ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
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ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
C'est le nouveau nom des UPI (alors que les CLIS concernent les écoles primaires et maternelles).
Un exemple dans la presse : Nice-Matin - 4 septembre 2010
Scolarisation des élèves handicapés : Tocqueville innove
Le lycée grassois accueille pour la première fois quatre élèves atteints d'un trouble de spectre autistique. Une obligation dans un département inadapté Parfois, il suffit d'un film pour faire évoluer le regard des gens sur une cause. Celle de l'autisme doit beaucoup à Dustin Hoffman. En interprétant le rôle de Raymond Hobbitt dans le film Rain Man (1988), l'acteur américain a dédramatisé la perception du savant autiste. D'accord, le lycée Tocqueville de Grasse n'est pas tout à fait Hollywood. Mais la nouvelle rentrée scolaire de l'établissement met en avant quatre élèves autistes dans le cadre d'un partenariat avec le SESSAD (Service d'Éducation Spéciale et de Soins à Domicile) des Noisetiers de Mouanx-Sartoux.
Trois élèves ont fait leur rentrée
Les petits nouveaux sont atteints du syndrome d'Asperger ou de TED (trouble envahissant du développement). Des troubles qui ne sont ni linguistiques ni moteurs. Le lycée grassois et son proviseur, M. Hougue, ont décidé d'intégrer, au sein de l'établissement, une classe pour ses enfants : l'ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire). Le but ? Adapter le système scolaire aux besoins des adolescents. « Après le collège, il était impossible à mon fils de trouver un lycée adapté. Raphaël a des compétences en informatiques assez élevées. Il lui fallait un établissement technologique compétent. Chose rare dans la région », déclare Françoise Muge, dont le fils a effectué sa rentrée en seconde à Tocqueville. Une insuffisance de moyens plusieurs fois soulignée. « Nous avons pris contact avec l'Inspection académique pour mettre en place ce projet. On part sur une ouverture avec dix élèves. Pour le moment, cinq élèves sont au programme et quatre sont officiellement inscrits à Tocqueville », surenchérit Sandrine Bonnaud, la directrice du SESSAD.
Depuis la rentrée, deux garçons sont intégrés aux classes de seconde, un en première et le quatrième devrait rejoindre l'établissement plus tard dans l'année.
(A suivre ...)
Un exemple dans la presse : Nice-Matin - 4 septembre 2010
Scolarisation des élèves handicapés : Tocqueville innove
Le lycée grassois accueille pour la première fois quatre élèves atteints d'un trouble de spectre autistique. Une obligation dans un département inadapté Parfois, il suffit d'un film pour faire évoluer le regard des gens sur une cause. Celle de l'autisme doit beaucoup à Dustin Hoffman. En interprétant le rôle de Raymond Hobbitt dans le film Rain Man (1988), l'acteur américain a dédramatisé la perception du savant autiste. D'accord, le lycée Tocqueville de Grasse n'est pas tout à fait Hollywood. Mais la nouvelle rentrée scolaire de l'établissement met en avant quatre élèves autistes dans le cadre d'un partenariat avec le SESSAD (Service d'Éducation Spéciale et de Soins à Domicile) des Noisetiers de Mouanx-Sartoux.
Trois élèves ont fait leur rentrée
Les petits nouveaux sont atteints du syndrome d'Asperger ou de TED (trouble envahissant du développement). Des troubles qui ne sont ni linguistiques ni moteurs. Le lycée grassois et son proviseur, M. Hougue, ont décidé d'intégrer, au sein de l'établissement, une classe pour ses enfants : l'ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire). Le but ? Adapter le système scolaire aux besoins des adolescents. « Après le collège, il était impossible à mon fils de trouver un lycée adapté. Raphaël a des compétences en informatiques assez élevées. Il lui fallait un établissement technologique compétent. Chose rare dans la région », déclare Françoise Muge, dont le fils a effectué sa rentrée en seconde à Tocqueville. Une insuffisance de moyens plusieurs fois soulignée. « Nous avons pris contact avec l'Inspection académique pour mettre en place ce projet. On part sur une ouverture avec dix élèves. Pour le moment, cinq élèves sont au programme et quatre sont officiellement inscrits à Tocqueville », surenchérit Sandrine Bonnaud, la directrice du SESSAD.
Depuis la rentrée, deux garçons sont intégrés aux classes de seconde, un en première et le quatrième devrait rejoindre l'établissement plus tard dans l'année.
(A suivre ...)
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
A la rentrée les UPI deviennent des ULIS
A compter du 1er septembre 2010, tous les dispositifs collectifs implantés en collège et en lycée pour la scolarisation d'élèves en situation de handicap ou de maladies invalidantes sont dénommés unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis). Tous les détails de cette modification sont dans la Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010 : dispositif collectif au sein d'un établissement du second degré.
Rappel : La loi du 11 février 2005 pose le principe de scolarisation prioritaire des élèves handicapés en milieu scolaire ordinaire, la scolarisation en milieu spécialisé étant l'exception. L'état de santé ou la situation de handicap de certains élèves peuvent générer une fatigabilité, une lenteur, des difficultés d'apprentissage ou des besoins pédagogiques spécifiques qui ne peuvent objectivement être prises en compte dans le cadre d'une classe ordinaire. Ces élèves ont besoin de modalités de scolarisation plus souples et plus diversifiées sur le plan pédagogique, qui leur sont proposées par les unités pédagogiques d'intégration (UPI) depuis 1995 au collège et 2001 au lycée. À compter du 1er septembre 2010, tous les dispositifs collectifs implantés en collège et en lycée pour la scolarisation d'élèves en situation de handicap ou de maladies invalidantes sont dénommés unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis) et constituent une des modalités de mise en oeuvre de l'accessibilité pédagogique pour ces élèves.
La circulaire a pour objet d'actualiser les indications relatives aux modalités d'organisation et de fonctionnement des dispositifs collectifs de scolarisation des élèves
http://www.education.gouv.fr/cid52478/mene1015813c.html
A compter du 1er septembre 2010, tous les dispositifs collectifs implantés en collège et en lycée pour la scolarisation d'élèves en situation de handicap ou de maladies invalidantes sont dénommés unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis). Tous les détails de cette modification sont dans la Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010 : dispositif collectif au sein d'un établissement du second degré.
Rappel : La loi du 11 février 2005 pose le principe de scolarisation prioritaire des élèves handicapés en milieu scolaire ordinaire, la scolarisation en milieu spécialisé étant l'exception. L'état de santé ou la situation de handicap de certains élèves peuvent générer une fatigabilité, une lenteur, des difficultés d'apprentissage ou des besoins pédagogiques spécifiques qui ne peuvent objectivement être prises en compte dans le cadre d'une classe ordinaire. Ces élèves ont besoin de modalités de scolarisation plus souples et plus diversifiées sur le plan pédagogique, qui leur sont proposées par les unités pédagogiques d'intégration (UPI) depuis 1995 au collège et 2001 au lycée. À compter du 1er septembre 2010, tous les dispositifs collectifs implantés en collège et en lycée pour la scolarisation d'élèves en situation de handicap ou de maladies invalidantes sont dénommés unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis) et constituent une des modalités de mise en oeuvre de l'accessibilité pédagogique pour ces élèves.
La circulaire a pour objet d'actualiser les indications relatives aux modalités d'organisation et de fonctionnement des dispositifs collectifs de scolarisation des élèves
http://www.education.gouv.fr/cid52478/mene1015813c.html
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Elle se bat pour son fils autiste déscolarisé depuis la rentrée
Le Progrès - publié le 26.10.2010
« Il était une fois un petit garçon, qui entendait tout, qui voyait tout mais n'en saisissait pas le sens… » a écrit sur le réseau Facebook cette maman, qui veut trouver une solution pour Valentin
« Si vous voulez ramener quelque chose, on a des chats à donner… » Durant le temps qu'a duré l'entretien avec sa maman, Valentin est resté précautionneusement en retrait. Il vient, soudainement, de nouer le dialogue. « Il a entendu que vous le prendriez en photo, il a eu peur… Il a fallu que je lui promette qu'il n'y aurait que moi », commente Sylvie Garcia, presque étonnée de voir son fils nous entraîner vers la panière où une chatte allaite ses petits.
Sylvie vient de dresser le portrait tout en nuances, réalités et amour, de Valentin, son fils autiste âgé de 11 ans. Un gamin déscolarisé depuis la rentrée, pour des raisons liées à l'angoisse permanente qui habite le petit garçon, mais aussi parce l'administration tarde à donner son aval à la prise en charge du jeune élève dans une classe, qui accueille une dizaine d'enfants en difficultés scolaires, au collège de Bâgé-la-Ville. Là où Valentin a tenté de faire une rentrée « normale », en septembre.
« Valentin, raconte Sylvie, était scolarisé à l'école de Dommartin avec une AVS [Auxiliaire de vie scolaire NDLR], jusqu'en juin dernier, et devait être orienté en septembre vers un Itep (Institut éducatif, thérapeutique et pédagogique) sur proposition de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées, ex-Cotorep). Mais faute de place, on nous a prévenus qu'il irait au collège à Bâgé. On a préparé ça avec le chef d'établissement. Une AVS a été recrutée… La rentrée s'est faite, sur la base d'un mi-temps. Les deux premiers jours se sont bien passés, et puis le troisième - ça, c'est Valentin - le monde, le changement, il n'a pas supporté… Il a fait une grosse crise. J'ai dû le garder à la maison. Avec l'enseignante référente de l'établissement, le médecin et l'équipe pédagogique, on s'est alors réunis pour envisager de le mettre dans la classe Ulysse du collège. Tout le monde était d'accord pour une intégration progressive, d'autant que, même si Valentin n'a pas été jugé en difficultés scolaires, son niveau correspond à un CE2.
Et là, l'inspection d'académie téléphone pour dire qu'il lui faut l'autorisation de la MDPH pour accepter Valentin dans cette classe. Je l'ai appelée plusieurs fois… On me répond qu'une commission doit se réunir. En attendant, Valentin est déscolarisé depuis presque deux mois. On est des parents, pas des éducateurs et ce n'est pas aider Valentin que de le laisser dans cette situation. Il pleure beaucoup, il ne fait rien, il aimerait retourner au collège et il sent qu'il ne le peut pas. En fait, plus on attend, plus ce sera difficile… On m'explique aussi que c'est le bien-être de Valentin qui est le plus important. Bien sûr. Mais on me dit, en gros, que le niveau scolaire, on s'en fout et moi, je ne suis pas d'accord. Je pense à son avenir. Dans l'absolu, l'idéal serait qu'il ait une place dans un Itep, mais en attendant, on se contenterait de la solution du collège. Je ne comprends pas l'attitude et les lenteurs de l'administration. »
Le Progrès - publié le 26.10.2010
« Il était une fois un petit garçon, qui entendait tout, qui voyait tout mais n'en saisissait pas le sens… » a écrit sur le réseau Facebook cette maman, qui veut trouver une solution pour Valentin
« Si vous voulez ramener quelque chose, on a des chats à donner… » Durant le temps qu'a duré l'entretien avec sa maman, Valentin est resté précautionneusement en retrait. Il vient, soudainement, de nouer le dialogue. « Il a entendu que vous le prendriez en photo, il a eu peur… Il a fallu que je lui promette qu'il n'y aurait que moi », commente Sylvie Garcia, presque étonnée de voir son fils nous entraîner vers la panière où une chatte allaite ses petits.
Sylvie vient de dresser le portrait tout en nuances, réalités et amour, de Valentin, son fils autiste âgé de 11 ans. Un gamin déscolarisé depuis la rentrée, pour des raisons liées à l'angoisse permanente qui habite le petit garçon, mais aussi parce l'administration tarde à donner son aval à la prise en charge du jeune élève dans une classe, qui accueille une dizaine d'enfants en difficultés scolaires, au collège de Bâgé-la-Ville. Là où Valentin a tenté de faire une rentrée « normale », en septembre.
« Valentin, raconte Sylvie, était scolarisé à l'école de Dommartin avec une AVS [Auxiliaire de vie scolaire NDLR], jusqu'en juin dernier, et devait être orienté en septembre vers un Itep (Institut éducatif, thérapeutique et pédagogique) sur proposition de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées, ex-Cotorep). Mais faute de place, on nous a prévenus qu'il irait au collège à Bâgé. On a préparé ça avec le chef d'établissement. Une AVS a été recrutée… La rentrée s'est faite, sur la base d'un mi-temps. Les deux premiers jours se sont bien passés, et puis le troisième - ça, c'est Valentin - le monde, le changement, il n'a pas supporté… Il a fait une grosse crise. J'ai dû le garder à la maison. Avec l'enseignante référente de l'établissement, le médecin et l'équipe pédagogique, on s'est alors réunis pour envisager de le mettre dans la classe Ulysse du collège. Tout le monde était d'accord pour une intégration progressive, d'autant que, même si Valentin n'a pas été jugé en difficultés scolaires, son niveau correspond à un CE2.
Et là, l'inspection d'académie téléphone pour dire qu'il lui faut l'autorisation de la MDPH pour accepter Valentin dans cette classe. Je l'ai appelée plusieurs fois… On me répond qu'une commission doit se réunir. En attendant, Valentin est déscolarisé depuis presque deux mois. On est des parents, pas des éducateurs et ce n'est pas aider Valentin que de le laisser dans cette situation. Il pleure beaucoup, il ne fait rien, il aimerait retourner au collège et il sent qu'il ne le peut pas. En fait, plus on attend, plus ce sera difficile… On m'explique aussi que c'est le bien-être de Valentin qui est le plus important. Bien sûr. Mais on me dit, en gros, que le niveau scolaire, on s'en fout et moi, je ne suis pas d'accord. Je pense à son avenir. Dans l'absolu, l'idéal serait qu'il ait une place dans un Itep, mais en attendant, on se contenterait de la solution du collège. Je ne comprends pas l'attitude et les lenteurs de l'administration. »
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Il faut bien une décision de la CDAPH pour une orientation en ULIS (et non "Ulysse" ).
Il existe une procédure d'urgence - peu utilisée - qui permet une décision dans ce cas.
A priori, l'orientation vers un ITEP d'un enfant autiste est officiellement contre-indiquée.
En attendant, l'établissement devrait accepter l'élève. Il ne peut le refuser.
PS : facile à dire ...
Il existe une procédure d'urgence - peu utilisée - qui permet une décision dans ce cas.
A priori, l'orientation vers un ITEP d'un enfant autiste est officiellement contre-indiquée.
En attendant, l'établissement devrait accepter l'élève. Il ne peut le refuser.
PS : facile à dire ...
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Malheureusement, je crois me souvenir que la procédure d'urgence ne marche pas pour les orientations.Jean a écrit :Il faut bien une décision de la CDAPH pour une orientation en ULIS (et non "Ulysse" ).
Il existe une procédure d'urgence - peu utilisée - qui permet une décision dans ce cas.
A priori, l'orientation vers un
ITEP d'un enfant autiste est officiellement contre-indiquée.
En attendant, l'établissement devrait accepter l'élève. Il ne peut le refuser.
PS : facile à dire ...
De plus pour avoir lu le code du handicap en long en large et en travers je peux vous dire qu'entre les textes et les pratiques il y a encore du travail à faire.
Pour ceux qui ne connaitrait pas la référence c'est
http://www.eyrolles.com/Droit/Livre/cod ... 2247081110
et si vous le lisez vous vous apercevrez que la plupart des procédures ne sont pas respectées dans la pratique. La simple invitation à la réunion de l'équipe pluridisciplinaire est souvent absente des procédures et même dans certaines MDPH les usagers ne sont même pas prévenus de la date de la CDAPH qui les concernent.
Dans le cadre de l'évaluation des politiques publiques (LOLF) des outils d'évaluations des MDPH commencent a être mis en place et les MDPH vont devoir rendre des compte mensuellement à la CNSA le dispositif vient d'être publié :
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/com ... eFin=18408
Pour qui sait lire entre les lignes ce document permet d'imaginer la suite des opérations avec quelques rappel au respect de la loi de 2005. Ce document fait partie des outils d'évaluation.
Cette évolution est très importante à suivre elle prépare la prochaine vague qui va se focaliser sur la "bientraitance" des prises en charge de l'autisme.
Cette partie étant considérée comme "sensible" elle est encore en cours de définition parce que ses répercussions sont difficiles à prévoir.
Avec la présence des représentants des ARS en CDAPH on peut en déduire que pour les prises en charge de l'autisme, un grand ménage se prépare.
Pour tous les enfants ordinaires avec autisme à qui çà évitera des orientations inadaptées on ne peut que se réjouir car les orientations inadaptées sont plus handicapantes que le handicap originel.
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
En ce qui concerne la présence des représentants des ARS, je suis moins optimiste sur le "grand ménage".
Un tiers des membres de la CDAPH (me semble-t-il) proviennent des associations de personnes handicapées. Si la CDAPH fonctionne mal, c'est à ces représentants d'intervenir (ou alors, il faut changer les représentants).
Un tiers des membres de la CDAPH (me semble-t-il) proviennent des associations de personnes handicapées. Si la CDAPH fonctionne mal, c'est à ces représentants d'intervenir (ou alors, il faut changer les représentants).
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Pour nous, c'est comme ça que le cauchemar a commencé....Jean a écrit : Il pleure beaucoup, il ne fait rien, il aimerait retourner au collège et il sent qu'il ne le peut pas.
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
bonjour,
je suis une petite nouvelle
voilà, mon enfant est scolarisé en cm2 avec avs. pour l'an prochain, on m'a proposer de l'orienter en uliss.
ca me fait peur!!! je désirais avoir toutes sortes avis, d'expériences, pièges à éviter... sur ce genre de classe.
en vous remerciant par avance, dionea.
je suis une petite nouvelle
voilà, mon enfant est scolarisé en cm2 avec avs. pour l'an prochain, on m'a proposer de l'orienter en uliss.
ca me fait peur!!! je désirais avoir toutes sortes avis, d'expériences, pièges à éviter... sur ce genre de classe.
en vous remerciant par avance, dionea.
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Bonjour et bienvenue Dionea
Est-ce que l'on t'a donné des arguments pour justifier une telle orientation ? Comment se passe la scolarité de ton enfant en CM2 ?
Est-ce que l'on t'a donné des arguments pour justifier une telle orientation ? Comment se passe la scolarité de ton enfant en CM2 ?
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Bonne question de Mars....
Mais perso, si je connais la CLiss, je ne connais pas cette unité....Tu peux nous en dire plus?
Bienvenue en tous cas.!
Mais perso, si je connais la CLiss, je ne connais pas cette unité....Tu peux nous en dire plus?
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Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
L'ULIS, c'est la suite de la CLIS en collège et en lycée.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Suite de la CLIS et nouveau nom de l'UPI : si votre enfant a pu suivre à peu près jusqu'à présent, pourquoi l'envoyer en ULIS ?
Le collège est difficile : essayez au moins la 6ème, à condition d'avoir un AVS.
Le collège est difficile : essayez au moins la 6ème, à condition d'avoir un AVS.
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Scrogneugneu.... UPI c'est fini et remplacé par ULIS????
Sans blaguer, je ne sais pas pourquoi ils nous bassinent avec tous les ans de nouveaux termes....Grrrr, c'est pour nous "noyer" un peu plus??? AVS, EVS, EVI, ASEH......Pffff
A quoi ça rime franchement?.????
Sans blaguer, je ne sais pas pourquoi ils nous bassinent avec tous les ans de nouveaux termes....Grrrr, c'est pour nous "noyer" un peu plus??? AVS, EVS, EVI, ASEH......Pffff
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Murielle,
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
je suis d'accord avec toi Murielle c'est déjà assez compliqué comme ça .
Pour Dionéa (bienvenue ), il était question d'un UPI pour Léon jusqu'à la fin du CM1 voir premier trimestre du CM2 (il ne devait pas être capable de suivre en 6ème classique avec AVS). Et cela se passe plutôt pas mal. Je serai d'avis de tenter avant de dire que cela n'est pas possible... Je ne sais pas ce qu'en pense Murielle et d'autres parent ayant leurs enfants au collège ?
Pour Dionéa (bienvenue ), il était question d'un UPI pour Léon jusqu'à la fin du CM1 voir premier trimestre du CM2 (il ne devait pas être capable de suivre en 6ème classique avec AVS). Et cela se passe plutôt pas mal. Je serai d'avis de tenter avant de dire que cela n'est pas possible... Je ne sais pas ce qu'en pense Murielle et d'autres parent ayant leurs enfants au collège ?
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Re: ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire)
Le mien a démarré sa 6ème cette année....
Bien sûr, impossible pour moi de dire si cela sera une réussite ou non.....mais de ton avis Titiana, je préfère d'abord tenter une 6ème classique, quitte à changer d'orientation au cas-où on voit que ce n'est pas possible.....
Dans l'autre sens....brrrr....beaucoup plus complexe.!
Bien sûr, impossible pour moi de dire si cela sera une réussite ou non.....mais de ton avis Titiana, je préfère d'abord tenter une 6ème classique, quitte à changer d'orientation au cas-où on voit que ce n'est pas possible.....
Dans l'autre sens....brrrr....beaucoup plus complexe.!
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