Digérer un dépistage négatif

[Møøn]

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[Tugdual]

À ce stade, il est possible de questionner cette psychologue sur les points qui te chagrinnent, mais aussi d'aller chercher d'autres avis...

[Curiouser]

Bonjour Møøn,

comment expliquer mes forts résultats pour le RAADS-14, le quotient autistique et l'aspie quizz

Pour l'aspie quizz, il ne faut pas s'y fier, car ce n'est pas un outil standardisé - il peut donner des indications, mais les résultats sont à prendre avec précaution -.
Les troubles anxieux (dont la phobie sociale) et/ou la dépression, notamment, peuvent "gonfler" les scores à certains tests de dépistage. C'est pour cela aussi qu'il faut s'adresser à des professionnels spécialisés et ayant une bonne expérience clinique, qui pourront faire la distinction entre les troubles anxieux seuls et le TSA (troubles anxieux qui sont fréquemment présents chez les personnes TSA, d'ailleurs, en comorbidité).

La visioconférence a effectivement ses limites, surtout s'il s'agissait d'un premier rendez-vous chez cette psychologue spécialisée (celle dont tu avais parlé dans ton fil de présentation ?). Que t'a proposé cette dernière ? Un suivi pour la phobie sociale ? Avec elle, ou avec la psy qui te suit habituellement ? Un autre rendez-vous est-il prévu ? (dans ce cas, un rendez-vous en face-à-face serait à privilégier, afin qu'elle puisse te voir "en vrai", sans les perturbations de la visio)

Le plus important est que tu ne sois pas laissée seule avec tes doutes, interrogations et souffrances. N'hésite pas, comme le conseille Tugdual, à poser tes questions à cette psychologue, en premier lieu (même si ce n'est pas une démarche facile).

[Møøn]

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[Curiouser]

Peut-être que faire une liste de tes difficultés concrètes pourrait d'une part aider ta psy à mieux cerner ce qui relève de la phobie sociale, et ce qui n'en relèverait peut-être pas ? Liste qui pourrait d'autre part être également utile afin de solliciter d'autres spécialistes TSA (n'hésite pas à regarder dans l'annuaire pour trouver des associations locales qui peuvent recommander des professionnels, ainsi que de poster dans le sujet des recherches de professionnels par région).

Le doute est une position extrêmement inconfortable, la réponse que tu as eue de cette psychologue te laisse dans le doute et l'interrogation, le mieux est donc que tu demandes un deuxième avis, plus étayé, à un autre professionnel. Dans un cas comme dans l'autre (TSA ou non), avoir une réponse claire te permettra d'avancer, je pense.

Bon courage !

[PetitNuage]

Ce n'est pas simple de rester avec ses interrogations
et sans piste concrète pour avancer malgré ses difficultés.

Bon courage à toi et suis les conseils avisés de Curiouser !

[Bubu]

Il faut être précis autant que possible sur les symptômes qui évoqueraient un TSA.
Il faut pouvoir avoir ses parents qui puissent témoigner sur des comportements inhabituels, des photos de nous, etc. Enfant.
Pour le diagnostic.
Ensuite il y a les tests faits par un(e) neuropsychiatre. Bon c'est la partie chiante à mourir.

Ensuite ils annoncent le diagnostic.

Je ne voudrais pas paraître pessimiste, mais c'est juste une condition médicale. Hors du milieu médical et de ceux qui savent ce que c'est; dans le monde du travail, ils s'en moquent complètement en général.

Après tu sais pour toi la raison de tes difficultés, ou tu sais qu'elles sont les situations qui te mettent à l'aise, mais cela n'intéresserait pas beaucoup de monde.
Les employeurs ils s'en foutent, ils veulent juste que tu sois productive. Et si je voulais être encore plus cynique, ils ont des primes quand ils engagent des personnes en situation de handicap.
Bon un peu d'optimisme, être TSA, on peut quand-même tourner ça à notre avantage ! Car on peut être très compétent.

[Curiouser]

Ensuite il y a les tests faits par un(e) neuropsychiatre. Bon c'est la partie chiante à mourir.

De mon propre point de vue et vécu, la partie stressante à mourir, plutôt !


Et j'ajouterais que cela peut être bien, pour soi (et certains de ses proches), de savoir comment l'on fonctionne de façon plus précise. Histoire aussi de ne pas s'épuiser, de mieux s'écouter et respecter ses propres limites.