Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Autrement, c'est le coup de barre assuré ! Même plus l'énergie d'aller boire un coup au bar !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Hm... Les terrasses, en ce moment avec le contexte actuel, je préfère éviter. Mais si tu veux, on peut privilégier les activités plein air. Tu connaitrais pas un endroit sympa où l'on peut pêcher le Bar, par hasard ?
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Je ne m'y connais pas en pêche et en pisciculture. Tout ce que je sais, c'est que Pascal boit une pression au bar, ce qui est assez physique.
Après, chaque personne autiste peut se mettre la pression, se fixer des objectifs (la barre pas trop haute, y aller échelon après échelon), prendre les devants pour assurer ses arrières.
C'est moins facile quand c'est autrui qui nous met la pression.
Certaines personnes parlent de "sortir de la zone de confort* pour étendre celle-ci".
* notion que je n'ai connue que récemment
Après, chaque personne autiste peut se mettre la pression, se fixer des objectifs (la barre pas trop haute, y aller échelon après échelon), prendre les devants pour assurer ses arrières.
C'est moins facile quand c'est autrui qui nous met la pression.
Certaines personnes parlent de "sortir de la zone de confort* pour étendre celle-ci".
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Ah ça c est physique, et il en faut pour lutter contre la gravité pour mettre la pression à la bouche ...
Oui parfois faut essayer de sortir de sa zone de confort pour découvrir de nouvelles choses. Et comme tu dis c est plus facile de le faire soi-même pour soi-meme sans avoir quelqu un derrière qui l exige de nous.freeshost a écrit : C'est moins facile quand c'est autrui qui nous met la pression.
Certaines personnes parlent de "sortir de la zone de confort* pour étendre celle-ci".
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Pour rester dans la thématique du "forçage", je viens de rédiger ce topic dans l'espace parents concernant le choix des parents sur la prise de traitements médicamenteux chez les enfants TSA.
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Spoiler :
Bon, objectif de la journée c'était de pouvoir revenir sur mes écrits qu'il m'était impossible de relire.
Je me suis donnée 1h pour relire dans son intégralité le carnet et la quasi-centaine de pages dont il est constitué. Toujours ultra compliqué, impossible de me débarrasser de sentiment de gêne, de honte et de pudeur, c'était littéralement une mise à nu, là cette fois-ci, c'est assez clair.
Je pense avoir pu trouver quelques pistes sur le pourquoi du comment dans la gêne que peuvent occasionner ces écrits.
Au-delà du fait de devoir s'auto-juger, se relire, même longtemps après, de se dire qu'aujourd'hui on aurait peut-être pas écrit les choses comme ça, que la syntaxe varie pas mal entre l'écrit et l'oral et tout le reste... J'ai beaucoup trop essayé de me mettre à la place des personnes qui ont eu mes écrits entre leurs mains et j'ai essayé de cerner les informations qui auraient pu les marquer. Même si en fait, en réalité, tout est marquant dans ce carnet et en le relisant aujourd'hui, en fin de compte, il n'a absolument rien de gênant ou de honteux, au contraire.
En essayant de le relire sous le point de vue de d'autres (même si je ne peux pas totalement faire abstraction du mien), il m'inspire juste la compassion, la sincérité, l'humilité et le désir de partager des choses hardcore avec des gens qui ne jugeront pas.
En fin de compte, c'est juste que j'ai du accepter que des gens totalement extérieurs, puissent, à travers mes écrits, voir la partie "cachée", la partie quasi inexistante que je ne dois jamais montrer en société, la partie, qui, si elle était montrée dans son intégralité au peu de gens qui m'apprécient pour ce que je suis avec eux, ferait en sorte de les éloigner, bien que mon comportement soit toujours dans le naturel et la sincérité absolue. Juste, ils ignorent ce qu'il se passe dans les pires moments pour moi.
Il se trouve qu'au final, cette partie, c'est juste le TSA non compensé et moi, le TSA et moi sans aucun masque, le TSA dans toute sa splendeur, le TSA et ses avantages, le TSA et ses inconvénients, le TSA et moi avec ma persévérance, le TSA et moi avec ma détresse, le TSA et moi avec ma combativité, le TSA et moi avec les humiliations que j'ai pu subir, le TSA et moi avec le forcing intensif auquel j'ai eu droit pendant x années.
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Bonsoir,
Ce sujet me tiens particulèrement à coeur donc je vais faire un texte explicatif d'une partie de mon passé afin que vous puissiez avoir mon avis sur le fait de forcer une personne avec TSA à effectuer telle ou telle tache revient selon moi à de l'Autorité abusive.
Cet impératif peut être exprimé par des demandes, des actes, des paroles, des écrits et bien plus encore, forcer, par la définition de Larousse, nous permet de comprendre qu'il y'a une notion de violence ou de sournoirie dans l'action de "forcer" quelqu'un à effectuer quelque chose contre son gré. On parle d'ici d'irrespect / de mépris envers les droits de l'autre personne. Cet irrespect / mépris peut utilisé dans certaines éducations connues comme "Strictes", ou "Traditionnelle", mais encore dans certains états comme la fatigue excessive, la colère, les "coups de sang-chaud", et bien plus encore.
De mon côté, le fait de forcer une personne, TSA ou non à effectuer une tâche revient à de la cruauté, peut-importe soit la personne qui force l'autre à effectuer une tâche, une action, un fait, d'imposer une façon de penser ou qui tente d'avoir une autorité réelle est une personne déjà malveillante / ayant des intentions négatives.
Lorsqu'une personne tente de me forcer, étant déjà fortement Psychorigide, je refuse évidemment qu'une personne, même parental, puisse effectuer une autorité excessive sur moi ou avoir de l'irrespect vis-à-vis de mes décisions, de mes choix, et de ma façon d'être. Autrement dit, il m'arrive de refuser fortement une demande, si la personne persiste et tente de me forcer je devrais passer par la violence pour montrer un mécontetement plus ferme et plus efficace. Je n'effectuerais jamais une action dont je ne comprends pas la finalité, dont les intentions sont cachées ou avec la présence d'une asymétrie d'informations.
Forcer revient pour ma part au traumatisme plutôt qu'une progression, bien sûr il s'agit de mon avis subjectif au vu de comment je pense du sujet, certaines personnes pourront prendre certains "forcing" comme une progression dans le sens ou le fait d'avoir été forcé l'a aidé mentalement parlant ou a été positif à la vie de la personne.
Tout est relatif au mental de la personne forcée, de son éducation, de son état mental et de comment elle s'est construite, mais également relatif à qui est la personne qui force, quelles sont ses intentions, le but final et si le fait d'avoir été forcé à été positif ou négatif.
Sur ce cas présent, forcer à effectuer des tâches impossibles à effectuer par une personne TSA revient donc à du traumatisme, il est inconcevable de faire une telle demande à une personne qui possèdes des incapacités / déficiences dans certains cas, dont celle qui est justement demandée / forcée par la personne qui impose cet impératif.
Je termine ici avant de faire un pavé qui serait trop long, encore une fois ce n'est que mon avis, n'hésitez pas à continuer ce fil de discussion, j'ai activé l'option "M'avertir lorsqu'une réponse est postée".
Bonne soirée !
Ce sujet me tiens particulèrement à coeur donc je vais faire un texte explicatif d'une partie de mon passé afin que vous puissiez avoir mon avis sur le fait de forcer une personne avec TSA à effectuer telle ou telle tache revient selon moi à de l'Autorité abusive.
Mes parents m'ont toujours tenté de me forcer à effectuer des actions qui sont contre mon gré et ce, depuis ma plus jeune enfance. (Exemple : Prendre des médicamments, commencer des thérapies cognitivo-comportementales, me forcer à effectuer des actes dont je ne comprends pas le but, etc.) nous pouvons voir le fait de forcer comme une Pression effectuée dans le but de tenter de faire réagir, de suivre son "intuition" sur certains sujets. Forcer revient à une obligation, un ordre, il s'agit donc d'un verbe purement impératif.Fluxus a écrit : ↑samedi 31 juillet 2021 à 16:55
Le sujet en question : Avez-vous déjà été forcé, lorsque vous étiez enfant ou plus jeune, à faire des choses qui vous étaient impossibles (notamment liées au TSA, diagnostiqué ou non) ? J'entends par là, tout ce qui peut être sorties, participation à certaines activités ou groupes etc.
Si oui, qu'en avez-vous retenu ? Trouvez-vous que cela a été plutôt une source de progression pour vous ou plutôt de traumatisme ?
Cet impératif peut être exprimé par des demandes, des actes, des paroles, des écrits et bien plus encore, forcer, par la définition de Larousse, nous permet de comprendre qu'il y'a une notion de violence ou de sournoirie dans l'action de "forcer" quelqu'un à effectuer quelque chose contre son gré. On parle d'ici d'irrespect / de mépris envers les droits de l'autre personne. Cet irrespect / mépris peut utilisé dans certaines éducations connues comme "Strictes", ou "Traditionnelle", mais encore dans certains états comme la fatigue excessive, la colère, les "coups de sang-chaud", et bien plus encore.
De mon côté, le fait de forcer une personne, TSA ou non à effectuer une tâche revient à de la cruauté, peut-importe soit la personne qui force l'autre à effectuer une tâche, une action, un fait, d'imposer une façon de penser ou qui tente d'avoir une autorité réelle est une personne déjà malveillante / ayant des intentions négatives.
Lorsqu'une personne tente de me forcer, étant déjà fortement Psychorigide, je refuse évidemment qu'une personne, même parental, puisse effectuer une autorité excessive sur moi ou avoir de l'irrespect vis-à-vis de mes décisions, de mes choix, et de ma façon d'être. Autrement dit, il m'arrive de refuser fortement une demande, si la personne persiste et tente de me forcer je devrais passer par la violence pour montrer un mécontetement plus ferme et plus efficace. Je n'effectuerais jamais une action dont je ne comprends pas la finalité, dont les intentions sont cachées ou avec la présence d'une asymétrie d'informations.
Forcer revient pour ma part au traumatisme plutôt qu'une progression, bien sûr il s'agit de mon avis subjectif au vu de comment je pense du sujet, certaines personnes pourront prendre certains "forcing" comme une progression dans le sens ou le fait d'avoir été forcé l'a aidé mentalement parlant ou a été positif à la vie de la personne.
Tout est relatif au mental de la personne forcée, de son éducation, de son état mental et de comment elle s'est construite, mais également relatif à qui est la personne qui force, quelles sont ses intentions, le but final et si le fait d'avoir été forcé à été positif ou négatif.
Sur ce cas présent, forcer à effectuer des tâches impossibles à effectuer par une personne TSA revient donc à du traumatisme, il est inconcevable de faire une telle demande à une personne qui possèdes des incapacités / déficiences dans certains cas, dont celle qui est justement demandée / forcée par la personne qui impose cet impératif.
Je termine ici avant de faire un pavé qui serait trop long, encore une fois ce n'est que mon avis, n'hésitez pas à continuer ce fil de discussion, j'ai activé l'option "M'avertir lorsqu'une réponse est postée".
Bonne soirée !
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Merci pour ton témoignage AlDuelz !Spoiler :
Pas de souci pour la longueur de tes messages.
Je suis d'accord avec toi sur énormément de points et comme j'ai pu l'écrire, concernant mes expériences, cette sorte de "forcing" de la part de ma famille sur moi n'a pas pas été sans conséquences du tout et même encore à l'âge adulte, ça reste compliqué.
Comme tu le dis, cela dépend de chacun, du mental, de la façon dont on s'est construit.
Après dans le cas du diagnostic tardif, il y a toujours cette histoire du "Avant on ne savait pas", qui fait que le parent n'aurait pu se douter de rien, surtout dans le cas de diagnostics complexes (le mien en fait largement partie).
Si déjà c'est compliqué avec une personne diagnostiquée TSA et que le forcing est toujours présent, forcément, ce sera encore plus l'horreur quand on n'a encore aucun diagnostic et qu'on ne sait pas (notamment dans l'enfance).
Je pense qu'il y a aussi une question de longue réflexion, de recul à avoir, de maturité aussi pour pouvoir faire la part des choses :
Bien-entendu, l'acte de forcing sera toujours cruel à vivre (et je pense être bien placée et en position de pouvoir le dire haut et fort) même si j'ai fait partie des gens pour qui il y a eu traumatisme et progression mais j'ai essayé plusieurs fois, de faire ce dernier effort, de voir plus loin que moi, de penser à l'avenir, sur long terme, à réfléchir comment serait ma vie lorsque je ne vivrai plus dans tout le confort qu'on m'apporte aujourd'hui, lorsque plus personne ne sera là pour subvenir à des besoins que je ne peux pas assumer seule.
Et à l'issue de cette remise en question, j'ai pris clairement conscience que même si je ne peux pas ressentir de la reconnaissance envers mon entourage, en partie à cause de tout ce qu'ils m'ont fait + les TSA qui font que la compréhension de certaines émotions est difficile, j'ai pu quand même faire la part des choses dans mon propre esprit pour me dire : "Regarde, tu fais des études, même si c'est pour le plaisir, tu le fais pas pour rien, y a un boulot qui va t'attendre derrière, ce sera pas sans conséquences, tu vas vivre en autonomie, seule quand tu seras dans la vie active, t'as déjà eu un aperçu de ce que c'est de vivre seule à tes 18 ans, en indépendance totale, de devoir assumer de l'administratif, devoir assumer un logement, devoir assumer des tâches d'adultes. Quand tout le monde avait Papa/Maman derrière eux la semaine ou que tout le monde rentrait chez soi le week-end, toi t'étais seule, dans ton appart' et tu devais assumer les tâches que tes darons auraient fait pour toi si t'avais pu rentrer les voir !".
Surtout que ça me laissait le droit, sur une année complète, de ne rentrer que pour Noël quelques jours et les vacances d'été parce que ça impliquait de payer un billet d'avion (dur dur les études chez les vrais "Français") et qu'on avait pas forcément les moyens pour ça + ça implique de grosses organisations niveau départ.
Et là je me suis posée la question "Est-ce que tu te sentiras capable de continuer à faire tout ça sur long terme quand t'auras plus personne derrière toi pour te guider ?".
Alors oui, c'est certain que le diagnostic, aujourd'hui, offre des aides qui peuvent faire beaucoup pour alléger le quotidien d'une personne TSA, pour l'aider à s'assumer, à être autonome etc.
Mais perso, j'ai la certitude que si j'avais pas eu toute l'expérience que j'ai aujourd'hui, si j'avais pas eu des gens derrière moi pour m'aider à m'assumer jusqu'à maintenant, je ne serai rien.
C'est pas de la reconnaissance, je ne pense pas pouvoir les remercier pour ça un jour, puisque je ne suis pas maso au point d'aller remercier des personnes qui m'ont fait du mal et ne m'ont pas rendu la vie facile. Mais je ne sais pas ce que ma vie aurait pu être sans tout ça. Peut-être qu'aujourd'hui, je ne parlerai pas, peut-être qu'aujourd'hui, je serai déjà complètement assistée au vu de ma condition, peut-être que je n'aurai jamais eu tout ce que j'ai aujourd'hui même si c'est peu de positif pour beaucoup de négatif. Ça aurait pu être pire, j'aurai pu ne rien avoir.
C'est en ça que je pense qu'il y a cette question d'expérience vécue également, de maturité à avoir, d'introspection, de remise en question au final.
Après ça dépend des situations de chacun encore une fois mais personnellement, je me suis rapidement rendu compte que si je continuais d'aller à l'opposé en étant dans le rapport de force, au lieu d'accepter la situation et prendre ce qu'il y a à prendre, j'allais pas avancer.
Je pense que c'est un cheminement à faire aussi. Je ne juge le vécu de personne, qu'on soit bien clairs, puisque je ne connais personne ici et quand bien même, je ne jugerai pas.
C'est juste ma façon de voir les choses et ce qui m'a aidé à m'en sortir pour le moment.
Modifié en dernier par Fluxus le mardi 17 août 2021 à 14:32, modifié 1 fois.
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Certains ont tendance à penser ou à dire "Oh mais tu as de la chance de vivre ce que tu vis" ou "Tu as de la chance de pouvoir penser comme ça", "Moi je ne pourrai jamais penser de la sorte" alors que ça ne s'est clairement pas fait tout seul du tout. C'est juste un très long cheminement, énormément de temps passé à se détruire, énormément de temps passé à chercher des solutions, à réfléchir, des jours et nuits entières, passer par toutes les émotions possibles et inimaginables pendant des années...
La vie entière est un cheminement, rien n'est figé.Spoiler :
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Je partage ce que tu écris AlDuez.
Une question me vient à l'esprit...
Pour un diagnostic tardif, les parents ignorent que leur enfant est TSA. Mais du coup, ils peuvent traumatiser leur enfant en le forçant à faire ce qui ne semble pas être possible, pour nous (ignorant notre condition).
Mais quand l'un ou l'autre des parents et / ou les deux parents seraient atteints de TSA et l'ignorent, est ce que l'on pourrait appeler cela du traumatisme envers leur enfant ?
Étant donné qu'ils ne connaissent pas leur condition de TSA, dois t'on leur en vouloir de nous avoir "maltraité" "provoqué" fait subir des traumas, puisqu'ils ne savaient pas qu'ils étaient TSA et qu'ils ne savaient pas non plus qu'on l'était puisque diagnostiqué à l'âge adulte ?
J'aimerai bien avoir ton avis sur cette réflexion AlDuez
Une question me vient à l'esprit...
Pour un diagnostic tardif, les parents ignorent que leur enfant est TSA. Mais du coup, ils peuvent traumatiser leur enfant en le forçant à faire ce qui ne semble pas être possible, pour nous (ignorant notre condition).
Mais quand l'un ou l'autre des parents et / ou les deux parents seraient atteints de TSA et l'ignorent, est ce que l'on pourrait appeler cela du traumatisme envers leur enfant ?
Étant donné qu'ils ne connaissent pas leur condition de TSA, dois t'on leur en vouloir de nous avoir "maltraité" "provoqué" fait subir des traumas, puisqu'ils ne savaient pas qu'ils étaient TSA et qu'ils ne savaient pas non plus qu'on l'était puisque diagnostiqué à l'âge adulte ?
J'aimerai bien avoir ton avis sur cette réflexion AlDuez
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Soriella a écrit : ↑lundi 23 août 2021 à 7:50 Je partage ce que tu écris AlDuez.
Une question me vient à l'esprit...
Pour un diagnostic tardif, les parents ignorent que leur enfant est TSA. Mais du coup, ils peuvent traumatiser leur enfant en le forçant à faire ce qui ne semble pas être possible, pour nous (ignorant notre condition).
Mais quand l'un ou l'autre des parents et / ou les deux parents seraient atteints de TSA et l'ignorent, est ce que l'on pourrait appeler cela du traumatisme envers leur enfant ?
Étant donné qu'ils ne connaissent pas leur condition de TSA, dois t'on leur en vouloir de nous avoir "maltraité" "provoqué" fait subir des traumas, puisqu'ils ne savaient pas qu'ils étaient TSA et qu'ils ne savaient pas non plus qu'on l'était puisque diagnostiqué à l'âge adulte ?
J'aimerai bien avoir ton avis sur cette réflexion AlDuez
Personnellement, je ne suis pas concernée par ce type de situation et j'aimerais pas y être parce que ça doit être un beau b*rd*l.
En tout cas, ce qui est sûr c'est que lorsque ça continue même une fois que le parent est au courant de la condition de l'enfant, c'est affreusement compliqué.
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
L'adulte que je suis aujourd'hui le dit aussi parce que dans mon cas le forcing devait avoir lieu pour beaucoup de choses: taches ménagères qui n'étaient pas gérées au fil de l'eau , les devoirs dont la difficulté et la compléxité augmentait avec évidement son lot de frustrations et de fatiguabilité et que c'était une sacré charge mentale pour ma super maman, le ski ( les réflexions complètement mais complètement hors des cordes jusqu'au jour ou plus grand la coordination posait plus de problèmes et j'avais trouvé mon rythme) .Fluxus a écrit : ↑mardi 17 août 2021 à 9:02Merci pour ton témoignage AlDuelz !Spoiler :
Pas de souci pour la longueur de tes messages.
Je suis d'accord avec toi sur énormément de points et comme j'ai pu l'écrire, concernant mes expériences, cette sorte de "forcing" de la part de ma famille sur moi n'a pas pas été sans conséquences du tout et même encore à l'âge adulte, ça reste compliqué.
Comme tu le dis, cela dépend de chacun, du mental, de la façon dont on s'est construit.
Après dans le cas du diagnostic tardif, il y a toujours cette histoire du "Avant on ne savait pas", qui fait que le parent n'aurait pu se douter de rien, surtout dans le cas de diagnostics complexes (le mien en fait largement partie).
Si déjà c'est compliqué avec une personne diagnostiquée TSA et que le forcing est toujours présent, forcément, ce sera encore plus l'horreur quand on n'a encore aucun diagnostic et qu'on ne sait pas (notamment dans l'enfance).
Je pense qu'il y a aussi une question de longue réflexion, de recul à avoir, de maturité aussi pour pouvoir faire la part des choses :
Bien-entendu, l'acte de forcing sera toujours cruel à vivre (et je pense être bien placée et en position de pouvoir le dire haut et fort) même si j'ai fait partie des gens pour qui il y a eu traumatisme et progression mais j'ai essayé plusieurs fois, de faire ce dernier effort, de voir plus loin que moi, de penser à l'avenir, sur long terme, à réfléchir comment serait ma vie lorsque je ne vivrai plus dans tout le confort qu'on m'apporte aujourd'hui, lorsque plus personne ne sera là pour subvenir à des besoins que je ne peux pas assumer seule.
Et à l'issue de cette remise en question, j'ai pris clairement conscience que même si je ne peux pas ressentir de la reconnaissance envers mon entourage, en partie à cause de tout ce qu'ils m'ont fait + les TSA qui font que la compréhension de certaines émotions est difficile, j'ai pu quand même faire la part des choses dans mon propre esprit pour me dire : "Regarde, tu fais des études, même si c'est pour le plaisir, tu le fais pas pour rien, y a un boulot qui va t'attendre derrière, ce sera pas sans conséquences, tu vas vivre en autonomie, seule quand tu seras dans la vie active, t'as déjà eu un aperçu de ce que c'est de vivre seule à tes 18 ans, en indépendance totale, de devoir assumer de l'administratif, devoir assumer un logement, devoir assumer des tâches d'adultes. Quand tout le monde avait Papa/Maman derrière eux la semaine ou que tout le monde rentrait chez soi le week-end, toi t'étais seule, dans ton appart' et tu devais assumer les tâches que tes darons auraient fait pour toi si t'avais pu rentrer les voir !".
Surtout que ça me laissait le droit, sur une année complète, de ne rentrer que pour Noël quelques jours et les vacances d'été parce que ça impliquait de payer un billet d'avion (dur dur les études chez les vrais "Français") et qu'on avait pas forcément les moyens pour ça + ça implique de grosses organisations niveau départ.
Et là je me suis posée la question "Est-ce que tu te sentiras capable de continuer à faire tout ça sur long terme quand t'auras plus personne derrière toi pour te guider ?".
Alors oui, c'est certain que le diagnostic, aujourd'hui, offre des aides qui peuvent faire beaucoup pour alléger le quotidien d'une personne TSA, pour l'aider à s'assumer, à être autonome etc.
Mais perso, j'ai la certitude que si j'avais pas eu toute l'expérience que j'ai aujourd'hui, si j'avais pas eu des gens derrière moi pour m'aider à m'assumer jusqu'à maintenant, je ne serai rien.
C'est pas de la reconnaissance, je ne pense pas pouvoir les remercier pour ça un jour, puisque je ne suis pas maso au point d'aller remercier des personnes qui m'ont fait du mal et ne m'ont pas rendu la vie facile. Mais je ne sais pas ce que ma vie aurait pu être sans tout ça. Peut-être qu'aujourd'hui, je ne parlerai pas, peut-être qu'aujourd'hui, je serai déjà complètement assistée au vu de ma condition, peut-être que je n'aurai jamais eu tout ce que j'ai aujourd'hui même si c'est peu de positif pour beaucoup de négatif. Ça aurait pu être pire, j'aurai pu ne rien avoir.
C'est en ça que je pense qu'il y a cette question d'expérience vécue également, de maturité à avoir, d'introspection, de remise en question au final.
Après ça dépend des situations de chacun encore une fois mais personnellement, je me suis rapidement rendu compte que si je continuais d'aller à l'opposé en étant dans le rapport de force, au lieu d'accepter la situation et prendre ce qu'il y a à prendre, j'allais pas avancer.
Je pense que c'est un cheminement à faire aussi. Je ne juge le vécu de personne, qu'on soit bien clairs, puisque je ne connais personne ici et quand bien même, je ne jugerai pas.
C'est juste ma façon de voir les choses et ce qui m'a aidé à m'en sortir pour le moment.
Apprendre le béton, me coltiner un papa pas clair dans sa plannification, ses consignes, pour bricoler, faire le jardin, je vous garantit que c'est pas facile enfant voir ado.
La contrainte, le frustrant, j'ai remarqué que beaucoup mais beaucoup d'adultes pas concernés par l'autisme petent des cables régulièrement quand il faut se contraindre, se forcer à faire du difficile. Mais c'est gratifiant d'y arriver, là pendant que je me suis absenté pour finir de nettoyer ma table, mon évier, mes sanitaires, mon pot de compote de pomme avec une gratounette, de l'eau de javel et de l'huile de coude, il y'a ressntit d'une satisfaction avec baisse de charge mentale. Même chose pour avoir rangé mes certificats de vaccination et ce qui va me servir de pass-sanitaire vu que je suis vacciné contre le covid... Même chose pour le brevet des collèges, le baccalauréat, ma licence en expertise comptable (DCG), mon bout de DSCG que j'ai pu validé .
L'adulte que je suis devenu n'en veux pas à ses parents qui ne savaient même pas qu'une suspicition d'autisme existait dans mon dossier au cmpp ( vu le contexte des années 90-2000, ça aurait empiré les choses de savoir que j'étais autiste) .
Qu'on soit TSA ou pas concerné par l'autisme, dès qu'on naît sur terre, comme pour toutes les générations nées avant nous, on vivra du déséquilibrant, du contraignant, du frustrant ( hors guerre, famine, guerre civile, terrorisme,ect...) et une vie à mon sens ou on fait tout pour ne jamais vouloir se confronter au réel, c'est pas une vie du tout....
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Le fait de (se) forcer ne doit pas être constant. Quand la souffrance dure des mois, des années... l'individu peut prendre des mauvaises décisions/choix... à bout, il perd sa lucidité. Et quelqu'un en souffrance, ça fini par se voir et ce n'est pas acceptable : souffrez mais en silence !
Un enfant diag en 2012
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
J'aime beaucoup ta dernière phrase qui en un sens, n'est pas totalement fausse !Spoiler :
Étant probablement comme toi, issue du contexte années 90-début 2000, à l'époque, c'était pas du tout comme aujourd'hui !
Quand j'ai commencé à lancer toutes les démarches seule et de moi-même, il n y a encore même pas 1 an, j'ai eu la chance, pour un diagnostic complet en C.R.A. de faire partie des régions avec très peu d'attente, les médecins me posaient la question "Et vos parents n'ont rien vu avant ?", en ayant également retourné la question à ma mère, ce qui a eu tendance à la faire fulminer.
Sa hantise, c'était qu'une fois le diagnostic posé, je passe mon temps à lui reprocher de ne pas avoir su avant que je l'étais. Loin de moi cette idée, pourtant !
Et comme je l'ai développé dans la catégorie Espace parents aussi sur mon sujet concernant les parents face à la décision d'un traitement médicamenteux pour leur enfant TSA, à l'époque, la seule image qu'ils avaient de l'autisme c'était l'équivalent de la forme de Kanner, me semble qu'en France, on entendait même pas encore parler d'Asperger !
C'est bien triste mais c'est vrai, à l'époque, pour les parents, l'autisme c'était associé à la déficience mentale et puis c'était tout.
Avant, il n y avait que les parents qui avaient remarqué les différences de leur enfant très tôt, malgré l'errance diagnostic au vue des avancées de l'époque en matière d'autisme, qui s'étaient accrochés sans rester fixé sur cette image là, pour donner le meilleur à leur enfant.
A partir du moment où le parent ne voyait rien, tu étais considéré comme enfant lambda et ton intelligence était directement associée à la réussite scolaire... Toujours triste mais à l'époque, c'était en partie comme ça, quand on ne connaissait rien.
Et c'est horrible à dire mais je suis tiraillée entre tous ces mauvais souvenirs où jai pu être forcée de manière assez violente à énormément de choses qui ont eu de lourdes conséquences sur mon avenir mais en même temps, aujourd'hui, je vois la réalité en face et je me dis "Mais tu te rends compte qu'aujourd'hui, t'aurais probablement pu ne pas être là si on t'avait diagnostiquée à l'époque ?!".
Et il y a aussi cette question, comme tu le dis si bien, de devoir se confronter au réel.
Quand le diagnostic est encore frais, c'est vrai que y a pleins de remises en question qui te poussent un peu à la misanthropie, parfois à la victimisation, à la reconstruction de tes objectifs ou autre mais perso, je trouve que le mieux pour rester lucide, c'est de réellement se projeter sur long terme.
Et pour savoir ce que c'est que la vie en indépendance complète, vie d'adulte et être seul, loin de tout, sans aucune aide, je sais que la liste des choses qui m'attendent pour l'avenir est encore longue et que ça va demander beaucoup d'efforts. Je sais aussi que je risque de revenir dans des phases très "caca" plusieurs fois aussi. Il y a cette différence entre appréhender les choses avec son fonctionnement pendant 1 temps et décider de quoi sera faite toute sa vie directement.
D'où le fait, qu'à mon sens, il y a réellement cette question de cap à passer et de maturité à avoir. Bref, je m'égare.
Ça c'est très vrai ! Après, je pense que là aussi, il faut savoir faire la part des choses et définir quand est-ce que ça relève de l'abusif et quand ça en relève moins.EnHans a écrit : ↑lundi 23 août 2021 à 19:49 Le fait de (se) forcer ne doit pas être constant. Quand la souffrance dure des mois, des années... l'individu peut prendre des mauvaises décisions/choix car il perd sa lucidité. Et quelqu'un en souffrance, ça fini par se voir et ce n'est pas acceptable : souffrez mais en silence !
Mais à partir du moment où ça altère le comportement de la personne qui est forcée, c'est déjà abusif en fait.
Dans mon cas, j'ai créé ce sujet pour parler de forcing mais il y a eu aussi des dérives à mon égard où au niveau familial, ça a été assez lourd où je me suis retrouvée sur long terme à subir du harcèlement moral par certains membres etc.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Forcer une personne TSA : progression ou traumatisme ?
Bonsoir,
Comme demandé, voici mon avis. En espérant que celui-ci soit propice au partage et à la discussion.
Pour ma part, je pense qu'il est important de faire savoir que une asymétrie d'information ne peut pas être une raison d'accuser de traumatisme ou non les parents. En effet, il faut se baser sur le facteur Génétique de la famille et la corrélation effectuée avec certaines difficultés que possède l'enfant d'effectuer telle ou telle action, et dans quel cadre telle ou telle action est possible ou non. Autrement dit, s'il y'a asymétrie entre le fait de savoir que l'enfant est TSA ou non, et que les parents également, nous ne pouvons pas définir le "traumatisme" obtenu comme venant directement des parents, parents qui souhaitent souvent le meilleur pour leur enfant et non le pire. Nous allons prendre chaque cas un par un et analyser en profondeur les situations pour comprendre un peu mieux :
1. L'enfant ignore qu'il possède des TSA, les parents ignorent leurs propres TSA.
Dans le cadre ou l'enfant ignore qu'il possède des TSA et que les parents également, nous pouvons nous poser des questions sur les antécédents familiaux de personnes possédants des troubles neurodéveloppementaux, sont-ils les premiers à qui ça arrive ? Dans quel cadre une action est impossible et dans quel cadre une situation est possible ?
Il est important de noter qu'une personne présentant des TSA peut très bien ne pas sen rendre compte, dans ce cas la personne ne se considèrera donc pas comme une personne Autiste.
Dans ces cadres, le parent ayant obligé / forcé son enfant à effectuer telle tache ou telle action se voit fort dépourvu quand son enfant n'arrive pas à l'effectuer. Généralement, le parent aura tendance à se questionner sur le pourquoi la personne est incapable de le faire. Une multitude d'hypothèses peuvent être effectuées car c'est dépendemment de l'âge de la personne, de sa constitution, de sa mentalité, et de son possible handicap (TSA = Handicap). Les interrogations se font mais prenons en compte que c'est la première fois que ça arrive, les parents ne se posent pas trop de questions et se disent juste qu'il a encore ça a apprendre, venant de l'enfant qui a peut-être manqué d'exercice pratique.
Dans ce texte ci-dessus, j'explique que l'enfant ne peut pas effectuer une action à cause de son TSA, cependant les parents, ignorant les TSA de leur enfant et d'eux-mêmes, inorent la raison de pourquoi il n'y arrive pas. Des questions fusent, des hypothèses arrivent, mais décident de ne pas prendre le temps de réfléchir plus longuement à une hypothèse en raison que c'est la première fois que cela arrive.
Désormais, prenons le cas ou il ne s'agit pas de la première fois qu'un enfant n'arrive pas à effectuer une action, une tache ou répondre à une situation. Le parent commence à se questionner grandement sur une présence de trouble, sans pour autant vouloir annoncer à l'enfant de suite que des tests seront faits dans le but de pouvoir desceller les troubles qu'il aurait possiblement.
Ici, nous prenons le cas d'un parent qui ne souhaite pas annoncer à son enfant qu'il a possiblement des troubles, de ce fai l'enfant, dans l'ignorance, commence possiblement lui aussi, à se poser des questions sur la présence de troubles chez lui. Il peut facilement voir en + de certaines actions qu'il n'arrive pas à effectuer, des différences dans son quotidien et celui d'une autre personne, des différences au niveau de sa maturité, de son jugement, de la perception du monde, etc.
2. L'enfant ignore qu'il possède des TSA, mais les parents savent qu'un (ou les deux) parent(s) est/sont diagnostiqué(s) TSA.
Dans le cadre ou l'enfant ignore la présence de possibles TSA chez lui, le (ou les) parent(s) ignorent pas cette probabilité, la génétique étant également un "facteur" qui peut jouer dans le fait d'être TSA, le(s) parent(s) TSA ayant forcé(s) son/leur enfant à effectuer par exemple une tache qui serait impossible à effectuer pour lui / eux et l'enfant n'arrivant également pas à effectuer cette action peut laisser des doutes vis-à-vis des parents et des grands questionnements.
Ici, les parents commencent à avoir des doutes, commencent à effectuer des recherches approfondies sur les TSA et sur leurs diversité, possiblement s'inscrivent-ils même sur ce site pour poser des questions sur l'Autisme en général à des personnes formées / informées sur le sujet. (et non pas que le SA)
Evidemment, il en va de soi que les parents trouvent certains critères ou certaines descriptions de certains trouble(s) que le parent / les parents partagent, mais également retrouvent certaines difficultés de leur fils également. De ce fait, les parents commencent à se poser des questions et se demandent si l'intervention d'un bilan psychologique et d'un possible diagnostic peut être envisageable et à quel prix (à la fois financier, et à la fois sur le mental de l'enfant et sa constitution)
Deux routes s'ouvrent alors :
Annoncer les doutes à l'enfant ou ne pas l'annoncer.
Si les parents décident de l'annoncer, il est important de noter le comment il est annoncer. La façon de l'annoncer est très importante, car c'est cette phrase qui marquera l'enfant et le début possiblement d'une réponse, de ce fait si l'annonce est faîte positivement, avec des airs de jeux ou un peu enfantin, l'enfant aura tendance à mieux l'accepter et le prendre.
Cependant, si les parents le disent dans un mauvais environnement ou d'une mauvaise manière, l'enfant peut donc culpabiliser et se dévaloriser en disant qu'il n'est "pas digne d'être leur enfant", qu'il est "fou" ou encore pire, avoir des idées noires.
Le cas échéant, si les parents décident de ne pas l'annoncer, ils ont donc jugé que l'annoncer serait négatif pour lui pendant la création de son identité, possiblement est-ce par peur, ou par instinct de protection, cependant cela n'empêche pas le fait que les parents vont lui faire passer des tests pour vérifier si oui ou non, l'enfant possède des TSA ou non.
3. L'enfant sait qu'il a des TSA, ses parents ignorent qu'il possède des TSA.
Nous arrivons dans la phase ou l'enfant a compris certains de ces troubles et certaines difficultés qu'il possède par lui-même, celui-ci se sent différent, il a trouvé un nom qui définirait possiblement ses difficultés du quotidien. Les parents ignorant qu'il a des doutes, préfèrent ne pas s'attarder sur ses troubles et de voir que le côté positif de l'enfant ou au contraire, l'acceptation des parents du fait que l'enfant possède des TSA.
J'ai expliqué plus en profondeur les possibles réactions d'un parent face à un diag TSA ou à des doutes d'un enfant face aux TSA ici.
Pour terminer cette discussion, il est donc important de juger si le traumatisme obtenu suite au fait d'avoir été forcé à faire telle chose est une conséquence d'un possible sadisme venant des parents ou d'une simple ignorance des parents sur les difficultés de leur enfant.
Il est important de définir ce genre de facteurs, le traumatisme sera + ou - "justifié / compris" en fonction des intentions des parents par leur enfant, qui leur fera comprendre qu'il est impossible pour l'enfant d'effectuer ça, et que forcer ne servira pas. (Ce qui est très compliqué à avouer en général, de par honte ou par peur de leur réaction).
Voilà mon avis, Soriella, je serais ravi de connaître le tiens sur celui-ci, ainsi que celui de Fluxus.
Bonne soirée à tous.
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