Ce témoignage parle sans détours d'abus sexuels, psychologiques et physiques, de pédophilie, de violence, de discrimination, de harcèlement, d'addictions, de toxicomanie et de suicide. Ce texte ne devrait pas être lu par une personne mineure, tout du moins, pas sans l'autorisation et la surveillance d'un adulte pour assurer un encadrement pédagogique et la possibilité d'engager un échange sur ces sujets.
Si vous avez des pensées suicidaires et/ou si vous vous sentez vulnérable, merci d'appeler le 09 72 39 40 50 (en cas de risque immédiat pour votre vie, appelez immédiatement le 15), de contacter un médecin, une association ou vos proches. Je suis moi-même actuellement pris en charge par mon entourage et mon psychiatre.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Effectivement, c'est très long, mais très intéressant (même si souvent très dur).
Cela s' apparente plus à un livre témoignage qu'à un article.
Je pense que ça mériterait un post indépendant.
J'en ai terminé la lecture.
J'y ai passé plusieurs jours, non stop.
Impossible de m'arrêter une fois commencée.
Ce témoignage est bouleversant.
J'ai du mal à passer à autre chose, même si j'en ai fini la lecture il y a quelques jours.
Mon sentiment général est celui d'un énorme gâchis, pas tant à cause de l'autisme en lui-même que du fait d'avoir placé sa confiance en de mauvaises personnes qui ont profité de lui. C'est écoeurant.
Je ne vais pas lire ce long texte maintenant, mais j'avais lu un autre texte d'Alex Dobro, présent également sur son site, et que je recommande (certains passages sont durs, également) :
J'ai lu ce qui m'intéressait notamment la partie sur l'automédication...
Il m'a fait penser à un autre jeune homme qui était encore à l'hôpital il y 2 semaines suite à une ts. Je vous partage l'un de ces textes poignant aussi...
*début de transmission*
— Vous êtes bien sur la boîte vocale de ------------, boîte vocale sans doute très vide, un peu comme ma vie. Je n'ai jamais mon téléphone sur moi, du coup j'ai loupé votre appel, mais vous pouvez laisser un commentaire après le bip sonore. Après le bip, hein, pas avant. *bip*
— Wesh narvalo, c'est moi, tu me reconnais ? Je suis ta dépression. Sache que je ne t'oublie pas. Je vais te faire du mal. Tu vas souffrir ta race, pauvre erreur de la nature, misérable parasite inutile et exécrable. Qu'est-ce que tu vas faire contre moi, hein ?
— Eh, je t'entends.
— Ah, tu as fini par décrocher. Tu te sens comment, là ?
— Je vais te tuer, dépression de merde !
— Avec du Prozac ? Tu sais bien que cela n'a pas marché, au contraire, tu t'es mis à délirer. C'était très amusant, Pas vrai ?
— Ferme ta gueule.
— Après tu as essayé le Citalopram, le Brintellix, l'Effexor, tous ces produits étranges aux noms repoussants, et je suis toujours là. Je suis fort. Tu veux me tuer avec du Zoloft ? Ton Zoloft, je lui déboîte la mâchoire. Tu veux noyer ta peine en prenant plein de Rivotril ou de Xanax ? Ouais, tu te sentiras bien pendant 6 à 12 heures... Et après, tu fais quoi ? Tu recommences ? Et demain, tu fais quoi ? Et tu vas les chercher où toutes ces ordonnances médicales ? Tu vois, ---------, t'es coincé avec moi.
— Fils de pute.
— Jamais tu ne pourras me tuer, j'ai survécu à tout, alors maintenant tu vas me dire ce que tu vas faire. Dis-le. C'est pour ça que je t'ai appelé.
— Non...
— Siii... Tu vas le dire.
— Je vais...
— Vas-y, dis-le.
— Je vais me suicider.
— C'est bien. Je suis fier de toi.
— Tu es... Pourquoi ?
— Parce que je suis là pour te guider vers le vrai chemin. La mort est la fin de tout. Quand un être humain, animal ou végétal est très malade, il finit par mourir. Toi, tu es très malade... Tu dois mourir.
— Mais ce serait provoquer ma mort. Les animaux et végétaux continuent de vivre, malgré la douleur.
— Parce qu'ils n'ont pas une conscience comme les êtres humains. Toi, tu sais. Tu es plus intelligent qu'un buisson ou un caniche. Merde, quand même. T'es pas un brin d'herbe, t'as une conscience ! Que font les vétérinaires avec les animaux très malades ?
— Ils les tuent.
— Exactement.
— Pour abréger leurs souffrances...
— Exactement.
— Alors, je...
— Oui.
— Je... (Silence.) Je dois y réfléchir.
C'est une histoire qui a l'air d'être lourde/difficile mais poignante...
Je trouve que son auteur a vraiment beaucoup de courage, de mérite, et retranscrire son témoignage et le publier relève d'une force que je trouve épatante.
Je lui souhaite le meilleur...
Non diagnostiqué TSA (bilan terminé et autre diagnostique)
Bonjour je me suis permise d'écrire ici sans me présenter mais si cela dérange j'irais faire ma présentation dans la section . Je me suis inscrite exprès pour réagir à ce sujet sur le forum parce que je faisais des recherches sur internet sur le suicide des autistes (pour mon fils..) et je suis tombée dessus, je suis bouleversée par ce témoignage.
Comme Lilas j'ai tout dévoré d'un trait (enfin presque cela m'a pris plusieurs jours quand même) et j'ai tout terminé là et il fallait que j'en parle parce que cela me pèse. Au final je recherchais des choses pour mon fils mais j'ai eu plein de déclics pour moi en lisant.... Je sais que c'est un garçon qui a écrit mais je n'ai jamais lu un témoignage aussi exact, enfin je devrais dire qui correspond aussi bien à ce que j'ai vécu dans ma propre vie aussi par rapport à ce qu'il dit sur le consentement et les relations sexuelles. Ce n'est pas bien de ma part (c'est sexiste) mais je n'aurais jamais imaginé qu'un garçon puisse expérimenter la même chose que moi.. c'est une leçon. Les "dangers/problèmes" n'ont pas d'age ou de sexe..
Il avait l'air d'un garçon très gentil ce petit monsieur, cela me rend si triste, je me sens démunie. Je comprends très bien les choses dont il parle mais personne ne devrait en arriver là......... Les photos, les mails, les preuves de son parcours m'ont fendu le cœur. Quel beau témoignage quand même, il a eu du courage de raconter ce qu'un autiste peut traverser.. la vie ne fait pas de cadeau.
Je ne sais pas quoi faire de tout ça. Cela me fait peur car j'ai un garçon autiste qui n'est qu'ado et qui a déjà le cœur lourd pour son âge, ça me fait peur pour lui et tous les autres Comment faire pour empêcher que les autistes se suicident ? Que faire à notre échelle ? Je me sens impuissante.
Diagnostiquée Asperger en 2001, maman de deux enfants dont le premier de 14 ans avec un diagnostic TSA. Pas de TSA diagnostiqué ou soupçonné pour mon deuxième.
Pour en savoir plus le spectre autistique, il est possible de dévorer ici.
Que faire ? Essayer de comprendre, arrêter de juger. Et pas seulement avec les personnes autistes, mais avec les milliards de personnes.
Développer la curiosité de la différence, et non la "différenciophobie", apprivoiser la diversité (dont la neurodiversité, la curiosité diversifiée, etc.). Accepter tant la différence que la similitude.
Développer son altruisme et une vision globale de la population terrestre.
Je rêve vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
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J'ai le titre de ce texte qui me tourne en boucle dans la tête depuis plusieurs jours. Je ne l'ai vu qu'une seule fois y a longtemps déjà et depuis, j'ai ça qui se répète. Sûrement parce que rien que le titre parle de lui-même et que je me sens concernée par ce qui est décrit.
Je n'ai pas vraiment lu le contenu parce que j'ai peur de ne pas pouvoir encaisser s'il y a des passages hardcore
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
J'ai envie de lire mais je sais pas si c'est une bonne idée, je pense en avoir le courage, personnellement.
EDIT : Je n'ai pu en lire qu'un passage, probablement un des plus durs à lire mais j'ai préféré m'arrêter même s'il y a des trucs que je trouve ultra intéressants et qui mettent des mots précis sur certaines choses que j'ai pu connaître également.
Et je me demande si en fin de compte, le fait de ne pas s'être senti traumatisé ou ne pas avoir réagi sur le coup et d'être resté passif ou le fait d'avoir donné un "consentement" sans forcément le vouloir parce qu'on ne pouvait pas décrypter et anticiper ce qui allait se passer, donc, on n'a pas rejeté, je me demande si c'est spécifique aux personnes TSA ou non dans ce genre de situations....
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
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