Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Cette page n’a pas de prétention scientifique, mais, fidèles à nos principes, nous prenons soin de n’y relayer que des informations sourcées. Par ailleurs, nous aimons à partager, autant que possible, le vécu de terrain de personnes autistes.
Le premier thème exploré ici sera la fatigue dans l’autisme.
Ce choix est né de discussions et de recherches, à travers lesquelles nous avons constaté que, même si la fatigabilité de la personne autiste est couramment évoquée, il n’existe que peu de textes ou de recherches qui y soient consacrés.
Nous n’avons pas la prétention de combler ce manque, mais de proposer des pistes de réflexion et d’exploration, à travers nos futures publications.
1. Sondage et résultats
Un premier questionnaire, sur la fatigue dans l'autisme, a été proposé pour les personnes majeures ayant été diagnostiquées TSA de manière officielle.
Site en rapport avec l'étude que lance madame Aubineau, consacré à la fatigue cognitive chez les ados et adultes avec TSA.
Je viens d'aller voir plus en détail. Je vais créer un sujet pour l'étude actuelle afin de rendre cette dernière plus visible, pour d'éventuels participants et/ou personnes intéressées.
- et faire un mail à Madame Aubineau pour m'inscrire sur la liste de diffusion afin d'être tenue au courant des avancées et éventuellement participer le cas échéant -
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
j'ai vu passer l'info de l'étude, l'autre jour sur le site d'un CRA. Je voulais en faire part ici, j'ai oublié
Le rythme un peu ralenti au lycée, à cause de l'organisation des cours en présentiel une semaine sur deux...convient plutôt à mon fils, qui est moins fatigué par rapport à des années précédentes à la même période. Il côtoie des groupes d'élèves moins grands moins de sollicitation... et selon les matières, le programme ne sera pas terminé, mais il est moins fatigué. Du coup, il participe toujours autant en cours, aucun souci de comportement. Il est très apprécié par ses profs, dingue si je repars 4,5 ans en arrière !
Modifié en dernier par Cardamome le samedi 13 mars 2021 à 19:18, modifié 2 fois.
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar." Antonio Machado
Ce n'est pas grave ! Ton message précédent a permis à ce que j'aille voir plus rapidement le site en question, et à ce que je fasse le sujet sur l'étude
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
La fatigue dans l'autisme est bien expliqué par la "théorie des cuillères".
La fatigue semble m'accompagner depuis que je suis petite. Tout peut potentiellement me fatiguer. C'est pour cela que mon lit est un peu "ma tour de contrôle" : dès que je rentre je suis au lit, je regarde la TV au lit, lis au lit, je cuisine puis vais au lit, etc....le lit est l'endroit où je me retire pour souffler et me ressourcer.
Diagnostique TSA - la cinquantaine mais jeune dans la tête
A niveau plus grave que la fatigue quotidienne, il y a l'épuisement qui, quand il s'installe, peut nous donner l'impression de vivre un enfer qui ne finit pas. Nous pouvons avoir l'impression d'être totalement submergé par les sollicitations, les obligations et les contraintes de la vie, se demander constamment combien de temps on va tenir et avoir l'impression d'être seul(e) au monde, sans aide ...
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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théorie des cuillères: Les chiens la nuit ça correspond à des louches. Les conséquences de perte de sommeil nocturne cause beaucoup de fatigue, et malgré un code de la santé publique qui est fait pour prévenir cela, ici ça n'est pas appliqué car "le propriétaire du chien a le droit de faire ce qu'il veut du moment que c'est chez lui"...
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
Fatigue, épuisement... Ces états entretiennent nécessairement des relations avec le moral mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas chez moi une stricte coïncidence entre le niveau d'épuisement et le moral. Je pense actuellement être dans un état de moral plutôt positif, avec l'envie de faire bouger un peu les choses par exemple, mais je suis littéralement épuisé : terminer chaque journée me semble un exploit et je n'arrive pas à récupérer (notamment à cause de mes difficultés liées au sommeil).
C'est pas forcément évident à faire comprendre aux autres que quand on se plaint de son épuisement ça peut être purement factuel et que ça ne s'explique pas simplement par un mal être ou un coup de déprime.