l'art de l'autosabotage
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l'art de l'autosabotage
Bonjour, est-ce que ce titre vous parle ? J'ai l'impression pour ma part que dès que quelque chose même de positif commence à me faire peur, à me hanter, dès que je me sous-estime, dès que je ne visualise pas où un projet surtout ( pas seule) va me mener, je commence insidieusement à m'autosaboter : pensées, corps, évitement, mutisme, rejet, refus, isolement ...
Je n'arrive pas à trouver de solutions dans le temps...
et vous est-ce qu'il vous est arrivé d'autosaboter des situations ? Pourquoi ? Le faites-vous encore et comment pensez-vous que l'on peut progresser pour moins le faire et avancer malgré ses doutes, peurs, déprimes même ?
Je n'arrive pas à trouver de solutions dans le temps...
et vous est-ce qu'il vous est arrivé d'autosaboter des situations ? Pourquoi ? Le faites-vous encore et comment pensez-vous que l'on peut progresser pour moins le faire et avancer malgré ses doutes, peurs, déprimes même ?
Tsa + Tdah, HPi Tcas chroniques, anxiété sociale, TPE, hypersensible
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Re: l'art de l'autosabotage
Bonjour,
Cela dépend peut-être du genre de situation, des cadres, etc ? Parles-tu de travail, projets persos ou extérieurs, de relations, ou quoi ?
Quand il m'arrive quelque chose de bon, au contraire il m'arrive d'être confiant et serein, mais il arrive que je ne vois pas tous les tenants y compris les négatifs, et que par excès d'optimisme, cela me retombe après dessus...
Sinon quand une situation ne m'inspire pas, il m'arrive aussi de me retirer si je sens que ça ne me va pas, ou que je sais que j'aurai trop de choses à gérer que je ne veux pas.
J'ai déjà à faire à des personnes ayant des tendances à s'autosaboter, et même en leur apportant un peu de soutien ou une présence, ou quelques conseils (simples) dans la limite de ce que je peux, il arrive qu'elles vont quand même à l'échec. C'est dû à une manque de maîtrise de soi, de visée optimiste, de trop de peur de l'échec je suppose.
Mais du coup, de quoi as-tu peur ?
ça dépend aussi de l'ampleur ou de l'enjeu des situations, je pense.
Cela dépend peut-être du genre de situation, des cadres, etc ? Parles-tu de travail, projets persos ou extérieurs, de relations, ou quoi ?
Quand il m'arrive quelque chose de bon, au contraire il m'arrive d'être confiant et serein, mais il arrive que je ne vois pas tous les tenants y compris les négatifs, et que par excès d'optimisme, cela me retombe après dessus...
Sinon quand une situation ne m'inspire pas, il m'arrive aussi de me retirer si je sens que ça ne me va pas, ou que je sais que j'aurai trop de choses à gérer que je ne veux pas.
J'ai déjà à faire à des personnes ayant des tendances à s'autosaboter, et même en leur apportant un peu de soutien ou une présence, ou quelques conseils (simples) dans la limite de ce que je peux, il arrive qu'elles vont quand même à l'échec. C'est dû à une manque de maîtrise de soi, de visée optimiste, de trop de peur de l'échec je suppose.
Mais du coup, de quoi as-tu peur ?
ça dépend aussi de l'ampleur ou de l'enjeu des situations, je pense.
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Re: l'art de l'autosabotage
Me concernant c'est un manque terrible de confiance en moi, d'anxiété de performance, de peur de créer du lien aussi trop fort avec les gens. J'aime bien me retirer dans ma bulle même si j'avais commencé à construire quelque chose, car quand je me sens trop engagée avec les autres l'anxiété prend une place énorme, je me sens prisonnière, j'étouffe ... ça passe par les troubles alimentaires en premiers signaux et dans le fait d'avoir l'impression de me perdre dans un flux que je ne contrôle plus ...
Si je fais quelque chose juste pour moi-même, je continue, mais dès que quelqu'un me met la pression qu'il en soit conscient ou pas, et bien je prends la tangente.
Je ne travaille plus donc déjà je n'ai plus le problème du travail.
Mais dans mon lien aux autres je n'arrive pas à construire, j'ai trop de difficulté à comprendre et à m'intégrer dans les attentes des autres, ayant déjà du mal à comprendre mes propres attentes dans une quelconque relation...
Bon mais ce n'est pas très intéressant ... merci cependant d'avoir apporté une petite réponse, mais comme tu le dis, quand on essaye de m'aider, je fuis encore plus
Si je fais quelque chose juste pour moi-même, je continue, mais dès que quelqu'un me met la pression qu'il en soit conscient ou pas, et bien je prends la tangente.
Je ne travaille plus donc déjà je n'ai plus le problème du travail.
Mais dans mon lien aux autres je n'arrive pas à construire, j'ai trop de difficulté à comprendre et à m'intégrer dans les attentes des autres, ayant déjà du mal à comprendre mes propres attentes dans une quelconque relation...
Bon mais ce n'est pas très intéressant ... merci cependant d'avoir apporté une petite réponse, mais comme tu le dis, quand on essaye de m'aider, je fuis encore plus
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Re: l'art de l'autosabotage
Tout pareil Corareva, et dès que quelqu'un en sait trop sur moi, j'ai l'impression d'être trop vulnérable, alors je fuis... Peut-être que l'amitié entre filles c'est comme ça, je n'en sait rien, mais ces dernières années, j'ai reçu deux fois des marques d'amour de la part de copines. Autant dire que l'amitié s'est vite terminée car non seulement je n'assumais pas du tout, et en plus je me sentais vraiment coupable de ne pas avoir envie de répondre la même chose... Je fuis je fuis...
Au travail c'est pareil: j'ai un poste de professeur des écoles, du coup je change régulièrement... Je n'ai jamais réussi à tenir plus de deux ans dans une même école... Alors que parfois j'avais trouvé des personnes formidables.
Au travail c'est pareil: j'ai un poste de professeur des écoles, du coup je change régulièrement... Je n'ai jamais réussi à tenir plus de deux ans dans une même école... Alors que parfois j'avais trouvé des personnes formidables.
Diagnostic TSA janvier 2021
Maman de M 5 ans en cours de diagnostic et R 4 ans qui lit depuis ses 2 ans ( diagnostic des filles...pour dans 10 ans)
Enseignante IME TSA
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Re: l'art de l'autosabotage
je pense que c'est une façon maladroite de se protéger peut être. Dans les relations avec les autres, il faut pouvoir faire confiance et ce n'est pas toujours possible: quand on a été trahi ou bien qu'on a perdu des gens auxquels on tenait, on n'a pas envie que ça recommence alors on essaie de s'en protéger en ne créant pas de lien trop fort...
Rien à voir mais comment va ta santé @corarêva ? je pensais à toi justement il y a qq jours.
Rien à voir mais comment va ta santé @corarêva ? je pensais à toi justement il y a qq jours.
Aspie diagnostiquée au CRA de Toulouse
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Re: l'art de l'autosabotage
Je pourrais dire les mêmes mots, j'étais aussi prof des écoles ...Rose88 a écrit : ↑lundi 1 février 2021 à 20:58 Tout pareil Corareva, et dès que quelqu'un en sait trop sur moi, j'ai l'impression d'être trop vulnérable, alors je fuis... Peut-être que l'amitié entre filles c'est comme ça, je n'en sait rien, mais ces dernières années, j'ai reçu deux fois des marques d'amour de la part de copines. Autant dire que l'amitié s'est vite terminée car non seulement je n'assumais pas du tout, et en plus je me sentais vraiment coupable de ne pas avoir envie de répondre la même chose... Je fuis je fuis...
Au travail c'est pareil: j'ai un poste de professeur des écoles, du coup je change régulièrement... Je n'ai jamais réussi à tenir plus de deux ans dans une même école... Alors que parfois j'avais trouvé des personnes formidables.
J'ai super peur de la vie, le lien crée aussi une obligation de répondre à l'autre, autre que je ne comprends que très rarement, et souvent je ne me sens pas en empathie au moment où l'autre aussi en aurait besoin.... je ne me sens pas capable d'être convenablement là pour l'autre, mes besoins sonnent comme une urgence ...
Est-ce que ton diagnostic qui semble récent t'a amené quelque chose de plus ? Moi au final je pensais que oui mais je me rends compte que face à la vie et aux autres je n'ai pas de solutions encore à part parfois me laisser amener là où je pilerais des deux pieds, mais se laisser aller à la confiance est vraiment difficile ... puis est-ce que cela m'intéresse parfois de me laisser aller où souvent je veux pas ? Disons ... là où je perds le contrôle ?
@Athena, oui c'est maladroit de se protéger comme cela, là je suis vraiment dans un énorme contrôle, je n'ai pas perdu plus de poids, - j'aimerais mais je ne peux pas diminuer plus avec mes douleurs et activités que je tente de maintenir comme je peux.
J'ai tellement peur d'avancer ...
Tu en es où toi ?
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Re: l'art de l'autosabotage
Mon diagnostic est très récent, je n'ai encore rien changé, je n'ai pas encore eu le courage.
Mais au moins je comprends mieux mon épuisement, mes difficultés à comprendre les autres, mon perfectionnisme... Et je culpabilise moins.
Maintenant je suis dans un milieu très peu ouvert au handicap ( j'ai une Ulis TSA) , j'entends mes collègues avoir des propos très durs envers mes élèves, les rejeter, alors je ne dis rien pour moi...
Je rêve de trouver un travail où je puisse rester seule chez moi... Mais le CNED n'est pas accessible apparemment, trop peu de place.
Et du coup, tu dis que tu étais professeur des écoles, tu as arrêté ? Fais une reconversion ?
Mais au moins je comprends mieux mon épuisement, mes difficultés à comprendre les autres, mon perfectionnisme... Et je culpabilise moins.
Maintenant je suis dans un milieu très peu ouvert au handicap ( j'ai une Ulis TSA) , j'entends mes collègues avoir des propos très durs envers mes élèves, les rejeter, alors je ne dis rien pour moi...
Je rêve de trouver un travail où je puisse rester seule chez moi... Mais le CNED n'est pas accessible apparemment, trop peu de place.
Et du coup, tu dis que tu étais professeur des écoles, tu as arrêté ? Fais une reconversion ?
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Re: l'art de l'autosabotage
Ma trajectoire dans l'EN a été compliquée, je vis avec des TCA sévères depuis mon enfance et cela s'est exacerbé pendant mes études etc, j'étais hospitalisée tous les ans, j'ai eu une rqth, des classes spé également avec des autistes parfois, hôp des enfants malades, impro ... Mais je ne tenais pas physiquement et moralement, ensuite j'ai eu des fonctions péda dites exceptionnelles en ressources sciences et maîtrise de la langue, mais dans un milieu très violent , j'ai complètement craqué, mon poids est descendu à 29 kg pour 1m68, et j'ai eu la trajectoire CLM CLD, pas de réadaptation possible vu mon état, et j'ai eu un grave accident de la circulation au moment où j'aurais pu en demander, et ça a tout annulé, donc j'ai été radiée et mise en invalidité à un taux très haut .. j'ai tenu dix ans, donc j'ai droit à une petite retraite ... je ne travaille plus. J'ai 45 ans, j'ai été dans l'EN de 2001 à 2011, après j'étais en alternance hospi complète et hop de jour et c'est là qu'un médecin remplaçant qui connaissait le diag a dit à l'équipe en ces mots " elle n'a rien à foutre là avec un diag de psychose sous ses TCA, elle a le syndrome d'asperger." Je ne connaissais pas, quand j'ai su que c'était de l'autisme, j'ai dit " n'importe quoi", je ne voyais de l'autisme que les élèves que j'avais eus, et j'ai claqué la porte en mode mutisme pendant 6 mois, je suis partie à l'étranger me perdre, penser, et en revenant j'ai pu en reparler, puis mise en contact avec une psy du CRA, je suis repartie en arrachant ma sonde, j'ai eu au retour l'argent du procès de l'accident et j'ai déménagé... j'étais en attente des tests mais j'ai changé de département donc j'ai dû refaire les démarches etc etc et ça a mis 3 ans pour être validé mais parfois je ne sais plus où j'en suis de tout cela, je sais que j'ai des troubles aussi de la personnalité je pense à force d'avoir vécu les TCA, les hospitalisations très violentes .. je ne me reconnais pas toujours dans les personnes autistes asperger que je lis, et je me disque tous ces diags à force sont " foireux", je doute de toute façon toujours de tout donc pas facile mais cependant je reconnais comprendre certaines de mes problématiques... j'accepte sans accepter, je me sens un peu en dehors de toute case bien définie ... mais parfois je vois que d'autres quand même ont des points communs avec moi et ça me rassure un peu tout de même ...
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Re: l'art de l'autosabotage
Mince... Et moi qui me plains parce que je rencontre quelques idiots sur mon chemin.... Que ton parcours a du être douloureux. J'espère qu'aujourd'hui tu as réussi à trouver un climat plus serein.
Moi j'ai été au contraire complètement écartée d'un parcours de soin " mais non tu n'as rien, arrête de te plaindre", et dressée pour faire comme si tout allait bien. Donc jamais le droit d'avoir mal ni le droit de déprimer... Aujourd'hui ça me retombe un peu dessus, mais avec deux jeunes enfants je n'ai toujours pas le droit de me laisser aller
Par rapport à l'EN je réfléchis sérieusement à tout laisser tomber. Je culpabilise pour ma retraite, mais arriverai je seulement jusqu'à là ...
J'ai envie d'être disponible pour les gens que j'aime, et pas épuisée et distante comme en ce moment.
Moi j'ai été au contraire complètement écartée d'un parcours de soin " mais non tu n'as rien, arrête de te plaindre", et dressée pour faire comme si tout allait bien. Donc jamais le droit d'avoir mal ni le droit de déprimer... Aujourd'hui ça me retombe un peu dessus, mais avec deux jeunes enfants je n'ai toujours pas le droit de me laisser aller
Par rapport à l'EN je réfléchis sérieusement à tout laisser tomber. Je culpabilise pour ma retraite, mais arriverai je seulement jusqu'à là ...
J'ai envie d'être disponible pour les gens que j'aime, et pas épuisée et distante comme en ce moment.
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Re: l'art de l'autosabotage
si il ya une réponse et un moyen d'arrêter l'auto sabotage j'aimerais vraiment savoir ce que c'est, je fais que ça tout le temps, soit les gens que je rencontre sont horrible et je pars, soit ils s'en foutent et je reste sur le coté, soit ils "m'aiment bien" (font semblant de m'aimer) et je les bloques parce que je suis persuadé qu'ils mentent et que je sais que ça va mal finir, je sais que c'est pas un énorme problème en soit et qu'il ya plein de problèmes beaucoup plus grave que ce petit truc mais ça reste énervant
TSA, diagnostique "pas officiel" à 14 ans car mon psy ne veut pas avancer sur mon diagnostique en aillant les documents
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Re: l'art de l'autosabotage
bonjour @Deixune, c'est déjà bien je trouve d'arriver à se rendre compte de nos mécanismes de défense. Pour éviter de les répéter, il faut travailler dessus. ça peut passer par une thérapie par exemple avec un psychologue
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Re: l'art de l'autosabotage
Le grand classique du traumatisme de rejet-abandon, avec, bien entendu, sans doute une composante bien plus profonde que ce que la conscience a accès tout de suite en y pensant, d'où la difficulté de le résoudre en se raisonnant, un réflexe acquis des le début de la vie comme en se brûlant avec les casseroles sur le feu: saboter tout accès à la reconnaissance sociale, par ce que fondamentalement, il est acquis que la relation sociale engagée foire d'expérience vécue: c'est pas possible, ça ne peux pas marcher, "ça brûle", c'est ce que "la vie" t'a appris (destinée d'aspi-rateur)quand on a été trahi ou bien qu'on a perdu des gens auxquels on tenait, on n'a pas envie que ça recommence alors on essaie de s'en protéger en ne créant pas de lien trop fort...
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Re: l'art de l'autosabotage
Il me semble que des personnes autistes comme non autistes peuvent pratiquer l'autosabotage pour diverses raisons et déraisons :
- le trac,
- la peur de l'inconnu,
- la peur de l'échec,
- la peur de briller, de la "célébrité",
- la peur d'être au centre des attentions,
- la peur des sollicitations, l'anticipation de la fatigue,
- la peur des jaloux, la peur des représailles,
- la peur de la nouvelle situation (nouveaux droits, nouveaux devoirs, nouvelles attentes, nouvelles injonctions, nouvelles relations, etc.),
- peur de quitter une (des) zone(s) de confort,
- le syndrome d'imposture,
- le manque d'estime de soi,
- le manque de confiance en soi,
- le sentiment de culpabilité,
- etc.
- le trac,
- la peur de l'inconnu,
- la peur de l'échec,
- la peur de briller, de la "célébrité",
- la peur d'être au centre des attentions,
- la peur des sollicitations, l'anticipation de la fatigue,
- la peur des jaloux, la peur des représailles,
- la peur de la nouvelle situation (nouveaux droits, nouveaux devoirs, nouvelles attentes, nouvelles injonctions, nouvelles relations, etc.),
- peur de quitter une (des) zone(s) de confort,
- le syndrome d'imposture,
- le manque d'estime de soi,
- le manque de confiance en soi,
- le sentiment de culpabilité,
- etc.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: l'art de l'autosabotage
@freehost: je crois que je coche toutes tes cases de raisons ^^, pourtant j'essaie de faire avec et de progresser en y allant par petites étapes qui me font moins peur mais ce n'est pas évident du tout !
Du coup si j'avais un conseil pour les gens qui veulent éviter l'autosabotage, ce serait de faire ça: décomposer les objectifs en petites étapes plus faciles à atteindre.
Du coup si j'avais un conseil pour les gens qui veulent éviter l'autosabotage, ce serait de faire ça: décomposer les objectifs en petites étapes plus faciles à atteindre.
Aspie diagnostiquée au CRA de Toulouse
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Re: l'art de l'autosabotage
Je "perçoit" là la "peur d'être déçu", tant il y a des attentes profondes et affectives et bien d'autres dont les attentes "secrètes" qui sont immenses.Deixune a écrit : ↑samedi 22 mai 2021 à 20:39 si il ya une réponse et un moyen d'arrêter l'auto sabotage j'aimerais vraiment savoir ce que c'est, je fais que ça tout le temps, soit les gens que je rencontre sont horrible et je pars, soit ils s'en foutent et je reste sur le coté, soit ils "m'aiment bien" (font semblant de m'aimer) et je les bloques parce que je suis persuadé qu'ils mentent et que je sais que ça va mal finir, je sais que c'est pas un énorme problème en soit et qu'il ya plein de problèmes beaucoup plus grave que ce petit truc mais ça reste énervant
La partie affective, et surtout secrète est par ce que il y a un "truc qui foire", surtout le fait de ne pas s'avouer à soi même ce qui est secret trop bien tenu puisque mis en secret par ce que acquis comme dangereux de l'avouer: c'est pour cela qu'on s'accorde à mentir sur CE QU'ON VEUT VRAIMENT. En fausse relation on peut partager des trucs intéressants alimentant en données des intérêts spéciaux ou apportant des bénéfices secondaires qui aident bien à se maintenir dans une fausse-joie: par exemple réussir à avoir une poupée mannequin à montrer à tout un pays, et avoir eu la reconnaissance de ce pays entier en devenant président de l'arrêt public à force de travailler plus pour gagner plus, c'est secondaire.., mais le fait que ça soit juste secondaire, c'est frustrant car vide de ce qui nous apporterait la joie dans le fond, vraiment.
Dans le "secret" il y a tous ces trucs auquel on n'a plus droit "maintenant" (qui cherche trouve, mais je dois parler un peu en énigme veuillez bien comprendre pourquoi!)
Cette partie "secrète" source du grand mensonge dans toute relation "normale" demande un travail, et un chemin qui peut être long
quand enfin ce secret est avoué en soi mais ne l'est pas des autres, ceux là vont eux saboter encore la relation, ce ratage toujours répété encore en tel cas justifiant en apparence effet d'avoir eu raison d'adopter tous ces comportement de protection pour éviter encore ça.
Mais si on sait ce qui se passe, ça fait moins mal, c'est moins l'expérience traumatisante qui enfonce que de tenter des essais en connaissant plutôt qu'en ne sachant pas (connaître au lieu de savoir est plus juste, savoir ne suffit pas)....
Véritablement en connaissance de cause ça risque de foirer encore, et pas qu'un peu, mais si ce n'est plus inconscient au moins d'un coté il y a des chances que ça ne foire pas à tous les coups par ce que cette fois, on sait ce qu'on veut au lieu de se mentir aussi à soi et accordé avec l'autre pour ensemble foirer le truc. Ça risque moins de foirer si on n'est pas ensemble d'accord pour foirer... pour peu que l'Autre a fait un travail aussi "en secret", mais plus ou moins... et a "avancé" vers la vérité (de soi, dans le fond: juste savoir ce qu'on veut et qu'on a besoin et admettre qu'on peut avoir une chance).
Savoir en fait ne suffit pas: la psychologie permettra peut être de le savoir, mais pas de le connaître et c'est connaître qu'il faut pour débloquer et ça passe par du plus profond que la recherche par le mental et par le questionnement. Même si je vous le disais en tapant dans le mille sur le plan verbal et qu'on était parfaitement d'accords en en parlant, ça ne serait pas votre vérité trouvée par vous vous concernant intimement, ce n'est pas partageable à ce niveau.
Pour arriver à admettre ce qu'on veut il existe des technique de vigilance à l'instant présent pour calmer le mental, avec une logique de replacement sur l'instant présent en prenant le réflexe de scruter instant sur instant une perception sensorielle, en général c'est la sensation de respirer, mais sans s'imposer le contrôle, avec une posture à tenir qui averti du moindre relâchement de vigilance à l'instant présent: ATTENTION, c'est pas de la relaxation, ni de la sophrologie (c'est même le contraire de ça) c'est un effort, du travail, c'est "pénible" (à faire 5mn par jour sans forcer plus, mais à faire, jusqu'à en prendre l'habitude et pouvoir en faire un peu plus) ce n'est pas la sieste de tenir le lotus: cette position est difficile juste dans le but d'imposer la vigilance, surtout au début.
D'autres techniques sont dans cette idée, comme hacher du bois, tirer à l'arc, ramer en skiff sans faire plouc, marcher pieds nus, ou encore, mouler sa crotte, en option "vigilance sur le temps présent" en lieu et place de "la recherche de performance" ou "en finir", et sans rien espérer ni penser ni réfléchir. Ce qui est important va venir tout seul comme une révélation, mais vous devrez le considérer comme une distraction à cet instant, car ça n'est pas le plus important! Ainsi, vont défiler tous les trucs qui en réalité n'étaient pas important mais semblaient l'être, et finalement, le véritablement important sera une révélation qui s'en dégagera peu à peu..
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
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