
Courage.

Je n'ai pas suivi toute l'histoire mais pourquoi te sens-tu bloquée entre deux mondes ? Si la rentrée s'est bien passée, qu'est-ce qui te préoccupe ? Tu as des doutes sur la voie que tu as choisie ? Et pourquoi as-tu la sensation que rien n'est sécurisant ? Le diagnostic n'a jamais changé qui tu es, il t'a donné des explications, des clés, il peut t'aider à mieux avancer en évitant les recoins dans lesquels tu aurais pu te perdre en essayant de trop donner le change justement... Peut-être qu'à court terme il peut sembler limitant mais je crois qu'au contraire, les effets sont positifs sur le long terme.Fluxus a écrit : ↑samedi 4 septembre 2021 à 19:33 Une rentrée qui m'a parue être la meilleure de toutes celles que j'ai pu faire depuis 5 ans que je suis dans le supérieur pour au final me rendre compte que je ne peux pas m'empêcher de donner le change en public et me prendre le contrecoup dans la figure quasi instantanément après, une des pires nuits blanches de ma vie, malade comme jamais, être à bout, avoir les tripes retournées et chialer comme une merde, réaliser que ce qui était n'est plus, que tout ce que je pensais retrouver ne reviendra pas... Avoir le cul entre 2 chaises, c'est l'expression pour le coup, être bloquée entre deux mondes qu'on ne connait plus où il n y a plus rien de sécurisant et où tout est à reconstruire... Envie de chialer à m'en tordre les boyaux littéralement...
Je crois que j'ai rarement eu aussi mal... Tout s'inverse : Au lieu de réussir à aller de l'avant maintenant que je sais, j'ai l'impression de ne plus avoir personne autour pour m'aider à affronter tout ça...
Rendez-moi 2019...
Objectif de la soirée : Ne pas finir à l'hôpital cette nuit.![]()
Je parlais en partie de covid, de traumatisme covid et pas d'autisme... Dur de devoir reconstruire tout sur l'après covid quand on a perdu littéralement tout ce qu'on avait avant, dur de retourner dans le vrai monde quand on a arrêté de vivre pendant plus d'un an et demi et j'ai été trop bête d'espérer que tout se repasse comme avant, du jour au lendemain, alors que rien ne sera plus jamais comme avant. J'ai du me résigner à accepter qu'à partir de maintenant, je devrai faire, encore plus qu'avant, avec ma santé en roue libre autour de gens qui sont indifférents à ça et c'est atrocement compliqué...Spoiler :
En fin de compte, c'est assez surprenant d'être mieux aidé sur le plan psy que sur le plan physique alors qu'il y a encore quelques mois, c'était tout l'inverse...Spoiler :
Ah oui, c'est vrai que dans le contexte où je me trouvais (je venais de parcourir pas mal le forum), j'ai automatiquement pensé au TSA.Fluxus a écrit : ↑dimanche 5 septembre 2021 à 9:58Je parlais en partie de covid, de traumatisme covid et pas d'autisme... Dur de devoir reconstruire tout sur l'après covid quand on a perdu littéralement tout ce qu'on avait avant, dur de retourner dans le vrai monde quand on a arrêté de vivre pendant plus d'un an et demi et j'ai été trop bête d'espérer que tout se repasse comme avant, du jour au lendemain, alors que rien ne sera plus jamais comme avant. J'ai du me résigner à accepter qu'à partir de maintenant, je devrai faire, encore plus qu'avant, avec ma santé en roue libre autour de gens qui sont indifférents à ça et c'est atrocement compliqué...
Maintenant je sais juste que les gens ne changeront pas leurs habitudes pour épargner une personne autour d'eux...
Dur d'être covid long... A 22 ans... Quand on sait juste ce qu'on a perdu et que même bientôt 2 ans après, on ne sait pas ce qu'on retrouvera ou ce qu'on ne retrouvera pas...
(D'où le "Rendez-moi 2019")
Mais mine de rien, oui, l'analogie pourrait extrêmement bien se prêter à l'autisme, j'avais pas fait spécialement attention.