Gestions des altercations avec les NT.
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Gestions des altercations avec les NT.
Encore une question pas forcément pertinente mais : Comment avez-vous géré, si ça vous est déjà arrivé, les disputes, altercations et autres situations négatives que vous avez pu avoir avec des personnes NT, lorsque vous n'étiez pas encore diagnostiqués ?
Je m'attends à une vague de "Quand on me provoque, j'ignore la personne." ou "Je fais en sorte de ne pas y prêter pas attention." mais dans les cas où on touche à votre sensibilité de manière hardcore ?
Est-ce que le fait d'avoir été diagnostiqué vous a déjà incité à retourner vers ces personnes par besoin d'apporter des justifications ou autre ?
Me concernant, ayant énormément subi les désavantages du TSA lorsque je n'étais pas encore diagnostiquée.
Je me suis retrouvée pas mal de fois en situations inconfortables, que ce soit dans des situations graves où je n'ai pu me défendre par passivité, naïveté, impossibilité à réagir ou dans des situations de type ambiguïtés et malentendus avec la personne, où à priori, je suis en tort alors que je n'avais pas le sentiment d'avoir blessé quelqu'un (et que je déteste ça en plus, par-dessus tout)...
Ça finissait souvent par des personnes qui fulminaient du jour au lendemain, en venant m'insulter, me traiter de tous les noms, me demandant de ne plus jamais leur adresser la parole, à tel point que je me suis demandée plusieurs fois si c'était une blague et je n'arrivais jamais à cerner s'il y avait humour ou pas...
Autre situation type, des gens avec des égos un peu trop gonflés et qui aiment prendre de haut et autres personnes toxiques qui trouvent un moyen que vous soyez sous leur emprise...
Bref, souvent ça s'est terminé en pleurs pendant plusieurs jours, semaines, voir plusieurs mois pour moi, voir même des idées bien plus sombres.
De temps en temps, je m'imagine une situation où je ne suis pas en leur présence mais où ils apprennent d'une manière quelconque mon autisme et j'essaie de m'imaginer quelle tête est-ce qu'ils feraient, quelles seraient leurs émotions, est-ce qu'ils se poseraient la question d'avoir des remords, est-ce qu'ils pourraient venir s'excuser ou est-ce qu'ils se sentiraient m*rdeux, est-ce qu'ils culpabiliseraient etc. ...
Et vous ?
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Est-ce que le fait d'avoir été diagnostiqué vous a déjà incité à retourner vers ces personnes par besoin d'apporter des justifications ou autre ?
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Et vous ?
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Moi c'est assez simple : je n'adresse plus la parole à la personne et je l'évite si je peux.
Sinon je prend sur moi, je me tais et je me défoule une fois que je suis seul. Mais ca peut me faire monter la pression assez fort.
Si j'ai pas le choix et que je dois subir, je peux m'énerver franchement avec la personne, être très agressif.
Lui dire ces 4 vérités et ne pas écouter ce qu'elle dit (comme les enfants, je me bouche les oreilles ou je parle d'autre chose, je lui coupe la parole quant elle la prend).
Ca m'est déjà arrivé de répondre sèchement à l'autre "NON, et pis c'est tout, je me fiche de ton opinion, tu le prend et tu en fais une petite boule que tu te fourre où tu veux. Si tu veux parler, tu change de ton ou de discours avec moi". Ca en a surpris plus d'1. Généralement ce genre de réponse provoque la stupéfaction, et ca suffit pour stopper l'autre. Ils ne s'attendent pas à ce genre de réaction.
Cela depuis que je suis adulte. La violence est moins susceptible d'arriver qu'entre les enfants, qui vont plus facilement taper que de parler.
Enfant, c'était pas la même chose. Je me faisais petit pour éviter la violence.
Sinon je prend sur moi, je me tais et je me défoule une fois que je suis seul. Mais ca peut me faire monter la pression assez fort.
Si j'ai pas le choix et que je dois subir, je peux m'énerver franchement avec la personne, être très agressif.
Lui dire ces 4 vérités et ne pas écouter ce qu'elle dit (comme les enfants, je me bouche les oreilles ou je parle d'autre chose, je lui coupe la parole quant elle la prend).
Ca m'est déjà arrivé de répondre sèchement à l'autre "NON, et pis c'est tout, je me fiche de ton opinion, tu le prend et tu en fais une petite boule que tu te fourre où tu veux. Si tu veux parler, tu change de ton ou de discours avec moi". Ca en a surpris plus d'1. Généralement ce genre de réponse provoque la stupéfaction, et ca suffit pour stopper l'autre. Ils ne s'attendent pas à ce genre de réaction.
Cela depuis que je suis adulte. La violence est moins susceptible d'arriver qu'entre les enfants, qui vont plus facilement taper que de parler.
Enfant, c'était pas la même chose. Je me faisais petit pour éviter la violence.
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HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Me concernant, je n'adresse plus la parole à personne (du moins IRL) depuis un petit moment, ça évite déjà un gros paquet d'emm*rdes.
(Bon le fait d'avoir vécu des choses compliquées, notamment en terme de santé physique a beaucoup "aidé" à ce niveau là, ça m'a fait prendre conscience que bon nombre de gens étaient inutiles dans ma vie... Et on voit toujours les choses différemment quand on a failli y passer, j'imagine.)
Je suis une génération fin des années 90, donc la plupart des fois où j'ai reçu des choses vraiment très désagréables et insultantes, même de la part de gens que je connaissais réellement, c'était par le biais du virtuel...
Comme quoi, toujours plus simple derrière un écran...
Mais pour en revenir au sujet principal, j'ai eu le don de me mettre dans des histoires où du jour au lendemain, je ne comprenais rien à ce qu'il se passait et j'étais impliquée dans un truc sans même savoir de quoi ça parlait...
Complicado.
Et comme la plupart du temps, avec du recul et c'est réellement une des raisons qui m'a poussé au diagnostic aussi, c'était des ambiguïtés ou des situations sociales que je ne comprenais pas qui pouvaient m'amener à des situations de conflit avec les gens, c'était vraiment très lié au TSA en fin de compte.
Et du coup de temps à autres, je ne peux m'empêcher de m'imaginer la potentielle réaction de ces personnes en apprenant ça... Toujours dans une démarche de "Est-ce que ça pousse à la compréhension ?".
(Bon le fait d'avoir vécu des choses compliquées, notamment en terme de santé physique a beaucoup "aidé" à ce niveau là, ça m'a fait prendre conscience que bon nombre de gens étaient inutiles dans ma vie... Et on voit toujours les choses différemment quand on a failli y passer, j'imagine.)
Je suis une génération fin des années 90, donc la plupart des fois où j'ai reçu des choses vraiment très désagréables et insultantes, même de la part de gens que je connaissais réellement, c'était par le biais du virtuel...
Comme quoi, toujours plus simple derrière un écran...
Mais pour en revenir au sujet principal, j'ai eu le don de me mettre dans des histoires où du jour au lendemain, je ne comprenais rien à ce qu'il se passait et j'étais impliquée dans un truc sans même savoir de quoi ça parlait...
Complicado.
Et comme la plupart du temps, avec du recul et c'est réellement une des raisons qui m'a poussé au diagnostic aussi, c'était des ambiguïtés ou des situations sociales que je ne comprenais pas qui pouvaient m'amener à des situations de conflit avec les gens, c'était vraiment très lié au TSA en fin de compte.
Et du coup de temps à autres, je ne peux m'empêcher de m'imaginer la potentielle réaction de ces personnes en apprenant ça... Toujours dans une démarche de "Est-ce que ça pousse à la compréhension ?".
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Perso j'ai vite compris qu'avec certaines personnes c'était pas possible de se comprendre. Enfant j'ai été marqué par le proverbe
Entre ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous voulez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous croyez y comprendre,
ce que vous voulez comprendre,
et ce que vous comprenez,
Il y a au moins 9 possibilités de ne pas se comprendre…
Une autre phrase qui m'a marqué vient de Men in Black 3 :
Mettons nous d'accord sur un désaccord.
Ca m'a fait réfléchir sur les sources d'incompréhension. Et j'ai jamais vraiment tenter de résoudre ce genre de situation. Je prend acte de l'incompréhension.
Comme je dis, pour dialoguer, faut être 2. Si je suis le seul a vouloir dialoguer, c'est une perte de temps.
Et la meilleurs défense c'est l'attaque. Alors en cas d'incompréhension, et si on m'attaque, autant riposter plus fort que l'autre, se mettre en position de dominant. Ca c'est l'enfance qui m'a fait apprendre ca. Maintenant je préfère être l'agresseur que l'agressé, sans pour autant profiter de mon ascendant pour écraser l'autre, juste me rendre intouchable. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. Parle à mon c.. ma tête est malade
Je ne cherche pas a être vertueux avec la majorité des gens. Je ne serai jamais ami avec les 8 milliards d'habitant de la Terre. Ca c'est une réalité qu'on le veuille ou non. Alors autant prendre acte et faire avec.
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
C'était au lycée: force brute, emooignade, coup de boule, utilisation d'outils de bricolage plus par intimidation et foutre la trouille à la meute qu'autre chose.Fluxus a écrit : ↑vendredi 20 août 2021 à 20:00 Encore une question pas forcément pertinente mais : Comment avez-vous géré, si ça vous est déjà arrivé, les disputes, altercations et autres situations négatives que vous avez pu avoir avec des personnes NT, lorsque vous n'étiez pas encore diagnostiqués ?
Je m'attends à une vague de "Quand on me provoque, j'ignore la personne." ou "Je fais en sorte de ne pas y prêter pas attention." mais dans les cas où on touche à votre sensibilité de manière hardcore ?
Est-ce que le fait d'avoir été diagnostiqué vous a déjà incité à retourner vers ces personnes par besoin d'apporter des justifications ou autre ?
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Ça finissait souvent par des personnes qui fulminaient du jour au lendemain, en venant m'insulter, me traiter de tous les noms, me demandant de ne plus jamais leur adresser la parole, à tel point que je me suis demandée plusieurs fois si c'était une blague et je n'arrivais jamais à cerner s'il y avait humour ou pas...
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Bref, souvent ça s'est terminé en pleurs pendant plusieurs jours, semaines, voir plusieurs mois pour moi, voir même des idées bien plus sombres.
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Et vous ?
Un coup de boule donné à un rugbymen de 20 ans qui faisait une tête de plus que moi.
Soirée de non intégration en prépa ou une nana de ma promotion à moitié bourrée venait s'excuser pour de soi disante misères dans un lycée ou elle m'y aurait connu ( pas de souvenirs..)
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
En fait de mon côté ça s'est fait de manière très segmentée : C'est à dire que quand j'étais gosse, pendant énormément d'années, tout ce qu'il se passait autour m'était indifférent, je ne comprenais rien, j'étais juste là par ma présence physique mais intérieurement, mentalement, j'étais à des années-lumière. Ça devait être jusqu'à environ mes 11 ans, je pense.propane42 a écrit : ↑vendredi 20 août 2021 à 23:37 Perso j'ai vite compris qu'avec certaines personnes c'était pas possible de se comprendre. Enfant j'ai été marqué par le proverbe
Entre ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous voulez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous croyez y comprendre,
ce que vous voulez comprendre,
et ce que vous comprenez,
Il y a au moins 9 possibilités de ne pas se comprendre…
Une autre phrase qui m'a marqué vient de Men in Black 3 :
Mettons nous d'accord sur un désaccord.
Ca m'a fait réfléchir sur les sources d'incompréhension. Et j'ai jamais vraiment tenter de résoudre ce genre de situation. Je prend acte de l'incompréhension.
Comme je dis, pour dialoguer, faut être 2. Si je suis le seul a vouloir dialoguer, c'est une perte de temps.
Et la meilleurs défense c'est l'attaque. Alors en cas d'incompréhension, et si on m'attaque, autant riposter plus fort que l'autre, se mettre en position de dominant. Ca c'est l'enfance qui m'a fait apprendre ca. Maintenant je préfère être l'agresseur que l'agressé, sans pour autant profiter de mon ascendant pour écraser l'autre, juste me rendre intouchable. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. Parle à mon c.. ma tête est malade
Je ne cherche pas a être vertueux avec la majorité des gens. Je ne serai jamais ami avec les 8 milliards d'habitant de la Terre. Ca c'est une réalité qu'on le veuille ou non. Alors autant prendre acte et faire avec.
Ensuite, progressivement, j'ai commencé à prendre conscience d'un peu tout ce qui m'entourait, à comprendre comment fonctionnaient les autres etc. Et de par ma grande naïveté et ma gentillesse naturelle, on m'a très vite qualifié de personne adorable, qui a la main sur le cœur, trop gentille etc. Ça, c'était entre mes 11 ans et 14 ans surtout.
Et c'était la réalité. Mais à cette époque là, c'était comme si je venais de naître en quelques sortes en ce qui concernait mes interactions avec le monde extérieur. Et du coup, je ne pouvais pas encore réellement intellectualiser mon comportement avec les autres, donc je me basais sur ce qu'on disait de moi pour me construire dessus... Et c'est aussi à cette période de ma vie qu'on m'a attribué cette personnalité de personne forte, de mental d'acier parce que j'avais vécu des choses dures et que javais pu surmonter... En réalité, c'est juste que comme j'ai eu conscience que très tard de pas mal de choses, certaines ne m'ont pas fait souffrir énormément, à l'époque, j'étais d'une passivité extrême, même si plus tard, j'ai dégusté. Là c'était plutôt entre mes 14 et 17 ans.
Et pendant très longtemps, j'ai cru qu'il m'était possible de m'entendre bien avec tout le monde, que j'avais ce pouvoir de ne pas être comme tous ces gens dont j'entendais parler qui avaient tout le temps des histoires nulles pour pas grand chose.
Pendant encore quelques années, j'ai continué ma quête pour essayer de mieux cerner le monde extérieur et au final, ce n'est que très tard, donc pas vraiment loin de la majorité en fait, qu'en maximisant mes relations avec un peu tout le monde, à la découverte des autres humains, que j'ai réalisé que parfois, on pouvait être en conflit avec des gens qui nous détestaient sans raison apparente, certainement un souci avec eux-même et donc, qu'on ne pouvait pas s'entendre avec tout le monde.
Puis ça s'est encore accentué ensuite, avec les quelques conflits qui ont suivi, liés à des malentendus et des ambiguïtés en société, des maladresses de ma part et tout un tas d'autres raisons.
Au-delà du fait que je me sentais réellement handicapée (physiquement, psychiquement et socialement) par tout ce qui relevait des TSA que j'ignorais à l'époque, j'avais juste l'impression que ma manière d'être en fait, ma personne, dérangeait les gens.
Brefouille, c'est pour la petite histoire de comment j'en suis arrivée à cerner un peu tout ça...Spoiler :
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
....message supprimé car trop personnel.
Modifié en dernier par Bubu le lundi 30 août 2021 à 8:23, modifié 1 fois.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Quand je ne suis pas impliqué, je suis plutôt du genre à appeler le numéro de la police sans hésitation, SANS HÉSITATION !
C'est leur problème de Stockholmes, pas mon problème.
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Depuis que j'ai vu des policiers mutiller des gens qui ne faisaient rien d'autres que de manifester et qu'il a fallut le concours d'un seul CRS pour m'éviter un tel destin funeste, je sollicite la police uniquement si c'est trop grave...
D'ailleurs une famille au volant d'un SUV s'est fait alpagué pour ne pas s'être rangée sur le côté droit alors que y'avait derrière eux une voiture de police en gyrophares. Même les passants ont fustigé le jusqu'au boutisme du conducteur et il s'est fait contrôlé et alpagué par deux policières.
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Je serais tentée parfois de retourner vers des personnes et du coup de me justifier ( et c'est limite un fantasme), mais qu'est ce que ça changerait au fond?Encore une question pas forcément pertinente mais : Comment avez-vous géré, si ça vous est déjà arrivé, les disputes, altercations et autres situations négatives que vous avez pu avoir avec des personnes NT, lorsque vous n'étiez pas encore diagnostiqués ?
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Le lien a été brisé, car pour moi quand c'est trop négatif (dans les mots, les gestes, un silence total, un visage fermé comme un mur me disant ouvertement " je te fais la gueule, je te parle plus"), ça me remue tellement, que ça me vide littéralement et au final je n'ai plus envie - plus la force même- d'interagir avec cette personne.
ça se passe bien avec d'autres personnes, plus cool, plus bienveillantes, alors voilà je me concentre sur ces personnes, ça ne veut pas dire que ce sera toujours simple, mais au moins il n'y a pas de "mentalité cours de récréation" où il s'agit de montrer qui est le plus fort, le plus ci, le plus ça...
Dernièrement grosse altercation avec mon père, suivie d'une agression verbale et quasi physique de sa part, notre relation était déjà bien entamée -car ce comportement il l'a depuis que je suis petite, et toujours encore avec moi adulte, il connaît mon diagnostic, mes problèmes persos, d'anxiété, il sait que je suis sous AD, mais c'est plus fort que lui -
pour me protéger je ne peux donc être désormais que dans l'évitement, de toute façon j'aurais trop peur que ça se reproduise, j'ai même peur de lui en fait, donc basta- je repensais aussi à une relation amicale de plusieurs années riche intellectuellement et forte mais à laquelle j'ai mis terme suite à des échanges très négatifs (elle me jugeait beaucoup, me lançait des piques aussi que sur le coup je ne comprenais - sentais pas), je me sens vraiment soulagée, avec le recul j'appréhendais les échanges avec cette personne.
Bref, je favorise les échanges où je me sens en sécurité émotionnelle.
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Me concernant, j'ai effectué un tri conséquent de mes relations. Il faut, dans le mesure du possible, faire le deuil de toutes les personnes qui, soit ne sont pas en mesure de comprendre réellement notre condition, soit ont une attitude toxique ou anxiogène avec nous. Même s'il ne reste personne à l'arrivée.
Ce n'est pas facile, certes, mais ça vaut le coup. Ne pouvant changer notre condition, nous avons cependant la possibilité de modifier notre environnement.
Je pense que la clé est là. Il y a toujours un chemin différent que nous pouvons emprunter.
Un autre élément que je me répète souvent et qui m'aide au quotidien, c'est de me dire : "ce que pense cette personne, n'est QUE sa pensée", basée sur son histoire de vie, donc sa propre vérité, et non pas ce que je suis. Si une personne me fait une remarque désobligeante, je m'interroge en me disant : "pourquoi ça me vexe ou me fais de la peine ou me met en colère ?" puisque ce n'est pas la vérité. Mon ego ? Mon estime ? Mon émotion ? Mon incompréhension ?
Enfin un livre que je relis de temps à autre : "Les quatre accords toltèques" de Don Miguel RUIZ
- Que votre parole soit impeccable
- N'en faites pas une affaire personnelle
- Ne faites pas suppositions
- Faites de votre mieux.
Ca peut paraître bateau présenté comme ça, mais c'est plus profond que ça et tout à fait adéquat, à mon sens, aux personnes autistes qui ont des difficultés dans les relations avec les NT.
Ce n'est pas facile, certes, mais ça vaut le coup. Ne pouvant changer notre condition, nous avons cependant la possibilité de modifier notre environnement.
Je pense que la clé est là. Il y a toujours un chemin différent que nous pouvons emprunter.
Un autre élément que je me répète souvent et qui m'aide au quotidien, c'est de me dire : "ce que pense cette personne, n'est QUE sa pensée", basée sur son histoire de vie, donc sa propre vérité, et non pas ce que je suis. Si une personne me fait une remarque désobligeante, je m'interroge en me disant : "pourquoi ça me vexe ou me fais de la peine ou me met en colère ?" puisque ce n'est pas la vérité. Mon ego ? Mon estime ? Mon émotion ? Mon incompréhension ?
Enfin un livre que je relis de temps à autre : "Les quatre accords toltèques" de Don Miguel RUIZ
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Ca peut paraître bateau présenté comme ça, mais c'est plus profond que ça et tout à fait adéquat, à mon sens, aux personnes autistes qui ont des difficultés dans les relations avec les NT.
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Oui, j'ai également commencé à effectuer ce tri aussi et il ne reste quasiment plus personne. Sur le plan amical, il me reste une personne et il n'est pas disponible tout le temps mais il est là, il est sincère et c'est l'essentiel.Stefano84 a écrit : ↑samedi 28 août 2021 à 13:04 Me concernant, j'ai effectué un tri conséquent de mes relations. Il faut, dans le mesure du possible, faire le deuil de toutes les personnes qui, soit ne sont pas en mesure de comprendre réellement notre condition, soit ont une attitude toxique ou anxiogène avec nous. Même s'il ne reste personne à l'arrivée.
Ce n'est pas facile, certes, mais ça vaut le coup. Ne pouvant changer notre condition, nous avons cependant la possibilité de modifier notre environnement.
Je pense que la clé est là. Il y a toujours un chemin différent que nous pouvons emprunter.
En réalité, même bien avant que je me lance dans toutes les démarches de diagnostic et tout le reste, ça faisait déjà pas mal de temps qu'il n y avait plus personne.
Je me suis résignée, depuis quelques mois, à faire le deuil d'une relation très intense avec une personne... Sur les 5 ans de relation que j'ai pu partager, j'en ai passé en réalité 3 voir même 4 où ça s'est fait à sens unique, à souffrir énormément, à faire face aux excuses, à la non-sincérité, aux mensonges parfois aussi...
J'en ai pleuré littéralement tous les jours, je me suis laissée bouffer jusqu'au dernier moment par espoir de pouvoir sauver un lien qui était déjà mort depuis des années..
Son dernier message date de début Juillet, pour prendre de mes nouvelles... Elle a eu la très bonne idée de revenir encore avec des excuses pour justifier le fait de ne pas avoir été là. Je savais bien, depuis 1 an maintenant, que de toutes façons, elle n'en voulait plus de cette relation. Et moi non plus, je n'en voulais plus.
Elle vit dans le présent et moi je vis dans le passé.
Je crois qu'elle a compris ma condition, malgré tout, à force d'écouter mes plaintes pendant toutes ces années mais je pense qu'elle n'aurait pas pu s'y adapter.
Et malgré cette rupture, ça ne change rien à mes sentiments... Ça restera mon premier amour quoi qu'il arrive, pas ma première relation loin de là mais la première personne avec qui mon quotidien était devenu beaucoup plus simple, la première personne avec qui je n'avais pas l'impression de subir de contraintes, la première personne avec qui je ne voyais plus le handicap.
Je ne sais pas ce que je dois faire de ces 5 dernières années... Je crois que j'ai tout sacrifié pour cette relation. Je me voile toujours la face concernant mes études parce que je n'arrive pas à accepter que pendant les 5 dernières années, j'ai privilégié la survie de ma relation plutôt que mes études, que je ne pensais qu'à ça du matin au soir et du soir au matin, que c'est ça qui m'a fait couler, en plus du reste. Et parallèlement, c'était ultra enrichissant, il restait quand même un peu de places pour d'autres choses...
Mais loin de moi l'idée de remettre la faute sur les autres, j'assume. Je me dis que ça fait partie de la vie et c'est comme ça, j'accepte. Je me dis même pas "Je peux m'en prendre qu'à moi-même", juste c'est comme ça et j'accepte.
Bref, s'il y a bien deux qualités que je suis certaine de posséder, comme sûrement beaucoup d'autres personnes TSA, c'est bien la fidélité et la sincérité...
Il m'a fallu toute la période actuelle (et qui dure depuis bientôt 2 ans) pour que je me rende compte qu'on s'en foutait des autres et que je comprenne ce que c'était de devoir vivre pour soi.
Mais de manière globale, comme j'en avais parlé dans un post où je parlais de parler d'autisme en public, ce qui fait qu'aujourd'hui, la condition ou le handicap d'une personne est "mieux reconnu", c'est que les gens pensent qu'il suffit de considérer l'autre dans une relation d'égal à égal pour dire "C'est bon, on m'a demandé d'accepter cette personne, donc je la considère comme je vais considérer une autre personne lambda, de manière tout à fait classique". Alors qu'en réalité, la subtilité à saisir, c'est le fait de devoir s'adapter au handicap ou à la condition de la personne.
Et ça rejoint encore une fois, tout ce qui touche au concept de société inclusive. Tout ça pour en venir au fait que, quand j'ai essayé d'en parler au peu de gens qui sont restés, ils m'ont répondu comme si c'était rien : "On s'en fout pour nous ça change rien, et alors ?". Sauf que, oui, d'accord, merci, vous me considérez pas comme une personne à bannir et c'est la moindre des choses mais est-ce que vous comprenez que derrière, il y a toute une question d'adaptation à l'autre ?
Parce que le fait qu'on ne s'adapte pas, d'accord, jusqu'au diagnostic, on vit avec ça et personne ne prend rien en considération. Mais maintenant qu'on a la possibilité de faire mieux, pourquoi s'en priver ?
C'est intéressant ce que tu dis, j'ai développé un passage qui résume un peu des choses de cet ordre là dans ma présentation où justement, je me sens souvent atteinte par des choses desquelles je devrai m'en foutre.Stefano84 a écrit : ↑samedi 28 août 2021 à 13:04 Un autre élément que je me répète souvent et qui m'aide au quotidien, c'est de me dire : "ce que pense cette personne, n'est QUE sa pensée", basée sur son histoire de vie, donc sa propre vérité, et non pas ce que je suis. Si une personne me fait une remarque désobligeante, je m'interroge en me disant : "pourquoi ça me vexe ou me fais de la peine ou me met en colère ?" puisque ce n'est pas la vérité. Mon ego ? Mon estime ? Mon émotion ? Mon incompréhension ?
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Oui, de toutes façons c'est la meilleure chose à faire quand on pense qu'il n y a plus d'issue possible, de laisser tomber le reste et favoriser des choses plus saines pour nous, plus sécurisantes, moins énergivores... Le plus dur c'est avec la famille, je crois...Dehlynah a écrit : ↑vendredi 27 août 2021 à 14:32 Je serais tentée parfois de retourner vers des personnes et du coup de me justifier ( et c'est limite un fantasme), mais qu'est ce que ça changerait au fond?
Le lien a été brisé, car pour moi quand c'est trop négatif (dans les mots, les gestes, un silence total, un visage fermé comme un mur me disant ouvertement " je te fais la gueule, je te parle plus"), ça me remue tellement, que ça me vide littéralement et au final je n'ai plus envie - plus la force même- d'interagir avec cette personne.
ça se passe bien avec d'autres personnes, plus cool, plus bienveillantes, alors voilà je me concentre sur ces personnes, ça ne veut pas dire que ce sera toujours simple, mais au moins il n'y a pas de "mentalité cours de récréation" où il s'agit de montrer qui est le plus fort, le plus ci, le plus ça...
Dernièrement grosse altercation avec mon père, suivie d'une agression verbale et quasi physique de sa part, notre relation était déjà bien entamée -car ce comportement il l'a depuis que je suis petite, et toujours encore avec moi adulte, il connaît mon diagnostic, mes problèmes persos, d'anxiété, il sait que je suis sous AD, mais c'est plus fort que lui -
pour me protéger je ne peux donc être désormais que dans l'évitement, de toute façon j'aurais trop peur que ça se reproduise, j'ai même peur de lui en fait, donc basta- je repensais aussi à une relation amicale de plusieurs années riche intellectuellement et forte mais à laquelle j'ai mis terme suite à des échanges très négatifs (elle me jugeait beaucoup, me lançait des piques aussi que sur le coup je ne comprenais - sentais pas), je me sens vraiment soulagée, avec le recul j'appréhendais les échanges avec cette personne.
Bref, je favorise les échanges où je me sens en sécurité émotionnelle.
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Je suis passé par là avec une soi disante amie autiste qui n'en était pas une. Je ne l'ai plus dans mon cercle d'amis mais mon dieux que c'était energivore avec elle. Hyper chiante, cassante, dénigrante, jusqu'au jour ou je me suis rendu compte qu'en fait je ne la supportais pas et que j'avais rien à lui devoir. Silence radio qui a duré,duré pour la squizzer de mon téléphone.Fluxus a écrit : ↑lundi 30 août 2021 à 13:06Oui, de toutes façons c'est la meilleure chose à faire quand on pense qu'il n y a plus d'issue possible, de laisser tomber le reste et favoriser des choses plus saines pour nous, plus sécurisantes, moins énergivores... Le plus dur c'est avec la famille, je crois...Dehlynah a écrit : ↑vendredi 27 août 2021 à 14:32 Je serais tentée parfois de retourner vers des personnes et du coup de me justifier ( et c'est limite un fantasme), mais qu'est ce que ça changerait au fond?
Le lien a été brisé, car pour moi quand c'est trop négatif (dans les mots, les gestes, un silence total, un visage fermé comme un mur me disant ouvertement " je te fais la gueule, je te parle plus"), ça me remue tellement, que ça me vide littéralement et au final je n'ai plus envie - plus la force même- d'interagir avec cette personne.
ça se passe bien avec d'autres personnes, plus cool, plus bienveillantes, alors voilà je me concentre sur ces personnes, ça ne veut pas dire que ce sera toujours simple, mais au moins il n'y a pas de "mentalité cours de récréation" où il s'agit de montrer qui est le plus fort, le plus ci, le plus ça...
Dernièrement grosse altercation avec mon père, suivie d'une agression verbale et quasi physique de sa part, notre relation était déjà bien entamée -car ce comportement il l'a depuis que je suis petite, et toujours encore avec moi adulte, il connaît mon diagnostic, mes problèmes persos, d'anxiété, il sait que je suis sous AD, mais c'est plus fort que lui -
pour me protéger je ne peux donc être désormais que dans l'évitement, de toute façon j'aurais trop peur que ça se reproduise, j'ai même peur de lui en fait, donc basta- je repensais aussi à une relation amicale de plusieurs années riche intellectuellement et forte mais à laquelle j'ai mis terme suite à des échanges très négatifs (elle me jugeait beaucoup, me lançait des piques aussi que sur le coup je ne comprenais - sentais pas), je me sens vraiment soulagée, avec le recul j'appréhendais les échanges avec cette personne.
Bref, je favorise les échanges où je me sens en sécurité émotionnelle.
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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- Habitué
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Re: Gestions des altercations avec les NT.
Bonjour,
Ayant eu une récente altercation avec ma soeur de 16 ans NT, je peux donc en témoigner.
Nous étions en voiture de retour de vacances, il faisait très chaud(+30 degrés) et dans les embouteillages...
Là, elle a commencé à me traiter de tous les noms comme "tu es folle, tu devrais rester enfermée ma pauvre en hopital psychiatrique" "ils auraient même pas du te faire sortir les médecins" "tu es une aliénée" "malade mentale" "tu es tarée ma pauvre fille, retournes en psychiatrie. tu es bonne qu'à être shootée aux médocs" "tu n'es RIEN pour moi" "depuis que tu es là, tu es responsable de tous nos problèmes". "c'est de TA. faute si papa est mort(mon père est décedé d'un cancer du poumon foudroyant et d'une méningite à 58 ans l'an dernier).......
Bref, ca m'a énervée et on s'est "tapée" dessus car elle faisait que me provoquer sans arrêt. J'ai voulu me barrer mais la voiture roulant, ma mère a du mettre la sécurité enfant pour pas que je me barre
Je me suis arrêtée sur une aire d'autoroute pour prendre l'air mais j'étais énervée.
Depuis, ma mère m'a dit "je ne veux plus te voir chez moi, c'est moi qui viendrait te voir si besoin" et mon appétit diminue de plus en plus vu que je suis constamment seule à mon appartement sans voir personne à part mes 2 amis autistes asperger comme moi. Je déprime bien que les cours reprennent au lycée vu que j'entre en BTS .
Je me demande si ma vie vaut la peine et j'ai l'impression que en ne voulant plus de moi chez elle, ma mère a donné raison à ma soeur car celle ci a dit à ma mère "je te jure maman, c'est moi ou morgane mais si elle reste, je me barre d'ici et personne ne me reverra".
Non mais c'est quoi ces mentalités?
Ma mère s'occupant d'enfants handicapés en ULIS(elle est AESH), elle devrait comprendre non?! et après, elle me dit que c'est ma faute et que je dois faire des efforts pr l'ignorer. C le monde à l'envers!!
Ma soeur me traite comme une sous merde et je devrais rien dire???? non mais elle se fiche de ma gueule???
Je suis consciente d'être impulsive mais là, ce genre de mentalité d'autant plus ma famille qui me dévisage comme ca, ca me révolte. J'en ai marre, je comprends Dehlynah dans le sens où il faut sans arrêt se justifier. et après, on me dit de ne pas me justifier?!
Les altercations avec les NT sont pas sympa d'autant plus que elles peuvent briser une vie.
Ayant eu une récente altercation avec ma soeur de 16 ans NT, je peux donc en témoigner.
Nous étions en voiture de retour de vacances, il faisait très chaud(+30 degrés) et dans les embouteillages...
Là, elle a commencé à me traiter de tous les noms comme "tu es folle, tu devrais rester enfermée ma pauvre en hopital psychiatrique" "ils auraient même pas du te faire sortir les médecins" "tu es une aliénée" "malade mentale" "tu es tarée ma pauvre fille, retournes en psychiatrie. tu es bonne qu'à être shootée aux médocs" "tu n'es RIEN pour moi" "depuis que tu es là, tu es responsable de tous nos problèmes". "c'est de TA. faute si papa est mort(mon père est décedé d'un cancer du poumon foudroyant et d'une méningite à 58 ans l'an dernier).......
Bref, ca m'a énervée et on s'est "tapée" dessus car elle faisait que me provoquer sans arrêt. J'ai voulu me barrer mais la voiture roulant, ma mère a du mettre la sécurité enfant pour pas que je me barre
Je me suis arrêtée sur une aire d'autoroute pour prendre l'air mais j'étais énervée.
Depuis, ma mère m'a dit "je ne veux plus te voir chez moi, c'est moi qui viendrait te voir si besoin" et mon appétit diminue de plus en plus vu que je suis constamment seule à mon appartement sans voir personne à part mes 2 amis autistes asperger comme moi. Je déprime bien que les cours reprennent au lycée vu que j'entre en BTS .
Je me demande si ma vie vaut la peine et j'ai l'impression que en ne voulant plus de moi chez elle, ma mère a donné raison à ma soeur car celle ci a dit à ma mère "je te jure maman, c'est moi ou morgane mais si elle reste, je me barre d'ici et personne ne me reverra".
Non mais c'est quoi ces mentalités?
Ma mère s'occupant d'enfants handicapés en ULIS(elle est AESH), elle devrait comprendre non?! et après, elle me dit que c'est ma faute et que je dois faire des efforts pr l'ignorer. C le monde à l'envers!!
Ma soeur me traite comme une sous merde et je devrais rien dire???? non mais elle se fiche de ma gueule???
Je suis consciente d'être impulsive mais là, ce genre de mentalité d'autant plus ma famille qui me dévisage comme ca, ca me révolte. J'en ai marre, je comprends Dehlynah dans le sens où il faut sans arrêt se justifier. et après, on me dit de ne pas me justifier?!
Les altercations avec les NT sont pas sympa d'autant plus que elles peuvent briser une vie.
Diagnostiquée:- Autiste Asperger- en Juillet 2019 + HPI, par le CRA de Limoges.
-Epileptique
- dyspraxique
Poursuite d'études: BTS SP3S 2e année
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