'aider mais il refuse de parler avec qui que ce soit (à part son amie qu'il a rencontré lors de son hospitalisation en HP).Il reste mutique ou très vague lors de ces rendez vous médicaux. Il est très rigide, peu communicant, peu sensible à la douleur et je m'interroge quant à sa résistance aux médicaments prescrits. Il ne semble pas avoir été harcelé au collège, était très apprécié de ses professeurs et nous avons de bonnes relations avec lui à la maison. Nous ne comprenons plus son comportement et le fait qu'il nous tienne à distance en permanence de tout ce qui le concerne. Pourtant, nous essayons d'être très respectueux de son intimité et de ses besoins.Nous ne savons plus comment l'aider et nous nous sentons seuls au monde face à des équipes médicales qui semblent complètement démunies en ce qui concerne le syndrome d'asperger. Nous nous acheminons vers une probable troisième hospitalisation. Nous sommes désespérés.
Je suis très confuse, mille excuses par avance à ceux qui me liront.
Je souhaiterai savoir si certains d'entres vous parents ou ados/adultes asperger sont passés par là? Comment aider notre fils? Nous sommes preneurs de tous conseils.
Un grand merci d'avance pour votre soutien
Je suis la maman d'un ado de 15 ans (bientôt), qui entre en seconde en région parisienne. Mon fils traverse un épisode de dépression majeure depuis environ 8 mois avec une tentative de suicide en mars dernier. Alors que nous pensions être sur le chemin d'un mieux être, hier soir a été la douche froide en voyant débarquer chez nous à 22H30 les pompiers suite à l'appel d'une amie de mon fils qui lui aurait écrit avoir l'intention de mettre fin à ces jours le lendemain sur le chemin du lycée. Mon fils est sous traitement médicamenteux depuis le mois de mars, il est suivi par un psychiatre et une psychologue, il commence un groupe d'habiletés sociales en septembre. Nous avons tenté tout ce qui était en notre pouvoir pour l'aider mais il refuse de parler avec qui que ce soit (à part son amie qu'il a rencontré lors de son hospitalisation en HP).Il reste mutique ou très vague lors de ces rendez vous médicaux. Il est très rigide, peu communicant, peu sensible à la douleur et je m'interroge quant à sa résistance aux médicaments prescrits. Il ne semble pas avoir été harcelé au collège, était très apprécié de ses professeurs et nous avons de bonnes relations avec lui à la maison. Nous ne comprenons plus son comportement et le fait qu'il nous tienne à distance en permanence de tout ce qui le concerne. Pourtant, nous essayons d'être très respectueux de son intimité et de ses besoins.Nous ne savons plus comment l'aider et nous nous sentons seuls au monde face à des équipes médicales qui semblent complètement démunies en ce qui concerne le syndrome d'asperger. Nous nous acheminons vers une probable troisième hospitalisation. Nous sommes désespérés.
Je suis très confuse, mille excuses par avance à ceux qui me liront.
Je souhaiterai savoir si certains d'entres vous parents ou ados/adultes asperger sont passés par là? Comment aider notre fils? Nous sommes preneurs de tous conseils.
Un grand merci d'avance pour votre soutien
Maman d'un adolescent de 15 ans diagnostiqué Asperger depuis bientôt 5 ans.
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Re: asperger et dépression
aspiemommy ,
Quel choc cela a dû être pour vous. C'est très délicat comme situation.
Est-ce que le psychiatre et la psychologues qui suivent ton fils sont formés au TSA ? Lors de sa dernière hospitalisations, qu'avaient dit les médecins ?
C'est peut-être le contexte de la rentrée en seconde qui déclenché la TS ? Comment s'est passé la rentrée ?
Quel choc cela a dû être pour vous. C'est très délicat comme situation.
Est-ce que le psychiatre et la psychologues qui suivent ton fils sont formés au TSA ? Lors de sa dernière hospitalisations, qu'avaient dit les médecins ?
C'est peut-être le contexte de la rentrée en seconde qui déclenché la TS ? Comment s'est passé la rentrée ?
Maman d'un petit garçon de 9 ans, TSA niveau modéré confirmé le 16/03/2020 à l'âge de 5 ans et demi et TDAH le 11/01/2024
06/02/2023 Diagnostic de fibromyalgie
18/09/2023 Diagnostic de TDAH de forme mixte de niveau sévère
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Re: asperger et dépression
Bonjour,
Dinolette vous interroge quant à la spécialisation du psychiatre et de la psychologue dans la prise en charge, l'accompagnement et le suivi d'une personne TSA.
En effet, c'est extrêmement important. Il faut distinguer le fait d'être en mesure de détecter le TSA, de poser le diagnostic puis d'accompagner la personne après. Il y a un monde entre les deux : j'en ai fait les frais et cela a été assez douloureux.
Je sais aussi que c'est difficile à trouver car ces professionnels sont très peu nombreux et, de ce fait, les rares qui existent sont surchargés de demandes.
Vu la situation que vous décrivez, je ne saurais trop vous recommander de consulter des professionnels compétents, car spécialisés sur le sujet... et d'éviter un suivi par un psychologue d'orientation psychanalytique, pas recommandé pour les personnes de notre condition car la psychanalyse n'est pas efficace pour nous aider.
Bon courage
Dinolette vous interroge quant à la spécialisation du psychiatre et de la psychologue dans la prise en charge, l'accompagnement et le suivi d'une personne TSA.
En effet, c'est extrêmement important. Il faut distinguer le fait d'être en mesure de détecter le TSA, de poser le diagnostic puis d'accompagner la personne après. Il y a un monde entre les deux : j'en ai fait les frais et cela a été assez douloureux.
Je sais aussi que c'est difficile à trouver car ces professionnels sont très peu nombreux et, de ce fait, les rares qui existent sont surchargés de demandes.
Vu la situation que vous décrivez, je ne saurais trop vous recommander de consulter des professionnels compétents, car spécialisés sur le sujet... et d'éviter un suivi par un psychologue d'orientation psychanalytique, pas recommandé pour les personnes de notre condition car la psychanalyse n'est pas efficace pour nous aider.
Bon courage
aspiemommy a écrit : ↑lundi 6 septembre 2021 à 11:19 il est suivi par un psychiatre et une psychologue
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: asperger et dépression
Nous sommes sur Paris actuellement et nous nous heurtons au système médical parisien à nul autre pareil. Suite à sa tentative de suicide au mois de mars, j’ai appelé toute une batterie de pédopsychiatres mais tous m’ont répondu qu’ils ne prenaient pas de nouveaux patients. Nous avons fini par avoir le numéro d’une pédopsychiatre soit disant spécialisée mais qui nous a refourgué à son jeune médecin remplaçant qui semble complètement dépassé par les événements et le mutisme de mon fils. En novembre, nous aurons enfin rendez vous avec là pédopsychiatrie « titulaire » et soit disant spécialisée. Nous verrons bien. À Paris, la situation est ubuesque! Cela me met dans une colère folle! Nous ne savons pas véritablement ce qui a pu déclencher cette volonté de mettre fin à ses jours..c.est un mélange entre la lassitude de suivre des cours sans intérêt , la solitude et la sensation de ne jamais parvenir à s’intégrer nul part. Je pense qu’il y a dû y avoir aussi une déception amoureuse. Mon fils a désespérément envie d’avoir l’air « cool » mais il ne comprend pas comment faire..Dinolette a écrit : ↑lundi 6 septembre 2021 à 15:03 aspiemommy ,
Quel choc cela a dû être pour vous. C'est très délicat comme situation.
Est-ce que le psychiatre et la psychologues qui suivent ton fils sont formés au TSA ? Lors de sa dernière hospitalisations, qu'avaient dit les médecins ?
C'est peut-être le contexte de la rentrée en seconde qui déclenché la TS ? Comment s'est passé la rentrée ?
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Re: asperger et dépression
Chère Margotton91, oui dur dur de trouver des gens compétents. En mars nous avions trouvé un psychologue soit disant spécialisé qui était intervenu dans les groupes d’habileté sociales d’une association bien connue et spécialisé (sur le papier) dans le SA. Dés la première séance il a parlé de « filles » à mon fils, en se sentant obligé d’utiliser moults grossièretés (pour faire jeuns sans doute), puis il lui a demandé d’écrire tous les soirs sur ses émotions dans un cahier……Autant te dire qu’il est déjà difficile pour mon fils de ressentir et de nommer les émotions alors disserter dessus… bref, à Paris l’autisme est devenu un business lucratif chez les psychologues, cela me dégoûte! Nous avons eu du mal aussi à trouver un psychiatre car personne ne veut prendre de nouveaux patients. En novembre, nous verrons enfin une pédopsychiatre spécialisée après avoir été entre les mains de son jeune remplaçant depuis mars. C’est un vrai chemin de croix! Merci beaucoup pour ton message! Puis je te demander pourquoi la psychanalyse n’est pas efficace? Mon fils est en ce moment suivi par une psychologue d’orientation psychanalytique justement qui nous a été recommandé par le pédopsychiatre du service où il a été hospitalisé après sa TS. Mon fils déteste y aller..trop de questions..margotton91 a écrit : ↑lundi 6 septembre 2021 à 17:05 Bonjour,
Dinolette vous interroge quant à la spécialisation du psychiatre et de la psychologue dans la prise en charge, l'accompagnement et le suivi d'une personne TSA.
En effet, c'est extrêmement important. Il faut distinguer le fait d'être en mesure de détecter le TSA, de poser le diagnostic puis d'accompagner la personne après. Il y a un monde entre les deux : j'en ai fait les frais et cela a été assez douloureux.
Je sais aussi que c'est difficile à trouver car ces professionnels sont très peu nombreux et, de ce fait, les rares qui existent sont surchargés de demandes.
Vu la situation que vous décrivez, je ne saurais trop vous recommander de consulter des professionnels compétents, car spécialisés sur le sujet... et d'éviter un suivi par un psychologue d'orientation psychanalytique, pas recommandé pour les personnes de notre condition car la psychanalyse n'est pas efficace pour nous aider.
Bon courage
aspiemommy a écrit : ↑lundi 6 septembre 2021 à 11:19 il est suivi par un psychiatre et une psychologue
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Re: asperger et dépression
Et bien les praticiens que vous avez rencontrés effectivement n'étaient pas forcément aidants du fait de leur formation psychanalytique.
L'autisme étant un trouble neuro-développement, c'est à dire que le cerveau de la personne fonctionne différemment : le fait de penser, de ressentir, de communiquer est différent des personnes dites neurotypiques. C'est une autre façon d'être.
Il n'y a pas à chercher de "cause" de ce dysfonctionnement ce que font les psychologues/psychiatres à tendance psychanalytique. Et souvent ce sont la faute des parents et notamment de la mère. On cherche un traumatisme qui a pu cause l'état du patient.
Il faut trouver des praticiens, que ça soit psychologue, pédopsychiatre, psychomotricien; orthophonistes qui ont des connaissances et une formation solides sur le sujet et qui peuvent proposer un suivi adapté. Les éducateurs spécialisés peuvent être aussi un bon appui avec proposant différentes méthodes.
Pour trouver des bons praticiens, ne pas hésiter à contacter les associations locales qui peuvent avoir des listes de professionnels. Tu peux consulter l'annuaire ici :https://www.asperansa.org/annuaire_autisme.php
Et/ ou contacter le CRA.
Qui avait posé le diagnostique à l’époque ?
Peut-être que votre fils a beaucoup compensé ses difficultés, qu'il a pris beaucoup sur lui et qu'il a fait un burn-out et cette tentative de suicide doit vraiment alertés.
L'autisme étant un trouble neuro-développement, c'est à dire que le cerveau de la personne fonctionne différemment : le fait de penser, de ressentir, de communiquer est différent des personnes dites neurotypiques. C'est une autre façon d'être.
Il n'y a pas à chercher de "cause" de ce dysfonctionnement ce que font les psychologues/psychiatres à tendance psychanalytique. Et souvent ce sont la faute des parents et notamment de la mère. On cherche un traumatisme qui a pu cause l'état du patient.
Il faut trouver des praticiens, que ça soit psychologue, pédopsychiatre, psychomotricien; orthophonistes qui ont des connaissances et une formation solides sur le sujet et qui peuvent proposer un suivi adapté. Les éducateurs spécialisés peuvent être aussi un bon appui avec proposant différentes méthodes.
Pour trouver des bons praticiens, ne pas hésiter à contacter les associations locales qui peuvent avoir des listes de professionnels. Tu peux consulter l'annuaire ici :https://www.asperansa.org/annuaire_autisme.php
Et/ ou contacter le CRA.
Qui avait posé le diagnostique à l’époque ?
Peut-être que votre fils a beaucoup compensé ses difficultés, qu'il a pris beaucoup sur lui et qu'il a fait un burn-out et cette tentative de suicide doit vraiment alertés.
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Re: asperger et dépression
La psychanalyse n'est pas efficace car elle consiste à faire parler le patient sur son vécu, son histoire afin qu'il trouve lui-même en mettant le doigt dessus puis en suscitant la réflexion, la remise en question, avec l'aide du thérapeutique qui le guidera un peu, les solutions à ses problèmes/difficultés.
Déjà chez un adulte TSA, c'est compliqué, alors chez un adolescent qui, par définition, est en cours de construction. Sans compter que, pendant des années, la psychanalyse a attribué l'autisme à un déficit de relation entre la mère et son enfant... et a fait, de ce fait, culpabiliser encore davantage de nombreuses mères.
Votre fils n'aime pas consulter ce thérapeute car il lui pose trop de questions, le fait parler et, éventuellement/probablement, "appuie là où cela fait mal"... comme si c'était réellement nécessaire d'insister alors que je suis convaincue, qu'à 15 ans, il a bien conscience de son atypisme et qu'il en souffre déjà assez vu qu'il a tenté de mettre fin à ses jours.
A priori, en plus des habiletés sociales, il serait plus judicieux de valoriser ses forces, de faire du "renforcement positif".
La charte du forum interdit d'y publier des noms et des coordonnées de professionnels. Ayant, moi-même, fait de nombreuses recherches pour en trouver en Ile-de-France, je vais vous communiquer quelques noms et adresses en message privé pour des psychologues. Du fait de mon âge et de mon parcours, je ne peux pas vous aider pour un pédopsychiatre compétent. Je sais seulement que la pédopsychiatrie française, en général, est très pauvre/sinistrée, pas assez de professionnels alors pour en trouver compétents dans le domaine, j'imagine aisément combien cela doit être difficile, sans compter que la loi française leur interdit de faire de la publicité.
Bon courage
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Puis je te demander pourquoi la psychanalyse n’est pas efficace? Mon fils est en ce moment suivi par une psychologue d’orientation psychanalytique justement qui nous a été recommandé par le pédopsychiatre du service où il a été hospitalisé après sa TS. Mon fils déteste y aller..trop de questions..
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Déjà chez un adulte TSA, c'est compliqué, alors chez un adolescent qui, par définition, est en cours de construction. Sans compter que, pendant des années, la psychanalyse a attribué l'autisme à un déficit de relation entre la mère et son enfant... et a fait, de ce fait, culpabiliser encore davantage de nombreuses mères.
Votre fils n'aime pas consulter ce thérapeute car il lui pose trop de questions, le fait parler et, éventuellement/probablement, "appuie là où cela fait mal"... comme si c'était réellement nécessaire d'insister alors que je suis convaincue, qu'à 15 ans, il a bien conscience de son atypisme et qu'il en souffre déjà assez vu qu'il a tenté de mettre fin à ses jours.
A priori, en plus des habiletés sociales, il serait plus judicieux de valoriser ses forces, de faire du "renforcement positif".
La charte du forum interdit d'y publier des noms et des coordonnées de professionnels. Ayant, moi-même, fait de nombreuses recherches pour en trouver en Ile-de-France, je vais vous communiquer quelques noms et adresses en message privé pour des psychologues. Du fait de mon âge et de mon parcours, je ne peux pas vous aider pour un pédopsychiatre compétent. Je sais seulement que la pédopsychiatrie française, en général, est très pauvre/sinistrée, pas assez de professionnels alors pour en trouver compétents dans le domaine, j'imagine aisément combien cela doit être difficile, sans compter que la loi française leur interdit de faire de la publicité.
Bon courage
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Puis je te demander pourquoi la psychanalyse n’est pas efficace? Mon fils est en ce moment suivi par une psychologue d’orientation psychanalytique justement qui nous a été recommandé par le pédopsychiatre du service où il a été hospitalisé après sa TS. Mon fils déteste y aller..trop de questions..
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Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
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Re: asperger et dépression
La dépression est une comorbidité fréquente chez les autistes. Les NT ne nous comprennent pas, et nous on ne les comprend pas non plus. Ce qui rend la communication difficile. Voire impossible.
Bon courage pour votre enfant. Et pour vous.
Bon courage pour votre enfant. Et pour vous.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: asperger et dépression
Bonjour,
Et première chose courage !
Je connais cela car j'ai un adolescent autiste de presque 17 ans en Terminale qui a connu des périodes comme cela (burn-out dès la 5éme et dépression, déprime, nous c'est par période mais depuis janvier 2021 même sur confinement cela est difficile parfois suite à des "incidents") et je sais que cela est dur à vivre en tant que parent et de trouver les bonnes personnes pour l'aider et les solutions pour les aider. il a eu des idées noires mais il l'exprime car je lui demande. Et par ses particularités et sa manière d'être, je devine quand il ne va pas. Il exprime son ressenti en mettant des mots sur cela , il ne le montre pas par rapport à des expressions.
Mon fils est suivi par une excellente psychiatre et certains intervenants ( heureusement car des fois je ne savais plus comment faire mais à chaque fois une idée/ solution nous avons trouvé pour l'aider).
Dans mon cas, dès le plus jeune âge j'ai expliqué même si mon fils parlait peu à dire ce qui n'allait pas quand il pouvait, à mes enfants même si des fois entendre certaines choses fait mal mais au moins on sait. de toute façon à son expression on voit si cela va ou par rapport à des stéréotypies etc...et puis ce sixième sens (moi j'y crois ) de mère qu'on a.
Je te souhaite un bon courage, et je suis passée par là aussi en tant qu'être humain j'ai fait un burn-out et je comprends ses ressentis (belle-famille non compréhensive sur autisme, difficultés boulot, batailler avec administration, concilier relation vie privée boulot, mon conjoint a failli mourir , assumer toutes les prises en charge et hôpital pour nos enfants ( que je fais avec plaisir mais la fatigue avec les années s'est accumulée)) : en résumé essayer de faire au mieux pour tout le monde ). J'ai toujours été comme cela : quand j'ai fait mon burn-out les médecins ont voulu m'hospitaliser mais je ne voulais pas car il y avait mes enfants et c'est eux qui m'ont permis de m'en sortir c'était ce fil invisible qui me tenait la tête hors de l'eau pour ne pas sombrer et heureusement...
Car quand on est en dépression peu de personnes comprennent.
Je te souhaite bon courage, si je peux t'aider ou te soutenir ce sera avec plaisir rien que pour parler. Après chaque enfant/ado autiste est très différent et trouver les bonnes solutions aussi et je pense que tu fais au mieux pour ton enfant.
Bonne journée!!
Lea
Maman ado autiste 17 ans et ado 13 ans dys mes 2 amours
Et première chose courage !
Je connais cela car j'ai un adolescent autiste de presque 17 ans en Terminale qui a connu des périodes comme cela (burn-out dès la 5éme et dépression, déprime, nous c'est par période mais depuis janvier 2021 même sur confinement cela est difficile parfois suite à des "incidents") et je sais que cela est dur à vivre en tant que parent et de trouver les bonnes personnes pour l'aider et les solutions pour les aider. il a eu des idées noires mais il l'exprime car je lui demande. Et par ses particularités et sa manière d'être, je devine quand il ne va pas. Il exprime son ressenti en mettant des mots sur cela , il ne le montre pas par rapport à des expressions.
Mon fils est suivi par une excellente psychiatre et certains intervenants ( heureusement car des fois je ne savais plus comment faire mais à chaque fois une idée/ solution nous avons trouvé pour l'aider).
Dans mon cas, dès le plus jeune âge j'ai expliqué même si mon fils parlait peu à dire ce qui n'allait pas quand il pouvait, à mes enfants même si des fois entendre certaines choses fait mal mais au moins on sait. de toute façon à son expression on voit si cela va ou par rapport à des stéréotypies etc...et puis ce sixième sens (moi j'y crois ) de mère qu'on a.
Je te souhaite un bon courage, et je suis passée par là aussi en tant qu'être humain j'ai fait un burn-out et je comprends ses ressentis (belle-famille non compréhensive sur autisme, difficultés boulot, batailler avec administration, concilier relation vie privée boulot, mon conjoint a failli mourir , assumer toutes les prises en charge et hôpital pour nos enfants ( que je fais avec plaisir mais la fatigue avec les années s'est accumulée)) : en résumé essayer de faire au mieux pour tout le monde ). J'ai toujours été comme cela : quand j'ai fait mon burn-out les médecins ont voulu m'hospitaliser mais je ne voulais pas car il y avait mes enfants et c'est eux qui m'ont permis de m'en sortir c'était ce fil invisible qui me tenait la tête hors de l'eau pour ne pas sombrer et heureusement...
Car quand on est en dépression peu de personnes comprennent.
Je te souhaite bon courage, si je peux t'aider ou te soutenir ce sera avec plaisir rien que pour parler. Après chaque enfant/ado autiste est très différent et trouver les bonnes solutions aussi et je pense que tu fais au mieux pour ton enfant.
Bonne journée!!
Lea
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Re: asperger et dépression
Le diagnostique avait été posé par le CRIA de Toulouse.
Effectivement, je pense qu’en arrivant en 3e au collège (il était scolarisé à la maison avant cela depuis deux ans pour des raisons professionnelles) il a pris sa différence de plein fouet dans le visage. Avec l’entree dans l’adolescence cela a été trop violent, il ne l’a pas supporté. C’est ma théorie tout au moins car il n’a jamais voulu rien dire.
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Re: asperger et dépression
Merci Bubu. Nous essayons de toutes nos forces de le comprendre ( nous communiquions très bien avant l’adolescence) mais il s’est beaucoup renfermé sur lui même..
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Re: asperger et dépression
Bonjour Lea, merci pour ton message! J’ai l’impression d’être si seule dans ce combat, te lire m’a fait beaucoup de bien! Je suis un peu découragée aujourd’hui alors que notre fils entame sa 3e hospitalisation en 1 an mais ça ira sans doute mieux demain..C’est ce qu’on se dit en tant que maman,non?lea a écrit : ↑mardi 7 septembre 2021 à 9:25 Bonjour,
Et première chose courage !
Je connais cela car j'ai un adolescent autiste de presque 17 ans en Terminale qui a connu des périodes comme cela (burn-out dès la 5éme et dépression, déprime, nous c'est par période mais depuis janvier 2021 même sur confinement cela est difficile parfois suite à des "incidents") et je sais que cela est dur à vivre en tant que parent et de trouver les bonnes personnes pour l'aider et les solutions pour les aider. il a eu des idées noires mais il l'exprime car je lui demande. Et par ses particularités et sa manière d'être, je devine quand il ne va pas. Il exprime son ressenti en mettant des mots sur cela , il ne le montre pas par rapport à des expressions.
Mon fils est suivi par une excellente psychiatre et certains intervenants ( heureusement car des fois je ne savais plus comment faire mais à chaque fois une idée/ solution nous avons trouvé pour l'aider).
Dans mon cas, dès le plus jeune âge j'ai expliqué même si mon fils parlait peu à dire ce qui n'allait pas quand il pouvait, à mes enfants même si des fois entendre certaines choses fait mal mais au moins on sait. de toute façon à son expression on voit si cela va ou par rapport à des stéréotypies etc...et puis ce sixième sens (moi j'y crois ) de mère qu'on a.
Je te souhaite un bon courage, et je suis passée par là aussi en tant qu'être humain j'ai fait un burn-out et je comprends ses ressentis (belle-famille non compréhensive sur autisme, difficultés boulot, batailler avec administration, concilier relation vie privée boulot, mon conjoint a failli mourir , assumer toutes les prises en charge et hôpital pour nos enfants ( que je fais avec plaisir mais la fatigue avec les années s'est accumulée)) : en résumé essayer de faire au mieux pour tout le monde ). J'ai toujours été comme cela : quand j'ai fait mon burn-out les médecins ont voulu m'hospitaliser mais je ne voulais pas car il y avait mes enfants et c'est eux qui m'ont permis de m'en sortir c'était ce fil invisible qui me tenait la tête hors de l'eau pour ne pas sombrer et heureusement...
Car quand on est en dépression peu de personnes comprennent.
Je te souhaite bon courage, si je peux t'aider ou te soutenir ce sera avec plaisir rien que pour parler. Après chaque enfant/ado autiste est très différent et trouver les bonnes solutions aussi et je pense que tu fais au mieux pour ton enfant.
Bonne journée!!
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Notre fils ne nous parle plus et refuse de communiquer sur ses sentiments. Il met un point d’honneur à toujours paraître « cool », surtout quand ça ne va pas. Il n’a jamais été comme ça. Nous avons toujours beaucoup discuté tous les deux mais depuis son entrée dans l’adolescence il est devenu mutique et même paranoïaque sur certains points. Je n’ai pas vu venir sa tentative de suicide . Je pensais qu’il s’agissait de la fameuse « crise d’adolescence » (c’est notre aîné). Je me sens tellement coupable de n’avoir rien soupçonné. Comme tu l’indiques justement c’est une situation difficile à vivre pour une maman. J’ai l’impression de vivre avec une épée de Damoclès au dessus de ma tête en permanence. Parfois, au pire du pire lorsque je me sent vraiment très mal,je me surprends à penser qu’un jour je n’aurai plus que deux enfants (j’en ai 3) puisqu’il aura mis fin à sa vie. C’est horrible. Le pédopsychiatre nous a expliqué qu’il fallait qu’on accepte que le suicide serait toujours une solution comme une autre pour notre fils.
Je serai ravie d’échanger avec toi de temps en temps si tu es d’accord. Promis, je ne suis pas toujours aussi mélancolique qu’aujourd’hui
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Asperger/dépression/tentative de suicide
Je me permets de relayer ce message que j’ai posté lundi dans l’espace parents afin de recueillir un maximum de pistes d’aide de votre part à tous. N’hésitez pas à supprimer ce message s’il pose un problème. Merci d’avance à tous pour les partages d’expériences et/ou les pistes d’aide pour mon fils.
« Pardon d'avance à tous pour l'ouverture d'un sujet peu joyeux en ce lundi, celui de la dépression et des tentatives de suicide.
Je suis la maman d'un ado de 15 ans (bientôt), qui entre en seconde en région parisienne. Mon fils traverse un épisode de dépression majeure depuis environ 8 mois avec une tentative de suicide en mars dernier. Alors que nous pensions être sur le chemin d'un mieux être, hier soir a été la douche froide en voyant débarquer chez nous à 22H30 les pompiers suite à l'appel d'une amie de mon fils qui lui aurait écrit avoir l'intention de mettre fin à ces jours le lendemain sur le chemin du lycée. Mon fils est sous traitement médicamenteux depuis le mois de mars, il est suivi par un psychiatre et une psychologue, il commence un groupe d'habiletés sociales en septembre. Nous avons tenté tout ce qui était en notre pouvoir pour l'aider mais il refuse de parler avec qui que ce soit (à part son amie qu'il a rencontré lors de son hospitalisation en HP).Il reste mutique ou très vague lors de ces rendez vous médicaux. Il est très rigide, peu communicant, peu sensible à la douleur et je m'interroge quant à sa résistance aux médicaments prescrits. Il ne semble pas avoir été harcelé au collège, était très apprécié de ses professeurs et nous avons de bonnes relations avec lui à la maison. Nous ne comprenons plus son comportement et le fait qu'il nous tienne à distance en permanence de tout ce qui le concerne. Pourtant, nous essayons d'être très respectueux de son intimité et de ses besoins.Nous ne savons plus comment l'aider et nous nous sentons seuls au monde face à des équipes médicales qui semblent complètement démunies en ce qui concerne le syndrome d'asperger. Nous nous acheminons vers une probable troisième hospitalisation. Nous sommes désespérés.
Je suis très confuse, mille excuses par avance à ceux qui me liront.
Je souhaiterai savoir si certains d'entres vous parents ou ados/adultes asperger sont passés par là? Comment aider notre fils? Nous sommes preneurs de tous conseils.
Un grand merci d'avance pour votre soutien
Une maman désespérée
« Pardon d'avance à tous pour l'ouverture d'un sujet peu joyeux en ce lundi, celui de la dépression et des tentatives de suicide.
Je suis la maman d'un ado de 15 ans (bientôt), qui entre en seconde en région parisienne. Mon fils traverse un épisode de dépression majeure depuis environ 8 mois avec une tentative de suicide en mars dernier. Alors que nous pensions être sur le chemin d'un mieux être, hier soir a été la douche froide en voyant débarquer chez nous à 22H30 les pompiers suite à l'appel d'une amie de mon fils qui lui aurait écrit avoir l'intention de mettre fin à ces jours le lendemain sur le chemin du lycée. Mon fils est sous traitement médicamenteux depuis le mois de mars, il est suivi par un psychiatre et une psychologue, il commence un groupe d'habiletés sociales en septembre. Nous avons tenté tout ce qui était en notre pouvoir pour l'aider mais il refuse de parler avec qui que ce soit (à part son amie qu'il a rencontré lors de son hospitalisation en HP).Il reste mutique ou très vague lors de ces rendez vous médicaux. Il est très rigide, peu communicant, peu sensible à la douleur et je m'interroge quant à sa résistance aux médicaments prescrits. Il ne semble pas avoir été harcelé au collège, était très apprécié de ses professeurs et nous avons de bonnes relations avec lui à la maison. Nous ne comprenons plus son comportement et le fait qu'il nous tienne à distance en permanence de tout ce qui le concerne. Pourtant, nous essayons d'être très respectueux de son intimité et de ses besoins.Nous ne savons plus comment l'aider et nous nous sentons seuls au monde face à des équipes médicales qui semblent complètement démunies en ce qui concerne le syndrome d'asperger. Nous nous acheminons vers une probable troisième hospitalisation. Nous sommes désespérés.
Je suis très confuse, mille excuses par avance à ceux qui me liront.
Je souhaiterai savoir si certains d'entres vous parents ou ados/adultes asperger sont passés par là? Comment aider notre fils? Nous sommes preneurs de tous conseils.
Un grand merci d'avance pour votre soutien
Une maman désespérée
Maman d'un adolescent de 15 ans diagnostiqué Asperger depuis bientôt 5 ans.
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Re: asperger et dépression
Hélas, oui, le suicide est très répandu, trop répandu, dans la population autiste car il ne représente, souvent, que la solution trouvée, après avoir fait d'énormes efforts ayant produits des effets jugés insuffisants, pour abréger les souffrances face à une société et un environnement non adaptés, qui ne nous reconnaissent pas.
aspiemommy a écrit : ↑mardi 7 septembre 2021 à 15:35 Le pédopsychiatre nous a expliqué qu’il fallait qu’on accepte que le suicide serait toujours une solution comme une autre pour notre fils.
Je serai ravie d’échanger avec toi de temps en temps si tu es d’accord. Promis, je ne suis pas toujours aussi mélancolique qu’aujourd’hui
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
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Re: asperger et dépression
Nous encourageons notre fils à se tourner vers l’Angleterre pour ses études, ou nous avons vécu plusieurs années et où l’autisme est un atout pour beaucoup d’employeurs. C’est fou qu’on soit tellement en retard en France!margotton91 a écrit : ↑mardi 7 septembre 2021 à 15:55 Hélas, oui, le suicide est très répandu, trop répandu, dans la population autiste car il ne représente, souvent, que la solution trouvée, après avoir fait d'énormes efforts ayant produits des effets jugés insuffisants, pour abréger les souffrances face à une société et un environnement non adaptés, qui ne nous reconnaissent pas.
aspiemommy a écrit : ↑mardi 7 septembre 2021 à 15:35 Le pédopsychiatre nous a expliqué qu’il fallait qu’on accepte que le suicide serait toujours une solution comme une autre pour notre fils.
Je serai ravie d’échanger avec toi de temps en temps si tu es d’accord. Promis, je ne suis pas toujours aussi mélancolique qu’aujourd’hui
Maman d'un adolescent de 15 ans diagnostiqué Asperger depuis bientôt 5 ans.